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26 juin 2010

Bilan

Ce n'est pas la fin de l'année pourtant.

Serait-ce la période active et tendue du bilan du 1er semestre au boulot qui me poursuit ?

Ou un chaos de plus dans ces six premiers mois de 2010 qui m'amène à faire le point !

Pas terrible cette année 2010 !

Une cinquantième bougie que je peine à souffler, un cambriolage qui me prive des preuves matérielles de mes souvenirs dorés, une collègue arlésienne qui augmente ma charge de travail, un crabe qui me squatte, me grignotte et m'interdit toute liberté ensoleillée, cette solitude lancinante et ce soir un fiasco musical que je ne sais plus comment gérer. Rester positive ? J'ai du mal !

Dernière audition de l'année.
Mon Petit Bout a très bien joué.
Lorsque ce fut mon tour et que j'ai étalé mes 8 pages de partition je pensais ne pas faire pire qu'au concert précédent où pour ce même morceau j'ai pas mal cafouillé même si les bons passages étaient vraiment bien. Sur 8 pages on arrive à en trouver quelques uns !
Je n'ai pas dépassé la 2e mesure ; il y en a 210... Ce 3e mouvement de la Pathétique de Beethoven que je joue depuis presqu'un an, que je connais sur le bout de doigts. J'ai essayé, réessayé : les doigts refusaient d'aller plus loin. J'ai tenté de les feinter et de sauter quelques mesures mais ils ont été les plus forts et ont refusé la supercherie.
J'ai plié mes 8 pages, j'ai descendu les marches sous les applaudissements d'encouragement, j'ai attrappé mon joli sac Longchamp, j'ai dit aux filles que je les attendais dehors (il restait 3 ou 4 élèves à passer) et je me suis réfugiée dans ma voiture. Ce n'était pas vraiment la honte ou le ridicule. C'était plus que ça : un anéantissement.
Lorsque les filles sont arrivées, j'ai démarré sans un mot, nous sommes rentrées à la maison, j'ai allumé la TV et me suis vautrée devant une série. Mes filles ont respecté mon besoin d'isolement.

Ce n'est pas qu'une question de trac. Si je devais monter sur la même scène pour parler, j'aurais le trac sans doute ou tout au moins le coeur qui bat et les premiers mots seraient peut-être un peu faibles mais je pourrais garder le contrôle et enchaîner vers une progression
Assise devant le clavier c'est comme si tout ce que je retiens, encaisse, contrôle, domine jour après jour faisait obstacle soudainement à la liberté de jouer. Je ne pense pourtant pas à tout cela en image concrête, c'est au delà de ma réflexion. Respirer, penser aux notes, aux gestes cent fois répétés : rien n'y fait pour repartir.

Dans la voiture entre les larmes qui coulaient et une certaine passivité ou plutôt de l'abattement j'essayais de faire le point, d'analyser et de prendre une décision.
Continuer ? Pour quoi faire ?
Lors de la précédente audition, déçue, je m'étais dit que c'était fini, plus de concert. Mais est-ce un reste de fierté (ou d'arrogance) je ne voulais pas m'avouer battue. Pourtant là, en repliant la partition je renonçais. Symboliquement il y avait l'intention de renoncer à d'autres choses. Baisser les bras, pour tout. Ma prof m'a chuchotté de revenir jouer, j'ai préféré prendre la fuite.
Continuer ? Pour quoi faire ?
Je me pose beaucoup trop cette question. Je ne devrais pas avoir à me la poser.
A chaque coup dur, je change mon fusil d'épaule et je repars au combat mais je n'y crois plus.
Je me crée des petites victoires : un petit bloc de patch par-ci, une petite broderie par-là, un petit potager pour croire que ça en plus je saurai le gérer. Mettre la barre plus haut. Pour épater qui ? Pour me donner un but, pour me forcer à avancer ?

Ma collègue part pendant l'été et donc à la rentrée il y aura une nouvelle personne à former en plus du retard à rattrapper
Je fais bonne figure mais pour corser la chose, ma seconde collègue (la standardiste) reprend des études dans le cadre d'une formation totalement rémunérée avec la conservation de son poste au cas où. Une aubaine et elle aurait tors de ne pas en profiter mais la rentrée scolaire c'est septembre et un poste de plus à combler et à former.Après un mois d'août seule pour trois postes où le retard va s'accroitre je prévois un mois de septembre difficile. J'encaise avec le sourire en me disant (pour me forcer à le croire) que je vais y arriver. Je m'étais dit pendant ma convalescence que j'allais lever le pied. Mais comment faire ?

