Déjà bien avancé pendant mes dernières pauses déjeuner il ne me restait que quelques points pour le terminer. Voilà qui est fait.

Il était rapide ce bloc-là.
Le suivant me semble plus chargé !

Un peu de broderie, du découpage pour les dernières chemises achetées, quelques carrés crochetés pour la Babette Blankett au soleil pour prendre enfin quelques couleurs et voilà le dimanche est fini. Demain je travaille !

Bonne semaine.

Octobre est fini !

Non, non le soleil n'a pas tapé trop fort, je sais bien que nous sommes toujours en mai, encore pour aujourd'hui

J'ai enfin terminé la petite maison d'octobre des maisons de Maryse. Je n'y avais pas travaillé depuis janvier ! Allez plus que 2 et je pourrais me pencher sérieusement sur l'assemblage façon patch. J'ai une petite idée depuis un moment, mais cette idée ne va pas de réaliser en 5 mn alors est-ce vraiment une bonne idée vu le temps dont je dispose ?

Je n'ai pas vu la semaine passer, moi qui faisais état des 5 jours de labeurs auxquels je n'étais plus habituée !

J'ai récupéré mon Petit Bout vendredi soir, ravie de son escapade. Hier entre les courses, les visites à la déchetterie (charger et décharger la voiture de ce qui traîne dans le jardin avec les escargots et les fourmis !) puis aller voir ma mère dans sa maison de retraite médicalisée en glissant aussi une visite à EMMAUS avec un coffre plein, la journée a filé sans que je puisse profiter du soleil. J'ai rapporté 6 chemises d'EMMAUS mais la pêche a été maigre ; c'était vraiment histoire de rapporter quelque chose. Bon un samedi après-midi il ne faut pas espérer un trésor.

Ce matin après avoir fini la petite maison d'octobre, je me suis attaquée à la terrasse du salon avec le nettoyeur à haute pression. Mouais, je ne sais pas si c'est une bonne idée
Pour faire la terrasse moi-même j'avais posé des pavés auto-bloquants sur du sable après avoir décaissé. C'était ce qui me semblait le plus facile à mettre en oeuvre à une époque où je n'avais que peu de moyens financiers mais du temps. Je savais que la terre bougerait autour de la maison après la construction donc je pourrais toujours défaire et recommencer.
Sur cette partie la terre n'a pas trop bougé ce sont surtout les fourmis qui ont sorti le sable de sous les pavés pour en faire des tas dessus. Quelle idée n'est-ce pas ? Donc la terrasse s'est légèrement "valonnée". C'était les mauvaises herbes qui me tracassaient. Donc j'ai pensé qu'avec la buse je nettoyerai les pavés et couperai l'herbe. Ce qui ne m'empêchera pas d'avoir recours au désherbant. Jusque là j'ai tout juste sauf que j'ai fait de la bouillasse de sable qui s'est propulsé partout. J'ai du nettoyer au jet normal les volets, les vitres, les murs et j'attends que la terrasse sèche pour voir si après un coup de balai mes efforts avaient leur raison d'être. Pour l'instant les fourmis courent partout !!!

Il me reste les terrasses des filles. Mais je vais plutôt reprendre mon aiguille pour cet après-midi...

La partie 9 est finie ! A moi la 10e et dernière partie avant la bordure.

Je suis contente, j'ai bien travaillé
J'ai du rogner un peu sur ma liste de jardinage...
Je savais que je ne pouvais pas tout faire, il faut bien en garder pour les WE à venir et puis j'étais en manque de terreau, donc les grosses plantations sont remises à plus tard. Il y a eu aussi un peu de ras le bol.
J'aurais aimé pouvoir dire : "Chériiiiiiiiiiiiii, j'ai une Babette Blankett à avancer, tu peux jardiner à ma place... Même pas en rêve !
Donc après avoir transporté les sacs de terreau, les pots bien lourds, j'ai trouvé le crochet léger...

Cela me convient bien de faire le montage et l'arrêt des fils au fur et à mesure de chaque partie. C'est très motivant pour moi qui m'arrête souvent juste avant le dernier point !

Ce long WE touche à sa fin et j'ai le sentiment d'avoir fait si peu de mes listes !  Eh oui j'ai des listes pour beaucoup de tâches... le jardin, la maison, la paperasse et mes passions textiles.
Il va falloir se réhabituer à une semaine de 5 jours !

