Toutes les récoltes ne sont pas terminées mais les jours raccourcissent et le rythme de maturation ralenti. Ils restent des tomates vertes, des haricots, des poivrons, des aubergines et toutes les courges. 
Les parcelles se "déplument" et l'herbe des allées, après avoir jauni, a repoussé avec la pluie abondante de ces derniers jours. Les adventices reprennent de la vigueur et je ne peux toujours pas tondre. Grrrr !

potager depuis le haut du terrain

Il y a une envie de faire propre, de mettre un peu d'ordre dans toutes ces lianes et feuilles qui sèchent même s'il n'est pas encore question pour moi de reprendre l'usage de la pioche et de la grelinette.

Bien que je constate les limites de fertilité de ma terre, même si j'ai eu de meilleures récoltes cette année, les pluies abondantes et un arrosage plus suivi ensuite m'ont bien aidée. J'ai amélioré le paillage avec des tontes jusqu'à l'accident. Mais il y a encore beaucoup de progrès à faire sur les amendements. A prévoir cet automne pour que les ouvriers du sol travaillent bien pendant l'hiver !

Les tomates ont rougi très tard à la fin juillet et depuis j'ai un rythme de 4 ou 5 par jour alors que j'ai une trentaine de pieds. Si nous bénéficions d'un été indien les tomates devraient avoir le temps de rougir. Certaines tomates mures ont des taches et parfois un début de pourrissement ; la cause en est certainement l'irrégularité de mes arrosages et peut-être un manque de calcium (comme moi !) si j'en crois certaines lectures. Bien sûr je n'achèterais pas un tel légume mais une fois la partie abîmée enlevée elles finissent toutes dans l'assiette ! Un arrosage automatique qui s'infiltre en douceur dans la terre serait un bon investissement pour l'année prochaine.

bande n° 2
tomates

Les tomates cerises s'en sortent bien même si, là aussi, un manque d'arrosage a donné des petits fruits et un séchage précoce des tiges. Les pieds du côté du verger dans les trous en attente de fruitiers ont été mieux arrosés et on voit la différence même si deux ont séché rapidement à cause d'un manque de paillage.

Pour la parcelle des aubergines et poivrons, j'ai bien fait de doubler avec des plants du marché. Ce sont les premiers à avoir fructifié. Les miens profiteront peut-être de l'été indien ; je viens juste de récolter deux aubergines et deux poivrons de mes semis ! Malgré tout ce n'est pas l'abondance côté aubergines même si les poivrons longs et ronds s'en sortent mieux. Mes légumes restent de taille moyenne. C'est une parcelle que j'avais améliorée avec mon compost de surface en début de saison entre les deux rangs mais cela n'a pas suffi. J'y ai ajouté des poireaux à la mi août au centre. Ils vont rester tout l'hiver. Les aubergines et les poivrons seront remplacés ensuite par des épinards sans doute.

 bande n° 3
poivrons-aubergines-poireaux-tomates

Les courgettes longues sont une catastrophe. Quatre à ce jour et encore grâce à deux pieds que l'on m'a donnés. Par contre les courgettes rondes me permettent d'engranger des farcis pour plus tard. Mais j'avais 6 pieds et le rendement aurait dû être supérieur.
Les haricots grimpants que j'avais mis en place entre les pieds ont végété. Je pense aussi je je n'ai pas laissé assez d'espace sur cette parcelle.

bande n° 8
courgettes-tomates cerise

Les haricots nains sur deux rangs en différé m'ont permis d'en manger plus que l'année passée et de faire quelques réserves congelées. Le premier rang de haricots violets arrive en fin de vie et le second avec des haricots verts n'est pas encore tout à fait prêt. Le 3e rang dans une autre bande semé juste avant ma chute n'a pas pu être arrosé et buté correctement au début et je doute d'avoir des haricots à terme.
Après la récolte des pommes de terre du côté du verger j'ai semé des haricot sur 3 bandes. La première a complètement raté et les deux autres sont en cours mais j'ai peur que ce soit un peu juste avant que le froid de l'automne ne fasse son apparition ; il y a seulement quelques fleurs sur une des bandes. Cela me permettra d'enrichir au moins un peu la terre sur ces parcelles toutes nouvelles.

