La fin des vacances approche et je commence à me
La fin des vacances approche et je commence à me désoler : je n'ai pas fait tout ce que je voulais faire. Cela me contrarie et quand je suis dans cet état il faut que je passe à l'action. J'ai attrapé le taille-haie et je me suis défoulée sur les herbes hautes qui restaient sur le terrain.
J'en ai profité pour commencer à grignoter les ronces. Mon tas de déchets verts a repris de la hauteur. J'ai passé la tondeuse en position haute dans cette partie très accidentée pour faire plus net et j'ai pu continuer à pailler les fruitiers du verger et commencer le paillage de la récente petite bande courges-fleurs.
Cette petite trouée dans les ronces semble dérisoire face à tout ce qu'il reste.
Le problème c'est que j'arrive sur le tas de branchages que j'avais entassé des années plus tôt dans l'espoir de les broyer un jour. Les ronces sont bien sûr venues tout recouvrir. La terre a dû s'enrichir mais cela ne va pas être facile de dégager les ronces qui pourront passer sous la tondeuse et ces branchages en décomposition qui ne passeront peut-être même plus dans le broyeur. De plus des genêts ont poussé au milieu des ronces et mon taille-haie sans doute pas assez puissant ne parvient pas à les couper ; les lames glissent dessus. Il va falloir y aller au gros sécateur.
Par contre tailler des ronces est encourageant car si le volume est important en surface dessous c'est vide et cela dégage de la surface plus rapidement. Bon j'ai tout de même pas loin d'une centaine de mètres carrés à dégager.
Allez on y croit.
Le maniement du taille-haie avec des gants pour se protéger des ronces dans lesquels les mains macèrent a occasionné une belle ampoule. Donc je vais oublier cet engin pour quelques jours. Il serait temps de sortir enfin le broyeur !!!
Le midi j'ai mangé mes premières courgettes, aubergines, oignon et ail du jardin. Une bonne poêlée de légumes. Les oignons ne sont pas encore assez secs pour pouvoir être conservés mais ils sont parfaits pour être cuisinés en les récoltant au fur et à mesure. Quant à l'ail, en quelques plats j'aurai utilisé toute ma maigre récolte.
L'après-midi j'ai tricoté en regardant le Tour de France ! Après mes efforts du matin c'était reposant de les voir grimper ! Non je plaisante. Etant blessée deux années au moment de cet évènement sportif j'avais pris goût à suivre les échappées et surtout le survol de la France avec les anecdotes historiques ou géographiques. Je n'arrêterais pas ce que je fais pour regarder mais si l'occasion se présente je ne la boude pas.
Du coup mon tricot a bien avancé. J'ai fini la seconde épaule et réuni les deux avec un troisième montage provisoire pour commencer le dos jusque sous les emmanchures. L'épreuve de vérité arrivera demain avec la récupération des mailles des montages provisoires !
En fin de journée j'ai planté le Rudbeckia qui s'est pris un coup de chaud. J'aurais dû le mettre dans l'eau en attendant. J'hésite encore à couper les fleurs défraichies pour lui donner un coup de fouet.
J'ai mis en pot l'Hosta. Bien que le plant soit à l'abri sur la terrasse couverte il y a tout de même eu des attaques de baveux avec quelques trous dans les feuilles. Le pot a rejoint l'autre autour de la porte d'entrée ; celui-ci est sauvagement découpé. Pourtant j'ai recouvert la terre avec des paillettes de lin qui devraient déranger ces mangeurs de feuilles.
Hosta Devon Green avec des fleurs en devenir
Hosta au nom oublié mais bien trouée
J'ai commencé l'arrosage par secteur car je ne peux pas tout faire en une fois. Il faut juste se souvenir où je suis passée ! Il est prévu une hausse des températures pour les jours à venir.
Pas de yoga, pas envie.
J'ai mangé ma première tomate. Une belle tomate bien charnue. Je ne me souviens plus de la variété. Jusqu'ici je n'avais récolté que 3 ou 4 tomates cerises. Pour la suite il va falloir encore patienter, les autres sont toujours vertes.
Je suis loin de l'autonomie mais c'est tout de même très satisfaisant de manger ses propres récoltes.
A demain.