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28 octobre 2012

Mon premier marathon... en relais : Ô Toulouse !

Je vais encore vous parler course à pied.

Pourtant dimanche dernier j'ai fait un tour rapide et imprévu au Salon Créatif de Toulouse. J'ai bien sûr acheté un ou deux petits trucs mais pas pris le temps de vous montrer. La semaine prochaine... promis !

Donc...

L'année dernière le vendredi midi je m'étais rendue sur le village marathon, j'en avais parlé  et j'avais rêvé en voyant les coureurs repartirent avec leur petit sac rose. Un jour, quand je serais grande (à 52 balais il serait temps !) moi aussi j'aurai ce petit sac !!!

Après la Petite Toulousaine, j'avais dit en ma collègue que j'avais entrainée dans la course : "Maintenant c'est le marathon en relais". Un autre collègue qui avait couru deux jours avant la Corrida avec moi nous dit "Pourquoi pas ?"
Restait à trouver un ou une 4e ? Une ancienne collègue était partante; heureusement car notre agence régionale n'est pas très "sportive".
Le projet en reste là jusqu'au jour où l'on apprend que c'est complet !
Evidemment c'est à ce moment-là que l'on décide d'en avoir très envie.
Je laisse donc mes coordonnées sur la liste d'attente.
Comme un de nos clients est meneur d'allure sur le marathon on tente aussi ce piston.
En fait nous aurons les réponses au même moment : nous pouvons nous inscrire.
Branle-bas de combat, il reste moins de 3 semaines, je viens juste de finir mon premier trail.
Ma collègue ne dépasse pas les 6 km deux fois par semaine.
Nous n'aurons pas l'occasion de courir tous ensemble mais nous avons déjà le nom : Fred et ses drôles de dames.
Un seul homme pour l'équipe, nous lui laissons sportivement la plus longue distance : 11,8 km.
Je prendrais le départ car ma fille assurera le portage de relais en relais et donc 10.8 km à parcourir.
Ma collègue fera 9 km, ce qui sera son record de distance et la dernière 9.8 km avant que tous les trois nous la retrouvions pour 1.4 km avant de passer sous l'arche.

Donc vendredi midi nous voilà parties toutes les deux au village marathon récupérer nos dossarts. Dans la file d'attente nous répondons à un questionnaire sur les fuites urinaires ! Dommage cette année un seul sac et tout dedans. Vérification du contenu et je repars avec mon sac rose. Le premier relai est considéré comme chef d'équipe !
Retour au bureau pendant que ma collègue rejoint son compagnon pour déjeuner. Je prépare les petits tas pour chacun. Notre 4e équipière doit passer en fin de journée récupérer son dossart et faire le point sur notre organisation.

Marathon_relais_Toulouse_2012_KDO

 

Marathon_relais_Toulouse_2012_T_shirt_dos

Place à la course.

Sortie du métro où nous suivons la foule en direction du pont Pierrre de Coubertin à côté du Stadium. Ma fille mémorise le parcours pour le refaire dans l'autre sens après le départ. Il fait froid, 5°, il y a du vent mais heureusement du soleil. Petit tour aux toilettes, je garde la parka jusqu'au dernier moment puis je la laisse à ma fille en même temps que le bisou et je me glisse au milieu du peloton pour me tenir "au chaud". Juste devant moi un dossart : Prénom masculin que j'ai oublié et ses drôles de dames ! Elles aussi un seul homme dans l'équipe à qui elles ont laissé le plus long trajet !!!