Et puis ces vacances qui devraient être comme une pause et que je vois arriver avec apréhension.
Pas de baignade (eau salée sur la cicatrice + soleil), pas de pause lecture sur la plage ou alors sous la lune avec la frontale : les filles vont aller seules à la plage : quelles drôles de vacances. Penser à faire du vélo avant 10h ou après 17h ou alors pédaler avec un parasol. Quand on campe et aime la vie de plein air, les UV sont difficiles à éviter. Vivre habillée moi qui passe l'été en paréo c'est trop dur.
Bien sûr il y a des contraintes plus graves que ces cache-cache au soleil. Une paralysie à gérer serait sans conteste plus lourde. Mais les grandes misères des autres n'en soulagent pas pour autant mes petites.
Alors je me dis que si c'est pour tirer l'aiguille autant rester à la maison; il y aura moins de choses à gérer. Mais il y a les filles ; ailleurs je suis plus disponible qu'à la maison où j'ai toujours une occupation.
Cette année sur mes trois semaines de congés je n'aurai pas un petit moment rien qu'à moi, alors que je n'aspire qu'à ça. Etre totalement seule.

Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »

Ces vers de La Conscience de Victor Hugo sont exactement ce que je pense. J'ai découvert ce poème en 4e avec une prof de français géniale (et il fallait qu'elle le soit pour me faire aimer cette matière, moi la matheuse !) et j'ai aimé. J'ai aimé de façon abrupte sans forcément tout comprendre. De la même façon que j'ai aimé Antigone de Jean Annouilh. Les mots se coulaient en moi sans que j'ai besoin de réfléchir à leur sens.

Bon je m'égare.

Pour en revenir au piano, je pense que jouer en public c'est me mettre à nu. C'est faire tomber toutes mes défenses, toutes ces barrières que j'errige autour de moi pour faire croire que je suis la plus forte, que je maitrise. Est-ce pour offrir ce visage sans fard (moi qui en mets pourtant si peu) que j'insiste à me retrouver derrière les touches ? Mais pour y gagner quoi puisqu'à chaque fois c'est un échec ? Ou alors me démontrer que lorsque je ne me cache pas derrière un faciès de convenance et d'éducation je ne suis rien et que c'est pour cela que j'aspire à retourner me cacher. 

Peut-être y a-t-il aussi un problème de toucher ? Mardi j'ai vu un neurologue pour un problème d'engourdissement des 4e et 5e doigts de la main gauche et de ce pouce qui bouge parfois tout seul depuis quelques mois. Pour les deux doigts j'ai en effet un endommagement du nerf cubital et il n'y a rien à faire si ce n'est "d'éviter au maximum la position fléchie du bras traumatique" !!!  Pour le pouce le spécialiste n'a rien trouvé et a semblé presque mettre en doute mes sensations. Je pense pourtant avoir une certaine idée de mon toucher avec les années de piano. Comme il y a également une douleur progressive dans le bras qui limite de plus en plus mes mouvements je vais retourner voir mon médecin. Peut-être que les soubressauts de mon pouce en découlent.
Mais cette déficience manuelle n'est pas la cause de mon fiasco.

Normalement tout à l'heure c'est à dire samedi après-midi, il y a un autre petit concert chez ma prof de piano entre adultes. Je ne sais pas si je vais y aller. Ne pas y aller c'est trouver les mots pour expliquer à ma prof. J'étais déjà déçue pour elle tout à l'heure, je vais encore en rajouter. Je sais qu'elle se rangera à ma décision même si elle essayera de me faire changer d'avis. Il y a aussi la volonté de me punir, d'ajouter ce manquement à mon échec.

Continuer ? Pour quoi faire ?

Je pensais que le mois de juillet me verrait reprendre une activité physique mais j'ai des sensations douloureuses dans la cuisse lorsque je marche normalement, alors marche sportive voire jogging ? Pourtant je suis sûre que bouger ne pourrait qu'être profitable à ce moral que je peine à garder à flot. Reste la piscine découverte du village voisin qui devrait réouvrir. Le soir une fois que le soleil se cache derrière les nuages et... accepter les regards (le mien en premier !) sur la cicatrice.

Il paraît que la nuit porte conseil mais il est presque 3 h et je n'arrive pas à m'endormir. J'espérais mettre mes idées en place en tapotant sur ce clavier où je peux effacer les erreurs si facilement !

Cela ressemble plutôt au mur des lamentations...

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21 juin 2010

Projet Petite Douceur : préparation des vacances

Dans quinze jours je serai en vacances ! Je prépare mes petits ouvrages : patch, broderie, tricot, crochet... que sais-je encore wink

Comme l'année passée, ici, je vais broder le projet Petite Douceur. J'aurais presque pu faire un copier de l'article restriction faite du bronzage et de la baignade et des activités sportives revues à la baisse !!!