 bande n° 4
haricots-tomates cerise

Les pommes de terre ne sont pas toutes ramassées donc le bilan est à venir. J'en ai plus que ce que j'ai planté c'est déjà ça !
Comme je n'ai pas pu butter les pieds autant que j'aurais voulu, ils se sont plus vite desséchés et certaines pommes de terre étaient à fleur de terre donc ont un peu verdi. Comme je n'ai pas trouvé de solution idéale pour les conserver je me contente de ce que j'ai. En plus de récolter des pommes de terre, l'idée était de mettre en route de nouvelles parcelles en profitant de cette culture pour préparer un peu la terre particulièrement dure, sèche et caillouteuse dans cette partie du verger en devenir.

verger

Pour les betteraves et les blettes c'est du bricolage. Sur le nombre de semis en place peu ont levé et je ne peux pas incriminer les baveux. Pour les carottes ce n'est pas mieux : je fais dans le mini légume !

Les patates douces n'ont pas de longues lianes mais j'aperçois quelques patates qui sortent de terre. Je ne sais pas si c'est une bonne chose. En tout cas cela m'a permis de voir depuis le début cette culture et je compte bien la refaire l'année prochaine dès janvier.

bande n° 6
courges-blettes-rhubarbe-tomates cerise
et une intruse !

bande n° 7
patates douces-carottes-betteraves-tomates cerise

Les 6 pieds de concombre sur leur grillage m'ont donné plus de concombres que les années passées. Un meilleur arrosage leur a été bénéfique à eux aussi. Il n'y a pas de miracle : sans eau pas de production. Ils étaient aussi dans la parcelle sur laquelle j'avais étalé mon compost en cours de murissement. Je pense que cela a aidé ; avec plus de paillage cela aurait été mieux.

Les courges dans la même parcelle que les concombres ont aussi profité de ce compost. Par contre c'est la jungle entre les lianes qui commencent à sécher et les mauvaises herbes. C'est un endroit où je ne peux qu'arroser de loin et qui n'a pas pu être entretenu pour diriger les lianes et les tailler pour mieux fructifier. De plus j'avais mis des piquets pour repérer les plantations mais ils sont trop courts et ce n'est que maintenant alors que tout sèche que j'arrive à les voir ! Malgré tout je vais enfin avoir quelques courges, ce qui est une progression par rapport à l'année dernière. Le point est à venir lorsque toutes les lianes seront sèches et que je pourrai les fouler de ma botte sans dommage. Pas sûre que ma récolte suffise pour l'hiver mais cela me permet d'avoir une idée du nombre de pieds nécessaires à ma consommation.

bande n° 5
courges-concombres

J'ai préparé des semis de choux, de betteraves et de blettes en godets pour surveiller plus facilement. Tout poussait bien. Les oiseaux ou les chats venant gratouiller et mettre à mal ces fragiles tiges vertes j'ai fait un dôme en grillage à poule sur ma table de semis. Mais peu après presque toutes les pousses de choux ont été grignotées par des baveux ! Je n'avais pas prévu qu'ils viendraient jusque là et le grillage était bien sûr inefficace.
J'ai remplacé les godets en me disant que ce serait bien de couvrir mes barquettes pour la nuit avec le couvercle transparent qui sert normalement à garder un peu de chaleur. J'ai oublié cette belle résolution et le lendemain matin le reste de choux avait été boulotté.

Voilà comment on perd 3 semaines sur une prochaine mise en terre. En plus je suis à la fin de mon dernier sac de terreau et je ne peux pas aller en acheter d'autres pour le moment. Un peu trop de manutentions pour mon Papa. Alors je mélange les substrats anciens et nouveaux pour en obtenir un peu plus !

Récupération toujours !!!

Je réfléchis à l'organisation du potager pendant l'automne et l'hiver.

En plus de mes semis, s'ils arrivent à terme, je prévois de semer des fèves, des petits pois et des pois gourmands. Comme il ne fait pas très froid l'hiver ici cela démarre plus vite et me permet de couvrir des parcelles.
Avec la pluie et la baisse des températures je pourrais lancer les semis directs de mâche, épinards, roquette, radis noirs mais la botte dans la terre mouillée ce n'est pas le pied (ah ah ah !).
Il y aura aussi la plantation d'ail, d'oignons et d'échalotes si j'en trouve car le site sur lequel je me procure mes graines ne me semble pas approvisionné. Normalement c'est pour le mois d'octobre. Si j'ai retrouvé ma liberté d'action il y aura les jardineries à défaut. A moins que tout le monde voulant faire un potager la production ne soit pas suffisante pour que tous ces apprentis jardiniers soient servis !

