Doucement le potager prend forme
Difficile de croire, vu la grisaille de dimanche, que le soleil serait présent ce matin. Pourtant il se faufilait autour du volet lorsque je suis arrivée dans la pièce à vivre.
Ce matin il n'y avait pas que les bras qui étaient douloureux mais tout le corps couinait.
Je n'ai pas commencé par ma nouvelle routine de salutations au soleil. J'ai laissé mon pauvre petit corps se délier. Pourtant on pourrait croire que cette routine est faite pour cela. Si je ne faisais que quelques salutations certainement mais vu que je suis partie sur un challenge il faut tenir.
Petit déjeuner tranquille puis tenue de jardinage. J'ai décidé de continuer le désherbage de la haie sud mais côté verger.
D'un côté le voisin a tondu la pelouse au ras de la haie donc j'ai moins de travail.
J'en ai fait la moitié surtout la partie où se trouvent trois lauriers fleurs qui ont besoin d'un peu d'entretien.
J'ai dégagé tout autour du pied le broyat qui a bien réduit, j'ai ajouté du terreau et des granulés de sang séché avant un bon arrosage.
J'ai taillé les arbustes voisins qui leur faisaient un peu ombrage. Du coup mon tas de branches à broyer augmente.
J'ai appliqué la même recette aux lauriers du côté potager. Pour les arbustes j'ajouterai du terreau dans un second temps.
Les salades plantées hier ne sont déjà plus que 9. Les baveux sont passés par là. Je n'avais pas voulu mettre de granulés mais j'ai fini par aller chercher la boite pour les survivantes.
Pourtant hier en dégageant les herbes du côté ouest j'ai sorti un énorme hérisson. J'ai pris une brassée d'herbes sèches que j'avais déjà arrachées auparavant et il était dedans. Je suis allée chercher la pelle pour le transporter plus loin dans la haie qui n'est pas encore désherbée. Vu sa corpulence il doit manger plein de baveux mais il en reste encore trop !
Je voulais passer la tondeuse entre les bandes potagères où j'avais entassé les herbes arrachées. Pour cela il fallait déjà que je ratisse. Si cela a évité trop de pousses au milieu de l'allée cela a encouragé les herbes autour. De plus c'est particulièrement difficile à ratisser. Donc c'est une mauvaise idée. J'ai bien fait sur les trois allées suivantes d'avoir mis mes arrachages dans la brouette pour déverser sur le tas du coin "repos du jardinier". Donc pas de passage de la tondeuse à cet endroit pour le moment il faut que cela sèche un peu car dessous la terre est restée humide. A voir si la tondeuse ne va pas renâcler devant les touffes d'herbes bien vertes et drues.
Il y avait d'autres parties du potager où je pouvais passer la tondeuse. La tondeuse a été récalcitrante pour le démarrage. Une fois lancée j'en ai profité pour agrandir un peu l'espace déjà tondu. Ah gagner du terrain !
Et deux bacs pour butter les pommes de terre car des petites bêtes viennent la nuit mettre le bazar dans les tontes que je mets à leurs pieds.
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Vue du potager depuis le haut du jardin
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Vue depuis le coin transat
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Vue sur le verger. Le coin potager était dans cet état il y a peu...
Ma brouette, outil Ô combien utile au jardin est crevée. Trop de travail ! Elle a plus de 30 ans. Achetée lors de la construction de la première maison j'en ai hérité lors du partage du divorce !!! Depuis quelques temps je suis obligée de regonfler le pneu à chaque fois que je m'en sers. Un trou quelque part ou des fissures. Mais hier malgré les coup de pompe le pneu s'est vidé très rapidement. Il doit y avoir moyen de changer la roue, mais les vis pour défaire l'axe sont rouillées et impossible à dévisser. Vu le prix d'une roue et surtout d'arriver à trouver le modèle je pense qu'une brouette neuve sera préférable.
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Le soleil cogne bien mais le fond de l'air est encore doux et surtout il y a un léger vent d'ouest. Le coup de chaud va arriver à partir de mercredi donc il faut en profiter avant.
Un passage rapide sous la douche avant d'enfiler une tenue sèche et plus légère. Déjeuner puis un temps calme dans le hamac avant d'attaquer mes 30 salutations.
Cela commence à devenir dur. Pour me souvenir où j'en suis j'ai deux petits bols devant moi. Un avec 30 pistaches que je place une à une dans l'autre bol à chaque fin du mouvement. Pourquoi des pistaches ? Par ce que je n'avais rien d'autre qui soit assez facile à attraper à chaque changement. Des perles en bois ou en pierre comme celles des colliers mâlâ seraient évidemment plus "zen" !!!
Retour dans le hamac pour me remettre de mes efforts.
Une certaine torpeur s'installe et je crains que mon programme de fin d'après-midi en soit modifié. J'avais envisagé un peu de broyage mais je vais passer mon tour.
Je finirai tout de même par faire du rempotage de semis, de la plantation de mes premiers semis de courgettes ; les autres sont encore trop peu développés. Pour finir par une séance d'arrosage des semis et des pots qui se dessèchent plus vite qu'en terre.
Une séance de yoga modifiée pour tenir compte de certains tiraillements avec les moustiques qui arrivent même à piquer à travers les vêtements. Ils profitent de la position "chien tête en bas" pour attaquer mon postérieur. Comme je ne me balade pas les fesses à l'air c'est qu'ils arrivent à traverser le tissu du legging ou du short. Sales bêtes !
A demain.
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