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1 mai 2010

Elle est revenue !

Lundi matin, l'empereur, sa femme et le petit prince...

Ah non ce n'est pas la bonne chanson !

Lundi matin, disais-je, en glissant ma clef dans la serrure du bureau, surprise c'était déjà ouvert. Or je n'avais pas vu de voiture sur le parking. Comme nous avons été cambriolé il y a peu (eh oui au boulot aussi, je dois porter la poisse !) j'ai glissé une tête prudente dans le couloir. Vision sur l'imperméable rose de ma collègue accroché sur SON cintre... mais pas de collègue.

J'ai eu le temps de me plonger dans la longue liste de mes mails après une semaine de congés et d'un premier tri des papiers avant de la voir revenir dans le bureau.

Comme elle regagnait sa place sans saluer j'ai opté pour un "Bonjour, comment vas-tu ? " optimiste. J'ai eu un bonjour et une avancée vers moi pour se faire la bise (tout le monde se bisoute le matin au bureau, même le boss !). Ayant fait un pas vers un rapprochement j'ai continué par un "Comment vas-tu ?" "Un peu mieux" fut la réponse. Je relance par un "Et alors que dit le médecin ?" "Je n'ai pas envie d'en parler" m'a renvoyée à ma place.

Arrivées espacées des collègues, très surpris de la voir et contents pour elle car ils en déduisent qu'elle va mieux mais qui repartent vite vers leur bureau car ils ne savent pas trop comment réagir devant ce retour non annoncé.

Arrivée du boss, rapide bonjour depuis la porte et il la convoque dans son bureau. Je vais faire un petit tour vers des lieux plus amicaux et évoquer ce retour avec Céline, la standardiste et faire le point sur l'intérimaire qui devait attendre près de son téléphone. A peine 5 mn plus tard, le boss nous rejoint très en colère face au comportement de ma collègue. Elle est restée sur sa position de dire qu'elle était dans son droit. C'est dans ce contexte que je lui annonce que je vais devoir m'absenter très prochainement. Bien sûr il m'a dit de prendre soin de moi.

La journée s'est écoulée très mi-figue, mi-raisin. Je ne sais pas bouder et rester dans mon coin impassible. De plus il y avait du travail et des mises au point à faire donc nous avons du échanger mais j'avais un peu le sentiment d'un sens unique, voire même d'une impasse où on n'a pas la place de faire demi-tour ; reste à repartir en marche arrière !!! J'ai tout de même eu droit à des "Et ça tu ne l'as pas fait !", "Ah ça non plus ?" qui me sont un peu restés en travers de la gorge. Je me suis sentie coupable ; un comble tout de même.
Tous les collaborateurs venaient me voir pour un truc ou un autre, n'osant pas s'adresser à elle et je ne savais plus où donner de la tête. A 17 h pile j'étais pourtant soulagée de la voir partir.

Le mardi a semblé un peu se dégeler mais à aucun moment elle n'a eu un mot aimable pour le boulot que j'avais fait à sa place pendant 11 semaines ou pour l'intérimaire qui m'avait un peu soulagée. Très sûre d'elle, elle jetait un regard dédaigneux sur ce qui avait été fait en son absence, relevant les éventuelles erreurs laissant entendre que c'est là que l'on voit qu'elle sert à quelque chose...

J'ai apprécié le mercredi solitaire dans le bureau. Je n'ai pas de problème pour ne pas parler d'une journée : j'y suis habituée. Mais c'est tout autre chose lorsque vous avez une personne à 4 mètres de vous toute la journée !

Côté boss, il a décidé de ne plus lui adresser la parole, ce qui engendre des situations un peu comiques. Il parle, je transmets à ma collègue si cela la concerne, elle répond et le boss repasse par moi pour continuer la "discussion".

