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27 janvier 2013

Tracer dans la neige

Première course de 2013 et je découvre la course dans la neige le WE passé.

D'ailleurs c'est son nom "Découverte" à ce 12 km parmis les 3 courses de la Romeufontaine à Font Romeu (12, 25 et 40 km).

A quelques jours de mon anniversaire j'ai décidé de m'offrir un petit WE à la montagne !
Samedi midi après avoir "abandonné" mes filles à une journée shopping avant d'aller chez leur Papa, je prends la route avec tout mon attirail "sports d'hiver" : piste, fond, raquettes. Je suis prête à toutes les éventualités !!! J'ai programmé pour la première fois mon GPS et Tom va me guider.
Mais arrivée au pied des montagnes à Ax les Thermes, la gendarmerie bloque l'accès ; on ne passe pas, même par le tunnel à cause du risque d'avalanches ! Re-programmation de Tom qui décide de me tenir tête mais j'aurai le dernier mot ! Je vais donc franchir un autre col ouvert, des gorges superbes et désertes en direction de Quillan et faire un crochet de 100 km en route de montagne. Pas très grave j'aime conduire !

Mais le temps file et je dois aller chercher mon dossard avant 19h.

J'attaque la montée sur Font-Romeu alors que la nuit tombe, qu'il pleut et qu'il y a de plus en plus de neige sur les bas-côtés. Je me vois déjà chaîner pour les derniers kilomètres.
Enfin Tom me dit "Vous êtes arrivée". Super c'est mon hôtel ! Vite la chambre, je décharge la voiture et je repars pour le centre ville à la recherche de mon dossard. Quelques péripéties et enfin j'ai mon sésame, le T-shirt et les prospectus. Un tour rapide sur le mini village, surtout stand SALOMON puisque c'est le sponsor principal et je retrouve ma chambre d'hôtel.

T_shirt_recto_Romeufontaine_2013 

T_shirt_verso_Romeufontaine2013 
Un air de maillot de foot !!!

Je prépare mes affaires pour le lendemain et descends dîner. D'autres coureurs dans la salle du restaurant : un groupe d'espagnols, des  couples et des solitaires... mais pas de quoi fantasmer !!! La neige se met à tomber pendant le repas ; je vois en contre-bas ma voiture se recouvrir. C'est joli bien sûr mais un peu inquiétant pour demain.
La nuit sera moyenne ; je m'inquiète un peu et me demande si j'ai bien ma place dans ce trail. A 6h15 j'entends les premiers bruits. Il y en a qui vont faire le 40 km avec un départ à 7h30. J'ouvre les volets. Oups la route est blanche, ma voiture aussi et les courageux sont en train de gratter les 8 cm de la nuit ! La neige tombe doucement...
Un petit coup de stress en plus : Va-t-il falloir que je chaîne pour monter jusqu'au village ? Ne devrais-je pas y aller à pied ? Vais-je avoir assez chaud ? Et surtout : vais-je y arriver ??? Je me recouche jusqu'à 7h. Habillage classique pour descendre prendre le petit-déjeuner. Que des coureurs à cette heure ! Ceux-là sont pour le 12 ou le 25. Tous ou toutes avec le profil effilé du coureur et 20 ans de mois !!!

A 8 h je gratte le pare-brise avec une de mes raquettes puis j'engage la voiture dans la montée. Avec souplesse ça passe. Je serre les fesses pour ne pas avoir à m'arrêter !!! Il y a 30 ans je ne me posais pas toutes ces questions lorsque je quittais Annecy pour monter à la Clusaz faire la fête avec une mini sans pneus neige !!!

Je trouve une place pour garer la voiture, je quitte mes après-ski douillets et chauds pour les runnings, je colle le dossard et la puce sur mon coupe-vent et je rejoins le point de départ. Il fait -3° et il neige toujours !
Nous sommes presque 900 à attendre le départ, le 12 et le 25 km ayant un départ commun.
La semaine précédente j'avais acheté des Yaktrax au cas où (ce sont des chaînes pour chaussures !). Certains les avaient aux pieds, d'autres pas. J'ai hésité, n'ayant jamais couru avec cela (dans la neige non plus d'ailleurs) puis je les ai enfilés sur les chaussures. Quelques pas pour me placer en fin de peloton ; contrairement à ce que je craignais, je n'étais pas gênée pour marcher.

