C'est l'été !
L'été est là et il fait chaud, trop chaud.
Ce matin je n'ai émergé qu'à 8h passées alors que j'avais espéré pouvoir commencer à la fraiche. Je n'allait tout de même pas mettre le réveil pendant les vacances ; mon sens du devoir aurait dû faire le nécessaire ; je plaisante bien sûr. Pourtant je ne me suis pas couchée tard. J'ai juste profité un peu du hamac avec une température plus agréable vers 23h30.
Il faisait déjà plus chaud que les derniers matins.
Même si c'était déjà un peu tard j'ai arrosé les deux massifs, certaines plantes commençaient à avoir bien soif. Cela aurait été mieux hier soir mais j'ai pensé qu'elles pouvaient encore tenir le coup. Je me base sur les hortensias au nord de la maison. En fin de journée ils sont flétris mais le lendemain matin ils repartent. Mais je pense que ce soir il faudra les arroser tout de même.
J'ai fait le tour de toutes les plantes côté jardin, la partie potager ayant déjà eu son arrosage. J'aurais presque pu arroser avec ma transpiration. Je dégoulinais !!! Il faudra aussi arroser le verger ce soir car si les hautes herbes le protège un peu j'ai remarqué que les framboises commençaient à sécher en allant faire ma cueillette hier soir.
J'ai arraché des herbes autour du massif Provence et de la nouvelle zone de plantation à son pied. Une coquelourde et une Gaura nouvellement plantées commencent à fleurir.
Dans le coin j'ai taillé toutes les repousses de Sumac. C'est tellement envahissant. Comme c'est un endroit difficile pour y passer la tondeuse, tant que le rotofil sera HS il y aura des tiges qui sortiront de terre et grandiront très rapidement.
Aucune motivation pour tenter de démarrer la tondeuse même si dans les alentours, les moteurs pétaradaient.
Du coup j'ai broyé un autre tas de branches qui avait bien séché. J'ai déversé les deux bacs au pied des buddléias et du fusain près de l'étendoir pour regarnir ce qui s'est déjà décomposé. Deux bacs c'est si peu une fois étalés.
Il était plus que temps de faire silence même si le voisin continuait à se démener avec son rotofil.
J'ai donc tranquillement pris ma douche puis j'ai déjeuné et commencé un "temps calme" à l'ombre dans ma chambre.
Ce qui me contrarie avec ce temps inactif c'est que j'ai des plants (haricots, courges, courgettes et poireaux) à mettre en terre et le soir il fait encore très chaud (et il y a les moustiques!). Si je plante à la "fraiche" matinale ils ne passeront pas la journée. Au moins avec une nuit cela devrait être mieux. Je n'ai pas assez de cagettes pour tout abriter du soleil.
Les semis sur la table ont droit au parasol dans la journée.
Alors que je venais me désaltérer je remarque une voiture blanche à l'endroit où Manon gare la Picasso blanche quand elle est là. Surprise, je sors pour découvrir une Twingo sur mon terrain. Les voitures qui viennent chez le voisin en bas ont depuis cette année décidé de se garer face à mes ronces donc sur la partie du chemin municipal qui n'est pas entretenu pas la commune et que le voisin ou moi tondons. Sur le haut le voisin gare aussi son camping-car ce qui me bouche complètement la vue est sur Toulouse. Bon c'est un autre sujet.
Mais là il y avait plein de place donc si cette voiture venait chez le voisin elle n'avait aucune raison de se garer là.
Ne sachant pas si cette voiture allait rester longtemps, ni depuis quand elle était là j'ai collé un petit papier indiquant que ce n'était pas un parking mais une propriété privée.
Tout cela me tracassait, même si j'avais dit "Bonjour" pour commencer mon mot, je n'avais pas terminé par "merci".
