Un bon lundi de jardinage que je vais sans doute payer mardi avec des courbatures ! J'ai beau œuvrer régulièrement elles reviennent insidieusement. J'ai hâte que la piscine ouvre pour que l'eau masse mes petits muscles même si je les fais travailler en nageant. J'ai rarement des courbatures après les longueurs ; un peu les bras si j'utilise les plaquettes.
Demain étant un autre jour parlons déjà d'aujourd'hui.

Le soleil est resté caché derrière un ciel blanc. Moins de chaleur ce qui faisait bien mon affaire pour jardiner toute la journée.

J'essaye de travailler par petits coins de façon à voir des réalisations abouties. Bien sûr ce ne sera pas possible partout mais pour les endroits concernés ce sera plus agréable.
Comme les espaces les plus réduits à travailler se situent à l'entrée du terrain j'ai commencé par là.

Au pied de la butte "Provence" j'avais placé des pommes de terre qu'il me restait. Elles poussent doucement. La terre est tellement caillouteuse à cet endroit que le peu de terreau ajouté ne doit pas leur permettre de s'épanouir pleinement. C'était ça où les mettre au compost ; cela fera toujours un apport de matière avec le terreau et les tontes pour adoucir la pente de cette butte.
J'ai donc coupé les hautes herbes autour ainsi que les repousses du Sumac voisin qui ont profité de la taille de la ciste pour prendre la place.

Après ce petit ménage j'ai ajouté du pourpier autour du tamaris à côté de la boite aux lettres, les pensées du début de saison ayant disparu. Il me reste à pailler pour limiter les repousses de chiendent et chardon. Les gros galets étaient dans le jardin extirpés à coup de pioche !

Puis j'ai désherbé le massif de l'entrée. A l'automne lorsque les arbustes auront perdu leur feuilles il faut que je taille car c'est trop touffu. Cela devait être un massif provisoire pour mettre en terre le reste d'arbustes donnés par le Papa de mes filles ainsi que des boutures. Au fil du temps j'ai enlevé diverses boutures qui ont trouvé leur place définitive ailleurs mais le reste est simplement une accumulation de plantes sans organisation particulière.
En attendant c'est plus net.

On continue en passant devant la maison. Le long de la terrasse sud j'avais nettoyé, ajouté du terreau puis planté des pensées au printemps. Là aussi les pensées ont vécu à part trois pieds qui faisaient de la résistance. Je les ai transplantés à l'ombre dans le massif de l'olivier. J'ai planté trois Calibrachoa et deux Acorus. Ces derniers attendaient dans leur petit pot depuis plusieurs mois. Prévus pour garnir une jardinière avant que je ne change d'avis ils ne sont pas vraiment destinés à être en terre dans un endroit sec. Ils ont survécu jusqu'ici on verra bien.

J'en ai profité pour nettoyer cette partie de la terrasse en pavés devant le salon. Le chiendent s'en donne à cœur joie à cause des fourmis qui remontent la terre entre les pavés avec les graines. Il me reste un petit coin à terminer mais j'avais trop mal à la main droite. Je pense que je vais couper au plus court puis passer le brûleur.
Il reste encore l'autre côté de la terrasse... C'est sans fin !!!

J'ai mis en terre sous l'olivier trois pots que je ne sais plus identifier, tout ayant plus ou moins séché. Il doit y avoir de la mélisse et de la citronnelle mais je ne sais plus pour le troisième. J'ai beaucoup trop tardé à les planter ne sachant pas vraiment où les mettre. Je voudrais faire un coin aromatique mais ce n'est encore qu'un projet dans ma tête. A voir si ce passage en terre après une petite coupe leur redonne vie.

Pause déjeuner et petit moment de farniente avant de tondre.

Le bas du jardin est tout beau. J'ai bougé tous les outils et le matériel que je stocke derrière des arbustes près de l'étendoir ainsi que la débroussailleuse pour nettoyer ce coin très enherbé.
Ce n'est pas très joli cet étalage d'outils mais c'est central et je ne vois pas comment je pourrai implanter une cabane à cet endroit. Déjà qu'il y a celle du haut qu'il faut que je change... L'idéal serait une petite serre-cabane mais cette partie du terrain est en plein dans la trajectoire du vent d'Autan. Si je laisse les arbustes pour protéger il n'y aura pas assez de soleil pour la serre.
Ah c'est compliqué le jardinage !!!

Les tontes ont été déposées au pied des tomates de la bande n°5 qui n'a toujours pas son arrosage goutte à goutte !

Le potager principal avec les bandes n°1 à n°5

J'ai aussi tondu le chemin qui me sépare du voisin, enfin une grande partie et j'ai grignoté les ronces de la butte le long de ce chemin. Mais la tondeuse ne va pas bien loin ; il n'y a que le taille haie pour tout couper.
J'ai fini la tonte par la partie devant la maison au pied de la terrasse sud. J'en garde un peu pour demain avec le coin des arbres fruitiers et l'entrée de la maison. C'est du slalom mais sur du plat ou presque.

Après avoir nourri Pookie j'ai semé des poirées (ou blettes) dans la parcelle n°6. Je compte garnir cette bande de divers petits semis zone par zone.

Puis rituel de fin de journée : douche et yoga avant de regarder la fin de la série Abysse.

A demain.

Se lever, même tôt pour un dimanche et découvrir un ciel tout bleu laisse présager une belle journée.

Pour profiter de la terre encore meuble avec les dernières pluies j'ai fait du désherbage dans les bandes de tomates et courgettes. Ce n'est évidemment pas le plus amusant mais cela permet de voir les gourmands que j'ai loupés et qui sont devenus trop gros pour être enlevés, les tomates ou les courgettes à venir.

Comme je voulais aller au marché d'une ville voisine je n'ai pas enchainé sur d'autres tâches.

Le dimanche matin il y a un grand marché dans la commune où j'ai habité lorsque je suis arrivée sur Toulouse.
L'an passé nous y étions allées Manon et moi et j'avais trouvé un stand avec de jolis vêtements en lin. J'avais pris trois robes et une blouse que j'ai portées tout l'été. Je voulais voir si je trouvais quelque chose pour compléter ma garde-robe.