Bonne semaine.

c'est beaucoup plus fatiguant que le crochet

Passage du rotofil, désherbage, taille (version Schwarzenegger avec le taille-haie) plantations et il en reste encore... pour les WE à venir ! Sans parler d'un petit tour à la décheterie avec une Kangoo version bric-à-brac pour faire la queue pendant plus d'une demie-heure ; mais j'avais pris un bouquin et Bill Evans dans le lecteur ! Je voulais faire un second passage avec la fin des restes de la piscine mais ce sera pour une autre fois.

Début mai je m'étais attaquée à la partie "rocaille" sous l'olivier. Ce n'était pas loin de la jungle et j'envisageais d'y aller avec la machette ! Rocaille est un bien grand mot. Tout ça parce que j'avais posé là quelques grosses pierres trouvées dans le jardin, couleur rose assortie à la maison !

Les mauvaises herbes traçantes s'étaient immiscées partout, les santolines débordaient, les oreilles d'ours (stachys) s'étaient ressemées. C'était l'anarchie.
On pense toujours que l'on va s'en sortir en tirant un peu par ici, un peu par là et quelques coups de binette. La saison étant déjà avancée, je ne voulais pas tout enlever pour faire place nette et replanter donc il faut ruser.

A part un qui a daigné fleurir mes iris n'ont fait que des feuilles cette année. Au mois d'août je les déterrerai pour les tronçonner et les replanter ailleurs.
Ce sont des iris que j'avais acheté trois euros six sous chez Lidl il y a plus de 5 ans et que je n'ai plus touchés. Donc un remaniement s'impose.
En fait je rêve devant les superbes iris de Provence ou Clayeux et je pense me faire une petite folie cet été ! En attendant j'ai planté quelques pourpiers à la place de la santoline débordante et des stachys envahissants, une lavande un peu mal en point qui était en pot, une Stipa Tenuifolia (la graminée toute fine appelée aussi Cheveux d'Ange) une petite plante (dont j'ai oublié le nom achetée en avril lors de floralies de la ville voisine, là) qui prend la place des mauvaises herbes, c'est ce que le vendeur aux beaux yeux a dit.

De début mai à aujourd'hui

Sous l'olivier j'ai retrouvé les cailloux blancs que j'avais posés. J'avais vu cela dans un "Côté Sud" sur un reportage en Grèce, avec beaucoup plus de cailloux bien sûr. Ceux-là je les avais trouvés dans le jardin et puis j'en ai ajouté de l'île d'Oléron. Petit à petit...
Lorsque j'enlèverai les iris, je découperais de la toile pour que les mauvaises herbes ne poussent pas et je replacerai les cailloux.
J'ai taillé les santolines devant mais je suis moyennement satisfaite, je me demande si je ne vais pas les enlever et mettre les boutures qu'il me reste pour refaire de belles boules et ne pas me laisser dépasser par la croissance.

Début mai, mi-mai et aujourd'hui

Les cistes ont pris de l'ampleur en tout sens mais c'est le début de la floraison alors j'ai limité la taille. Je ferai mieux dans l'été.

J'ai remplacé le Teucrium replanté dans la butte à la mi-mars ; il n'a pas aimé la transplantation. Avec une bâche ce n'est pas évident de replanter de grandes racines et je n'ai pas fait le trou assez profond. Entre les coups de vents, les pluies, la plante n'a pas réussi à reprendre. Tampis pour la symétrie : il y aura d'un côté une boule de Teucrium et de l'autre un Picea Glauca conica, bref un petit sapin qui pousse doucement.

A la jardinerie vendredi j'ai aussi craqué pour un Datura blanc. J'en voulais un depuis longtemps. C'est très gourmand en eau et en engrais parait-il ; j'espère que le soir je ne l'oublierai pas ! Il est sur ma terrasse pour l'embaumer...

Comme j'ai bien travaillé et que je le vaux bien petit plaisir de satisfaction en images.

La rocaille

Mon coin terrasse

Pour demain il me reste... 4 arbustes, 1 cypres de Provence, 2 potées de géranium, 1 jardinière bidens + verveine, du persil, du basilic, 2 jardinières de bégonias, passer les terrasses au Karcher, couper le chêne dont les branches touchent la maison... ou peut-être la chaise longue avec un crochet et des pelotes de laine !

