Alors...

A l'année prochaine...

Voici ce que je préparais dimanche dernier pour mon Ado Préférée.

Un sac pour transporter son PC portable tout neuf (le Père-Noël d'hier soir !) entre chez Papa et Maman.

Deux couches de lin noir emprisonnant du molleton pour la solidité et la protection, une doublure en coton indien de couleur vive pour la touche de gaieté et des petits gri-gris pour la personnalisation. Il y a aussi des petits pochons pour glisser le cable, la souris et le bloc d'alimentation afin de ne pas les oublier dans l'une ou l'autre maison !
Son Papa, en venant chercher les filles de matin voulait lui refiler une de ses malettes, jugeant mon "fait maison" pas à la hauteur de sa tâche, mais elle a tenu bon !!!

Plus tard je choisirai une vraie malette de transport... car ce PC sera un grand voyageur !!!

Les filles étaient contentes de leurs cadeaux et elles ont droit à un second tour aujourd'hui... sans compter l'arrivée des autres grands-parents dans deux jours !!! C'est un Noël à rallonge :-)

Il était temps de faire une nouvelle bannière sur le thème de Noël à ce blog ! C'est chose faite... dans les bleus bien sûr ! Pour voir les anciennes bannières c'est là... si le coeur vous en dit :-)

Et voilà on y est !

C'est le grand soir !

Tous les cadeaux que j'offre (moins deux gros déjà sur place !) au pied du sapin de la maison avant de faire une promenade dans la Kangoo jusque chez l'amie de mon Papa où ils rejoindront leurs petits copains ce soir...

Comme j'aime l'unité j'ai même remballé certains cadeaux pour qu'ils soient tous en harmonie !!!
Et puis il y en a un que je me fais à moi, parce que...

Je vous souhaite à toutes et tous un très beau Noël avec de la douceur, de la tendresse, mille et une petites attentions, des bulles de bonheur... et quelques cadeaux attendus, espérés ou surprises :-)

A bientôt.

Quelques rangs ce WE qui ne méritent pas une nouvelle photo. Voilà où j'en étais restée il y a 15 jours ! Photo dans la boite mais pas le temps d'un petit billet.

J'ai commencé le dos mais je ne suis pas encore à moitié chemin. Mercredi en attendant le Père-Noël je pourrai peut-être tricoter ? Je risque même de finir si je l'attends vraiment... comme le Prince Charmant d'ailleurs :-)

Dire que Karine et Barbara le portent déjà, là. Elles ont bien travaillé, elles !!!

Aujourd'hui ce fut atelier intensif, il y en a partout : des bouts de tissus, des cotons à broder, à crocheter, du molleton, il me reste le rangement à faire avant d'aller dormir, pas drôle !
Comme toujours les idées viennent au dernier moment. Je pars pour une réalisation simple et puis et puis... Mais j'aime bien la chaleur de cette effervescence ; c'est juste la retombée de l'exaltation, une fois l'achèvement du projet, qui laisse passer le courant froid du doute et de la critique qui est difficile.
Mais je ne vais rien pouvoir montrer car j'ai travaillé pour le Père-Noël et il est très exigeant sur la notion de secret !

Allez plus que deux jours de boulot, un mercredi relax avec les filles et le soir... croiser le chemin du Père Noël... pour mieux reprendre le vendredi !!!

PS : Merci pour vos gentils messages qui mettent du baume sur mon coeur pas très vaillant en cette fin d'année. Je n'ai pas le temps de vous répondre une à une mais à chaque lecture, mon sourire n'est que pour vous. Merci.

... il faut l'acheter dès la fin d'Halloween !!!

Jeudi soir j'ai eu la désagréable surprise de découvrir que le Suédois avait arrêté la vente des sapins dimanche dernier (pendant que je descendais de la montagne enneigée, voir là)
Ce matin me voilà partie à la recherche d'un sapin. Eh oui j'ai fini par me dire que sans sapin cette période serait encore plus triste, donc...
Au supermarché du coin quelques sapins façon saucisson, pas terribles et chers.
Allez me voilà partie pour ma jardinerie préférée.
Visiblement c'est la crise du sapin et l'inflation des prix. Je n'ai guère l'embarras du choix, si ce n'est de repartir les mains vides.
J'avoue, j'ai été tentée ! Pas de sapin, pas de Noël, pas de fête, pas de déception, allez on ferme les yeux, la porte et hop c'est l'année prochaîne...

