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7 juillet 2012

Corrida de Toulouse

Hier soir à 21h était donné le départ de la Corrida de Toulouse : 10 km mais sans les vachettes, juste un peu plus de 2000 coureurs habillés de jaune pour la plupart (couleur du maillot de cette année ; j'avais opté pour une tenue noire amincissante !!!)

A 18 heures j'avais bouclé mon bilan, fait le point avec ma collègue qui va assurer le relais pendant 3 semaines de vacances, rangé mes petites affaires et hop retour à la maison pour me changer et entraîner mon Petit Bout dans mon sillage (supporter sa Maman contre l'adversité, enfin surtout contre elle-même !). Nous avons pris le métro, même pas peur dans ma tenue de coureuse en herbe !

Arrivée aux abords de la place du Capitole, lieu de départ et d'arrivée, il y avait effervescence. Beaucoup courait à fond jusqu'à ce que je réalise que c'était l'arrivée du 3 km !
Un tour sur la place au milieu des tentes puis, réfugiée dans un petit coin, j'ai mis en place la puce sur ma chaussures et le dossard (en pro des lectures de magazines spécialisés je n'avais pas oublié les épingles à nourrice !).
Hésitante quant à un échauffement plus fatigant que préparatoire j'ai préféré rester tranquille et aller faire un tour aux toilettes du parking sous-terrain. La file d'attente féminine était beaucoup plus courte que la masculine. Pas d'arbres sur la place pour ces messieurs (ce qui n'a pas empêché beaucoup d'utiliser les murs du Capitole pour se soulager !).
Je me suis dirigée vers le sas des mois de 1h (il n'y avait pas au-dessus !) et j'ai regardé autour de moi cette faune s'agiter.
Un collègue m'a retrouvée là et sa présence m'a permis de ne pas me prendre la tête comme à mon habitude dans une situation nouvelle que je ne maitrise pas.
Vers 21 h le troupeau s'est resserré. Bien sûr en queue nous n'avons pas profité des préparatifs du départ mais c'était sympa. L'avancée jusqu'à l'arche s'est faite au pas et j'ai déclenché mon Garmin sur le tapis bleu. Tout de suite virage à gauche et étranglement dans les petites rues toulousaines. Piétinements, marche au ralenti, puis trottinement. Il a fallu du temps pour que je prenne ma foulée. C'était enfin parti très en-dessous de ma petite vitesse de course. Ouh la il va falloir booster pour rattrapper tout cela.
Pas d'affollement, cours et tu verras plus loin.
Mon collègue a tracé sa route. Pour avoir couru une fois avec lui je sais qu'il arrivera bien avant moi. Il vise les 57'.