Demain est un autre jour...

Oui je sais l'objectif n'est pas encore atteint puisque la partie 9 en fait partie. Mais bon, il faut s'encourager

Donc venant de finir le montage de cette partie 8, voici où en est mon plaid.

Maintenant c'est au tour du jardin. Un peu de désherbage ; le rotofil ce sera pour demain. Aujourd'hui c'est férié je ne vais pas réveiller tout le quartier (quoique certains s'en soient chargés, mais bon !)
Je sais cela pousse vite avec le temps humide du moment et on n'est pas toujours disponible au bon moment. Mais pour moi ce sera relâche
Comme ça je pourrai admirer les coquelicots encore un moment... J'adore cette fleur. Couleur vive, robe légère et coeur noir...

Bon jeudi de l'ascension...

Cela fait un moment que je n'ai pas évoqué mes petites notes. Il me fallait prendre du recul...

J'ai trouvé sur YouTube le morceau que j'ai joué à la dernière audition de piano fin avril.
Et puis, excusez du peu, interprété par Christian Zimerman dans ses jeunes années lorsqu'il a gagné un prix d'interprétation.

Pour la première partie j'ai fait presque aussi bien !!!
Mais brusquement tout s'est gâté, un doigté qui est parti en vadrouille et moi en live (c'est le cas de le dire !).
La catastrophe.
Pas moyen de remettre mes dix doigts dans les notes. De soupirs en répétition j'ai réussi à passer ce cap laborieusement et finir joliment mais le charme était rompu. Qu'étais-je venue faire là ?

Pourquoi ne suis-je pas capable de garder cette concentration car je crois que c'est de cela qu'il s'agit ?

J'avais pourtant pris mes quelques gouttes de liqueur de Bach, le quatre mains avec mon Petit Bout s'était bien passé et j'enchaînais juste derrière pour ne pas perdre cet élan positif. Et vraiment pour une fois je m'y croyais enfin arrivée. Les deux premières pages n'avaient pas seulement été jouées mais interprétées. Même ma prof dans la coulisse m'a dit ensuite qu'elle me sentait à l'aise, bien dans le piano. Mais je crois que cela je l'ai déjà écrit d'autres fois. Perpétuel recommencement...

Comme d'habitude j'ai regagné ma place sous les applaudissement mais le coeur lourd et l'âme ravagée.
L'audition continuait et j'avais encore une épreuve que je ne voulais pas râter.

A la fin de chaque petit concert, tous les élèves encore présents remontent sur scène pour la photo. Eh oui Cannes n'a rien inventé !
Mais cette fois-ci c'était un peu particulier car en secrêt on fêtait les 10 années de présence de notre professeur. Et pendant que tout le monde faisait son plus beau sourire je devais ré-ouvrir le piano poussé dans un coin et jouer "Joyeux anniversaire". Je n'avais appris cela que la veille et depuis 24 h je plaquais les accords. Bon j'ai fait quelques accrocs (le trac plus le manque de lumière pour lire la partition) mais le thème universel a été repris en coeur et l'émotion était palpable.

A la sortie j'ai laissé le Papa et sa fille ainsi que mon père et son amie partir ensemble vers leurs voitures, hasard de parking et moi à l'opposé sous la pluie battante et la protection dérisoire de mon petit parapluie rose. J'avais encore sur le coeur ma déconfiture musicale et ce retour soudain à ma vie solitaire a ravivé mes blessures. J'envisageais sérieusement de tout arrêter : plus de piano, plus de concerts ratés et puis le reste était à l'unisson...

Nuit blanche et lendemain boulot !

J'ai essayé de mettre tout cela en mots mais cela finissait dans le pathétique.

Tiens la pathétique justement. Ah Beethoven ! Voilà du carré pour remettre en place les sentiments que Chopin malmène (même si j'adore Chopin !).
J'étudie le 3e mouvement... pour l'année prochaine ; car cette année en ne jouant que le WE ce n'est pas possible. Là on atteint les limites de mes possibilités. Je ne jouerai jamais au tempo des grands pianistes ni avec leur fluidité comme ici

mais si j'arrivais déjà à la version suivante, je serais contente. Enfin ne pas oublier d'ajouter la touche de stress en plus. J'ai intérêt à jouer tous les soirs pendant les grandes vacances où mes filles seront absentes !!