Après avoir tournicoté au milieu des plantes pour me donner le temps de la réflexion et voir si un sapin à replanter pourrait faire l'affaire (le prix m'aurait alors moins dérangée) je suis revenue vers les quelques sujets restants et j'en ai attrappé un. Hop dans le filet et hop dans la voiture.

Le sapin est là, près de la porte-fenêtre à attendre sa parure de fête.
Je sors les guirlandes, les essaye : enfer et damnation, deux sur quatre veulent bien s'éclairer ! Je tripatouilles les lampes, je tente des remplacements. Je reste dans le noir. D'accord elles ont plus d'une dizaine d'années mais pourquoi s'acharner à me compliquer la vie aujourd'hui !!!
J'installe les deux restantes (les plus courtes évidemment) et l'effet est désastreux. Cela ne va jamais ressembler à un sapin de Noël ce truc !

Me voilà partie à la recherche de la lumière...
Coup de chance, deux boites planquées au fond d'une étagère du GIFI du coin semblent faire l'affaire.
Une fois à la maison je constate que les lampes sont plus petites et moins lumineuses que le autres. Il faudra m'en contenter mais je suis contrariée. Quelle idée de m'être acharnée à faire un sapin cette année !

Passons aux décorations.
Je voulais du bleu, donc j'accroche toutes les boules bleues de mon carton "décorations de Noël".
Je voulais des plumes, je découpe un boa (pauvre bête !) en petits tronçons que j'accroche avec du fil. C'est pas mal mais je voyais cela plus aérien, plus léger.
Pas d'étoile au fait de l'arbre. J'avais espéré réaliser un ange façon Tilda mais toujours cette histoire de temps qui file sans m'attendre !
Du coup le reste du boa s'est transformé en pompon.

Au final, un sapin de Noël bleu et blanc auquel il manque quelque chose ! Le peps, la petite étincelle magique ou est-ce mon regard version blues qui n'y croit pas...

Quitte à ne pas être satisfaite, autant continuer !
Je n'avais pas fait de couronne de bienvenue (vu que personne ne va venir, même pas le Père-Noël, c'est dire !). Comme il me restait un boa (mais non je ne suis pas devenue chasseuse !) j'ai recouvert une couronne de polystyrène. Pas de branche de sapin dans le jardin mais du lierre à profusion pour la touche verte.
Quelques petites boules bleues et voilà une couronne un peu simplette dans le ton du sapin.

Il n'y a plus qu'à attendre les impressions de mes demoiselles mardi soir.

... le temps d'un WE !

Vous vous attentiez à LA recette pour rajeunir !!!

Pendant deux jours ce n'est déjà pas si mal :-)

Un petit WE en Andorre avec ski ou balnéo le samedi, dîner dans un super resto, puis un nombre d'heures indéterminé entre le bowling et le bar, enfin quartier libre le dimanche pour les achats... et pour reprendre ses esprits !!!

Petit cadeau de la boite où j'oeuvre plutôt 45 h par semaine que 35 !

Toute l'agence n'était pas présente, des impossibilités, des non-envies mais nous étions 8 plus 4 conjoint(e)s (qui étaient invité(e)s mais pas fournis !!!) à nous retrouver au bar de l'hôtel le samedi soir avant d'aller dîner.

Un peu plus de détails ??? Surtout parce que j'ai envie de revivre cela en le racontant :-)

Samedi matin réveil à 5 h 15. Dur, surtout que les filles sont là, leur Papa passera les récupérer dans la matinée. Alors ne pas faire de bruit pour préparer le sac, les skis, ma nouvelle tenue de ski toute neuve (j'ai remplacé le Père-Noël) et ne rien oublier. Vu le temps de ces derniers jours j'ai acheté des chaînes vendredi soir, moi qui n'en ai jamais montées en 9 ans de vie Haute-Savoyarde ! J'avais des pneus contact dès le mois de novembre et je passais partout ! Insouciance de la jeunesse !