Je ne vais pas vous faire le décompte des km car j'ai suivi les maillots jaunes et tourné à droite ou à gauche sans visionner mon parcours. Il y a eu le passage sur le pont St Pierre au dessus de la Garonne avec une vue sur le Pont Neuf où la file de maillots jaunes des premiers s'étirait, puis à notre tour d'être sur le plus vieux pont de Toulouse avant de retourner dans la ville.
La fin de la première boucle nous amenait à 4.5 km et là j'ai entendu les sirènes, les motos et la foule en délire. Je pensais pourtant être incognito ! Ah, ce n'est pas pour moi ??? Le premier se dirigeait vers la ligne d'arrivée qu'il a franchi en 30' et des poussières. Poussés sur les côtés nous avons donc longé un bord de la place du Capitole à pas menus avant de repartir plus loin. Zut encore des secondes à récupérer !!!
Au ravitaillement en eau des 5 km j'ai hésité à prendre une bouteille. Vu mon expérience d'il y a 9 ans avec un gobelet, j'ai eu peur d'être obligé de marcher pour boire... et d'avoir du mal à repartir. Mais un garçonnet me tendait fièrement sa bouteille alors je l'ai attrappée au vol de mes 9.3 km/h. (pourtant je ne me suis pas entrainée au passage du relais). Génial elle était ouverte et je n'ai eu qu'à téter quelques gorgées. Je continue avec ce "poids" dans la main, un coup à gauche un coup à droite, un peu encombrée alors que je coure toujours les mains libres et ouvertes. Cela m'occupe un moment mais je réalise que je n'ai fait que la moitié et que je trouve le temps long. Si tu courais plus vite aussi !!!
Passage le long de la Garonne. Je n'ai pas encore parlé des spectateurs. Je les vois peu, les entends parfois mais je n'arrive pas à prendre les encouragements pour moi, alors j'en fais abstraction. Sur les pelouses de La Daurade il y a beaucoup de jeunes (fête des résultats du bac !)
J'ai toujours ma bouteille à la main, j'ai bu un peu (peur des grenouilles dans mon ventre) je me suis aspergée la nuque comme les marathoniens mais je me sens empotée avec ce mini bidon dans la main. D'un côté je trouve que c'est gâcher que de ne pas la finir et elle était sympa cette petite bouteille mais elle m'encombrait un peu. Allez encore une petite gorgée. Super une poubelle, et hop un jeté qui rebondi sur le bord... et fini dans l'herbe ! Je le jure mon côté écolo a eu envie de me stopper net pour la remettre au bon endroit mais les presque 7 km dans les pattes m'ont lâchement fait continuer avec un petit geste d'excuse pour ceux qui auraient pu me voir rater le panier.
Justement le voilà le 7e km avec le petit coup de cul pour sortir des berges : je ne marche pas et je double, à faible allure mais je double. En haut de la montée un homme à terre et un secouriste en train de pratiquer le massage cardiaque. Les coureurs autour ralentissent, commentent, s'émeuvent mais je continue. Pourtant toutes les images se sont imprimées dans ma tête moi qui n'ai rien remarqué du reste du parcours jusqu'à présent. La force employée par le secouriste pour le massage m'a surprise. Je viens de passer mon brevet de secouriste du travail et je me suis entraînée sur les mannequins de la Croix Rouge. Je sais qu'il faut appuyer mais le voir en une fraction de seconde pour de vrai est autre chose. J'ai "vu" aussi l'ambulance s'arrêter après s'être frayée un chemin dans la foule et les petites rues et les secouristes lui faire signe. Puis un virage et tout a disparu.
Une nouvelle montée, courte mais intense. Une dame, à la hauteur de laquelle je venais d'arriver se motive : "Allez on y va" en soufflant très fort. En effet elle attaque comme une bête et me prend trois mètres pour marquer le pas en haut et je la double alors sans problème.
Je vais d'ailleurs commencer à regarder qui court autour de moi. Jusqu'à présent je me suis faite doublée ou j'ai doublé mais sans faire attention (enfin si quelques fesses masculines si cela valait le coup d'oeil). Une première dame en ligne de mire pour me caler mais je sens que je grignotte alors je finis par doubler. Une fausse blonde manucurée que je double avec délectation puis deux jeunes filles au loin. Je sens que je me rapproche mais j'ai peur de passer pour me faire redoubler ensuite alors je reste derrière. Mais je peux faire mieux alors à la faveur d'un virage je double. Je cherche un autre point de repère : un monsieur agonisant doublé mais cela ne compte pas. Une autre minette qui m'a doublée il y a un moment en me bousculant. Voilà un challenge. Je reste derrière un moment pour voir si c'est faisaible. Menue, jeune... et hop je la double. Je ne la reverrai pas !
C'est fou ce que l'on s'amuse sur une course... pour peu que l'on ait la dent dure ! L'arrivée se rapproche car on passe le 9e km. Cela commence à accélérer. Certains doublent à grande vitesse. Mais ils étaient où ceux-là ?
J'ai envie de forcer l'allure mais j'ai peur de m'écrouler lamentablement alors j'attends. Le rythme s'intensifie autour de moi, je suis le mouvement. Etonnée que les jambes répondent bien ; même elles sont contentes de pouvoir allonger le pas alors je fais grimper l'allure à 12 km/h jusqu'au bout. Avant de passer sous l'arche, j'entends" Maman", je tourne la tête, je vois mon Petit Bout, un sourire, un signe de main et voilà c'est fini. Je trottine sans trop savoir ce que je dois faire maintenant. Je cherche ma fille derrière les barrières. Elle se rapproche. Je suis contente d'être allée au bout. Je lui demande à boire et je réalise que je n'ai pas arrêté le Garmin !!! Donc mon 1h 04' est à ramener à 1h 03' et des poussières pour un tout petit peu moins que 10 km (9.9 km à ma Garmin).
J'ai suivi le mouvement jusqu'à la récup des puces puis aux tables de ravitaillement. Un peu de coca (pas light !) un quartier d'orange et un bout de banane.
Bon je ne suis pas passée sous l'heure mais je n'y croyais pas de toutes façons. Par contre je n'ai jamais été dans le rouge donc je pouvais accélérer un peu et partir vite de plus loin. Si on ajoute une bonne minute de piétinement et de marche au départ les 60' se rapprochent. Alors ce n'est pas impossible et je me dis que je vais y arriver. Je me sens déjà prête à faire une autre course.
Quelques étirements sur la place du Capitole. Les jambes vont bien, elles ont de la ressource, il faut juste que j'y crois un peu plus.
Pas de nouvelles de mon collègue car grosse panne de réseau Orange dans le secteur ; l'après-midi c'était le tour de SFR.
Nous regardons la remise des prix avec mon Petit Bout et retour par le métro où elle retrouve deux profs à elle qui ont couru !

A la maison je raconte ma course à mon Etudiante puis le portable étant de nouveau utilisable je prends des nouvelles du collègue. Et hop nous refaisons notre course à 23h30 ! A sa Garmin il a mis 54' (56' 02" temps officiel) ce qui est mieux que ce qu'il comptait. Il estime également qu'il aurait pu faire baisser le chrono car il n'est pas fatigué.

Voilà j'ai annulé  l'échec d'il y a 9 ans en arrivant la dernière. Je n'ai pas marché et je sens que je peux faire mieux donc je suis contente même si au milieu de la course un moment de doute aurait pu avoir raison de moi.

Quelques chiffres :
Le temps de course est de 1h 05' 31. Cela confirme les 2' pour arriver sous l'arche de départ, même écart pour mon collègue.
Je suis 2256e sur 2511 classés (2800 participants annoncés)
444e filles sur 602
53e filles V2 sur 79

Prochaine course... demain ! J'ai décidé de refaire ma garde-robe côté T-shirt... qui sera vert cette fois !!!

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6 juillet 2012

Ah les vacances !

Espérées, attendues, déjà remplies avant d'avoir commencées de tout ce qui n'a pas pu être fait les 11 mois précédents !

Une pause dans l'ordonnancement des journées qui se suivent avec leur lot d'imprévus qui devraient les différencier des précédentes. Et pourtant, de plus en plus de mal à les distinguer les unes des autres.

Trois semaines de vacances...