Enfin c'est le départ sur la route, en montée bien sûr, puis très vite dans un chemin étroit donc étranglement, arrêt puis marche. Cela va être ainsi pendant 1 km avant de commencer à courir. Pas très vite car une petite rigole de 40cm entourée de neige profonde cela limite les dépassements. Je suis enchantée d'avoir mis les crampons. Je remarque les pieds de la personne que je suis qui glissent à chaque effort alors que ce n'est pas mon cas. Je prends de l'assurance et j'en profite pour doubler dans une descente où le sentier s'est élargi. Nous passons dans la forêt et la neige qui tombait ne se fait plus sentir. Il fait presque doux, c'est cotonneux et malgré la file de personnes devant et derrière, il y a comme un sentiment de paix. Pourtant je n'ai pas vraiment l'occasion de regarder le paysage. A 50 cm de la personne de devant je vois surtout ses pieds et l'endroit où poser les miens ! Plus de question dans ma tête. Je cours ou je marche, je suis dans l'effort et je ne stresse plus. Bon il est vrai que vu mon niveau je ne me mets pas la pression pour le chrono !!!

Au bout de 4 ou 5 km je vais suivre la même personne. J'ai réussi un lâcher un duo d'espagnols (très nombreux sur cette course) bavards et se mettant côte à côte pour empêcher tout dépassement dès que la trace s'élargissait. En dehors du fait qu'ils ne fument pas en course, ils sont aussi pénibles que sur les pistes de ski !!! La fille qui me précède et moi avons le même rythme. En montée elle marche et cours à nouveau dès que c'est possible. C'est une irlandaise. C'est noté sur son maillot !
En effet j'ai du mal à estimer mes possibilités. Dans les montées je sens que je pourrais marcher plus vite et doubler car c'est une allure que je maîtrise mais en course je n'ose accélérer (un peu). Je ne sais pas trop ce qui m'attends alors je reste prudente. Et puis le fait de freiner d'autres personnes vu l'étroitesse du parcours alors que je les aurais doublées à un moment me contrarie.
Arrivée sur un plateau, à la sortie d'une portion de sapins c'est le retour de la neige fouettée par un vent glacé. Je trouve que mon petit coupe-vent aurait eu un avantage à être en gore-tex plus étanche (pour le prochain Père-Noël !). C'est le moment dont profite mon dossard pour s'envoler. Depuis quelques temps il se décollait (je n'avais pas voulu sécuriser par des épingles et faire des trous dans le coupe-vent), une rafale de plus l'a emporté loin de moi dans la neige fraîche. J'ai bondi  pour l'attrapper mais comme dans les comédies il a attendu d'être à portée de main pour partir plus loin. De saut en saut, j'ai fini par plonger et le plaquer au sol. Je me suis relevée toute blanche, mon bout de papier à la main. J'ai rejoins la trâce. Mon irlandaise est au loin. Que faire de mon dossard qui doit rester visible et non plié à cause du fil de la puce. Hop il finira coincé dans le pantalon au chaud ! Cet épisode m'ayant galvanisée (et un peu vexée) je décide de retrouver ma place dans la file et double en montée pour me replacer derrière mon irlandaise.

Nous arrivons à la séparation du parcours du 25 et du 12 km. Je soulève mes vêtements pour montrer mon dossard.
Au 7e km je ne m'arrête pas au ravitaillement. Je passe le bip de contrôle. J'avais pris le Camel Bak mais je n'ai pas encore bu et maintenant l'embout est gelé ! Pas au top sur ce coup-là.
Depuis quelques semaines mon talon d'achille gauche était douloureux à partir de 6 km ainsi que le matin ou en fin de journée alors j'ai massé et glacé en me disant on verra bien. Je m'étais mise à boire plus... d'eau.  Je craignais de le sentir très vite suite aux efforts dans la neige mais est-ce le froid, je n'ai eu aucune douleur pendant la course.
Depuis un moment c'est une montée continue donc beaucoup de marche et je me décide à doubler l'irlandaise. Les espaces entre les coureurs se sont élargis. J'en profite pour faire quelques photos. C'était bien la peine de porter l'appareil et de ne pas le sortir. Du coup l'irlandaise repasse.