Lorsque je vais pouvoir refaire une tonte de mon terrain j'espère récupérer un peu de paillage mais cela ne sera pas suffisant pour recouvrir toutes les parcelles non cultivées.
J'avais l'intention de tailler les ronces de mes talus puis de les passer sous la tondeuse comme je l'avais fait il y a quelques années mais c'est un gros boulot et tant que je ne suis pas valide il m'est difficile de prévoir ce chantier. Je crains que sur octobre le mauvais temps n'arrive trop vite.
Il y a aussi tous les branchages qui attendent de passer sous le broyeur. Là aussi un travail de longue haleine pour un broyat que je réserve au paillage des arbustes.
Donc pour les bandes de culture restantes j'envisage de semer un engrais vert quand elles seront propres et remises en état. Ce sera une première.

Pour la parcelle qui accueillera les courges je vais étaler le peu de compost que j'ai déjà fait. Je continuerai à l'enrichir avec mes apports de l'automne et de l'hiver. Cela m'obligera à descendre au potager à cette saison où je le délaisse totalement.
Je garde dans un coin de ma tête l'idée d'aller dans un centre équestre proche de chez moi pour quémander du fumier de cheval. Ce ne seront que de petites doses que je mettrai dans des caisses en plastique dans le coffre car je n'ai pas de remorque. Mais ce peut être un petit plus.

Voilà les idées qui me viennent lorsque je m'assois sur mon petit banc nomade à l'ombre d'un buddleia et que je regarde mon potager dont je ne suis pas mécontente cette année malgré l'incident de parcours.

Mais pour mettre en pratique ces projets il faut que je retrouve mes deux gambettes...

Un grand soleil pour ce premier jour d'automne alors que la pluie s'invitait presque chaque jour ces derniers temps.

Cela me fait tout drôle d'être déjà en automne car je n'ai pas eu l'impression de mois d'été. Le temps n'a pas été digne d'un véritable été même dans le sud mais surtout je n'en ai pas vraiment profité avec cette botte qui a limité mon champ d'action.
Je me dis que cela aurait pu être pire si j'avais été plâtrée sans pose du pied possible ; il faut toujours voir le bon côté des choses !

Je ne suis pas encore libérée mais j'espère pouvoir agrandir mon horizon pour la fin du mois de septembre.

J'ai eu envie de changer les couleurs du blog avec une nouvelle bannière. Cela fait longtemps que je n'avais pas joué avec les images digitales.

Ma nouvelle bannière et son fond pour le mois de septembre.
Vous remarquerez que Pookie s'est glissée sur l'image...

L'ensemble précédent qui datait de février

A bientôt.

Je suis sur Instagram une courageuse rénovatrice d'usine de bouchons @Morganours.

Je suis sur la "cinq" "Silence ça pousse" avec Stéphane Marie et Carole Tolila.

Le rapport entre tout ça : c'est @carole_tolila.

Via Morganours qui y était invitée j'ai découvert sur l'insta de Carole la reprise de "pyjama thérapie" ici.

Je ne connaissais pas le principe ; j'ai regardé en différé et découvert deux autres personnes invitées à parler de leur univers. Parfait pour s'ouvrir l'esprit et ne pas juger au premier coup d'œil.

La dernière invitée @larrangeuse m'a fait réfléchir et j'en arrive enfin... à Marie Kondo !

photo insta @mariekondo

Je connaissais l'organisation de ses rangements de loin mais ne voyais pas comment appliquer cela chez moi; l'épure ne dure pas longtemps dans mon monde ! Une maison claire, lisse, minimaliste et désencombrée n'est sans doute pas pour moi mais en écoutant ses propos j'ai pensé que je pouvais y réfléchir et m'en inspirer.

Depuis quelques années je m'éloigne de plus en plus du monde de la consommation. La raison principale étant financière. Vivant sur mon acquis depuis quelques années je ne renouvelle rien et j'ai pratiquement réduit à zéro tous ces petits achats qui ne coutent pas chers mais qui s'entassent sans vraiment assouvir un besoin indispensable.
Un des postes où je me rends compte que j'ai englouti une fortune pendant des années (toutes proportions gardées) est celui des magazines. Ayant beaucoup de centres d'intérêt il me fallait la ou les revues qui traitaient du sujet, mois après mois même si dans les derniers temps je pouvais trouver beaucoup d'informations sur le Net gratuitement. J'aime lire le papier, le toucher et l'avoir à portée de main !