L'année scolaire est finie.
Mon Petit Bout termine une 4e avec les félicitations du conseil de classe qui laisse augurer d'une 3e sans trop de difficultés, si les fantaisies adolescentes ne viennent pas perturber cette belle lancée.
Mon étudiante a validé sa première année de licence mais change de trajectoire donc retour en 1er année version biologie. Sa préoccupation du moment étant la recherche d'un appart pour une colocation avec une copine pour septembre avant de partir un mois au Togo avec une organisation humanitaire. En attendant elle engrange les heures au Mac Do !
Ces dernières semaines bousculées au boulot se sont achevées avec le bilan semestriel dont j'ai rendu les derniers états ce soir. Je ne sais pas trop ce que je vais retrouver dans 3 semaines. Non que je sois indispensable (je n'ai aucune illusion sur ce point) mais les tâches s'accumulent, les orientations changent comme des girouettes et les problèmes demeurent.

Côté musique il y a eu l'audition de piano la semaine passée. Mon Petit Bout a joué Scène d'enfant n°1 de Schumann puis mèer et fille une valse de Gounod à quatre-mains. Toujours le trac mais juste quelques petits accros dans mon accompagnement qui se sont moins entendus dans la salle que remarqués sous mes doigts.
Je n'ai pas souhaité joué Liszt ce soir-là. Bien trop peur de renouveler mes lamentables prestations pianistiques précédentes. Encore que côté spectacle théâtral il y ait de quoi se réjouir devant ma panoplie de mimiques et de gestes sur scène ! Ce n'est que partie remise puisque demain après-midi a lieu le petit concert des adultes chez ma prof. Donc les mains trembleront à nouveau...

Côté sport j'ai continué mon "perfectionnement" poisson et lièvre. Mes 2 km aquatiques se font en 45' changement de couloirs, de palmes, de plaquettes compris. J'ai bien dû gagner 3' depuis septembre.
Mes km à pattes n'ont sans doute pas profité d'une même progression. Je tiens le coup, la fréquence cardiaque baisse un peu mais je suis toujours plus tortue que lièvre ! 
D'ailleurs...

A suivre...

 

 

12 juin 2012

Coucou

Non je ne suis pas en vacances comme pourrait le laisser penser mon dernier billet sans suite.
Ce serait plutôt l'inverse.

Mais je suis toujours vivante, merci à celles qui s'inquiètent. C'est gentil.

Je cours, au propre comme au figuré.
Toujours pas très vite avec mes runnings et dans tous les sens le reste du temps.

Au boulot, nous sommes en équipe réduite, ce qui n'est pas simple à gérer dans une petite structure.
Une crise cardiaque suivie d'un double pontage pour un collègue très "présent" et indispensable, puis un mois plus tard le responsable technique avec jaunisse puis calculs biliaires. Donc c'est un peu l'affollement. Tout cela au milieu de ré-organisations. Demain je fais la connaissance d'un boss qui devrait être partiellement le mien dans une nouvelle architecture de travail pas très bien définie. Donc un cumul de tâches et un bilan de semestre dans 15 jours...

Donc le temps me fait encore plus défaut.

Si je m'y mettais vraiment j'aurais des choses à raconter mais l'envie d'écrire est fugace et jamais au moment où cela est possible.

Allez dans 4 semaines je suis en vacances. Ma petite image du billet précédent aurait pu rester à la une jusque là !

Merci en tout de passer voir s'il y a encore de la lumière.
A bientôt... peut-être.

13 avril 2012

Quelques nouvelles

Je suis en

Vacances Pâques

Depuis jeudi soir.
Ce matin pas de bip-bip du réveil mais levée à 8h30 et à 9h30 j'étais au bureau !
Non, non je ne me suis pas trompée par la force de l'habitude ! Juste quelque chose que je n'avais pu finir la veille pour cause de problème comptable pour lequel il me manquait la personne adéquate.
Repartie vers 11h30 j'ai fait une pause shopping au magasin de tissus qui se trouve sur le trajet "voiture". Pas vraiment de besoin et plus de place dans les boites mais une petite envie déraisonnable. Je furète les tissus noirs et blancs ; j'ai trouvé à mon goût quelques imprimés et puis des fleurettes.
Le midi je suis allée courir 45 mn avec travail en cote dans celle du lotissement, une pause casse-croûte puis rotofil dans tout le jardin. J'ai fini sous la pluie... mais c'est tout beau. Un vrai parcours de golf... avec bien plus que 18 trous !!!

Vacances avions-nous dit ???

Absente ces derniers temps (merci pour les petits mots inquiets de ce silence) je ne trouvais ni le temps, ni l'envie de rédiger un billet.
Les journées s'enchaînent et je suis ce rythme sans faire de pause. De la même façon que je nage mes 2 km sans récup, juste le temps de changer de couloir et d'enfiler les palmes ou les plaquettes, je laisse le jour d'après remplacer celui d'avant. Je traverse ma vie en apnée. Pas vraiment essoufflée mais en respiration calibrée.

Un collègue a eu un arrêt cardiaque il y 15 jours et a été opéré d'un double pontage hier. L'opération s'est bien passée, il reste ce WE en observation et lundi devrait regagner la chambre. Il sera donc absent un moment.
Je travaille quotidiennement avec lui et je l'apprécie beaucoup ; il a un poste multiple, toujours prêt à donner un coup de main avec le sourire. Nous avons redispatché son poste. J'ai repris la partie administrative avec le responsable technique. Il nous manque ; du coup tout le groupe s'est un peu resserré. Nous en avons besoin car il y a de grands remaniements en cours et notre petite agence s'interroge sur son avenir.
D'ailleurs un quart d'heure après avoir quitté le bureau, le boss m'appelait sur mon portable pour me demander de revenir mardi midi car le Big Boss vient nous expliquer tous ces changements.