J'ai donc préparé le 5e bloc, tissus appliqués et piécés : il ne reste plus qu'à broder. J'aimerai en préparer deux autres avant de partir.

Douceur_5

Comme j'ai beaucoup utilisé mes tissus à petites fleurs ces derniers temps, , et encore , il y en a partout et c'est un peu la chasse au trésor pour retrouver ceux déjà utilisés dans les blocs précédents. Non, non ce n'est pas parce que c'est mal rangé, c'est juste rangé... ailleurs !
C'est fou ce qu'il y a comme fleurs à la maison... dans des boites !!!

Côté légumes, mon potager une semaine plus tard

Potager_18_06_10
Je vais encore chez le primeur...

14 juin 2010

Fin de la construction de la Tour Eiffel

Erreur effacée (cela se voyait trop ce décalage,), petites croix re-brodées (finies in extremis sur ma terrasse avant la pluie) et voilà une Tour Eiffel façon quaker terminée.

Tour_Eiffel_fin

Elle me plait toujours. Ouf !

Pour la finition je pense que ce sera un cadre dans les bleus. Comme j'ai plusieurs broderies bleues en attente je voudrais les encadrer en donnant une certaine unité. Un cadre identique, si ce n'est la dimension, mais dont le bleu sera en accord avec la broderie. Ainsi j'aurai plein de bleus différents pour un mur de ma chambre. Je pense que je ferai juste fabriquer le cadre et à moi la peinture et la finition.

Et maintenant un peu de tricot rose pour terminer ce WE qui plonge dans le gris...
Les devants sont tombés des aiguilles, j'attaque le dos. Sera-t-il sur mes épaules pour le départ en vacances dans trois semaines ?

Gilet_rose_13_06_10

13 juin 2010

Le potager

Pendant ma convalescence j'ai eu des envies de potager. Bien sûr, j'avais du temps et je me prenais à rêver que je trouverai bien quelques minutes le soir pour ramasser MES tomates gorgées de soleil !

L'an passé j'ai renoncé à en faire un en me disant que je n'aurais pas la possibilité de m'en occuper. Ce qui aurait été vrai. Disons que cette année je voulais en avoir le coeur net !

Le mardi matin il y a plus de quinze jours, j'ai profité du jour de marché de la ville voisine pour acheter des tas de petits plants. Comme il n'était pas encore question que je m'excite sur la pioche au soleil j'ai laissé filer la semaine. Le WE le temps fut partagé avec une journée shopping et un dimanche sous la pluie. De toutes façons le jardin était une forêt vierge. En trois semaines les herbes avaient lâchement profité de mon absence à les contenir. J'ai repris le boulot, un monsieur est venu couper ma pampa dans la semaine et j'aurai dû commencer le potager le WE suivant mais j'ai préféré tirer l'aiguille...

Une nouvelle semaine et pendant ce temps les plantes poussaient dans leur godet !

Ce vendredi j'étais en RTT. Après avoir fait le taxi j'ai sorti l'attirail de la cabane : pioche, pelle, rateau, sceau, moule à sable (euh non pas encore !).
J'ai opté pour un potager en carré. J'ai donc décaissé un carré de 1.80 m de côté (longueur d'une bordure en rondins). J'en ai bavé !!! Puis le transport des sacs de terreau de la voiture à l'endroit du potager. Cela m'a pris toute la matinée tout en entretenant un feu pour brûler les herbes.
Pause déjeuner minimum syndicale et en route pour la plantation. Là, c'est du jardinage facile !!!

  • 6 pieds de tomates : 3 variétés pot violet, pot rose et pot crème. Comme vous ne connaissez pas ces races ? J'ai oublié les noms, il ne me reste que la couleur du godet !!!
  • 4 pieds de tomates cerises
  • 4 pieds courgettes longues
  • 2 pieds courgettes rondes
  • 4 pieds d'aubergines
  • 4 pieds de poivrons
  • 4 pieds de piment d'Espelette doux (pour la piperade !)
  • des salades enfin ce qu'il en restait car elles ont très mal supporté l'attente dans les sachets !

Je n'ai pas oublié les oeillets d'inde près des tomates contre les petites bêtes.

Premier bilan : je pense que c'est un peu serré. J'ai planté ce qu'il restait des salades entre les plants puisque pour le moment ils ne sont pas à leur taille mais il me faut prévoir autre chose pour les prochaines salades.
Je voulais faire deux carrés de 1 m x 1m mais vu le boulot pour décaisser j'ai changé mon projet. Du coup 1.80 m c'est un peu trop grand pour atteindre le milieu.