Romeufontaine_2013_plateau
Sur le plateau dans la neige

Romeufontaine_2013_Irlande
L'irlande prend le large !

Voilà nous avons atteint le point le plus haut de la course et commence la descente. Facile au départ car le chemin est large et je me prends à rêver de gagner du temps sur le chrono car pour le moment la vitesse moyenne est plus basse que lorsque je marche sur terrain plat !
Mais je vais vite déchanter. A nouveau une mono-trace mais très creusée et avec des niveaux de pas différents. L'horreur pour les cuisses, les chevilles. Je vais louper mon coup en voulant enjamber un trou d'eau et m'y enfoncer jusqu'au genou. Brrr c'est froid ! J'imagine déjà mon pied droit dans une gangue de glace !!! Mais cette sensation de froid va vite partir, la chaussure gorgée d'eau va s'alléger ; je suis ravie de ne pas avoir de chaussures en gore-tex et je ne vais plus y penser.  De toutes façons le terrain réclame toute mon attention. Je vais laisser passer deux coureurs plus intrépides mais à mon niveau dans le peloton tout le monde préfère assurer.
Une nouvelle montée et je re-double mon irlandaise. Je prends le rythme derrière un couple.
Mon Garmin m'annonce 12 km et je n'entends toujours pas de speaker, ni la clameur de la foule en délire, je ne vois pas d'arche d'arrivée. Non je ne suis pas partie sur le 25 km, j'ai pris la bonne direction !! Le chemin toujours descendant est plus large mais très grumeleux et fuyant. Je suis le couple et le rythme s'accélère, l'écurie est proche ; quand soudain c'est la chute. Ma cheville gauche a lâché et je me suis affalée dans la neige dure. Ma première réaction est de regarder si on m'a vue tomber. Devant, le couple continue et il n'y a personne derrière. Ah bon personne ? Ouf pas vue !!!
Je me relève, la cheville un peu douloureuse ; je fais quelques moulinets, puis quelques pas et je recommence à courir, moins vite. Plus une gêne qu'une douleur mais maintenant une appréhension sur ce terrain. La pente s'accentue, s'élargie mais c'est un champ de mines côté surface et la cheville n'apprécie pas beaucoup. Enfin je vois une porte de gymnase et un tapis rouge. Dernier virage et ... l'irlandaise foule le tapis rouge une seconde avant moi !!! Je ne l'ai même pas entendu arriver !!! 1h 58' 37" pour 12.67 km à ma montre
Mon nom s'affiche en gros sur le tableau lumineux. Whaou comme pour les pros ! Le plus drôle c'est qu'il va le rester un moment car le tableau va mettre du temps à être "raffraichi" !
Je bois, je mange un peu. Je suis contente d'avoir terminée mais je n'ai pas le sentiment d'être très fatiguée. Ma cheville devient plus sensible, je commence à avoir froid et j'envisage de regagner ma voiture lorsque le speaker rappelle qu'il y a des masseurs, des ostéopathes. Tiens, pourquoi ne pas aller montrer ma gambette ?
La salle des massages est chauffée. J'attends mon tour. La jeune masseuse qui va s'occuper de moi va confirmer ce que je pensais. Pas d'entorse mais il y a bien eu un choc car mon pied gauche est plus chaud que le droit à l'issue des massages. Elle me conseille de glacer. En tout cas c'était bien agréable ces massages au chaud par quelqu'un qui prend soin de vous.
Je renfile mes chaussettes mouillées et je retrouve la froidure hors du gymnase. Mais c'est que nous sommes loin du centre ville, de ma voiture, de mon anorak duveteux et de mes après-ski fourrés. La descente dans les chemins enneigés malmène ma cheville ; j'ai voulu couper court et ai délaissé la route uniforme, je ne sais pas si j'ai bien fait. Enfin j'arrive à mon but et quel bonheur de retrouver mes petites affaires dans la voiture !
De retour dans la chambre, une bonne douche, un massage d'huile à l'arnica, un rocher Suchard mis spécialement pour moi dans mon sac par ma plus jeune fille et je vais déjà mieux. Et que vois-je petit à petit par la fenêtre de la chambre ? Le ciel bleu gagner du terrain sur les nuages pour laisser le soleil illuminer la neige et découvrir les sommets alentours ainsi que la grande courbe du four solaire.