Je suis passée à trois séances de natation et mes sorties longues en CAP approchent des 15 km. J'aime avoir l'impression de progresser et sentir mes mucles se renforcer bien que le poids ne baisse pas.

Pendant cette semaine de vacances que vais-je faire ?
Deux jours pour moi, puis les filles reviennent.
Mon Etudiante se partagera entre son job au Mac Do et ses révisions pour les partiels ; je vais embaucher mon Petit Bout au jardin pour éviter qu'elle ne passe sa semaine derrière son ordi.
Donc du jardinage au menu, du rangement et de la réorganisation dans la maison car je laisse trop de tâches en plan.
Depuis deux WE j'ai enfin repris le piano plus sérieusement et la Consolation de Liszt que je traîne depuis le début de l'année commence à ressembler à quelque chose.
Côté travaux créatifs je ne sais pas encore ce que je vais faire. Une motivation très réduite m'a juste permis un peu de crochet ces dernières semaines. Il faudrait que je termine quelque chose, mais lequel de mes ouvrages en cours ???

En fait je me demande un peu à quoi tout cela sert-il ? Passer le temps ? Etre capable de ? Montrer aux copines sur un blog ?
Quand je vois tous les magazines de déco que j'achète et ce que je fais dans la maison.
Pâques est passé et je n'ai même pas changé les broderies de Noël pour les remplacer par celles, plus adaptées, de Pâques ou du printemps. Je regarde sur les blogs les petites mise en scène de saison pour garder une idée en mémoire mais dans la semaine je ne vois même plus les coussins de travers sur le canapé et le WE il y a tant à faire plutôt que de mettre en situation le dernier petit objet déco que j'ai tout de même fini par acheter sur un coup de tête.

Il y a peu je portais une chaine en or autour du cou avec un pendentif, une montre que je ne quitte jamais, deux bagues : ma bague de fiançaille (eh oui mon plus joli bijou encore à moi) et une bague de famille. Avant le cambriolage je changeais souvent de boucles d'oreille. La majorité ayant été volée je reste le plus souvent avec les perles que mes filles m'ont offertes pour remplacer les précédentes. Puis j'ai enlevé la chaîne car le fermoir présentait des signes de fatigue et je ne voulais pas la perdre. Je ne l'ai toujours pas fait remplacer. La pile de la montre est morte et j'ai quitté la montre en attendant de la faire changer ; mais cela fait trois mois. Elle est vieille, usée et ce serait l'occasion de m'en offrir une nouvelle. Mon style c'est le métal or-agent et qui va sous l'eau. L'idéal serait une Rolex Yacht Master (excusez du peu !!). Je pensais ne pas pouvoir vivre sans montre, moi qui la porte jour et nuit. Mais cela ne me manque pas. J'ai l'heure sur l'ordi, dans la voiture, lors du passage dans le métro, à la piscine et à défaut sur le portable ; comme quoi rien n'est indispensable ! Alors je repousse. Et puis les deux bagues qui ne quittaient pas mes doigts s'en sont retournées dans la boite avant un triturage de terreau et n'en sont pas ressorties. Plus de bijoux en dehors des deux perles que mes filles s'étonneraient de ne plus voir à mes oreilles.
Après la fin des colorations, la fin des bijoux, côté vêtements j'ai réduit ce que je porte également. Un peu par excès de poids mais surtout pour ne mettre que ce qui me sied tout en étant neutre : jean, bottes, t-shirt, gilet et foulard. Heureusement j'aime encore assortir les couleurs ! Ma période jupe semble pour le moment finie. Ma garde-robe running semble plus étoffée !!!

Je m'interroge sur ce "dénuement". Je n'ai jamais été sophistiquée mais il y avait un minimum qui me tenait à coeur. Là c'est comme si cela n'avait plus d'importance. Neutre c'est le mot.

Il serait préférable que j'opte pour du dénuement dans la maison !!!

4 mars 2012

Un WE de trois jours...

... pour avoir l'illusion d'avoir du temps, parce que deux jours ce n'est pas assez !

Ce matin, après un réveil sans bip-bip, une fois le départ de mes petites demoiselles, j'ai enfilé ma tenue de coureuse pour galoper dans la campagne à jeûn.

Oui, j'ai enfin retrouvé le goût de l'effort !

Depuis la mi-janvier j'avais levé le pied côté course et n'avais pas fait trempette de tout le mois de février pour cause de fatigue anormale. Du coup les montées d'escalier commencaient à faire battre mon coeur et la balance a largement profité de la situation. J'avoue avoir repris mes fringales de retour de bureau vers 19h...

Vendredi dernier, j'ai dû abandonner mon écran le midi pour raison de maintenance informatique. Une bonne motivation pour sortir mon sac de piscine qui attendait sous le bureau de prendre l'air depuis le début de la semaine. J'étais revenue de quatre jours de congés avec la ferme intention de retourner nager le midi mais je traînais au bureau pour finir par me rendre compte que je ne serais pas revenue à temps...