Je ne peux pas parler de transition vers le minimalisme vu le remplissage de ma maison mais il est sûr que j'ai évité d'ajouter à tout ce que j'ai déjà.

Pour bien ranger il faudrait trier et donc se débarrasser. C'est ce qui est le plus difficile pour moi. Je suis tellement dans la démarche "je mets de côté car cela pourrait me servir" que je me laisse dépasser. Du coup ce que j'ai mis de coté ne me saute pas aux yeux lorsque je pourrais l'utiliser et ce stockage n'a servi à rien.

Pour mes projets créatifs qu'ils soient textiles ou papier je fais beaucoup de récupération donc il faut stocker. Si côté tissus et fils je m'y retrouve à peu près, je me suis totalement laissée submerger pour le papier avec le scrap et tous ces matériaux.
J'avais investi le bureau de ma fille aînée pour y faire du scrap afin de garder mon boudoir créatif pour le textile. Mais l'ordi (même si il est portable) est dans le boudoir et j'y ai souvent rapporté des projets. Le matériel navigue d'une chambre à l'autre en s'amoncelant au fil des projets, des achats et des récupérations.
Bref je n'y retrouve plus rien et la chambre de mon aînée s'apparente à un débarras où ma cadette y entrepose aussi ses affaires entre ses locations et ses retours à la maison. Même Pookie a du mal à trouver un coin où se reposer lorsqu'elle peut pénétrer dans cette chambre.

Je sens bien que je ne vais pas résoudre ce problème en une fois. Il me faut un peu d'échauffement, de mise en condition et de réflexion.

Alors ce matin j'ai rangé les serviettes de toilette !

Tout ça pour ça me direz-vous ?
Je n'ai pas pensé à prendre une photo avant n'étant pas dans l'idée de raconter ma démarche.

On est très loin de ça !

photo insta @larrangeuse

Mon linge de toilette est dans le dressing, nom pompeux pour désigner la pièce de 3,30 m² qui remplace les placards que je n'ai pas voulus dans les 3 petites chambres. A l'intérieur c'est du condensé entre tringles, patères et étagères. Cela aurait sans doute pu être plus optimisé mais j'ai fait avec les moyens du bords et dans l'urgence après la construction de la maison et j'en suis toujours restée là.
Donc une étagère est dévolu au linge de toilette que je pliais et entassais sur une grande hauteur d'étagère. Tout ce linge a des dimensions différentes donc les piles sont bancales et c'est toujours l'élément du dessous dont on a besoin. Au fur et à mesure la pile prend des allures de Tour de Pise et le linge propre vient caler un peu tout ça.
De temps à autre je refais la pile mais toujours de la même manière donc c'est reparti pour un tour.

Ce matin la pluie m'interdisant d'aller au potager avec ma botte (je suis repartie pour 15 jours de plus mais j'ai commencé la rééducation, ouf !) j'ai sortit tout le linge et j'ai entrepris de le plier et le rouler pour entasser des petits boudins sur l'étagère.
On est loin de la nette précision esthétique des pros mais c'est un début.
Pour poursuivre la démarche, il me faudrait aussi me débarrasser de certaines pièces. Tout ce linge a beaucoup d'années de service. Même si j'utilise chaque pièce, la moitié me suffirait avec une rotation plus fréquente. Ce serait l'occasion d'acquérir des éléments similaires plus faciles à ranger. Mais ce n'est pas pour tout de suite.

Ma prochaine étape ne sera pas les étagères du dessous avec tous mes vêtements de sport mais les tiroirs de la commode de ma chambre.
Si les sous-vêtement sont rangés dans des compartiments par catégorie c'est la jungle pour les autres vêtements qui ne sont pas sur cintre. Je vais tenter le pliage façon Marie Kondo même si je n'ai pas de séparation pour agencer le tout. Ce sera déjà un début.

Il y aurait du tri à faire dans mes vêtements. Mais je rencontre deux problèmes. Le premier est la prise de poids pour cause de thyroïde défaillante après la ménopause. Donc beaucoup de vêtements ne sont plus mettables actuellement mais pourraient le redevenir. Les garder me permet d'y croire. Le second étant que je ne pourrai pas me refaire une garde robe si je me sépare de presque tout !
Je reste beaucoup à la maison ou dans le jardin et je porte des vêtements confortables que j'aime ; peu m'importe d'avoir toujours les mêmes ; il n'y a personne pour m'en faire la remarque. Je "m'habille" évidemment pour retrouver le monde extérieur, mais c'est si peu fréquent que l'on ne se souvient pas de ce que je porte !