Je n'ai jamais été une accro aux vêtements et depuis que le poids s'est emballé et que ce qui est dans mon dressing ne me va plus, à part quelques pièces, je n'ai aucune envie d'acheter d'autres fringues. De plus je ne sais pas quoi acheter pourtant je ne suis pas hors normes entre le 42 (s'il taille grand !) et le 44 !

Le stand est toujours là et je furète dans les portants pour trouver une jolie robe verte entre le kaki et le vert printemps ; une petite blouse blanche vient s'ajouter. Un essayage dans la cabine rustique et je suis convaincue de mes choix. Ma fille n'est pas là pour vérifier que je suis "parfaite" dans ces tenues mais j'y crois. J'ai même eu droit à un petit prix. Quand je disais que c'était une belle journée !

Après le déjeuner j'ai bullé dans le hamac pour finir par m'endormir. A mon réveil il faisait chaud sur la terrasse qui commençait à bien recevoir le soleil et j'ai préféré l'ombre de la maison.

Ce n'est que vers 19h que j'ai repris les travaux au jardin. La chaleur diminuait et l'ombre gagnait du terrain sur le jardin.
Je me suis attaquée à la pente au dessus du "repos du jardinier". J'avais déjà commencé le nettoyage le WE passé mais je m'étais arrêtée devant les nombreuses ronces qui se sont glissées entre les plants encore en vie.

C'est un travail de patience dans des positions acrobatiques risquées que l'on prenne le problème du dessous ou du dessus. Il faut couper bout par bout.
J'ai arraché des cistes qui étaient mortes, des stipas desséchées ; j'ai taillé des santolines très court, à voir si elles vont repartir. Celles qui bordent le massif de la terrasse sud sont magnifiques pourtant après la taille il ne restait pratiquement que du bois. Les lavandes ne repartent pas si elles sont taillées trop bas mais les santolines sont plus arrangeantes.
Au final il reste deux cistes dont une blanche qui a encore des fleurs, une lavande rachitique mais avec trois épis bleus et sept santolines dénudées.
Je vais tailler la ciste sans fleur, je pense que c'est une rose. Elles fleurissent moins longtemps que les blanches.
Dans ces deux plants il reste des départs de ronces que je pourrai peut-être atteindre pour les couper à ras une fois la taille faite.

C'est sûr que cette butte n'est pas à la hauteur de mon superbe jardin !!!! Je plaisante. Vu qu'à ses pieds il y a mon tas d'herbes qui sèche on est loin d'un superbe jardin.

J'ai l'été pour réfléchir à l'organisation de cette butte.
Je pensais avoir trouvé l'idée en plantant des cistes sur le haut puis des lavandes intercalées de stipa et une bande de santolines en bas mais le manque d'entretien sans doute et la forte pente ont ruiné mes efforts. Les herbes et les ronces poussent entre les plants. Le peu de terre glisse avec les pluies, les racines des plants n'ayant pas suffit à la retenir. Il y a vraiment beaucoup de cailloux dans cette partie.
Comme je ne peux pas enlever les cistes maintenant je vais devoir composer avec. Elles sont déjà bien grosses je ne suis pas sûre de pouvoir les déterrer à l'automne pour les planter différemment.
Pour les santolines c'est moins gênant. Je vais voir si elles repartent dans le cas contraire je les enlèverai et préparerai des boutures depuis d'autres plants.
Voilà le constat à ce jour. J'aurai l'occasion de changer d'idée au cours de l'été !

Il était presque 21h lorsque j'ai rangé le sécateur après quelques griffures et piqûres de moustiques et que je suis passée sous la douche.

Un bavardage téléphonique avec ma cadette et j'ai déroulé le tapis de yoga alors que le jour baissait. Bientôt je vais faire du yoga à la lueur de mes lampes façon guiguette. Je les ai d'ailleurs allumées pour finir la soirée avec un apéritif dînatoire sur ma terrasse. Oui je dîne après 22h !
J'ai mangé mes trois premières tomates cerise. Je ne sais plus leur nom, elles sont un peu plus grosses que les tomates cerises classiques, plutôt comme des prunes reine-claude. Bien sûr elles étaient délicieuses. Les autres tomates sont encore bien vertes.

Ce fut donc une belle journée.

A demain...

Lorsque je me lève la nuit je n'allume pas dans la maison. Il y a suffisamment de petits voyants entre les blocs de programmation du chauffage où les appareils pour me guider.
Mais cette nuit en revenant dans ma chambre, j'ai heurté des boites près de mon lit et j'ai été déséquilibrée. Ma main droite est venue heurter la bibliothèque qui encadre mon lit.
Sur le moment, sans savoir ce que j'avais, j'ai pensé à cette sorte de malédiction qui fait que tous les deux ans au début de l'été je me blesse ; la double fracture du poignet puis la fracture de la cheville.
J'ai passé ma main sous l'eau froide en me disant que tout ce que je prévoyais de faire pendant mes vacances allait être compromis.

J'ai bougé les doigts, tourné le poignet, massé, appuyé sur les articulations. Résultat c'était un peu douloureux mais rien se semblait cassé. J'ai pris la compresse glacée que je garde au congélateur et je l'ai appliquée alternativement sur le dessus de la main et sur la paume.

Bien sûr je n'ai pas vraiment réussi à me rendormir après ces péripéties. Au matin la situation n'avait pas empiré. Certains mouvements des doigts sont sensibles mais rien d'insurmontable. Ouf !

Après le petit déjeuner avec Pookie je suis descendue étendre la lessive de la nuit et faire un tour au potager. Les haricots ont bien levé et j'ai enlevé toutes les cagettes de protection. Les mauvaises herbes aussi ont bien poussé !

J'hésitais à jardiner de suite puis aller au marché avant que les commerçants partent ou l'inverse.
J'ai préféré commencer par le marché sinon je risquais de louper l'horaire une fois lancée.

Au retour il commençait déjà à faire chaud et je ne savais pas trop par quoi commencer attaquer la longue liste de travaux à faire.

J'ai ratissé l'allée entre les bandes n°1 et n°2. Il va falloir que la terre se tasse maintenant. Pour les mauvaises herbes on verra plus tard.
Il faudrait déjà repasser la tondeuse mais cela attendra lundi où je pourrai faire du bruit plus à la guise.

