En furetant sur les blogs de yoga on navigue aussi dans le monde de la nutrition et souvent du végétarisme voire du végan.
J'ai aimé manger végétarien et découvrir d'autres gouts lors du WE de yoga et depuis plus d'un an j'ai beaucoup réduit ma consommation animale et augmenté ma consommation végétale mais je n'ai pas de doctrine établie ; j'aime trop la viande, le fromage et un bon saucisson sec pour m'en passer.
Je ne suis pas insensible à la détresse animale mais j'opterai plus pour un élevage repensé à la fois en quantité et en qualité plutôt qu'en le stoppant. Les poules et les lapins de mon grand-père finissaient à la casserole mais après avoir été bien nourris, respectés, câlinés et tués "humainement" ! Oui je sais cela peut faire bondir mais pour avoir assisté à cela plusieurs fois je n'en ai jamais été choquée au contraire de la manière de mon grand-oncle (son frère) qui je le sentais prenait un malin plaisir à tuer. Je suis consciente que j'évoque là un élevage à toute petite échelle et qu'il n'est pas envisageable pour nourrir des millions de personnes mais on doit pouvoir trouver des solutions. C'et plus la notion de gachis qui me révolte.
Je suis partante pour découvrir de nouveaux aliments mais cela m'est plus facile si c'est préparé par d'autres personnes que de me retrouver perplexe devant un pot de purée de cajou à inclure dans des recettes !!! Dernière expérience en date.
D'un autre côté je reste dubitative devant le végétal comme nouveau mode de vie presque imposé, la réalité du bio et des articles sur ces nouvelles cultures à outrance comme le quinoa.
Bref mon esprit est malmené et si je dîne d'une salade je n'ai pas encore arrêté ma consommation de Coca light !!
Quand au végan là j'ai encore plus de mal. Par exemple ne plus utiliser la laine des moutons car la tonte est douloureuse : certaines tontes de rendement sans doute mais pour les autres je ne comprends pas. Alors que des fibres synthétiques à tricoter ??? Par contre côté corrida à arrêter je suis ok !!!
Qui réfléchit à son alimentation pense aussi un peu à la planète et me voici arrivée au vrai sujet de ce billet.
De blog en blog j'ai décuvert Zéro déchet family.
Bon je trie mes déchets dans deux poubelles, j'ai un compost, je recycle certains vêtements en patchwork :-), je désherbe la terrasse avec de l'eau bouillante, j'utilise les jolis sacs Truffaut pour faire les courses... et je ne jette pas mon chewing-gum dans la nature mais cela ne va pas beaucoup plus loin.
En lisant les articles les plus récents j'ai eu envie d'en savoir plus et j'ai tout lu. Instructif et déstabilisant. Me séparer de mes livres et BD pour que d'autres en profitent : bonne action mais crêve-coeur. J'aime aller à la bibliothèque mais j'aime avoir mes livres à disposition, près de moi, à portée de main pour une re-lecture même si je sais honnêtement que cela ne concerne pas plus de 10 % de mes rayonnages !
Bon je ne me sens pas capable d'aller si loin dans la démarche mais c'est intéressant et il y a des pistes à creuser, ne serait-ce que de penser à mon tupper en allant chercher mes olives au marché (honte j'ai encore oublié mardi dernier !!!)
J'ai eu une pensée pour cette notion de zéro déchet en allant donner mon sang il y a quelques jours. La collecte était dans ma commune et installée dans la petite salle d'exposition. Je ne parlerai pas de tout ce qui est utilisé pour le don en lui-même mais pour la petite collation finale.
Lorsque j'ai donné mon sang la première fois (1980) cela s'est passé dans une salle de réunion de l'entreprise dans laquelle je venais de rentrer. Une bâche pour protéger la moquette, des sièges légèrement allongés et un sparadrap pour "boucher le trou" avant de rejoindre le coin repas sur les tables de réunion. On pouvait y trouver du pain, des assiettes avec des rillettes, du saucisson, du jambon, du fromage (Haute-Savoie oblige), de l'eau et du vin avec des verres en verre et des couteaux pour se servir soi-même.
Version 2016. Une fois assise avec mon bandage serré à garder une heure et qui m'empêchait de plier le bras j'avais devant moi une assiette en plastique emballée dans un film plastique et qui contenait un pot en alu de salade de fruit, une boite de conserve de salade catalane, quelques tranches de jambon fumé sous platique, un sachet plastique avec une madeleine, un sachet plastique avec une tranche de fromage, une fourchette et une cuiller en plastique accompagnées de la serviette en papier sous un autre emballage plastique. Sur la table d'autres gâteaux ou pâtes de fruits sous emballage plastique. Un gobelet en plastique, du fanta ou du coca, du jus de fruit en brique et de l'eau. Il y avait bien des baguettes de pain dans un grand sac en papier dans un coin mais personne ne semblait en vouloir (ok il était trois heures de l'après-midi).
Cela fait longtemps que je vois tous ces emballages au fur et à mesure de mes dons et j'avoue que souvent je trouvais cela "mignon" ce petit pot de compote ou cet étui de gâteau. Mais là le parallèle avec ce que j'avais connu m'a frappé. Je comprends les raisons d'hygiène, de facilité de transport et d'organisation mais outre tous les déchêts générés c'est le coût qui m'a interpellée. Cela paierait sans problème une seconde personne pour gérer et mettre en place ces lieux de restauration avec des aliments non emballés.
Détail positif : mon supermarché vient de mettre en place les sacs en papier pour le rayon fruits et légumes. Un peu petit pour glisser la salade mais il résiste bien même en se mouillant. Un bon point !
Donc j'en suis au stade de la réflexion et des petits détails pour mieux faire...