Sous le soleil
La troisième pelote est à moitié. L'écharpe commence à être bien longue, elle atteint presque la longueur de la première version. Ne sera-t-elle pas trop longue du coup ? Je vais jusqu'au bout des 4 pelotes de toutes façons.
Pas sûre que je l'ai terminée dimanche soir pour ma fin de vacances. J'ai cependant l'espoir de l'envoyer la semaine prochaine.
Au jardin les avancés sont moins remarquables.
J'ai ajouté du terreau à chaque pied d'arbre ou arbuste à fruit. J'ai toujours les deux pieds d'artichaud qui ont eu tellement de mal à rester en vie l'été dernier. Un se porte bien, l'autre continue à vivoter. J'ai taillé les framboisiers. J'ai coupé court au dessus d'un départ. Je ne suis pas sûre que ce soit dans les règles de l'art mais les longues tiges dégingandées me gênaient !
J'ai délimité à la pioche tout le pourtour d'une des deux bandes côté verger. Ce fut sportif. La terre n'a jamais été travaillée, avec beaucoup de cailloux et des herbes courtes mais fortement enracinées ; le côté plat de la pioche rebondissait. Lors des plantations je n'avais fait que les trous pour ce que je plantais au lieu de retourner toute la bande.
J'ai ratissé les mottes, je les ai mises en tas. Je pensais continuer à piocher entre les plantations, la grelinette ne m'étant d'aucune utilité dans cette terre trop compacte. Après réflexion j'ai décidé de déposer les mottes de terre enherbées sur ces espaces. J'ai l'espoir que cela étouffe les herbes qui commencent à pousser, que la pluie (si elle arrive) décompacte un peu les mottes pour que je récupère de la terre. D'ici mes plantations de fraisiers, cela n'aura pas le temps de se décomposer et faire du compost mais ce sera toujours un plus sur ces bouts de terrain ingrats.
Dans l'autre bande j'ai désherbé tous les fraisiers, enfin ce qu'il en reste. Beaucoup de pertes. Certains ont séché mais d'autres ont simplement disparu (???).
Voulant ménager mes poignets des impacts de coup de pioche (le canal carpien va se réveiller) j'ai laissé la pioche de côté et j'ai continué à désherber du côté du jardin d'ornement. Quel grand mot pour ces quelques mètres carrés de terre appelés pompeusement "massif". Au pied de l'olivier il y a aussi pas mal de feuilles de chêne qui ont recouvert les différentes plantations. Je me sers de cet espace pour y mettre les boutures bien développées qui ne peuvent plus rester en pot mais qui n'ont pas encore de destination finale. C'est donc un bric à brac de vivaces et arbustes sous cet arbre.
Les taupes se sont régalées dans cette terre déjà travaillée. Pourquoi n'ont-elles pas fait ce boulot dans le verger ???
C'était un peu la chasse au trésor à chercher mes plantations sous les feuilles, les adventices et les tas de terre. Il y a là aussi des pertes suite à cet été trop chaud. Même des lavandes et des santolines n'ont pas résisté malgré l'ombre de l'olivier. Les plants qui restent sont des variors !
J'ai fini en désherbant les pots de boutures. Je les ai regroupés pour mieux les arroser car ce soleil d'hiver sans pluie depuis plusieurs semaines ne leur convient pas. Je pense que les espaces libres sous l'olivier vont accueillir de nouveaux pensionnaires car cela fait plus de deux ans que la plupart des boutures attendent. Je n'en ai pas fait l'été dernier car j'ai déjà trop à planter pour les espaces qui peuvent les héberger pour l'instant. J'ai des idées de massifs mais il y a tellement de préparation avant de pouvoir planter sur mon terrain sauvage.
Que vais-je faire samedi ?
Peut-être un passage de tondeuse à mi hauteur pour que ce soit plus net. Vu les herbes sauvages et non de la belle pelouse sur mon terrain bosselé la notion de netteté est une vue de l'esprit. Au moins cela m'apportera encore un peu de tontes pour recouvrir certaines parcelles.
Puis un travail plus gratifiant avec quelques plantations.