J'ai finalement jeté mon dévolu sur le petit massif à l'angle Nord-est de la maison où pousse le muguet. Après la cueillette des brins du 1er mai je ne m'en suis plus occupée et il était envahi par les herbes et des ronces sournoises que je n'arrive pas à éradiquer.
J'ai déplacé les plants qui s'échappaient trop de façon à poser une bordure de pavés.
J'ai encore des pavés en "S" comme ceux de la première terrasse que j'avais réalisée sur le devant sud de la maison. A l'époque j'avais laissé un espace non pavé où se trouve le rosier jaune qui échappe à tout contrôle. J'avais planté devant une ciste qui avait bien grossi et que j'ai arrachée avec difficultés il y a quelques années.
Je voulais recouvrir cette petite surface mais les pavés en "S" deviennent rares. J'avais trouvé une fin de stock mais le sens du "S" est différent et je ne pouvais pas les raccorder.
Après avoir été stockés dans un coin j'en ai utilisé une partie pour border le petit massif au bord de ma terrasse.
Il m'en restait et j'ai donc donc délimité ce massif de muguet. Les coups de pioche pour faire la tranchée n'ont pas été douloureux pour la main heureusement.
Cela fait plus net. J'ai bouché quelques trous avec les plants déplacés. Mais cette année j'ai trouvé que ce petit massif s'était dégarni au contraire des années précédentes. Il est vrai que j'ajoutais le pot que Papa l'offrait chaque année et qu'il n'y a maintenant plus ajout.
La forme n'est pas symétrique car je me suis adaptée à la disposition des plants pour ne pas avoir trop à transplanter. J'aime bien.
Il me reste 9 pavés dont je ne vais savoir que faire !!!

J'ai utilisé la fin du dernier sac de terreau. Si je voulais semer dimanche il me fallait de la matière. Un déjeuner rapide, une douche, acheter 3 sacs de terreau et revenir à temps pour décharger et préparer un bouquet d'hortensias avant d'aller chez mon amie et ancienne prof de piano pour l'apéro musical annuel.

Ce pied est vraiment le plus beau.
L'hortensia grimpant derrière.

Les têtes font plus de 25 cm de diamètre.
Le temps actuel lui convient parfaitement.

Depuis quelques années je suis très détendue à ce rendez-vous puisque je ne joue plus donc pas de stress pour moi mais je compatis à celui de mes petites camarades !

Une fois "l'épreuve" passée les bavardages vont bon train avec le punch et toutes les victuailles sur la table. Il n'était pas loin de 21h lorsque je suis rentrée. Pookie était postée à l'entrée du terrain à guetter la voiture !

Après avoir nourri le fauve je me suis demandée si je sortais le tapis de yoga. Quelques hésitations puis ma conscience Jiminy criquet a pris le dessus et je me suis installée sur la terrasse sous la surveillance de Pookie allongée sur une branche du chêne juste au dessus de moi.

Je ne vais pas faire long feu...

A demain

J'en ai plein les pattes mais ce fut une super journée de jardinage.

A l'ouverture ce matin j'étais au magasin  Delb@ard pour acheter deux trois choses car j'avais une réduction sur tout le magasin pour la fête des Pères. Je l'avais déjà eu pour la fête des Mères mais j'avais raté le coche. C'était mon petit clin d'œil à mon Papa qui me manque tous les jours.

J'avais besoin de haricots à semer car je n'ai toujours pas passé ma commande en ligne. J'ai pris des haricots beurre pour changer.
Je voulais aussi des plants de concombre car je n'en ai acheté que trois pensant faire des semis que je n'ai toujours pas fait. Il n'y en avais que deux pas en très grande forme. A suivre.

J'ai pris aussi des fleurs pour le mini massif de la boite aux lettres : des pourpiers.
Comme il y avait des pots de capucine j'en ai pris deux pour enfin mettre en place les tuteurs colonne dans le nouveau massif.
L'année dernière j'avais acheté trois tuteurs chez L&dl pour faire grimper les trois clématites que j'avais décidé de planter dans la bande en bas de la pente le long du futur "repos du jardinier". Elles étaient en pot depuis quelques années et végétaient. Avec la chaleur de l'été dernier elles n'ont pas résisté. Je n'avais monté qu'un seul tuteur, les deux autres sont toujours dans leur boite.
Lorsque j'ai créé le nouveau massif j'ai pensé que placer deux tuteurs entre les trois érables serait une bonne idée. Puis j'ai laissé en attente.
Ces deux pots de capucines relançaient l'idée.

J'ai acheté aussi deux pots de cosmos car mes graines sont toujours dans le sachet ! Ils vont aller boucher des trous dans le nouveau massif.

Pour finir une petite barquette de 12 salades qui ne montent pas avec la chaleur pour remplacer celles que je mange presque chaque jour.

Après tous ces achats j'ai filé à la maison pour attaquer la tonte.

Même si je n'ai pas une belle pelouse, une herbe tondue cela donne déjà de l'allure à un jardin et de l'entrain à la jardinière !

J'ai pu pailler la totalité des courges et commencer la bande des courgettes.

Il me reste des hautes herbes dans les pentes et vers les ronces mais la tondeuse ne va pas aimer. Je ferai cela au taille-haie (le gros) et tout ira sur le tas en attente de passer sous la tondeuse.

Le soleil se cachant derrière un ciel voilé la température était agréable pour jardiner même si j'ai perdu au moins le dixième de mon poids en transpiration. Dommage que cela ne se ressente pas sur ma surcharge pondérale !

J'ai donc continué à œuvrer au jardin avec une super motivation.

J'ai arraché la première partie des hautes herbes de la pente au dessus du repos du jardiner.
Les ronces ont envahi les arbustes en place. Il va y avoir du boulot mais ce sera pour les vacances.

De l'autre côté j'ai arraché la même chose derrière les parcelles n°8 et 9 histoire de voir un peu plus clair. Là aussi il reste toutes les herbes dans la pente. Je ne sais pas encore si je vais arracher et faire dégringoler tous les cailloux ou si je coupe avec le taille-haie.

Je suis passée au dessus puisque c'est le bord du nouveau massif. Là j'ai arraché les herbes qui me gênaient pour préparer les emplacement des tuteurs à capucines.