Les 100 premiers mètres je me suis demandée ce que j'étais venue faire là. Je me suis forcée à respirer sur trois temps en crawl et surtout à souffler plus qu'à inspirer. Les 100 mètres suivants étaient plus confortables et j'ai pu enchaîner mon entrainement habituel de 2 km. J'ai dû mettre sensiblement le même temps que d'habitude.
De retour dans mon fauteuil je me demandais pourquoi je n'y étais pas retournée plus tôt ! C'est toujours la même constatation !

Le soir commençait un WE seule. J'en avais besoin. Mes congés ne m'avaient pas resourcée comme je m'y attendais. Bien sûr se lever à 8h au lieu de 6h c'est agréable mais je n'ai pas su passer en mode vacances. Je pense d'ailleurs que j'ai de plus en plus de mal à passer en mode "relâche".
J'organise trop ma vie ; je ne sais pas la vivre, juste la plannifier... mais c'est un autre sujet !

Donc samedi midi, après une matinée d'obligations diverses je suis partie courir. Je pensais que la reprise allait être dure. Je suis partie pour 20' de CAP puis 25' de marche puis 20' de CAP. Bien que ma fréquence cardiaque soit plus élevée qu'avant je n'ai pas trouvé cela trop difficile. La seconde partie de course m'a semblé même plus facile que la première. J'étais satisfaite d'intercaler cette longue partie de marche, premièrement pour allonger le temps de sortie et surtout pour emprunter un sentier avec des cailloux et habituer mes chevilles à ces irrégularités ; j'ai très envie de tenter un petit trail cette année mais j'apréhende tellement le tout-terrain à cause de chevilles version guimauve... que je remise à plus tard le travail de la difficulté du dénivellé.
Le printemps arrive, j'ai aperçu deux ou trois jonquilles dans le sous-bois. Tentée un moment de les cueillir, je me suis dit qu'elles seraient fanées à rester dans ma menotte crispée par l'effort et puis trois jonquilles dans un vase... autant les laisser à la vue de tous... les promeneurs !

Le dimanche je suis repartie cette fois de bon matin (enfin 9h !), à jeûn pour 25'-30'-25' sur le même principe et le même parcours. J'ai donc un peu couru dans les cailloux, cela a tenu. Là aussi la seconde course m'a semblé plus facile. J'ai croisé beaucoup de monde sur ce parcours, des promeneurs, des coureurs et des VTT ; bon il n'y avait pas d'embouteillage mais vu que je ne croise personne ou presque d'ordinaire lors de mes sorties cela m'a surprise.

J'ai tout de même passé le reste des journées en baillant et en ayant froid en début de soirée donc il doit rester un petit problème à traiter avec le médecin.

Lundi midi piscine afin de masser mes pauvres petits muscles. A la poussée contre le mur lors d'un retournement j'ai "rencontré" un élément masculin qui passait par là. Je ne sais pas quelle partie de son corps a heurté mes lunettes mais le choc fut violent. La douleur a été brêve et j'ai continué mes 2 km.
Mardi matin j'étais déjà maquillée au réveil ! Un beau mauve pâle sous l'oeil droit qui accentuait largement les cernes que j'ai depuis quelques temps. Mon premier oeil au beurre noir !

Mercredi midi encore une séance piscine mais sans choc cette fois, à part les quelques bleus que je récupère au fur et à mesure des longueurs. Le soir je retrouvais mon cours de stretch. Un mois sans m'étirer entre les vacances et deux cours que j'ai loupés pour cause de sorties de bureau trop tardives. Eh bien ce fut dur. J'ai dû rétrécir au lavage, ce n'est pas possible !

Ce matin, donc me voilà repartie pour 30'-30'-30'. L'air était un peu frais mais le ciel tout bleu et Adèle dans les oreilles pour encore plus de plaisir. J'ai croisé un couple de ragondins qui ont paniqué un moment avant de retrouver l'entrée du tuyau d'évacuation. Ils devaient tranquillement grignotter dans le champ voisin lorsque le martellement de ma course les a dérangés ! C'est la faute de mes chaussures, elles sont bruyantes.

Mizuno Sylvie

Mi-janvier, profitant des soldes j'ai acheté de nouvelles chaussures, troquant mes New Balance pour des Mizuno. Elles n'ont pas fait encore beaucoup de sorties en raison de ma pause et je ne sais toujours pas si elles courent plus vite !!! Elles sont plus légères et totalement assorties à mes tenues noires et roses mais le dessin de la semelle les rend bruyantes sur le macadam. Par contre elles accrochent mieux sur les cailloux car les précédentes commençaient à être bien lisses.
Ce fut encore une chouette sortie bien que les 5 dernières minutes m'aient semblé longues. Mais j'ai une journée de repos avant la séance de dimanche.

Cet après-midi j'ai vidé ma vieille voiture l'Espace pour qu'un ferailleur vienne m'en débarrasser demain. Elle est devant la porte, immobile depuis plus de 5 ans, il serait temps ! Pas grand chose à porter à la déchetterie malheureusement. Une petite moitié a trouvé place dans la cabane qu'il me faudra réorganiser dans quelques temps mais tout le reste s'entasse au milieu du salon. C'est du meilleur effet vous imaginez ! J'ai tout le WE pour trouver où cacher ranger tout cela ! Il y a des molletons qui attendent le mariage avec leur top dévolu et cela prend de la place ces trucs-là ; il y a aussi des tas de boites en métal dont je ne veux pas me séparer mais qui sont vides plus des trucs et des machins. Des revues de déco également mais là je vais continuer mon tri au petit déjeuner. Une revue pour trois tartines et un verre de jus d'orange... il va m'en falloir des petits déj' !