Me voilà en route ; j'ai vaguement regardé la direction sur le site de Michelin et je n'ai aucune carte dans la voiture. Elles sont encore dans l'Espace, sans être passées par la 306, c'est dire comme j'ai voyagé ces derniers temps !!!

Tout est noir, il y a du brouillard (comme j'apprécie d'avoir choisi l'option anti-brouillard sur la Kangoo !) ; Peter Gabriel dans le lecteur.
A moi l'aventure...
Un peu inquiète de prendre la bonne route, de ne pas rester bloquée les chaînes à la main et les roues dans la neige et de retrouver les collègues skieurs dans le hall de l'hôtel, à condition de trouver l'hôtel.

Je roule. J'ai toujours aimé cela conduire. Partir, être dans l'action tout en étant dans un petit refuge. Le jour se lève, le soleil rosi les quelques filaments nuageux qui sont à la traîne. On se plait à croire que tout est possible sous de telles couleurs, douces et puissantes à la fois.
Appel sur mon portable : "T'es où ?" La grande phrase commune à tous les téléphones portables :-)

Je suis bien en avance sur les autres. J'attends donc le collègue près de la source d'une station thermale. Deux pains aux raisins, son café et mon coca du matin dans un petit troquet puis chacun dans son carrosse pour attaquer la montée. Cool ! Je me contente de suivre, de doubler les voitures qui paniquent dans les lacets. J'adore ça passer devant et tailler la route :-) La route est sèche et la voiture fait ce que je lui demande. Il y a même du soleil.

Arrivée à l'hôtel, le luxe, grand hall, le porteur pour ma petite valise et le piano à queue vers le bar ! Je ne suis pas bluffée, j'ai déjà connu mais je suis toujours enthousiaste, ravie. Je fais partie de ces personnes qui adorent jouer à la dinette dans les avions !!! Les chambres seront prêtes plus tard.

La 3e voiture de skieurs arrive. Une demie-heure plus tard nous voilà tous les 6 dans la télé-cabine prêts à dévaler les pistes.

La neige est belle, presque comme dans les Alpes ! Le soleil est un peu voilé mais il est là. Il fait froid cependant la bonne humeur nous réchauffe et les plaisanteries alimentent la conversation sur le télésiège à 6 places.
Première journée de ski de la saison pour tout le monde donc une piste bleue s'impose pour la première descente. Je laisse partir devant, pour voir si je suis au niveau et j'attaque. Plaisir de la glisse, de sentir la neige crisser et voleter dans les virages. Il y a des canons à neige en action et je m'amuse à passer dans la brumisation. Je me sens libre, sans question, sans attente, sans doute ! Comme cela fait du bien !

Lorsque le groupe m'a rejoint au pied du remonte-pente il y a eu la surprise. Il pensait que je skiais mais sans plus. Eh oui j'étais la plus vieille alors...
Nous avons continué sur les rouges en changeant souvent de pistes. A eux de décider où ils voulaient glisser ; je suivais, secrêtement ravie de mon niveau de ski ! Pour une fois que je ne devais pas tout organiser, planifier, diriger.

Peu de monde, peu de surfeurs (ouf !) descentes et remontées s'enchaînent : le rêve. Ayant commencé à skier vers 10h30 nous faisons l'impasse du repas de midi. Sur le coup de trois heures il y eu un coup de pompe général. Le soleil était parti, le relief devenait invisible. Nous avons regagné le bas de la station ; petit tour dans un bar où nous sommes allés consommer dehors car la cigarette est partout présente en Andorre (aspect désagréable de l'endroit) et les 6 non-fumeurs que nous étions étaient trop incommodés.

Fin de la journée ski et retour à la voiture pour retrouver des pieds légers après avoir déchaussé. Du coup un petit tour à Andorra quelques kilomètres plus loin pour du shopping avant de regagner l'hôtel.
Dans ma valise j'avais prévu bouquin et toile à broder pour le temps mort entre le ski et le rendez-vous du soir ! Mais j'étais ravie de suivre le courant et les autres dans les boutiques. Les flocons commençaient à tomber dans les rues illuminées. J'hésitais à faire quelques achats préférant attendre le lendemain, (il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même...)