Lors de mon absence il y aura le jeudi de l'Ascension et son éventuel pont.
En début d'année nous avions défini quelques jours entre nous trois du service administratif pour savoir qui faisait quoi. Comme mes filles ne faisaient pas le pont j'avais passé mon tour. Ma collègue en avait profité pour s'octroyer la semaine (vu qu'elle ne bosse pas le mercredi) et Céline hésitait, mais je pouvais très bien assurer le standard pour le vendredi. C'est pourquoi tout début février elle m'a dit qu'elle aimerait prendre le vendredi puis le lundi. Pas de problème.
Du fait de mon absence obligatoire à venir et comme il faut une présence pour le vendredi j'ai donc dit à ma collègue qu'il faudrait re-discuter des congés évoqués (et non posés je précise).
Elle est très procédurière donc elle a recherché dans les mails si Céline avait demandé ce fameux vendredi. Bien sûr la demande a été faite au début de son absence donc elle n'a pu y répondre. Il s'en passe des journées en presque 3 mois d'arrêt ! Elle a donc fait un mail disant que je lui avais accordé cette semaine et que la balle était dans mon camp. Conciliante Céline lui a proposé de conserver le début de la semaine et de revenir pour le vendredi. Pas de réponse. J'ai donc remis tout cela entre les mains du boss. C'est lui qui accorde les congés de toutes façons. Je connaissais d'avance sa réponse. Elle passerait après ses collègues qui avaient assuré la permanence pendant son absence et donc dû renoncer à des RTT.
Elle aurait évoqué une éventuelle réservation pendant cette semaine, les positions auraient été différentes. Mais elle reste dans son silence offusqué qui ne laisse pas beaucoup de possibilités. Elle n'a pas voulu voir que la situation était inversée et qu'elle pouvait rendre à autrui ce que l'on avait fait pour elle.

Son retour cause plus de soucis que son absence car les comportements des collègues sont partagés. L'ignorer, comme le boss, ne convient pas mais faire "comme si" n'est pas facile. De plus elle est revenue avec un applomb extraordinaire, comme s'il ne s'était rien passé.

En discutant de tout cela avec mes filles je me suis fait la remarque que depuis plus de 2 ans c'est ma collègue qui est le sujet principal de mes récits de boulot. Tout d'abord son absence, puis son éventuel retour qui entravait toute organisation, puis sa présence embarrassante (puisque j'avais hérité d'entrée du poste qui lui était destiné) la prise en comptes de ses horaires aménagés et 4/5e, puis une relative cohabitation émaillée de piques, puis son arrêt de semaines en quinzaine et maintenant une incertitude sur les suites de cet arrêt. Elle est lion (comme mon ex) et tout doit tourner autour d'elle !

J'ai décidé de rester zen jusqu'à mercredi soir et de ne pas me prendre la tête. J'ai préparé mon absence en informant les personnes avec lesquelles je travaille directement. Je n'ai pas voulu tourner autour du pot. J'annonçais une petite intervention et du repos donc les personnes demandaient si c'était grave et comme je ne sais pas faire la "secrète" j'ai dit ce qu'il en est... et tout le monde d'avoir un regard pour d'éventuelles tâches sur leur peau !! Si cela peut servir...

Hier midi Céline est revenue avec un bouquet de muguet pour moi, pour me porter chance...
Ce matin j'avais préparé le petit déj' avec un mini bouquet de muguet du jardin pour chacune de mes filles (dans mes verres à Téquila boum, boum qui ne servent plus... ) ; années après années les pots offerts par mon Papa, que j'ai plantés, grossissent ; mais il y a beaucoup plus de feuilles que de brins aux blanches clochettes !
A mon tour je vous offre ces quelques brins que j'espère de bonheur...

Brins_de_bonheur
Nouvel usage des verres à vodka

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Commentaires
B
Je suis de tout coeur avec toi , la semaine sera un peu difficile mais bientôt, j'en suis sûre tout cela ne sera plus qu'un vieux "mauvais" souvenir ...<br /> bisous
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I
mdr ta collègue il faut l'empailler <br /> je voudrais que tes clochettes te portent bonheur et chance pour jeudi
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K
Félicitations pour ton calme vis à vis de cette collègue,<br /> Bonne semaine
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L
J'adore tes histoires de bureau !!!! J'espère qu'elle ne va pas tomber sur ton blog !!!!!
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M
Quelle charmante personne ...<br /> Elle ne s'en rend pas compte mais elle a de la chance de vous avoir, vous, comme collègue.
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