C'est parti il est 10h15 pile à la nouvelle heure. Je passe sous l'arche en marchant et j'enclenche mon Garmin. Tout le pont est à nous et chacun peut prendre son allure sans bousculade.
Je me cale sur un 10 km/h. La sensation de froid passe assez vite mais le vent reste présent. Pourtant mon relais se passe en ville pour une part et je suis plus dans les courants d'air que dans le vent continu hormis sur les ponts et les lignes droites. Ah la petite montée dans le vent et la descente toujours dans le vent qui ne permet pas vraiment de grignotter des secondes !
Au 5e je marche pour boire mon verre d'eau et je recolle à mon 10 km/h. Mais petit à petit je vais descendre à 9.9 km/h.
Au 7e je suis en plein vent et je trouve dur, je serais bien tentée de marcher un peu. Cela tombe bien un verre d'eau à 7.5 km : je prends !
Et je repars mais toujours sur 9.9 km/.
Tout doucement je double. En fait j'essaye de me mettre à l'abris derrière quelqu'un mais c'est toujours un chouia sous ma vitesse alors je finis par doubler pour chercher un nouvel abris ! Un 3e verre avant le 10e, je prends aussi.
Arrive le 10e km. Je monte un peu l'allure mais cela ne suffira pas pour afficher un 10km/h sur le parcours : 1h05' pour mes 10.8 km.
C'est ma collègue qui me repère au relais car il y a beaucoup de monde. Je continue à courir car je cherchais le tapis pour la puce. Je stoppe tout en me mettant sur le côté, pose le genoux à terre, enlève les gants, défais le lacet enlève la puce, la passe sur son lacet. J'ai les doigts malhabiles et surtout j'avais tellement peur de perdre la puce que je n'ai pas lésinée sur le blocage. Enfin je libère ma copine et lui souhaite bonne course.
Je retrouve ma fille et ma parka. Je n'ai pas chaud maintenant que la pression retombe ! Une bouteille d'eau, 2 quartiers d'orange et un pruneau. Plus de la gourmandise que de la faim mais je vais devoir attendre pas mal.
Une nouvelle pause toilettes et nous reprenons le métro pour le relais 3 car le relais 2 n'est pas desservi par le métro et nous n'aurions pas le temps de nous y rendre.

C'est le 31e km ; les coureurs du marathon qui arrivent sont à petite vitesse et le visage marqué. Le vent y est certainement pour beaucoup. J'ai mal pour eux en m'imaginant un jour à leur place. Je frémis. D'un côté je suis contente d'avoir presque fini ! 
Du coup nous allons attendre plus d'une heure et demie et je n'ai pas eu chaud. J'ai enfilé la polaire et la parka sur ma tenue humide pensant que cela suffirait mais j'aurais dû me changer.

Petit coup de fil ; ma copine a bien passé le relais 2 et sous le temps que nous avions estimé. Super. Elle va tenter de nous rejoindre au relais 3.

Justement notre 4e équipière arrive avec sa petite famille pour supporter.
Pendant ce temps-là ma fille englouti les sandwiches que je lui ai préparés ce matin. 14 ans et filiforme mais qu'est-ce qu'elle mange ! Je me contente d'un compote de pomme en tube. Génial ce truc !

Arrivée de l'homme de l'équipe qui a bien tourné et la dernière s'élance. Bon nous avons des progrès à faire dans le décrochage et accrochage de puce !
Le temps pour lui d'enfiler la polaire, d'attrapper un verre d'eau et un quartier d'orange et nous reprenons le métro pour le dernier point de relais.

L'ambiance est chaude malgré le vent toujours aussi glacé car toutes les équipes se retrouvent et c'est plutôt sympa. Nous sommes presqu'aussi excités que si c'était le départ !
Pour que ma fille puisse prendre quelques photos à notre arrivée, elle part avant nous (pas sûre d'aller plus vite en métro) et nous devons lui rendre nos habits chauds ! Moment difficile !!!
Notre 4e équipière arrive en avance et nous emboitons son allure. Nous voilà partis à 12 km/h sur les premiers 100 m. Whaou pour moi qui suis bien froide je panique un peu de ne pas tenir l'allure. En fait nous baissons tous l'allure dès que nous retrouvons la longue ligne droite et le vent mais nous doublons les équipes les unes après les autres. Cela fait du bien. Juste la dernière équipe que l'on rejoint moins de 100m avant la ligne et nous restons derrière en nous tenant la main.
Super ! 4h14' après le coup de pistolet. Nous étions partis sur 4h30'.