Retour à l'hôtel, découverte de la chambre, de la baignoire de balnéo, des sels de bain prévus pour la détente... Prendre le temps...
Tout pour se préparer à passer une bonne soirée.

Tout le monde s'est retrouvé au bar à l'heure dite. Les conversations s'enchaînaient avec facilité que ce soit entre les conjoints ou les collègues. Moi qui ai toujours une telle appréhension de ces moments je me sentais parfaitement bien.

Pour aller dîner dans un restaurant voisin il fallait prendre les voitures. Dehors la neige avait déjà tout recouvert. Magie de ce manteau blanc et prudence sur la route pour descendre.
Le boss et son épouse avaient vraiment bien préparé la soirée. Une petite salle rien que pour notre groupe avec une grande table où chacun pouvait se voir et se parler, une cheminée, des serveurs à nos petits soins et un repas dégustation original et délicieux, composé d'un tas de petits plats aux accords subtils et originaux. C'est un gourmet, gourmand et une soirée réussie passe par un bon repas donc tout le monde a profité de ses envies...
Beaucoup de rire, de plaisir d'être là ensemble, de partager, de se découvrir autrement, de faire la fête tout simplement.

A une heure déjà bien avancée il a été décidé de retourner à l'hôtel pour faire un bowling. Dehors la neige n'avait pas cessé, partie de boules de neige sur le parking et bien sûr la remontée fut épique mais tout le monde est arrivé à bon port.

Le bowling ne fait pas partie de mes activités de prédilections mais dans une telle ambiance tout change.
Bien sûr ce n'est pas racontable que ce soit les rigoles ou les strikes, les filles contre les garçons, les plaisanteries, les paris, les tournées...
J'étais tellement bien que je ne m'en étonnais même plus. Pourtant en prévision d'un tel programme j'aurais paniqué doutant d'être à la hauteur à chaque instant. Pas là.
Est-ce l'âge qui m'apporte cette sérénité ou plutôt ma vie hors du temps et loin des autres qui rend comme irréels de tels moments ?

Je ne sais pas qu'elle heure il était, j'avais compètement oublié l'existence de ma montre qui pourtant ne quitte jamais mon poignet, lorsqu'un petit groupe a décidé d'aller en boite. J'aurais du fuir. Comment cela aller en boite, moi, surtout ici avec tous ces gens qui fument ? Et nous voilà à 5, pas vraiment les mêmes que sur les pistes à redescendre la rue principale totalement enneigée avec glissades et fesses dans la neige.

L'endroit choisi semblait fermé donc nous avons suivi des "jeunes" qui passaient pour glisser vers un autre lieu...
A l'intérieur version métro aux heures de pointes, une musique dont je n'ai reconnu aucun air (mais je ne suis pas une référence dans ce genre !) ; même le rythme me semblait cahotant !!! Mais si j'avais toute ma tête !!!
Mais je m'en fichais royalement.
Moi qui minaude comme une jeune fille rougissante lorsqu'il s'agit d'aller sur la piste (pourtant des années de danse classique et jazz derrière moi !) je me suis sentie prise par les basses comme Baloo qui va swinguer avec les singes (eh oui j'ai regardé le Livre de la jungle ce soir avec les filles !) J'avais l'âge d'être la maman de tous ceux qui dansaient autour de moi mais j'étais bien et rien ne semblait me faire changer d'avis.
Un couple nous a lâché. Je suis restée avec deux collègues. Deux hommes pour moi toute seule vous parlez d'une aubaine !!!! Bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé. Je profite, je profite...
Encore plus tard, je les ai ramenés car ils ne savaient plus très bien où ils habitaient !!! Le sexe dit fort ne l'est pas tant que ça :-) Tout se passait dans la bonne humeur, la gentillesse. Même les jeunes dans le bar-boite étaient sympa, pas arrogants, ni agressifs. Cela me donnerait presque envie de troquer mes soirées broderie solitaire contre des virées dans ces lieux de débauche !!!!!!!!!!!!!!