Voilà qui devrait me pousser à mettre en forme le jardin et faire enfin étaler les tas de terre qui donne un air plus négligé que sauvage à mon refuge. Ce n'est pas le tout de tourner les pages des magazines en rêvant de roseraie, de labyrinthe végétal et de jardin secret ! Il faut se mettre au boulot et nettoyer déjà tout ce que le gel a détruit...

Du travail en perspective pour un léger regain d'énergie à condition de ne pas prévoir plus qu'il n'est possible de réaliser, même avec la meilleure organisation...

Alors ne pas oublier ceci...

Hamac

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26 février 2012

Le salon à la campagne...

... pour reprendre le terme de Bill. Voilà l'endroit où je suis allée cet après-midi avec Bill pour clore une semaine de congés, enfin que dis-je, plutôt 4 jours !

Mais parlons salon.
Il faisait beau, la voiture a conduit toute seule car j'étais bien trop occupée à papoter pour admirer le paysage.
Comme toujours un chouette petit salon où je vais depuis le début (3e édition).
Cette année il y avait Gwen de l'R de rien, depuis le temps que je voulais voir ses créations de près. Superbe et une personne charmante.

J'ai été très raisonnable. J'avoue, sous la torture parce que j'ai un peu honte, que mes achats de l'an passé sont intacts alors...

Pexiora 26-02-12 

Donc deux fiches de l'R de rien, une de Marie de l'Atelier des Fées brodeuses avec une paire de ciseaux Tour Eiffel, les deux fils créés pour le salon par Atalie (chocolat-pistache et chocolat-fraise) avec les grilles offertes et des petits charms en bois sur le thème de la couture, patch et broderie. Rubans et galons me faisaient de l'oeil mais je finalise si peu ces derniers temps...

Bill m'avait apporté un cadeau pour mon anniversaire : un joli coussinet renfermant de la lavande avec un charm "Converse" et deux autres charms pour ficeler le paquet. Super et encore merci !

Cadeau Bill 26-02-12 

Ces quatre jours de congés sont passés trop vite. J'aspire à un WE de 4 jours bientôt...

pinterest-button

12 février 2012

J'ai fini...

... un ouvrage ! Enfin !

Un châle "Citron" qui chez moi est vert olive ! Les explications en français sont

Bon, je suis moyennement satisfaite. Il est trop petit, je m'en doutais un peu au vu des commentaires sur ce modèle. Je peux juste le poser sur les épaules et il faudra une broche pour le fermer car je ne peux pas faire deux tours. Encore un truc que je vais avoir enfin de faire moi-même, une jolie broche qui va bien mais qui va traîner des mois et des mois dans ma tête "à idées", puis dans une boite "à réaliser"...

Il est resté "bloqué" une semaine sur la planche à repasser mais une fois la multitude d'épingles enlevées il roulottait un peu sur les bords.

Citron fini

Pour les détails :
il est réalisé en Mérinos (70%)-Alpaga (30%) de Phildar (7 pelotes de 25g à 3.65 €) aux aiguilles 3.5.

A la réflexion je me dis que c'est un peu chère comme laine pour le peu de coloris proposés !

Avant que celui-ci soit achevé, j'avais bien sûr commencé un autre châle avec la jolie laine Holst Garn achetée ici
Il avance doucement... mais l'hiver promet d'être long !
Voici mes débuts... 

Au 12-02-12

J'ai changé ma bannière et le fond de page également pour le mois de février, bien qu'il soit déjà bien entamé.

Bannière février 2012

11 février 2012

Quand les câlins d'une Maman...

... ne suffisent plus à effacer la peine d'un enfant.

Voir ses enfants grandir c'est se rendre compte que les bisous magiques ont de moins en moins de pouvoir. Bien sûr il faut continuer à les distribuer sans retenue mais ils n'ont plus la faculté d'effacer la douleur comme par miracle.

Le Papy paternel de mes filles est parti.

Depuis plus de 2 ans il combattait un crabe particulièrement vorace. Jusqu'au bout il a lutté pour profiter au mieux de chaque instant, surprenant le corps médical par sa résistance.

Mardi soir le Papa de mes filles m'a appelé pour m'annoncer que c'était fini. Mes filles savaient que ce n'était plus qu'une question d'heures mais annoncer cela à son aînée à son retour tardif du cours de danse puis à sa petite le lendemain matin avant de partir travailler ne laisse pas le temps d'un long câlin qui n'a, de toutes façons, plus le réconfort d'antan.

En plus je les laissais livrées à elle-même ou presque puisque dans la journée la petite devait être récupérée par l'épouse de leur Papa et la grande le lendemain matin pour partir toutes les trois en Haute-Savoie où le Papa était déjà depuis quelques jours, rejoint par son frère venu de Vancouver.
J'ai eu un peu le sentiment de les abandonner ce matin-là en partant sur les routes enneigées afin de remonter le temps d'un serveur informatique KO.

Bien sûr il y a le téléphone et les mails... pour savoir qu'elles étaient bien arrivées.