De plus j'ai beaucoup de vêtements "anciens" dont j'ai du mal à me séparer alors que je ne les porterai plus jamais. Par exemple une jupe longue à multiples volants de tissus provençaux. Pour un bal costumé peut-être ? Mais comme je n'y vais pas !

Donc pour cette seconde étape j'organise le rangement des tiroirs. Si cela rentre "en désordre", cela devrait rentrer "en ordre". Ensuite il sera temps de trier.

Lorsque je regarde ces photos de linge ou d'objets à l'organisation si esthétique cela m'interpelle. J'aime ranger les choses dans des cases (les gens parfois aussi !) mais je ne fais pas l'effort de les y remettre après utilisation ; or c'est l'une des étapes clef de cette organisation.

A la vue d'une garde robe dans une teinte unique comme le présente @larrangeuse, je ressens une attirance pour cette simplicité puis me vient le désir de couleurs.

photo insta @larrangeuse

Il n'est pas question de copier mais de s'ouvrir à une autre vision, de s'y familiariser avant d'en adopter quelques principes.

Je suis encore très loin d'avoir des espaces créatifs façon Marie Kondo ou @larrangeuse...

Hier, après la radio de ma patte folle le bilan était mitigé : en voie de consolidation ! J'espérais mieux.

Aujourd'hui mon doc a trouvé que c'était pas mal mais qu'on prolongeait de 15 jours par contre je peux commencer la rééducation.
Voilà une bonne nouvelle.
Je ressens une gène dans les orteils, des crispations et parfois des crampes alors un peu de mouvements, de décontraction et de massages seront les bienvenus.
Je commence vendredi. Le kiné vient à la maison bien sûr car 2 km aller et 2 km retour en béquilles ce n'est pas raisonnable. Mon Papa m'aide déjà beaucoup entre les courses et les trajets médicaux il n'est pas question d'en ajouter d'autres.

Mon espoir secret est de retrouver suffisamment de mobilité de la cheville pour pouvoir jouer de l'embrayage dès la botte enlevée et aller récupérer ma fille à la gare de Toulouse le 30 septembre au soir. Peut-être suis-je un peu optimiste ?

J'ai tout un tas de questions pour le kiné et j'ai hâte d'être 2 jours plus tard. Mon doc a laissé entendre que la rééducation serait longue. Mais que veut dire longue ; je n'ai pas osé poser la question.
Je compte évidemment beaucoup sur ma volonté, mon passé sportif et le fait d'avoir continué à "marcher" pour accélérer la rééducation, même si j'oublie un peu les 61 années au passage.

Comme il a plu énormément ces derniers jours descendre au potager n'est pas très facile si je ne veux pas remonter avec de la terre sous la semelle. Je faisais déjà attention à poser le pied le plus à plat possible, je choisi maintenant en plus les surfaces herbeuses pour ne pas salir ! Heureusement j'avais cueilli le maximum de légumes en prévision.

Hier j'ai eu envie de ressortir un ouvrage au tricot pour ne pas avoir les mains inertes alors que je visionnais quelques vidéos You Tube en retard. J'aurais pu reprendre mes broderies mais c'était du tricot que je voulais entre les mains et pas n'importe lequel : le châle Caméo. J'en avais parlé ici et là.
Pour broder je préfère ne faire que cela et garder toute mon attention.

La difficulté a été de me souvenir dans quelle boite je l'avais "rangé". J'ai cherché, cherché pour finir par découvrir le sac où il m'attendait, presque sous mes yeux (enfin un peu caché tout de même par un autre ouvrage !).

Je ne me souvenais pas d'être déjà arrivée à la 3e partie. Je pensais pouvoir tricoter du point mousse sans réfléchir or c'était un point fantaisie qui allait me demander un peu d'attention, au moins pour reprendre le rythme ce qui n'était pas compatible avec le suivi des vidéos. J'ai donc rangé, pas trop loin, le châle pour chercher un autre ouvrage en attente.
Ce n'est pas ce qui manque !

Le gilet mandala à portée de main dans son panier me tendait son crochet. Rien que du facile qui se fait sans réfléchir. Voilà une occupation parfaite pour avancer et tenter de finir ce projet aux couleurs d'automne.
Longtemps que je n'avais pas repris un crochet. Avec ma longue période d'algodystrophie guider le fil de la main gauche était impossible. Même si je ne pense pas crocheter pendant des heures d'affilée, je suis contente de me sentir valide, de ce côté là !!!