Il était largement temps de déjeuner et je me suis préparée mon hamburger veggie du dimanche. Pour le moment il n'y a que la salade qui est du jardin mais j'espère bien que je pourrai garnir les prochains avec mes tomates et mes oignons rouges.

A peine le temps d'une petite pause pour me balancer dans le hamac et je retournais au nouveau massif pour faire les trous des emplacements des tuteurs.
En plus de mon pot de capucines je prévois de mettre des graines d'Ipomée pour que les tiges grimpent sur les autres montants.

Alors que je faisais les deux trous en retirant le lot habituels de cailloux j'ai remarqué qu'il y avait de la place au bout du massif derrière le buddleia pour le troisième tuteur.
A cet endroit il manque de la terre pour être au niveau du reste du massif. Pas de problème j'ai encore des sacs de terreau premier prix achetés exprès pour cela.
Pour ce 3e tuteur je ne vais pas acheter de fleurs. Je vais tenter les semis en place : capucines et ipomées.

Quelques gouttes de pluie m'ont fait rentrer le linge et hésiter à poursuivre le jardinage.
Mais l'ondée a été de courte durée et j'ai repris mes plantations avec les deux pots de cosmos après ceux des capucines.
Un peu de paillage avec le chanvre et le massif commence à avoir de l'allure.
Un tuteur est en position. Il me faudra monter les deux autres avant de les mettre en place et mettre les graines d'Ipomés à tremper avant la mise en terre.

Profitant de ma motivation j'ai semé les haricots dans la parcelle n° 3. Une rangée en ligne et l'autre rangée en poquets. A voir ce qui fonctionnera le mieux.

Puis ce fut le tour des deux plants de concombre de prendre place au pied du treillis. Dans le 3e trous j'ai mis directement des graines. Le sachet date donc j'ai des doutes sur la germination. On verra bien. Avec 5 plants j'espère pouvoir me faire des salades grecques et du tzatzíki.

Entre les bandes n° 1 et 2 le passage n'était pas plat ; la tondeuse raclait la terre et coupait mal l'herbe qui y poussait. Comme la pluie de ces derniers jours a rendu la terre plus souple par rapport à d'habitude j'en ai profité pour piocher ce passage pour le mettre à niveau. J'ai retiré les cailloux et les grosses touffes d'herbes. Il restera à ratisser joliment mais une demoiselle a décidé que cette terre toute fraîche était parfaite pour s'y allonger je n'ai pas eu le cœur de la déloger.

J'ai commencé à planter de-ci delà les salades dans les endroits où il y avait des trous mais Pookie est venue me chercher au jardin pour me dire qu'il était l'heure de son dîner. Pas besoin de porter une montre avec un chat ; il est à l'heure à quelques minutes près pour les repas. Pookie était déjà venue me trouver pour le goûter. De toutes façons elle a passé sa journée à quelques mètres de moi changeant de lieu de dodo en fonction du soleil ou de la pluie.

J'ai fini par l'arrosage des nouvelles plantations. Il était trop tard pour le ratissage de l'allée et j'avoue que je commençais à être fatiguée.
Je n'ai pas planté le pourpier non plus. Un soir de la semaine peut-être...

Par contre quelle satisfaction ! Le potager est presque prêt à se suffire à lui-même avec un peu d'entretien bien sûr et le jardin perd de plus en plus son aspect négligé. J'ai bon espoir qu'à l'issue de ma quinzaine de vacances il soit prêt pour définir de nouveaux projets d'aménagement.

La douche était tellement agréable après tous ces efforts. Le bonheur de l'eau sur le corps.
La piscine ouvre dans 15 jours, juste pour ma seconde semaine de vacances. J'espère bien reprendre mes longueurs de piscine que j'ai abandonnées à l'entrée de l'hiver.

Ma séance de yoga était aussi la bienvenue pour délier mes petits muscles. Par contre j'étais bien fatiguée car la position de l'arbre (équilibre sur une jambe) n'a pas été tenue longtemps quelque soit la jambe d'appui !

J'ai fini ma journée avec un apéritif dînatoire dans le hamac sous un ciel gris mais sans pluie.
Le bonheur.

Une semaine où je vais tout donner pour me mettre le plus possible à jour et à moi les vacances...

Bonne semaine.

Ciel bleu et déjà de la chaleur ce samedi matin.
Un peu de rangement dans la maison et il est l'heure autorisée pour faire du bruit, traduire, passer la tondeuse.

Je pilote mon engin entre les parcelles du potager lorsque le "guidon" ne répond plus : perte des deux boulons qui fixent le "guidon" au châssis. Je cherche dans l'herbe et dans le bac mais autant chercher une aiguille dans une botte de foin !
En inspectant l'engin pour voir de plus près comment c'est fixé, miracle j'en retrouve un coincé derrière la manette qui règle la hauteur de coupe.
Bien sûr je n'ai pas de type de matériel dans mon petit stock "bricolage".
Il ne me reste plus qu'à vite prendre une douche pour aller au magasin avant la fermeture du midi. J'avais prévu ma séance courses au moment le plus chaud de la journée en milieu d'après-midi.

Dans le plus proche il n'y a pas les bonnes dimensions. Je pousse plus loin ma Kangoo et me rend dans un second magasin où je trouve le bon diamètre mais légèrement plus long. Le vendeur me dit de recouper à la scie à métaux. Devant mon doute de ne pas endommager le pas de vis son air nonchalant et désabusé de devoir conseiller une femme change. Il me propose d'ouvrir proprement le sachet et si cela ne convient pas on pourra peut-être me le reprendre ou voir si on peut recouper la fige filetée. Son changement d'attitude était vraiment amusant.

Dans le sachet il y a 3 écrous et 3 boulons et cette quincaillerie coute une fortune !!! Cela vaudrait presque le coup d'acheter un détecteur de métaux et de ratisser le jardin pour retrouver ceux perdus. Bon j'exagère un peu !

De retour à la maison je m'arme de la clé qui va bien et sous le cagnard je vais opérer l'engin. Je visse le premier boulon et m'aperçois qu'il n'est pas débouchant car caché sous un capot. Je n'aurais donc pas à mettre un écrou. De plus la longueur de la tige ne pose pas de problème. Je visse le second et voilà une tondeuse prête à reprendre du service... plus tard.