Le soir mon Petit Bout m'a appelée. Elle est triste c'est sûr mais elle est sereine. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit. Elle n'a pas de doute sur les sentiments qu'elle porte à son Papy, ni sur celui qu'il lui portait ; c'est comme une protection pour elle, enfin je le vois ainsi. Les derniers temps elle trouvait toujours l'élément positif pour évoquer son Papy. Non pas sa difficulté à respirer malgré l'oxygène mais plutôt la petite phrase qu'il lui avait dite.
Elle m'a confié cependant qu'elle avait emporté beaucoup de ses doudous avec elle sans oublier "Souris" bien sûr.
Ayant écrit un texte qu'elle voulait lire le lendemain lors de la cérémonie, elle me l'a envoyé.
Puis j'ai eu sa soeur en larmes. Je lui ai parlé de tout et de rien pour "garder le lien" tout en ayant le sentiment d'être si inutile. Elle m'a dit que le texte de sa soeur était bien. Je lui ai demandé si elle dirait quelque chose mais elle m'a répondu qu'elle ne pourrait pas.
Mes deux filles ont passé beaucoup de temps avec leurs grands-parents paternels au fil des vacances et des WE. Elles ont des tas de souvenirs et c'est ce que son Papy a évoqué lors de sa dernière conversation avec sa première petite fille. Et elle s'en veut d'être restée silencieuse.

J'ai évoqué la journée du lendemain qui allait être difficile.

Elles n'étaient pas présentes pour l'enterrement de ma Maman cet été. C'est la première fois pour elles.
Il était prévu une crémation suivie d'une cérémonie puis après le repas un trajet jusqu'à un petit village de l'ain où seraient déposées les cendres dans un caveau de famille.
Beaucoup de monde sans doute car la famille est nombreuse et unie. 
Je leur ai dit à toutes les deux qu'il fallait qu'elles se resserent autour de leur Papa, leur Mamy et leur oncle ; elles avaient besoin d'eux comme eux avaient besoin d'elles. Cela me semblait un peu confus mais important.

Hier j'ai beaucoup pensé à elles tout au long de la journée.
Cela me semblait étrange d'être là, à remonter le temps pour remettre en ordre des chiffres pendant qu'elles vivaient ces tristes moments que je ne partageais pas.
Je sais qu'il y aura beaucoup d'autres moments heureux ou malheureux pour lesquels je serai absente mais cela ne m'avait jamais interpellé jusqu'à présent.

Je vais finir ce billet que j'ai hésité à écrire ; mais ce blog est un peu mon journal de bord à défaut d'être un journal intime et comme j'ai très peu de personnes autour de moi pour parler il recueille mes trop-plein de mots.
Le Papy paternel de mes filles et moi avions un point commun : le même jour de naissance... à quelques années près ! Il y a quelques années, il est devenu mon ex-beau-père mais il est toujours resté à mes yeux le Papy de mes filles au même titre que mon Papa et avec la même confiance. Je lui ai gardé les mêmes sentiments et je pense que lui également malgré nos chemins qui ne se croisaient plus de la même façon. A moi il reste aussi les souvenirs de nos sorties de ski, nos randonnées en montagne et toutes ces attentions pour que je me sente bien au sein de cette famille qui m'avait accueillie. 

Les mots de mon Petit Bout.

A mon papy adoré, 

 

Tu m'appelais « poison »,

Parce que j'étais coquine,

Je taquinais les gens,

J'aimais bien ça,

Mais maintenant que tu es parti,

Je ne sais plus qui m’appellera ainsi. 

 

Maintenant, chaque fois que je regarderai les étoiles,

Je te verrai briller,

Comme le soleil dans le ciel,

Tu seras là-haut à nous regarder,

Comme Mamie le dit. 

Où que tu sois,

Tu resteras toujours dans mon cœur

 

Ton petit poison

 

 

6 février 2012

Un dimanche... la neige

A 8 heure : rien.
Mon Etudiante part pour sa matinée secrétariat au Mac Do.
A 9 heure : c'est tout blanc !

Mon Petit Bout et moi prenons notre petit déjeuner au chaud mais entourées de poudreuse et cela va tomber sans relâche.

Quelques consignes par SMS à mon aînée pour le retour le midi. Elle n'a encore jamais conduit sur la neige. Bah une petite Twingo cela passe partout, il faut juste être cool avec les pédales ! Il y a une côte pour revenir à la maison. La version belle route et la version route cabossée. Je lui conseille la seconde car les roues accrocheront mieux. En plus elle passe au milieu d'une petite forêt, on se croirait tout de suite en montagne en l'espace de 500m !

Elle est arrivée sans encombre !

Vers 17h le flot des flocons s'est ralenti mais il y en a bien 10 cm.

Neige 05-02-12

C'est beau toute cette neige. Je n'ai pas mis le nez dehors mais j'ai profité de ce calme, cet apaisement.

Ce soir de petits flocons sont revenus.
Pas de bus demain, la fac est fermée et je ne sais pas encore si je vais aller bosser. Une journée cocooning à trois peut-être, cela ferait du bien ! On verra demain...

De toutes façons une semaine difficile m'attend puisque le disque dur n'a pas pu être restauré. La nouvelle UC avec la sauvegarde devrait arriver lundi par transporteur mais vu l'état des routes je doute... Donc...

Demain est un autre jour !

29 janvier 2012

Maquille-âge

J'en avais l'envie depuis un petit moment mais je repoussais car l'occasion-utile ne se présentait pas. J'ai forcée l'occasion et oublié l'utilité.

Vendredi je suis allée me faire maquiller sous forme de cours ou plutôt de conseils.
Les quelques fois où j'ai sorti mon petit matériel ces dernières années pour devenir "belle" j'ai eu l'impression que j'étais dépassée. Un soupçon de fard, un coup de brosse de mascara et un passage de rose à lèvres. Le sentiment qu'avec ma couleur de cheveux et un visage qui subit la gravité je ne peux pas faire plus.