Deux ou trois heures plus tard le petit déjeuner fut abordé avec une certaine lourdeur au dessus des yeux et une raideur dans les mollets ! Mais ceux qui avaient une ou deux décennies de moins étaient encore plus mal en point.
Tout le monde n'a pas pris de petit déjeuner ; entre les retardataires et ceux que la vue d'un café effrayait... Il n'y avait pas de coca !!! Pas encore au menu d'un buffet continental :-(

J'ai retrouvé ma voiture sous la neige. Le temps de déneiger, de franchir la petite rampe du parking nous étions quatre voitures à prendre le chemin du retour. La route était suffisamment dégagée pour se passer de chaînes, mais les flocons tombaient toujours.
Seulement à la sortie du tunnel la route était uniformément blanche et les chaînes obligatoires. J'ai monté mes chaînes toute seule comme une grande, pas un n'est venu m'aider, grr ! (ils en bavaient déjà avec leurs bouts de ferraille !) et j'ai mis un quart d'heure à retrouver l'usage de mes doigts à cause de l'onglée !!!

Petit détour au Pas de la Case. C'était là où je voulais faire des courses mais je n'ai pas réussi à trouver ce que j'avais pu voir la veille. J'étais fatiguée, je voulais rentrer sans pour autant quitter cette suspension du temps dans laquelle je flottais depuis samedi ; il y avait la route à faire et surtout la descente dans la neige avec les chaînes. De toutes façons je ne serais pas arrivée à temps pour l'audition de piano de la fin de l'après-midi. Je sentais le quotidien reprendre ses droits et j'appréhendais.
Ce n'est pas que je ne voulais pas jouer ce quatre mains de Debussy avec ma prof, ni écouter mon Petit Bout, ni les autres élèves mais je voulais rester encore un peu "ailleurs"...

Nous nous sommes suivis au pas car la descente fut longue avec beaucoup de voitures. Dans la vallée, hop en un tour de main (et de roue) j'ai enlevé les chaînes. Dans le creux d'une rivière le paysage était fantastique. Même si le jour était blanc sans soleil, c'était splendide. Je ne voulais pas m'arrêter et perdre les autres et je n'ai pas réussi à conduire tout en attrapant l'APN ! J'ai juste bien ouvert les yeux (qui avaient tendances à papilloner) et je m'en suis mis plein les mirettes du noir des arbres et de la roche et de ce blanc cotonneux et enveloppant. C'était à la fois léger et oppressant, à l'image du WE passé et à la vraie vie qui reprenait sa place. La trompette de Miles Davis accompagnait à merveille ces sensations.

Puis l'autoroute, notre cortège qui se disperse, un coup de fil pour se dire à demain et j'ai retrouvé la maison. Mon ado préférée y était déjà. J'avais encore le temps de filer vers la salle de spectacle et de jouer vu que je cloturais l'audition mais un grand coup de fatigue m'a fait renoncer. Mon Petit Bout est rentré peu après. Elle avait bien joué. En quelques secondes je redevenais celle qui s'occupe des autres : le repas, les devoirs, ranger... Vite mon lit pour rêver...

Voilà je suis arrivée au bout. Quatre soirs pour écrire tout cela tellement le temps m'est compté.

Je sens le bénéfice de ce WE qui s'effrite...
Ce soir je passe chez le Suédois pour mon sapin annuel. Les ventes sont finies depuis dimanche !!!
Sur le chemin du retour, je me disais que cette année je ne ferai pas de sapin puisque c'est ainsi. A quoi bon d'ailleurs, les filles ne le verront que la journée du mercredi  24 et moi que les soirs. Tant d'efforts pour si peu de réconfort. Pourtant ne pas le faire c'est comme abdiquer, laisser le chaos gagner.
Je le voulais bleu et blanc, de boules brillantes et plumes légères ; je l'avais déjà dans la tête et voilà qu'il sort de mon coeur !

On verra demain soir si ce WE je pars à la recherche du sapin...

Cette année Noël sera blues, pardon bleu !