En attendant pour le 3e et dernier concert de l'année je prépare une transposition de liszt d'un morceau de Schubert. J'ai trouvé cette jolie version un peu différente de la mienne mais cela donne une idée.

Ainsi qu'un quatre mains avec ma prof.

Voilà ! Fin de l'interlude musical. C'était amusant de chercher sur YouTube.
Au travail enfin au lit pour ce soir...

Cet automne j'ai planté un cerisier, là.

Au printemps j'ai vu apparaître quelques fleurs, une dizaine peut-être, ce qui laissait présager une récolte encore plus maigre ? Puis trois petites cerises ont grossi doucement.

Trois, c'était exactement ce qu'il fallait pour une première fois : une cerise chacune.
Je les ai regardées rosir. Le WE dernier, une seule aurait eu la couleur parfaite, il fallait attendre pour que nous ayons chacune notre du.

Mardi soir, mon Petit Bout arrive en hurlant : il manque une cerise ! La plus rouge, la plus belle, la première. J'ai eu une pensée pour mon Ado préférée qui avait peut-être craqué sur le fruit défendu, mais non.
L'impôt était passé par là. 33 % : on est presque dans les grandes fortunes, là !

Un impôt ,avec des ailes, qui a coupé la queue de la cerise au lieu de la détacher ; donc un gros oiseau, un merle sans doute.

Que faire ? Mon Ado Préférée était absente, laisser les 2 cerises sur l'arbre était tenter le diable noir. Manon a mangé la presque rouge et moi la presque verte. Très charnue, juteuse, mais bien sûr pas très sucrée, elle laisse cependant présager de futures récoltes délicieuses... Il va falloir ruser contre cette dîme injuste !!!

Allez c'est le WE. Quatre jours pour moi. Les filles partent avec leur Papa.
J'espère que le soleil sera présent. Tout semble plus facile lorsqu'il brille...

Neuf mois que je n'avais pas terminé un petit carré de redwork version bleu des mers du Sud !

J'ai fait les derniers points ce midi sur le 3e bloc et les premiers sur le 4e !

Heureusement que dans mon post du 15 août 2008 je disais que cela avançait vite...

En fait le midi, entre des dossiers urgents qui me font grignotter ma pause déjeuner, puis un peu de surf sur les blogs, en mangeant ma salade et quelques bavardages avec les collègues j'en oublie de tirer l'aiguille.

Allez un peu de discipline et le 4e bloc devrait prendre moins de temps...

Dans quelques jours seulement, le 21 mai ce sera officiel, mais ce sera un long WE avec son Papa. Ce WE étant le nôtre, nous l'avons fêté samedi avec mon Papa et son amie et bien sûr mon Ado Préférée avant qu'elle ne parte vers un autre lieu de fête...

Le soleil était de la partie pour un goûter sur la terrasse avec un gros cadeau surprise... et un gâteau, bon mais en miettes ! Heureusement il y avait bien les 11 bougies à souffler.

Il va falloir surveiller que les devoirs et le piano ne soient pas oubliés au profit de cet outil, Ô combien magique, mais prenant, Maman en sait quelque chose...
Sinon mot de passe à restriction maternelle...

Encore un très bon anniversaire à ma petite demoiselle.

J'inaugure ma petite chronique littéraire. Pompeux n'est-il pas ???

Il est plus que temps car cela fait un moment que ces livres sont lus...

Les résumés seront ceux que je trouve sur le livre ou un site. Pas de temps à perdre, ce sera déjà écrit et bien mieux que je ne saurais le faire !

Le marin à l'ancre de Bernard GIRAUDEAU

Avis : J'ai découvert Bernard Giraudeau écrivain avec "Les dames de nage" Points n°1946 - Prix des lecteurs de l'Express 2007. J'ai aimé les images qu'il fait naître avec ses mots qui laissent place à l'imagination se laissant emporter par le vent du large. Sans doute le charme de cet acteur et de ses yeux bleus transparaient dans sa narration. On retrouve ici ce courant porteur pour voyager d'un paysage à un autre mais aussi d'une sensation à un sentiment.