Là, juchée derrière la grande valise de maquillage c'est le grand jeu : la base, le fond de teint, l'anti-cerne (je doute de son utilité en ce moment !), la poudre, le blush et on passe à la couleur des paupières. J'opte pour le mauve et le prune que je n'ose plus utiliser à cause d'un rendu encore plus "vieillissant". J'avoue que je reprends espoir dans cette teinte qui va bien avec mes yeux verts. Puis le crayon, l'eye-liner. Là, j'avoue que c'est trop, ce n'est plus vraiment moi, avant de finir par le mascara beaucoup moins travaillé que je ne le fais (mais je ne mets que celà il faut dire).

Verdict : mes yeux étaient mis en valeur c'est sûr mais j'avais le sentiment de voir une "vieille peau" sur le retour dans le miroir. Le coup de crayon sous les yeux me donnait 10 ans de plus...
Je pense que la jeune fille qui m'a maquillée a appliqué toutes les consignes de ses cours mais sans vraiment tenir compte de mon âge.
Bien sûr j'ai appris quelques petites choses, on apprend toujours, mais sans doute m'attendais-je à retrouver une autre image dans le miroir... et ce n'était même pas vraiment moi.

Retour au boulot. J'avais prévenu ma collègue. De part sa réaction en attente j'ai bien senti qu'elle était partagée. Côté hommes il n'y a pas eu la moindre remarque : pas bon signe non plus !
Le soir, de retour à la maison mon Petit Bout a trouvé ça bien mais en tant qu'ado en révolte qui rêve de se maquiller elle ne pouvait qu'aller dans ce sens !

Il m'a fallu un bon démaquillage avant de retrouver ma couette...

Samedi toujours pas l'énergie pour aller courir. Pourtant j'avais réussi à faire mes deux séances de natation dans la semaine. La première plus près des 50 mn pour mes 2 km mais le jeudi je retrouvais mes 45 mn. Je n'ai pas de problème pour respirer pendant mes longueurs mais la montée de l'escalier du métro me crée comme un essouflement, plutôt une recherche de respiration. Ce qui m'arrive même sans rien faire. Ca sent le sapin je vous le dis...

Samedi soir mon Petit Bout et moi sommes allées chercher mon Etudiante à la gare de Toulouse de retour d'une visite rapide à ses grands-parents à Annecy car elle n'avait pas pu accompagner sa soeur et son Papa le WE précédent.

Nous avons fini la soirée toutes les trois devant Black Swan en DVD. A 0h01 elles m'ont souhaité mon anniversaire et nous avons fait un câlin dans mon lit.

Ce midi je devais quitter la maison pour cause de préparatif de déjeuner et de gâteau d'anniversaire. Quitte à être dehors dans le froid, autant tenter un petit jogging : 3° et un petit vent du nord bien vivifiant. Comme j'ai laissé tomber mon plan d'entrainement je me suis contentée de refaire ma dernière séance de 30'. Ce n'est pas avec ça que je vais battre un record si je cours le 10 km que j'envisage début mars mais entre ça et ne rien faire... Une moyenne de 9.3 km/h et un palpitant qui monte toujours mais je peux dire : je l'ai fait ! Mon contentement devra s'arrêter là.

Après une bonne douche chaude et un léger maquillage, à mon goût et à celui des filles, j'étais prête (presque !) à accepter l'année supplémentaire !

Mes demoiselles m'ont gâtée.
Mon Petit Bout n'avait pas pu obtenir que Hugh Laurie soit présent alors elle s'est rabattu sur le CD, du blues New Orleans. Je vous le recommande, j'aime beaucoup, bien plus que son livre policier qui ne m'avait pas emballée.

CD Hugh Laurie 

Mon étudiante trouvant que ma balance de ménage n'était plus à la hauteur de mon super robot et de mes projets culinaires (toujours à venir !!!!!) a décidé de m'en offrir une nouvelle ainsi qu'un bon pour un livre de patch à choisir.

Balance ménage

Bien sûr j'avais deux jolies cartes avec des mots doux.
Et le fondant au chocolat devrait me redonner des forces... pour la semaine à venir !

Car la semaine va être dure. Côté boulot c'est toujours l'attente. Lundi je devrais savoir si le disque dur a pu être récupéré et alors mettre le turbo pour rattrapper le retard. Un délai jusqu'à vendredi nous serait octroyé pour tout boucler avant le passage des commissaires aux comptes.
Si nous devons revenir à la sauvegarde, là c'est le grand flou dans les délais possibles...
Du coup j'ai déjà préparé des tableaux provisoires pour donner malgré tout quelques résultats pour la région.

Dans trois semaines je serai en vacances quoi qu'il arrive. Rien de prévu si ce n'est me lever plus tard et profiter doucement du temps qui passe (enfin essayer !) et finir quelques en-cours pour me motiver.

Le châle vert a bien quelques rangs de plus mais toujours pas le dernier.

En fait je lis le soir au lieu de tricoter. Enfin quelques pages avant de sombrer. Le dernier livre de Henning Mankell : L'homme inquiet. Tout à fait ce qu'il me faut : la vieillesse qui arrive, le regard que l'on a sur sa vie, la solitude. Même avec ses 8 années de plus je suis tout à fait dans l'ambiance.
Comment ça je pourrais lire autre chose ???

Encore merci pour tous vos petits mots suite à mon précédent billet.

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