J'ai fait mes petites courses un peu avant le goûter et il faisait 35°.
Un petit tour au magasin de tissus que j'ai abandonné ces dernières semaines pour découvrir que le rayon patchwork est soldé jusqu'à épuisement. Comment je vais faire pour mes approvisionnements ? Même si j'utilise beaucoup de tissus en coton classiques il n'y a que dans ce rayon que je trouvais le faux unis qui me manquait.
Acheter sur internet n'est pas le plus facile pour bien cerner les couleurs.
Bon ce n'est pas comme si je n'avais pas de stock de tissus à la maison !!! Il va falloir revenir à l'essentiel et faire avec ce que l'on a sous la main.

J'ai tout de même profité de cette réduction en prenant un métrage des trois seuls tissus japonais en rayon. Je compte pendant mes vacances regarder mes stocks de tissus pour voir s'il ne me manquerait pas quelques teintes...

Je pensais reprendre la tonte vers 18h mais il faisait vraiment trop chaud. On verra demain.

Vers 19h après avoir nourri Pookie j'ai décidé de faire quelques petites plantations.
J'ai remplacé une courge mourante parmi celles récemment mises en terre dans la parcelle n°9.
J'ai désherbé et complété le paillage de la bande n°8 où se trouvent les premières courges plantées.
J'ai planté trois nouvelles pousses de patate douce qui ont bien germées dans l'eau dans la bande n°7. Il m'en reste encore à prélever sur la patate et à faire germer.
J'ai arrosé et paillé la bouture de rosier que j'ai plantée au bout de l'étendage. Il y a deux petites roses. Il y avait deux boutons lors de la plantation mais je ne savais pas si avec ce changement ils donneraient des roses. Il faudra ajouter d'autres fleurs autour car c'est un rosier à petites fleurs qui n'est pas exubérant. Tout du moins celui de la terrasse ne l'est pas. A voir.

Dans le nouveau massif j'ai fait un peu de désherbage, j'ai coupé les roses fanées du dernier rosier acheté, Crown Princess Margareta de David Austin. Il a super bien pris et les roses sont magnifiques.
J'ai ajouté dans les trous du massif un géranium bleu-violet Le Rozane qui attendait dans son pot depuis plusieurs semaines.
Deux autres trous faits à la pioche car sous la fine couche de terreau il y a PLEIN de cailloux pour y placer deux asters blancs achetés il y a plus d'un an pour garnir une jardinière. Ils sont repartis d'un même pot. J'ai deux autres pots avec une timide pousse ; je ne sais pas encore si ce sont bien des asters où une herbe quelconque qui a pris leur place. Je les laisse du côté des boutures avant d'en savoir plus.
Un peu de paillage de chanvre pour protéger ces nouveaux plants. Je le préfère aux paillettes de lin qui rentrent trop vite dans la terre. J'en ai un sac plein donc je vais l'utiliser dans d'autres endroits mais pour ce massif je vais rester au chanvre.
J'ai désherbé la bordure du massif pour pouvoir passer la tondeuse au ras. Je ferai sans doute une tranchée à la pioche même si la partie herbe, je n'ose la nommer "pelouse" est plus haute que le massif. A voir à l'usage.
Il me reste à tailler les hautes herbes de l'autre côté de ce massif, ainsi que celles dans la pente qui surplombe les bandes n°8 et 9 où se trouvent les courges.
Vous arrivez à suivre ? 
Lorsque tout sera plus propre et joli je ferai des photos. En fait je n'ai pas le réflexe photo avant-après.

J'ai fini vers 21h. L'avantage du mois de juin c'est que les journées sont bien longues.

Après la douche j'ai déroulé mon beau tapis de yoga pour une séance sous les avancées de l'orage. Ma courte méditation s'est faite sous quelques gouttes de pluie et avec le vent qui agitait les branches du chêne. C'était une sensation agréable d'être au milieu des éléments avant qu'ils ne deviennent trop intenses.
L'orage n'a pas duré et a été limité.

A demain.

J'ai loupé le coche de mon petit billet dominical.

Ah vous n'aviez rien remarqué ?

Comme ce blog me sert de journal de bord je tiens à raconter ce que j'ai fait ce dimanche.

Dès le matin il faisait chaud, moins humide que la veille mais le soleil tapait fort.
J'aurais pu me lever plus tôt et commencer à la fraîche mais pour une fois que je dormais jusqu'à 8h j'en ai profité.

C'était malgré tout trop tôt pour lancer la tondeuse alors je me suis lancée dans le nettoyage de la haie ouest du bas du terrain. Les hautes herbes s'étaient bien installées entre les arbustes. Mon tas de déchets végétaux a encore pris de la hauteur. Mais le problème ce sont les ronces qui viennent du terrain voisin.
Le personnel du centre avait coupé l'herbe dans la semaine mais sans toucher aux bosquets de ronces qui longent la clôture et qui s'échappent chez moi  travers le grillage en se replantant. Cela fait plusieurs années qu'elles prospèrent. J'ai pourtant fait la demande d'une taille il y a deux ans sans effet. C'est tige par tige qu'il faut couper tout ce qui dépasse en se faufilant entre les arbustes. Légalement je n'aurais même pas le droit de faire cela.
Cela m'a pris toute la matinée et j'en suis ressortie avec les bras griffés de partout plus le soleil sur la transpiration et sans doute quelques moustiques cela gratte de partout.

A 13h30 il faisait vraiment trop chaud pour gratter la terre de chaque arbuste pour ajouter de la corne broyée et du terreau et couper proprement toute l'herbe autour que je n'avais pas arrachée. 
Je ferai cela en fin de journée. J'envisageais même de continuer ce coin du jardin en mettant au propre la butte du repos du jardinier qui fait la séparation entre la haie ouest du bas et celle du haut.

Une bonne douche froide pour calmer les démangeaisons, un déjeuner à l'heure espagnole et j'ai décidé de regarder la finale homme de Roland Garros en attendant plus de fraicheur.