Et on nous passe la médaille autour du cou. Ma première médaille. Bon ce n'est le marathon en entier mais je suis fiérote !
Les bisous de l'équipe, une banane, une bouteille d'eau, retrouver ma fille et nos affaires, se rhabiller et chacun a envie de rentrer au chaud.
Un peu de métro puis une voiture bien chaude car au soleil et arrivée à la maison où mon autre fille nous prépare un verre de coca bien mérité pour écouter notre aventure. Je montre ma jolie médaille :-)

Marathon_relais_Toulouse_2012_M_daille



Sous la douche je revis ma course. Un peu déçue de ne pas avoir accroché les 10 km/h mais rassurée car vendredi soir j'étais mal partie. En pleine ménaupose je peux enfin ne plus me soucier des périodes à risques. Sauf que vendredi après-midi début d'une hémorragie au bureau  (génial !!!) qui m'a poussée à consulter samedi en catastrophe. Echographie à venir mais il fallait endiguer les flots. Médicament pour ce WE et je connais maintenant tous les points toilettes des relais. Et moi qui croyais que vieillir pouvait avoir des avantages...

Jamais 2 sans 3 alors l'an prochain ce devrait être le marathon. Mouais !  J'aimerais bien sûr mais il y a du boulot (surtout côté mental) et le visage des coureurs au 31e m'a impressionnée. Pourtant ils étaient à ce moment-là sous les 4h15'.

Après-midi cocooning avec mes filles avant leur départ demain chez leur  mamie à Annecy où il a neigé. J'ai les joues chaudes comme après une journée de ski. Il y a toujours un momnet où je doute et e demande ce que je fais là mais après c'est vraiment bien !

Soirée Age de Glace et pop corn à venir... avant demain une journée difficile au boulot : DRH + directeur technique + réunion pour connaître enfin la nouvelle organisation... et la nouvelle définition de mon poste !!!

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7 octobre 2012

Mon premier trail

Presqu'un mois que je suis passée par ici.

Pas le temps, plus le temps ou je ne me le donne pas. Passons.

Donc je coure, après le temps mais pas seulement. Depuis mon dernier 10 km et ce passage sous l'heure je ressens une nouvelle motivation. Je ne m'attends pas à faire des exploits, juste grignotter quelques secondes par-ci par-là. Par contre c'est une envie de courir nouvelle. Pas simplement pour me défouler ni perdre du poids mais pour le plaisir d'ajouter un pas au précédent en allant dans cette zone d'inconfort qui fait se sentir si bien... après !

J'avais repéré un trail début octobre dont la récompense n'est pas un nouveau T-shirt mais une boite de cassoulet !
14 km cela augmentait un peu la distance mais c'était faisable ; par contre 370m de dénivelé positif et ça je ne savais pas très bien l'estimer.

Donc pendant les 5 semaines j'ai travaillé un peu les côtes... enfin ce qui pouvait y ressembler dans mon coin ; c'est à dire la côte de mon lotissement ! Même en la faisant 4 fois la dernière semaine j'étais loin du compte. J'ai allongé la distance dans les chemins pour aller jusqu'à 15 km. Bon on verrait bien.

7h45 je quitte la maison. Il fait doux et gris. 40 mn plus tard je garre la voiture en plein champs (bien organisé) ; si j'avais su je serais restée sous la couette encore un peu !

Récupération du dossard, de ma boite de cassoulet et de mon ticket repas. J'ai osé affronter l'inconnu pour déjeuner sur place... et qui sait rencontrer le beau V2 qui m'entrainerait vers les podiums et d'autres sommets...!!!

En attendant il faut courir !

Départ du 32 km puis de la rando et c'est au tour du 14 km. Je me suis placée dans le milieu du peloton. Depuis 2-3 jours je me demandais à quelle allure je devais me lancer ne sachant pas trop comment m'évaluer face au dénivelé.
J'ai été tout de suite renseignée : allure "fais comme tu peux" car cela monte de suite avec un petit embouteillage pour déboucher sur la route qui permet de s'étaler un peu. La montée est continue pour arriver au village où l'on fait un petit tour. J'avoue ne pas avoir trop regardé l'architecture !
Il y a quelques chiens qui participent et qui tirent allègrement leur maître dans la montée... les chanceux. Mais je ne sais pas ce qu'ils sont devenus dans les descentes !
On quitte le village pour un chemin avec une belle descente. J'ai l'impression que je pourrais descendre plus vite mais je préfère suivre le mouvement et ne pas tenter de dépassements hasardeux.
Une nouvelle montée en deux temps. Je coure encore.
A nouveau une grande descente où je double un peu puis du 5e au 9e km une succession de montées-descentes. Au ravitaillement du 7e km je marcherai pour boire mais je ne m'arrête pas. Pas très envie d'un morceau de saucisse !!! 
Arrive la grosse montée. Sur le dernier coup de cul je vais marcher comme la plupart autour de moi. Et en marchant je double d'autres marcheurs, cela fait toujours du bien au moral ! J'en profite pour avaler ma petite compote de pomme. Plus pour le réconfort psychologique qu'un réel besoin mais puisque je l'ai portée jusque là ! 
Une petite descente pour relancer la machine et je vais me coller derrière un grand monsieur pour m'abriter du vent et me forcer un peu car je pense que sinon je n'aurais pas tenu les presque 10km/h sur ce passage pourtant légèrement descendant. Je connais le tatouage de son mollet par coeur !!!
Dans les 500 derniers mètres grosse montée où bien sûr j'ai marché.
Et c'est l'arrivée. 1h 47' 10" pour 14.5 km. Je suis contente. J'ai mon petit paquet de bonbons à la violette.