Me voilà dehors avec mon stylo pour constater que la voiture est ouverte et qu'il y a une personne à l'intérieur. Je renouvelle un bonjour et précise que ce n'est pas un parking et que la personne est sur mon terrain.
Une dame d'un certain âge toute pomponnée me demande de l'excuser mais elle allait à un anniversaire et elle était en retard et comme elle a vu les ronces elle s'est dit qu'elle pouvait se garer. Je précise que les ronces évoquées sont celles qui ont repoussé autour du lampadaire manquant matérialisé par un cône de protection. La ville était venue nettoyer mais tout est à refaire.
Je fais remarquer à la dame qu'il a fallu qu'elle passe sur mon chemin gravillonné pour accéder à cette partie bien tondue donc cela dénotait une certaine propriété. Oui mais elle était pressée !
Je ne sais pas dans quelle maison du voisinage elle allait.
Alors oui il n'y a pas mort d'homme et elle aurait très bien pu occuper cet espace sans que je la remarque entre son arrivée et son départ mais bon...
Si je vous parlais de ce challenge que je ne finaliserai pas.
En ce jour d'été il est une coutume en yoga de réaliser 108 salutations au soleil.
J'avoue que j'ai eu l'idée un peu tard et un manque d'entrainement certain mettait à mal cette entreprise. Lorsque je me suis arrêtée à 30 j'ai trouvé que c'était déjà long et fatigant !
Il y a 9 ans après avoir fait un WE de yoga en juin, la prof nous avait convié quelques jours plus tard à partager des salutations au soleil dans un parc aux environs de Toulouse suivi d'un pique nique. Nous nous étions limitées à 24 salutations.
Ce serait déjà bien de faire simplement une séance de yoga.
Vers 21 h je me suis décidée à braver la chaleur pour mettre en terre les godets de haricots dans la parcelle n° 5. De toutes façons il fallait que j'arrose. J'ai donc mis en service les lignes d'arrosage en place depuis un moment mais non utilisées sur les bandes n° 2 et 3. J'ai réglé les gouteurs et pendant ce temps j'ai planté les haricots. Demain matin sur la ligne en face je mettrai directement en terre les graines. Le temps que cela germe j'espère que les premiers auront bien grossi. Ainsi j'aurai peut-être une récolte étalée.
J'ai trouvé une place dans la parcelle n° 3 pour le poivron toujours en godet et qui s'est bien requinqué.
J'ai arrosé le reste directement. Les feuilles des pommes de terre commencent à jaunir. Je vais gratter un pied demain pour voir comment sont les pommes de terre et peut-être manger les premières.
Dans la partie nettoyée de la bande n° 7 j'ai planté le céleri qui n'est pas au mieux de sa forme. On verra s'il repart.
Les moustiques se sont régalés, la transpiration les attirant encore plus.
Il était presque 22h30 lorsque j'ai repris une douche avant de faire une pause dans le hamac avec quelques cuillérées de glace Macadamia.
Puis j'ai décidé de dérouler le tapis de yoga sur ma terrasse. J'ai allumé une spirale contre les moustiques, j'ai vaporiser de la citronnelle... et le vent d'ouest s'est levé donc les moustiques auraient dû être chassés.
J'ai fait 8 salutations. C'est beaucoup moins que l'idée de départ mais j'aime bien ce chiffre. Cette pause yoga m'a fait du bien car mes Chaturanga étaient beaucoup plus fluides, mes petits bras commencent à se muscler. J'ai continué avec une série d'étirements puis un peu de méditation au son, par vague, des flonflons de la Fête de la Musique.
C'était un bon moment de yoga.
Je ne suis pas sûre d'attendre 23h demain pour faire une séance sans avoir trop chaud. Le réveil pour aller travailler risquerait d'être difficile !
Une journée oisive un peu rattrapée sur le tard.
A demain pour la fin de mes vacances partie 1 !
/image%2F1365945%2F20250622%2Fob_647d1c_salutation-au-soleil.jpg)