Silence...
Quel silence depuis plus de 15 jours !
Avais-je trop parlé ?
En fait j'ai eu le sentiment de n'avoir rien d'intéressant à dire. Il faut croire que d'ordinaire mes babillages ont de l'intérêt :-)
J'ai repris le boulot depuis lundi à un rythme d'enfer. En 2 jours et demi j'ai fait toute la facturation du mois, les commandes que les commerciaux se gardent sous le coude pour gonfler leur chiffre et j'ai attaqué le bilan mensuel seulement le mercredi sous l'oeil impatient du contrôle de gestion du siège.
Ma collègue s'est contentée du strict minimum. Entre son 4/5e, quelques congés, le standard parce que notre 3e équipière prenait aussi des RTT, il est sûr qu'elle n'a pas été souvent dans le bureau mais tout de même. Comme de toutes façons elle va partir ce n'est pas la peine de se fatiguer à discuter mais j'avoue que je l'ai un peu en travers. Je suis trop gentille parait-il...D'ailleurs ce vendredi elle est absente car sa fille est malade.
En fait je n'ai pas écrit ces derniers temps car c'est le retour d'un nouveau quotidien qui est difficile à gérer.
Tant que l'on se bat pour quelque chose, même si c'est dans l'attente d'un résultat il y a du mouvement, que ce soit de la crainte ou de l'espoir mais ensuite il n'y a plus qu'à accepter. Les cartes sont distibuées et il faut faire avec le jeu en main.
Il a fait très beau pour la dernière semaine de ma convalescence et je me sentais comme un enfant puni qui n'a pas le droit de sortir. Je me suis tartinée et j'ai mis un peu le nez dehors mais je suis hésitante sur la position à prendre. Bannir le moindre rayon et se protéger à outrance (crême, vêtements longs), toujours mesurer les choses et faire attention ou bien se dire que de toutes façons le mal est déjà fait, autant en profiter pleinement.
De même pour la cicatrice, je l'apprivoise et parfois il m'arrive de me dire qu'elle n'est pas si terrible que ça lorsque la jambe est à plat. Mais il me suffit d'être debout et de la regarder de haut pour changer d'opinion sur ce creux disgracieux.
A part çà les jambes enflent puisque je ne peux pas bosser les pieds sur le bureau ! Les cicatrices sont de plus en plus sensibles ce qui m'étonne et j'ai la jambe comme un poids mort. Je finis la semaine de reprise un peu KO je l'avoue. Pas de sport avant un mois mais je me vois mal avaler les kilomètres même en marchant !
Côté projets je n'ai pas avancé autant que je l'avais espéré (mais j'avais dû placer la barre trop haut comme d'habitude). Etant à la maison j'ai repris ma casquette de chauffeur de ces demoiselles qui ont eu des cours en dents de scie. Lorsqu'elles sont à la maison je ne suis pas aussi productive. Les journées ont défilé sans que je puisse arriver au bout de mes prévisions. J'espère en ce prochain WE...
Ce mois de juin va filer très vite. Beaucoup de choses à caser comme tant de mamans à cette période de l'année. La première partie du bac de mon Ado Préférée, les auditions de piano mère et fille, les répétitions et le spectacle de danse de mon Ado Préférée, la fin des cours des filles, préparer les vacances... Ah les vacances ! Comment vais-je les vivre à l'ombre d'un parasol sans me baigner ? Porter du long pour faire du vélo pour que la cicatrice ne prenne pas le soleil...
J'ai acheté une petite tente de plage pour me tenir à l'abri du soleil ; moi qui vivais la plage avec un bouquin et un paréo, y aller va devenir une expédition... J'envisage de prendre mon sac à dos de montagne !!!
Samedi nous avons fait une journée shopping avec les filles. Avant de partir je me suis tartinée de crême indice 50 et me suis retrouvée toute blanche. L'horreur ! J'ai du faire chauffer la carte bleue pour mettre de la couleur dans ma journée.
Je voulais aussi tester ma résistance avant de reprendre le travail et chacun sait que le shopping est un sport ! J'étais contente de retrouver mon lit aux pieds survélevés le soir !!! Ce WE je vous montre...
Alors oui le crabe est en sommeil et je suis moins à plaindre que d'autres mais je me sens... désappointée !!!!