J'ai aimé courir dans les chemins, j'en ai bavé dans les montées mais les jambes étaient ok alors la tête n'avait plus qu'à suivre. D'un côté j'étais perdue de ne pas savoir ce qu'il y avait après et donc de mesurer mon effort et de l'autre cette découverte me plaisait. Petit parfum d'aventure !!! J'ai réussi à faire abstraction des autres même si j'ai pris plaisir à doubler quelques femmes beaucoup plus jeunes et plus minces. La notion de l'effort fourni a disparu dès l'arche d'arrivée passée. Après ce n'est que la satisfaction de l'avoir fait.

J'essaye de me faufiler jusqu'à la buvette où je récupère un verre, un quartier d'orange et deux pruneaux. Je me mets à l'écart et je réalise que je n'ai pas arrêté le chrono !!! Damned que vont devenir mes statistiques ;-)
Je regagne ma voiture pour m'étirer, me changer et refaire la course dans ma tête.
Je pense que j'aurai pu forcer un peu plus. Les descentes ne m'ont pas tué les jambes donc j'aurais pu en profiter pour grignotter des secondes. La longue portion alternant montées et descentes aurait pu être courue plus vite. Pour les montées marchées je ne regrette pas car vu la pente je n'aurais rien gagné vu mon niveau. Comme je ne savais pas trop ce qui m'attendait et que j'avais peur de ne pas être à la hauteur j'ai préféré suivre le mouvement et rester derrière certaines fois.
Donc très envie de re-courir ce trail pour faire un tout petit peu mieux... et avoir une seconde cassolette pour mon Petit Bout, vu que l'aînée va quitter la maison pour aménager dans un mini studio d'étudiante sous peu !
Chouette organisation parfaite à tous points de vue.

Après les podiums en buvant la bière gagnée à la sueur de mon front (moi qui n'en bois jamais) j'ai pris la file pour le déjeuner. Arrivant dans la salle j'ai bien cherché des yeux (sans mes lunettes de légère myope) un bel homme poivre et sel qui serait esseulé devant son cassoulet. Que nenni. J'ai fini entre deux groupes. Des Papy marcheurs et des coureurs qui évoquaient leur épouse et leur prochaine semaine de travail.
Un déjeuner cassoulet un peu perdue au milieu des groupes constitués à entendre les conversations de gauche ou de droite avant que la musique ne prenne le pas. Ma tarte aux pommes avalée j'ai quitté la tablée ma cassolette à la main...

J'ai remonté la côte (il n'y a que ça dans le coin !) jusqu'à la voiture. Une biere, un verre d'apéritif, un verre de Fronton bien charnu allais-je devoir utiliser l'étylotest ? Retour à la maison... et envie d'une petite sieste. Mais ce n'est pas dans mes habitudes et je préfère rêver à un prochain trail de petite distance car cela m'a beaucoup plu : un nocturne, un trail blanc... et pourquoi pas quelques kilomètres de plus !!!
Mais tout de même je trouve dure l'après course en solitaire alors que tout le monde se retrouve. Les trois autres fois il y avait mon Petit Bout que je pouvais saouler avec mes remarques !

606e sur 741 arrivés
21e sur 33 V2 (la première V2 fait 1h 21' 57" : bouh c'est loin !!!)

Cassoulet_Trail_2012

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