Au milieu du match, le tonnerre a commencé à gronder et les gouttes de pluie à tomber. Je suis sortie décrocher le linge pour revenir bien mouillée.
Pookie en a profité pour rentrer à la maison se mettre à l'abri.
A un moment l'éclair a été presque simultané au coup de tonnerre qui a claqué très fort. Pookie n'a pas aimé. Heureusement il s'est vite éloigné. La pluie est bien tombée. Pas d'arrosage à faire mais plus de jardinage ni de yoga-terrasse.

Rester dans le canapé à regarder une petite balle jaune passer de part et d'autre d'un filet ne donne pas beaucoup de motivation pour le reste de la journée.

La soirée est arrivée avec le dîner devant une série et au lit.

A peine avais-je mis les pieds au jardin vers 10h ce matin que j'étais déjà transpirante.
Le soleil déjà bien chaud faisait s'évaporer l'eau tombée ces derniers jours.
Je transpire beaucoup de la tête et presque uniquement de là. Dis comme ça on pourrait croire que j'ai le cerveau qui s'échauffe ! Peut-être. Encore qu'arracher des plants de fèves ne nécessite pas un travail des neurones très important !
Plus jeune (beaucoup plus jeune) lorsque je jouais au tennis, le bandana roulé en bandeau sur le front n'était pas qu'une coquetterie. Je finissais mon match avec un carré de tissu à tordre.
Mes séances de jardinage me donne une tête de sortie de piscine. Je suis très loin de la jolie jardinière avec tablier à fleurs et chapeau de paille !!!
Vu la moiteur ambiante j'ai ressorti le bandana (j'en ai un stock qui date de plus de 50 ans !) pour éviter de m'essuyer le front toutes les deux secondes. C'est la quinzaine de Roland Garros, je suis dans la couleur du temps !
Si avec cela toutes les toxines ne quittent pas mon corps !

Je dois continuer à passer la tondeuse là où elle n'est pas encore allée et la repasser au potager car j'ai laissé toutes les herbes arrachées au sol. Mais la terre est humide et je préfère attendre la fin de la journée.

J'ai désherbé la bande n°5 nouvellement plantée. Les herbes se sont lâchées avec ce temps humide et chaud des derniers jours. J'en ai profité pour mettre les tuteurs. J'attendais d'avoir posé le goutte à goutte mais je ne suis toujours pas allée acheter le tuyau. Les pieds de tomate ayant grandi il faut déjà leur fournir un support. J'ai enlevé les gourmands. Mes plants étant regroupés en tipi il est préférable de les conduire sur une seule tige, si je ne loupe pas les prochains gourmands !

Je suis passée à l'arrachage des fèves de la petite bande n°9 et des herbes. Le tas végétal du futur "repos du jardinier" a repris de la hauteur avec ces nouveaux dépôts.
J'espère que l'idée de stocker ces herbes en tas aura bien l'utilité que je lui prête. Recouvrir une surface que je n'ai pas le temps de préparer pour l'instant en l'enrichissant avec la décomposition de la sous-couche. Récupérer la terre restante à l'arrachage (je sais que c'est très minime) et avoir de la matière qui va sécher pour passer sous la tondeuse lorsque les tontes seront plus rares pour pailler le potager.
De la même façon j'espère que sous le tas de branchages qui attend le broyeur depuis plus de deux ans la terre s'est améliorée avec la décomposition des feuilles. A voir...

Pour continuer l'arrachage des fèves, les dernières, je suis passée à la bande n°2. J'ai fait propre mais il reste les oignons sur l'autre moitié de la bande. Ils commençaient à monter en graine alors j'ai coupés les têtes. Les tiges ne sont pas encore sèches. Il faut attendre si je veux pouvoir garder ces oignons.
Il y a énormément de fourmis et je me suis faite piquer. Je jardine toujours avec des gants type rosier mais elles grimpaient sur mes avant-bras. Je comprends bien que je les dérange mais j'avais besoin d'enlever toutes ces herbes sèches.

J'ai fini l'arrachage par la bande n°3 où se trouvaient les petits pois écroulés au sol. La récolte a été gâchée par l'absence de support. Il faut vraiment que je sois plus organisée l'année prochaine.

Il me restera à passer la grelinette dans ces bandes dégagées mais ce sera pour la fin de la journée. Toutes les parcelles du potager sont maintenant propres ; soit déjà plantées soit en attente de l'être. Il faut savoir se féliciter de son travail !!!

Après le déjeuner j'ai mis en pause toute activité et j'ai retrouvé mon hamac où je me suis endormie... jusqu'au passage du rotofil du voisin. J'en ai profité pour aller faire quelques courses.

Au retour j'ai regardé le dernier set de la finale dames. Le bulletin d'info à la radio de la voiture m'a donné envie ! Cela m'a rappelé tous ces matchs que je regardais à la télévision après avoir eu la chance de les voir en vrai en allant à Roland Garros dans ma jeunesse. Je ne regarde pas le sport à la télévision mais Roland Garros c'était un truc que je partageais avec Papa. Bref cela a été mon moment souvenir-souvenir.

Le temps de retourner au jardin il était un peu tard pour passer la tondeuse. J'ai passé la grelinette (c'est silencieux !) dans la bande n°9 en enlevant les gros cailloux qui ont poussé qui remontent à la surface !
J'ai posé le tuyau du goutte à goutte et préparé les trous pour les courges. Un remplissage de terreau et de fumier et voilà 6 courges en place. Normalement ce sont des butternut si j'ai bien compris les indications du Papa de mes filles. Il m'en reste plein. Il a mis 4 graines par petits godets et tout a poussé !!! Il y a aussi des courges dont il ne connait plus le nom, peut-être des sortes de bleu de Hongrie ! Je ne sais pas où je vais les mettre. Peut-être dans la parcelle n° 6 qui pour le moment est toujours vide ?
Il faudrait aussi que je sème des bettes et des betteraves ainsi que les haricots. Pour ces derniers il faut que je rachète des graines car je n'ai plus que des fonds de sachet. L'intendance ne suit pas vraiment le travail sur le terrain !

