La saison dernière pas le moindre article sur mon jardin sauvage, ni sur le potager.
Le retour au jardin a été tardif vers la fin mars. La présence de Manon due au confinement m'a été d'un grand secours. Le passage du rotofil pour tailler dans la jungle des hautes herbes m'était impossible avec mon poignet. Elle s'était donc chargée de cette tâche en maugréant au départ puis comme une pro à la fin ; elle changeait le fil et redémarrait seule l'engin. J'ai ratissé et rassemblé les herbes en vue d'un paillage.
On y voyait déjà plus clair.
J'ai lancé des semis en grande quantité puisque j'en ai fait aussi pour le Papa de mes filles qui voulait démarrer un petit potager.
J'ai emprunté sa tondeuse pour parfaire le jardin, préparer du paillage et redéfinir mes parcelles.
Puis j'ai joué de la bêche et du râteau pour enlever les adventices et préparer les bandes de culture que j'ai recouvertes de tontes.
Des réussites et des échecs dans les semis que j'ai fait de deux façons : en bouteilles comme les années précédentes et en mini serres suivi d'un repiquage. C'était déjà un peu tard pour les poivrons, piments et aubergines et j'ai dû acheter des plants.
C'est lors de la plantation des pommes de terre que nous avons fait connaissance de celle qui est devenue Pookie.
Au final j'ai beaucoup travaillé au jardin, le prêt occasionnel de la tondeuse m'a bien aidée à faire place nette et a "récolter" un peu de paillage. L'avantage d'une Kangoo qui permet de transporter facilement cet engin d'une maison à l'autre !
Les récoltes n'ont pas toujours été à la hauteur des attentes mais sans un véritable enrichissement de ma terre, si ce n'est un compost de surface pendant la saison, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Cela a surtout été un échec côté cucurbitacés. Des feuilles, des fleurs mâles et très peu de fruits.
Malgré tout pendant l'hiver Manon et moi avons mangé des betteraves, de la salade, des poireaux. Il faut un peu les chercher au milieu des adventices qui ont profité de la pluie et des températures douces. Par contre mâche et épinards sont noyés dans ce vert et les choux sont un échec total.
J'espérais mieux préparer la saison à venir en recouvrant les parcelles non cultivées de compost, de tontes et de feuilles mais j'ai loupé le coche à la fin de la saison et après c'est l'envie qui m'a manquée pour travailler dans le froid et l'humidité.
J'ai juste eu le temps de réaménager la parcelle des courges pour y semer des petits pois.
J'avais commencé à attaquer la pente pour agrandir cette surface plane. Je tamisais la terre pour enlever les cailloux qui partaient combler un trou tandis que la terre était étalée sous l'olivier où j'ai tout enlevé pour agrandir et refaire ce massif.
En même temps je taillais le sureau puis coupais les branches en petits morceaux que je mettais au sol avec l'idée de les recouvrir plus tard de terre pour adoucir la pente.
Evidemment un tracto-pelle mettrait en forme mon terrain en moins d'une journée alors que je suis partie pour quelques années. On verra bien.
Je n'ai pas fait la moindre photo de tout ce travail. Je n'y a pas vraiment pensé. Je m'étais déconnectée de mon blog et ne trouvais pas d'intérêt à raconter mes efforts au jardin. Je le regrette car j'ai une année "blanche" dans mon suivi ; je ne me souviens pas de tout ce que j'ai fait, où et comment: c'est dommage. J'espère faire mieux cette année !
Le soleil revient, le printemps frémit d'impatience et c'est l'éternel recommencement avec la jungle à couper et les semis à démarrer. Oui, je ne suis pas vraiment en avance pour les poivrons, piments et aubergines mais c'est un peu mieux que l'an passé.
Et puis cette année j'ai le must en permaculture : la grelinette. C'est mon cadeau de Noël de la part de mes filles. Un bel outil avec 5 dents vissées pour être changées en cas de casse ce qui n'est pas impossible avec tous les cailloux du terrain. Une grelinette avec 4 dents auraient été plus adaptées à mes muscles féminins mais elle n'était pas en stock ; j'irai plus vite en me faisant de gros biscotaux...
De mon Papa j'ai eu un broyeur. Lidl ayant sorti en début d'année un broyeur à petit prix nous avons opté pour ce modèle même si ce n'est pas celui que j'avais choisi. La différence de prix est énorme. Cela va me permettre de me rendre compte si un tel outil me rend les services espérés et si un modèle plus performant serait plus adapté. A suivre...
Ce samedi par une belle journée ensoleillée j'ai enfilé mes gants et j'ai attaqué... un petit bout. Il y a tellement à faire qu'on ne sait par où commencer.
J'ai voulu travailler au soleil et ai donc choisi la butte de la terrasse sud. Désherbage et taille des santolines. J'ai aussi donné un coup de sécateur aux stipa même si cela ne se taille pas vraiment mais en attendant qu'elles aient une majorité de pousses vertes cela leur donne un peu d'allure. Il faudra remplacer un rosier qui ne repart pas, gratter la terre et en ajouter au pied des rosiers, enlever la plante de l'angle qui est devenue trop imposante, tailler les locinéras en boule. Mais c'est déjà plus propre (même si ce n'est pas flagrant sur la photo !).
Avant- après
Je laisse les tailles au sol ; cela sera recoupé avec le rotofil puis la tondeuse prochainement pour finir en paillage.
J'ai continué par ma terrasse. Pas de photo avant. Imaginez les pavés recouverts de feuilles et de branches cassées du chêne. Un gros stock de feuilles mortes a étoffé le compost en attendant d'en passer sous la tondeuse.
J'ai nettoyé le petit massif attenant. Il y aura encore de nouvelles chutes de feuilles et de glands qui en profitent pour germer mais il faut bien commencer un jour.
Je retrouve ma petite terrasse avec le soleil couchant. Une petite pause dans le hamac avant de continuer.
J'ai fini par un nettoyage de l'entrée et la taille de l'hortensia à l'est du porche. Pour la ligne d'hortensias à l'ouest on verra plus tard.
Je recoupe toutes les branches et je dépose tous ces déchets derrière la haie de forsythias. Cela se décompose tout au long de l'année sans être trop visible et m'évite de désherber.
Avant - après
Avant - après
C'est peu par rapport à ce qui reste mais je suis contente de ces heures passées au jardin. J'aurai sans doute des courbatures demain et le retour du canal carpien dans la nuit mais il faut souffrir pour avoir un "beau" jardin !