Romeufontaine_vue_chambre1
Vue depuis la chambre

Romeufontaine_vue_chambre2
Le four solaire et plus de ciel bleu

Je ne peux pas rester enfermée avec ce temps-là. Je regrette presque que la course soit terminée. J'ai l'impression d'avoir encore plein de forces. Je décide de monter à pied au village. 2km avec une cheville qui semble tenir la route. Grace aux massages, à l'arnica, au chocolat ???
Il n'est pas encore 15h et le village est désert car les boutiques sont encore fermées. Je continue ma montée en direction du gymnase d'arrivée pour voir ce qui s'y passe. Le dernier coureur des 40 km entre dans le batiment en même temps alors que la remise des prix vient de commencer. Je trouve une chaise et profite de la fête. Je vais voir les résultats affichés et suis contente de ne pas me trouver sur la dernière page :-)
Le dernier récompensé, je décide de faire une photo de l'arrivée et commence à refaire le chemin à l'envers. J'ai bien dû remonter 1km pour faire des photos, c'était si beau sous le soleil et donc voir l'endroit où je suis tombée. C'était trop bête, si près du but.

Romeufontaine_2013_parcours2
Le ciel de l'après-midi !

Romeufontaine_2013_parcours1
Le bonheur d'être là à cet instant...

Du coup j'ai marché plus de 6 km l'après-midi.

Je tricote, je crochète, je bouquine avant le repas puis je descends doucement à la salle de restaurant. La cheville est plus douloureuse mais je ne boite pas. Rester digne !!! Bien sûr je me pose des questions sur la prochaîne course dans 13 jours.
La salle est vide, tous les coureurs sont partis, reste un couple de retraités et moi. C'était ma grosse apréhension me retrouver seule à une table de restaurant pour deux dîners ! Je vis cela comme un échec :-( Je suis fière d'avoir surmonté cela.
La nuit sera bonne mais les premiers pas matinaux difficiles. J'ai bien fait de prendre un RTT pour allonger ce WE cadeau. Les deux chevilles sont sensibles mais différemment et les cuisses sont raides. Tiens je les avais oubliées celles-là.
Le ciel est gris, mon envie de sortie en raquettes perd de son intensité. Mon matériel se sera contenté de prendre l'air. La neige se mettant à tomber je décide de rentrer sur Toulouse avant que le temps complique mon retour.
Je délaisse le retour par la montagne et décide de rallier Perpignan. Au bout de 10 km la neige ne tombe plus et la route pour descendre est superbe et ensoleillée. Toutes ces couleurs d'ocre des villages accrochés aux parois des montagnes donnent envie de mitrailler le paysage mais conduire et faire des photos n'est pas compatible alors je me contente d'emmagasiner les images. Après la montagne je verrai presque la mer en passant le long de l'étang de Leucate où je ferai une pause casse-croute.


Romeufontaine_2013__tang
Depuis l'autoroute

J'arriverai à la maison avant le retour de ma collégienne pour préparer de la pâte à crèpes pour le goûter comme une maman attentionnée...

Quelques chiffres :
1h 59' 15" pour 12.2 km officiel
1h 58' 37" pour 12.67 km à mon Garmin avec 500D+
264e sur 346
83e sur 135 féminines
12e V2 sur 24

Il faut que j'y crois un peu plus pour oser doubler et tenir le rythme, consolider mes chevilles et... recommencer parce que j'ai aimé gambader dans tout ce blanc :-)

Retour au bureau mardi matin avec quelques courbatures dans les cuisses, donc ce sera piscine toute la semaine pour décontrater.

Jeudi soir je vais "sortir". C'est un scoop chez moi vu ma vie sociale particulièrement inexistante !! Mes filles en ont été toute étonnées !
Les quatre du marathon en relais se sont retrouvés dans un bar à tapas toulousain. Très sympa. Puis quelques pâtes ou carpacio dans une pizzeria pour un retour à la maison juste avant minuit. Ouf ! Un bisou à mon Petit Bout, seule à la maison qui ne dormait pas vraiment en attendant. Je deviens une mère indigne à abandonner ma fille le soir pour aller dans un bar !!!