Deux couleurs de feutrine
du molleton
des boutons flocons
du coton perlé en deux bleus
de la ficelle
des étiquettes
fil, aiguille, feutres
...
un peu de temps et beaucoup de chocolats :-)

J'ai tardé à réaliser ce calendrier de l'Avent. Une envie diffuse, des idées pas encore bien définies. Je cherchais quelque chose de rapide... mais je ne sais pas faire ; les idées s'ajoutent les unes aux autres pour rallonger le temps !
Le Réveillon de Noël se fera chez l'amie de mon Papa puis le lendemain matin les filles iront passer les vacances chez leur Papa ; moi je serai au boulot, plongée dans le bilan, pas de Réveillon du Nouvel An non plus, alors pourquoi décorer une maison vide la plupart du temps ?
Et puis, et puis... c'est Noël !!!

Dimanche dernier j'avais coupé et assemblé les bottes et les mouffles, collé la "fourrure" tant bien que mal à la colle en bâton (pas terrible !) et c'était déjà le soir. Le lendemain était le 1er décembre et il y avait encore tant à faire. Pourquoi avais-je cru y arriver ?
Je ne savais pas encore comment numéroter les jours. Les essais d'écriture à l'encre floquée étaient désastreux.
Je pensais continuer les soirs de la semaine mais le temps file trop vite... L'envie de tout laisser tomber !!!

Les filles étant absentes ce WE et ayant acheté les petits chocolats à glisser dans les pochettes j'ai repris mon travail, sinon j'allais engouffrer tous les chocolats...
J'ai fermé la bande de fourrure, qui ne tenait pas très bien, par quelques points de feston tout en ménageant une attache.
24 boutons flocons à coudre, tressage d'une corde, accrochage des bottes et des mouffles bien diposées par couleurs (attention on ne rigole pas avec l'ordre !), création des étiquettes sur l'ordi, impression, découpage, numérotage des deux côtés car les étiquettes volent, petits bouts de fils pour les accrocher aux boutons, noeuds de "fourrure" pour combler les espaces sur la guirlande, trouver son emplacement dans la maison (le même que l'an passé !!!) et... remplissage chocolaté !

Ouf c'est fini ! Les filles ne la découvrirons que demain soir. Beaucoup de chocolat à manger d'un coup :-)

Je n'arrive pas vraiment à être satisfaite. Tant de temps pour ça et pour quoi faire.
J'aurais pu finir le mois d'octobre de mes petites maisons brodées, ajouter un arbre aux maisons de Tilda ou quelques appliqués au Born to Quilt, monter des paniers abandonnés au fond du chariot ou bien faire du ménage et du rangement...
De toutes façons les filles auraient eu des chocolats et l'attente de Noël n'est plus vraiment fébrile. Elles connaissent pratiquement leurs cadeaux de Noël, elles savent comment se déroulera la soirée, nous n'aurons pas préparé la fête et le lendemain elles recommencent ailleurs !

C'est un billet un peu désabusé mais c'est dimanche soir et c'est mon plus mauvais soir, déjà que les autres !!!

Bonne semaine...

Une grande journée shopping avec mes filles samedi. Il nous a bien fallu tout ce temps pour trouver des bottes à la plus petite ! Je désespérais de la voir chaussée !!! C'était déjà difficile de vêtir la grande mais si la petite s'y met...au secours !

Dans notre chasse au trésor j'ai réussi à aller faire un tour au Petit Comptoir pour prendre la suite du tissu rayé qui va entourer les petits paniers qui attendent sagement dans le chariot !
Pour le tour suivant, c'est à dire l'encadrement j'ai pris deux tissus fleuris pour voir. J'aime bien prendre mon temps pour choisir et essayer à la maison. Si le top était monté, je l'aurais emporté mais je ne vais pas trimbaler ma boite à gâteaux :-)

En furetant dans la boutique, j'ai remarqué ces jolis petits ciseaux qui iraient très bien avec une trousse rouge et écrue... à imaginer et créer bien sûr ! Oh surprise lorsque je les ai sortis de leur petite boite à la maison, ils sont légèrement courbes à la pointe. Pour couper le fil à ras sans risque d'accrocher la toile je suppose ?

Puis un dimanche où le temps a passé sans que je ne m'en rende compte... et voilà une nouvelle semaine. Ce temps qui passe si vite me donne le sentiment d'une spirale sans fin et si lisse que rien ne me retient.