Résumé : Roland est paralysé, cloué dans un fauteuil roulant. Bernard, lui, a été marin et court le monde. Pendant plusieurs années, il a écrit à son ami, le faisant ainsi participer à ses aventures sportives, théâtrales, cinématographiques et personnelles. Il a voyagé pour lui.

Loin du tourisme et de l'autocomplaisance, ces lettres forment un récit hors du commun, mêlant les souvenirs du marin de dix-sept ans qui découvrait, dans l'innocence, le monde des ports et les femmes (la petite infirme de Diego Suárez, la prostituée de Kobe, la dame de Balboa ...) aux réflexions et sentiments de l'homme qu'il est devenu. Et qui se cherche de la Transamazonienne à la Patagonie et à l'Afrique, sensible aux injustices, aux parfums, à la sensualité, aux femmes.

Chronique d'une amitié sans pathos qui rêvait d'une fugue aux Marquises, ces lettres nous révèlent un regard précis et original servi par le style à la fois brutal et lyrique d'une homme qui court par peur de tomber.

La femme du Ve de Douglas KENNEDY

Avis : Il y a peu je ne connaissais pas ce romancier. Il a un style facile à lire, des intrigues prenantes, tout pour passer un bon moment avec un gros bouquin. Mais je pense que je l'oublie assez vite après l'avoir lu...

Résumé : Quand Harry Ricks se retrouve dans une chambre de bonne du Xe arrondissement de Paris, lui qui quelques mois auparavant était encore professeur d'université et père de famille tranquille aux Etats-Unis, il croit avoir touché le fond. Mais voici que la mystérieuse et sensuelle Margit vient bouleverser sa vie. D'où vient Margit ? Comment gagne-t-elle sa vie ? Dépourvu de réponses, il se laisse envoûter. Jusqu'à ce que d'étranges coïncidences viennent perturber son quotidien...

L'homme à l'envers de Fred VARGAS

Avis : J'aime cette romancière policière et surtout ses personnages, le commissaire en tête. Encore un bon livre que l'on n'a pas envie de lâcher et qui pourtant prend son temps pour poser les personnages.

Résumé : Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose.

Gamines de Sylvie TESTUD (Prix des lecteurs 2008 Livre de Poche)

Avis : c'est simple, c'est touchant, enfantin et grâve à la fois. J'ai bien aimé ce petit livre.

Résumé : - Qu'est-ce que tu faisais dans la chambre de maman ? -J'ai volé une photo. Une toute petite photo. - Tu lui ressembles tellement, a dit ma soeur.J'ai mis la photo dans la poche de mon jean. Je me suis assise dessus pendant trente ans. - La photo est ressortie de ma poche !j'ai dit à mes soeurs.J'ai vu l'homme de la photo ! - Qui ? - Celui qui porte le même nom que nous, le même nom que moi. Ce n'est pas une photo, c'est un homme.J'ai donc un père. Que dois-je faire ? Trente ans que je réponds : 'Je n'ai pas de père. Je n'ai qu'une photo.' Devant les mines compatissantes, je réponds depuis trente ans :' Je n'ai pas de père, mais je m'en fiche, c'est comme ça.'

Tous à l'ego de Tonino Benacquista

Avis : je ne connaissais cet auteur que par le scénario de l'Outremangeur en BD, puis ensuite par Saga. Je confirme que j'adore le genre des nouvelles. Mêmes si je reste sur ma faim à la fin d'une courte histoire car je l'aurais voulue plus longue, je suis ravie d'en commencer une autre. J'aime l'ironie de ces pages.

Résumé : Un homme tout juste sorti du coma qui reçoit de l'infirmière qui l'a veillé la transcription de ses secrets les plus enfouis, de son passé le plus perdu. Un type qui veut être enterré près d'un bordel. Des histoires de couples, de magnétoscope et de pétition. Des rencontres qui ne se feront jamais, des rencontres qui se feront tout de même. La solitude d'un surdoué de neuf ans.
Dix nouvelles succulentes, à l'ironie douce-amère, au style léger et aux intrigues à pirouettes, par l'auteur de Saga.

Deux livres de ma liste ABC pour ce mois.

A suivre prochainement avec la liste de février...