Vendredi début du WE. Mon Petit Bout a préparé de la pate à brioche et attend mes conseils pour la cuisson. Un petit bout de brioche chaude avant d'aller se coucher. Hum !!! Du coup ce sont surtout mes filles qui utilisent le Kitchen Aid acheté il y a plus d'un an !

Samedi, après de la brioche au petit déjeuner :-), journée shopping avec mes filles après un déjeuner dans un resto inconnu mais très chouette pour fêter un peu en avance mon anniversaire. Je suis allée chercher mon dossard pour la prochaine course samedi soir prochain : 18 km, de nuit et dans la boue. J'avoue que j'appréhende. La distance est du jamais fait, je n'ai pas couru à la frontale dans les chemins et quant à la boue cela devrait largement dépasser le crottage des chaussures : je pense que j'en aurai partout et je prie pour ne pas y laisser une chaussure.
Je me suis faites un cadeau : un nouveau sac à main. Il était là, soldé, tout seul dans la vitrine de la boutique Le Tanneur ; je n'ai pas eu le coeur de le laisser ! Voilà mon cadeau d'anniversaire perso tout trouvé !

Sac___main_Le_Tanneur

Bon j'avoue que je m'en étais fait un autre la semaine précédente avec de nouvelles chaussures pour courir sur route. Des ASICS GEL KAYANO... en solde (heureusement car même si c'est le top c'est cher !).

ASICS_gel_Kayano_18_Sylvie

Le soir, histoire de me rassurer, j'ai chaussé mes nouvelles chaussures pour une sortie d'une trentaine de minutes à la frontale sur route. Bonnes sensations, comme de courir sur du velours. La cheville tient bien mais le talon s'est manifesté dès le début ou presque. Pas terrible ça. Donc glaçage en regardant mes séries TV. Ce matin c'était encore gênant alors après beaucoup d'hésitations vu le temps pluvieux j'ai renoncé à faire une sortie qui devait être longue. On verra demain midi si je cours ou je nage. Ce ne seront pas les quelques kilomètres que je pourrais faire cette semaine qui vont changer grand chose donc...

J'ai des envies de trail, de courir sur les chemins, de partir dans des coins de France, un petit hôtel, une chambre d'hôte, un terrain de camping pour m'héberger et être hors du temps pendant un WE. J'ai apprécié de faire une pause le WE dernier : pas de repas à préparer, de courses à faire, de tâches à organiser, à plannifier. Bien sûr il y a les préparatifs du voyage mais ensuite il suffit de laisser... courir ! C'est tout de même paradoxal cette sensation de prendre enfin mon temps alors que je vais tenter de courir le plus vite possible d'un point à un autre !
Je me dis aussi que c'est ce qui m'attends pour les années à venir ces mini "vacances" en solitaire. Etre seule puis au milieu de tant de personnes qui vont vers un même but puis à nouveau seule. Alors des petits breaks sportifs comme autant de respirations dans une vie qui s'essoufle ne sont pas pour me déplaire.

Dimanche soir, je repousse au maximum le moment de me coucher pour grapiller encore quelques minutes au temps qui passe mais je baille et les yeux se ferment. C'est reparti pour une semaine...

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Commentaires
A
J'ai marché, couru avec toi ou auprès de toi, je dois dire plutôt dérrière toi, que c'est agréable de lire tes aventures,bravo pour tes performences, tu as raison de t'offrir des cadeaux, à trés bientôt pour te lire.<br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> Anne-Marie
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C
Courageuse -est le premier mot qu'aime vient à l'esprit. <br /> <br /> Confortablement installée dans mon canapé..... j'ai lu avec plaisir votre récit et je suis admirative , vraiment. !<br /> <br /> Bon dimanche<br /> <br /> Claudine
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C
Très beau texte. Je suis admirative de ce courage : autant pour la course que pour la justesse et la sincérité du ton. J'aime beaucoup vous lire et j'attends toujours avec délectation le prochain article. <br /> <br /> A bientôt.
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R
Tres beau récit, et magnifique performance, bravo !!!!!!!<br /> <br /> ;-)
Répondre
M
Je connais bien Font-Romeu, j'y ai des tas de souvenirs! Aller y courir en hiver, alors là, chapeau, c'est un bel exploit, tu peux être trés fière de toi!
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