Pour le dessert de mon dîner j'ai cueilli les premières cerises.
Le cerisier le plus ancien qui est le plus précoce n'a donné aucun fruit. Quelques cerises n'ont pas dépassé la taille du noyau avant de sécher.
Le second a des cerises à des stades divers. Elles pourraient attendre de murir un peu plus mais les oiseaux les ont déjà repérées et si je veux en manger il faut que je sois plus rapide qu'eux.
Ces deux arbres, que j'avais plantés bien avant de faire la haie puisqu'à ce moment-là le terrain voisin était libre, se retrouvent coincés contre la haie. Comme j'ai laissé beaucoup trop pousser ces arbustes les fruitiers n'ont plus l'espace qui leur permet de se développer correctement. J'ai un gros travail de taille à faire, mais il faut déjà que je broie tout ce qui est coupé.
Dans 15 jours je suis en vacances pour deux semaines et j'espère me mettre à jour de pas mal de choses au jardin et à la maison. Mais oui ce seront des vacances avec yoga tous les jours, piscine à la ville voisine et retour de mes activités textiles. Enfin c'est le programme que j'espère...

La journée s'est terminée avec le yoga et la chasse aux moustiques. J'ai laissé tomber le moment méditation car je ne pensais qu'à ces petites bêtes qui me tournaient autour en visant mes pieds et mes mains dégagés.
Il y en a beaucoup cette année et ils piquent même la journée au travers des vêtements. Je suis piquée à des endroits couverts pendant que je jardine.
Ces dernières années le pare-brise restait propre lors de trajets en fin de journée. Dimanche dernier lors de ma virée au jardin je suis rentrée avec un pare-brise constellé d'insectes.
Mais que font les oiseaux ???
Heureusement que je ne prends pas de pose acrobatique où lâcher une main serait fatal... à mon équilibre extérieur !!!

A demain.

Dimanche dernier mon petit billet n'a pas vu le jour.
Je pensais le rédiger le lundi mais le temps a manqué et hop la semaine est passée.

Pourtant j'avais matière à raconter.

Revenons donc en arrière de quelques jours.

J'ai commencé cette journée du dimanche par le nettoyage des arbustes de la haie sud côté verger. Arracher toutes les herbes qui poussent au pied des plantes, gratter la terre de surface, couper à ras autour pour faire propre puis ajouter du terreau et une petite poignée de corne broyée pour booster l'arbuste. La terre est tellement pauvre qu'un petit coup de pouce ne peut pas faire de mal. Ne pas oublier le bon arrosage.

La matinée était bien avancée lorsque je suis retournée à la maison où m'attendaient les mots doux de mes filles pour la Fête des Mères.
Un message disait d'aller cueillir des fleurs au jardin pour me faire le bouquet qu'elles m'offraient ! J'ai donc obéi et suis allée couper des achillées sauvages blanches et des jaunes cultivées. J'ai ajouté une coquelourde fuchsia pour trancher. Le bouquet a trouvé place dans le joli pichet bleu rapporté de Corse par mon Petit Bout.

Mais mon vrai cadeau m'attendait depuis quelques jours dans son paquet. Aucune idée ce que contenait ce long carton lourd où était inscrit "Mon tapis de yoga" !!!!

J'ai trouvé à l'intérieur un très joli tapis de yoga d'un rendu très différent de celui que Pookie a utilisé pour faire ses griffes. Il est plus fin, il se plaque bien au sol et il est eco-friendly. En caoutchouc il passe même à la machine à laver pour le nettoyage.
Ce n'était pas le bon moment pour l'essayer j'étais sale après ma séance de jardinage et je devais partir après le déjeuner.

C'était le WE des "Rendez-vous aux jardins" et j'avais choisi un nouveau jardin à découvrir : le jardin de Barus en allant vers St Gaudens.

J'ai beaucoup aimé de joli jardin avec son cheminement pour découvrir chaque petit coin végétal. Je ferai un petit reportage prochainement.

A l'aller j'ai pris l'autoroute mais au retour j'ai musardé un peu avant de retrouver cet axe rapide. Le plaisir de rouler par une belle journée dans la campagne.

De retour à la maison, j'avais évidemment plein d'idées et d'envies pour mon coin sauvage.
J'ai commencé par être pragmatique et enfin mettre en terre une partie des plants de courges dans la bande n°8. J'ai récupéré une partie des tontes étalées sur la bande n° 6 pour pailler les courges.

Puis ce fut arrosage général car tout sèche déjà.

Après la douche j'ai étalé mon nouveau tapis de yoga sur la terrasse sous les grondements de l'orage au loin.
Il est parfait. Les mains ne glissent pas dans le chien tête en bas. J'avais peur que sa finesse soit un inconvénient comme j'étais habituée à plus de moelleux, au contraire cela me plait.
Je suis allée faire un tour sur le site de la marque YUJ. Il y a de très jolis modèles de tapis et plein d'autres articles pour cette marque française écoresponsable (logique avec mes filles écolos !).

Le WE était déjà fini. Deux jours c'est court !!!

Dans la semaine j'ai tondu le haut du jardin et désherbé autour de la ligne de pomme de terre que j'ai placées au pied de la butte Provence. J'ai ajouté cette tonte pour butter les petits plants. Cela pousse très doucement. Il y a tellement peu de terre au milieu des cailloux que les racines doivent batailler.
J'ai aussi désherbé les rosiers et les arbustes du côté de la terrasse couverte. Deux rosiers semblent définitivement mort. Un avait été acheté à L&dl mais l'autre est le rosier William Shakespeare acheté lors d'une visite au jardin des poteries Hillen. J'ai coupé court ajouté du terreau et un peu de corne broyée : on verra. Un bon arrosage et j'ai fini par le coin du Tamaris à côté de la boite aux lettres. Les pensées sont mortes, j'ai coupé les fleurs des cinéraires et arraché les mauvaises herbes qui s'éclatent dans ce coin surtout les chardons.

J'ai désherbé le nouveau massif entre les entourages de paille de chanvre. Il faut que je recouvre tout le massif pour être plus tranquille mais j'ai peut-être encore quelques petits plants à mettre pour optimiser cette surface.

Petits bouts par petits bouts j'essaye de faire propre et plus joli. Mais je suis consciente qu'il faudra rapidement recommencer et je doute d'avoir fait le tour de tous les coins avant le second tour.

Ce vendredi il a bien plu. En rentrant j'avais une envie de pause dans le hamac mais il était trop mouillé alors je l'ai changé pour pouvoir buller quelques instants.
Je l'ai vite retiré car la pluie revenait avec de grandes rafales de vent.
Pas de travail au jardin ce vendredi et pas de yoga en terrasse non plus.