Allez encore quelques rangs, de plus en plus longs bien sûr, pour finir ce gilet mandala. Restera à oser le porter. Ce modèle donnait envie porté par d'autres mais sur moi ???

A suivre...

Je me suis lancée après beaucoup d'hésitations dans la première bande qui encadrera le centre de cet ouvrage avant le montage des fenêtres. Voir ici le projet de Cécile.

Le temps que je réfléchisse la fourniture principale,(les petits pompons rouges), n'était plus en stock. J'ai cherché ce style de fil sur le Net mais je me suis lassée.
Pendant une visite à mon magasin de tissus j'ai trouvé un petit galon à pompons qui pourrait faire l'affaire. 

Lors d'une visite à un Emmaüs avec ma fille qui réalise un reportage sur les friperies pour sa petite chaîne ici, je fouille dans les chemises et les cravates en soie comme à mon habitude. Pourtant j'ai déjà un stock conséquent de ces deux sources de tissus.

Une chemise grise rayée me fait de l'œil et pourrait convenir pour les bandes.
Sur son blog Cécile a brodé sur des tissus de vestes d'homme et cela m'a donné des envies (ici, là, ici et là). J'ai trouvé deux vestes de costumes en laine qui ont rejoint les trois chemises et les deux cravates. Bonne pioche pour cette visite. Enfin très peu par rapport à ce que nous avions déposé auparavant !

Si les chemises ont très vite été découpées après lavage je n'ai pas encore osé attaquer les vestons. Tout ce travail de couture mis à mal par quelques coups de ciseaux me chagrine un peu surtout que je n'ai pas encore de finalité pour utiliser cette matière. Alors cela fait un sachet de plus en attente dans mon "stock créatif" !

Et cette bande me direz-vous ? 

La première difficulté a été de déterminer les dimensions. Monter l'ouvrage de l'extérieur vers l'intérieur me pose un problème puisque les carrés sont déjà définis mais avec des variations suivant le rétrécissement du aux broderies.
Pour le moment je laisse une longueur de bande supérieure sans la broder jusqu'au bout. Après avoir cousu les angles à 45° et je continuerai les broderies après montage.
Il restera encore les dimensions du centre, mais un problème à la fois !

Un verre pour tracer les courbes de la tige centrale et marquer l'emplacement des fleurs à pompon en se servant des rayures du tissu.
Je n'étais pas très sûre de ce cœur rouge vibrant vu les teintes un peu anciennes et fanées de tous mes tissus de fenêtre mais le fond gris sombre avait besoin de cette vitalité.
J'ai coupé un petit pompon du galon et l'ai cousu sur le tissu de fond. Il est plus rond et compact que sur le modèle mais je suis ravie d'avoir trouvé cette alternative.
Pour les pétales des fleurs j'ai déniché, toujours dans mon magasin de tissus, une pelote de coton chiné blanc, gris, beige qui colle parfaitement au projet.
Pour les feuilles je pioche dans les pelotes vertes aux teintes changeantes et les tiges sont brodées en mouliné avec plusieurs fils de couleurs différentes.

Un peu de fantaisie dans la régularité des broderies mais je trouve le résultat sympa. Je serais tentée d'ajouter de fins branchages à certains endroits mais je vais attendre d'avoir réalisé toutes les bandes et de voir l'ensemble.

Retour aux fenêtres pour rattraper mon retard...

Enfin je reprends cet encours !

Je manque d'imagination pour fleurir mes fenêtres.
Ne pas pouvoir aller gambader dans la nature ne doit rien arranger. Eh oui j'ai toujours ma super botte collection été 2021 !! Vu que je marche trop malgré mon périmètre restreint les deux bouts d'os tardent à se rejoindre.

Un petit tour sur les images du Net pour se donner quelques idées... que je mets de côté pour plus tard.

En effet c'est le tissu de l'encadrement de la fenêtre qui m'a donné l'idée.
Est-ce un arbre ou un branchage fleuri ? Peu importe je me suis régalée avec broder ces points de bouclette pour les fleurs avec un cœur au point de nœud.

Pour le reste toujours la même chose.

J'ai décidé de ne pas faire le compte des semaines de retard ; cela risquerait d'être démoralisant !
Allez on y croit au retour des travaux d'aiguilles et à la reprise de mes deux principaux encours de l'année...

A suivre...