A demain.

Après la mise en route d'un matin de WE je me suis lancée dans le désherbage ; la tondeuse serait pour la fin de l'après-midi pour ne pas réveiller tout le monde.
La tonte imparfaite du potager mettait tout de même en évidence le fouillis dans les deux bandes du coté du verger. J'ai commencé par la plus petite.
De ce côté du jardin le chiendent est coriace et est accompagné de son copain le liseron.
Ce nettoyage m'a permis de voir que les nouveaux fraisiers dans cette bande émettaient déjà des stolons. Je les ai coupés pour que les plants me donnent d'abord des fraises.
Aux pieds des trois framboisiers il y a pas mal de nouveaux départs de tiges. A voir si je peux en récupérer pour les transplanter dans l'autre bande à l'automne.
L'idée de départ de ces deux bandes étaient d'intercaler des petits fruits entre des arbres fruitiers. Dans la petite bande il y a deux artichauts un peu incongrus entre framboisiers, amélanchier, lyciet (baies de goji), kiwi et fraisiers. Je ne savais pas où les planter ailleurs. De plus ils font face à ceux de mon voisin qui sont superbes. C'est pour leur montrer l'exemple !!!
Dans l'autre bande il y a des cultures diverses entre les framboisiers, pommiers, poirier, et fraisiers comme salades, ail, échalottes, oignons, fèves et haricots. Au fur et à mesure je souhaite remplacer ces intrus par des fraisiers et des framboisiers.

J'ai coupé au mini taille-haie les bordures de la bande et gratté la terre pour faire deux rigoles où les roues de la tondeuse peuvent passer pour couper l'herbe au plus près.

Même travail dans la seconde bande. J'en ai profité pour arracher les deux parties de fèves. Il reste quelques salades, les oignons, ail, échalotes dont les tiges ne sont pas encore assez sèches. Je vais semer mes premiers haricots à la place.

Il était plus de 14h et il faisait bien chaud mais ces deux bandes bien propres faisaient plaisir à voir. Autour c'était le désordre puisque toutes les herbes arrachées attendaient un second passage de la tondeuse pour être transformées en paillage.

Après mon déjeuner j'ai fait une pause dans le hamac puis sur le transat pour prendre quelques couleurs sans les marques T-shirt, short et chaussettes.

Avant de retrouver le potager je suis allée faire quelques courses. En partant vers la ville voisine il y a eu quelques gouttes sur le pare-brise. J'ai pensé que j'avais laissé le linge qui devait être pourtant bien sec, la serviette sur le transat et le taille-haie au pied d'un arbuste. En arrivant à la boutique, la pluie a redoublé. Le linge et la serviette seraient trempés mais c'est surtout l'outil électrique qui me posait un problème. Ma course faite je devais repasser près de la maison avant de continuer. Au fur et à mesure où j'approchais la pluie diminuait. Chez moi il avait plu mais très légèrement donc le linge et la serviette étaient juste humides et l'outil bien sec car protégé par l'arbuste. C'était vraiment un coup de chance car quelques minutes plus tard la pluie a redoublé. Pour le hamac impossible de s'y reposer maintenant.
Et si je profitais de ce jour de chance ? Quelques chiffres gagnant peut-être ? Non ce n'est pas mon truc les jeux d'argent. Dommage j'ai peut-être raté quelques chose !!!!

J'ai attendu que cela se calme pour finir mes courses.

Il a continué à pleuvoir par intermittence. Plus question de passer la tondeuse et pas motivée pour aller planter les courges ou finir le désherbage de la parcelle n°4 entre les gouttes.

Pas de yoga sur la terrasse et pas de motivation pour le faire à l'intérieur.
La paresse a gagné.

Je n'ai même pas tricoté ; le tricot est en train de prendre la poussière à côté de moi !

On verra demain...

J'ai récupéré une tondeuse remise en forme mardi matin. C'était le filtre à air qui était totalement bouché. Un petit coup de soufflette, un affutage des lames au passage et elle était prête à reprendre du service. Super mécano !

Mais ce n'est que ce vendredi que j'ai tondu, enfin commencé à tondre. L'herbe ayant tellement poussé avec des tiges de graminées bien drues que l'avancée est lente. Les tiges se couchent sous la tondeuse et se redresse malicieusement après mon passage. Même en faisant des va et vient je n'arrive pas à toutes les couper. Cela donne un résultat "hérissé" !
J'ai tout de même réussi à mettre au propre le potager. J'ai déposé les tontes pour les faire sécher sur la parcelle n° 6 qui n'est pas encore plantée. Je voulais pailler la bande n° 4 celle des premières plantations de tomates-aubergines-poivrons mais les herbes indésirables ont bien poussé et un désherbage s'impose avant.

Pour le haut du jardin, là où les herbes sont les plus hautes devant la terrasse j'ai fait un passage avant-arrière qui a mis à mal mes petits bras, cette partie est en pente donc, même si ma tondeuse n'est pas très lourde il n'y a pas de marche arrière pour soulager.
Tout n'est pas fini, je n'ai fait que la moitié du jardin du haut et il faudra un second passage pour ce qui est déjà coupé.

A 19h passées, après deux heures de bataille, je suis passé à l'arrosage.

Les pommes de terre qui poussaient joliment baissaient la tête. Malgré une petite pluie la veille le jardin commence à souffrir du manque d'eau. Avant que je quitte le potager elles avaient déjà repris leur belle allure, Ouf !
J'ai donc fait un arrosage général soit au jet soit à l'arrosoir avant de brancher l'un après l'autre les deux tuyaux de goutte à goutte. Je ne suis pas encore allée au magasin acheter un complément de tuyau.
J'en ai profité pour commencer le désherbage de la bande n°4. Encore un petit effort demain et je pourrai la pailler.

J'ai du boulot pour ce WE : tonte, désherbage, paillage, arrachage, plantation.

Pour le réconfort j'ai récolté un bol de fraises et j'ai aperçu les premières framboises qui rougissent.

Douche et yoga sous le regard " de haut" de Pookie qui s'est perchée dans le chêne au dessus de moi.

A demain.