Le WE prochain je prendrai mon courage à deux mains (autour d'une pioche) pour décaisser un rond plus petit où je planterai les salades.

Vu que j'avais les mains dans la terre, je ne me suis pas arrêtée là. Il y avait aussi des fleurs en attente.

J'ai planté une passiflore au pied d'un charme mort qui lui servira de tuteur.
Un datura en pot. J'espère qu'il résistera mieux que celui de l'an passé qui s'est étiolé après une ou deux fleurs.
Deux impatiens de Nouvelle Guinée pour encadrer la porte d'entrée.
Et enfin deux verveines dans une jardinière pour mon coin terrasse.

Montage_potager_fleurs

Il m'en reste... si j'ai du courage dimanche car ce samedi je n'ai pas eu le temps (ni l'envie) !

J'envisage une reconversion dans la création de potager car mes gambettes restent fines au contraire d'une journée assise au bureau ! C'est plus fatigant mais moins stressant !!!

Une fois fini mes plantations, il a plu avec un bel orage puis le soleil est revenu avant de se coucher, juste pour éclairer le porche d'entrée.

Porte_entr_e

A bientôt.

7 juin 2010

Bom Debbie Mumm

Depuis plus de deux ans IL  attendait sa bordure. Quelle patience !

J'avais réussi à trouver du Vichy noir et blanc pour une bordure d'encadrement. Le Vichy (le vrai !) devient une denrée rare dans les boutiques de tissus. Je voulais tenter une bordure en "Prairies Point" avec les tissus à fleurs utilisés dans le patch. C'était l'occasion de me lancer dans cette bordure inconnue.

Pendant ma dernière semaine de "pause" j'ai ressorti ce projet et ai cherché dans mes boites les tissus fleuris qui me restaient, (à force de mettre des petites fleurs partout certains s'épuisent) puis j'ai découpé des tas de petits carrés. Le plus long est de les positionner en les faisant se chevaucher pour arriver à la bonne longueur. J'ai d'ailleurs un loupé, découvert une fois que tout était cousu. Je n'ai pas eu le courage de recommencer !

Top_fini
J'aime bien l'effet rendu.

Il n'y a plus qu'à faire un sandwich (encore) et à matelasser.
J'avais trouvé un super tissu de doublure, il y a quelques temps.

Tissu_dos

Pas moyen de remettre la main dessus. Je pense que celui-ci a dû également disparaître avec les autres grands métrages il a un an. J'avais oublié qu'il faisait parti du lot ! C'est rageant.
J'ai acheté un métrage d'un tissu chez le suédois mais je ne suis pas totalement convaicue.

Achat_tissu_Ik_a_28_05_10

Donc le top risque de repartir dans la malle en attendant. C'est bête !

Reste la question de savoir comment le matelasser ?
Comme j'ai appliqué les motifs à la machine avec un point zig-zag et sans voile thermocollant je pensais renforcer cette application avec un nouveau point zig-zag qui prendrait toutes les épaisseurs. En fil noir la plupart du temps ce qui serait peut-être pas mal avec le tissu un peu japonisant du suédois.
Je crains évidemment les plis en matelassant à la machine surtout avec un piquage distant.
Que de questions !!!

Deux tops terminés, je n'en reviens pas grin
Pas d'inquiétude il reste des tas de projets en cours...

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6 juin 2010

Born to Quilt : 12e bloc et...

Voilà enfin celui que j'espèrais terminer avant la reprise du boulot. Il m'a fallu un peu de temps supplémentaire pour toutes les petites pièces appliquées et les broderies.

Bloc_12

Comme j'étais à court d'un grand morceau de tissu chemise bleue j'ai fait un patchwork avec des bouts qu'il me restait. Je ne suis pas mécontente du résultat ; un petit truc en plus smile

Il me reste quelques boutons à placer comme sur d'autres blocs. Je ferai une scéance Fimo prochainement pour compléter les manques.

Mais si je le montrais entièrement monté ce serait mieux !

Top_fini
Il me plait beaucoup !

Pas terrible la photo mais le temps est gris aujourd'hui !

Et après ?

Il faudra le monter en sandwich : j'ai intérêt à bouger les meubles dans le salon car il est vraiment grand, trop sans doute pour ma petite maison. Il aurait été mis en valeur dans ma précédente maison avec un toit à presque 8 m donnant sur une rochelle... Mais c'est si vieux tout cela, 11 ans déjà qu'elle est vendue et que ma vie a changé !!!
Ensuite arrive le matelassage !!!
Ouh la la ! Matelasser autour de chaque pièce je ne le sens pas trop. Comme le proposait Véronique de Born to Quilt une broderie pour encadrer chaque bloc me semble une bonne idée. Prendre un coton à broder bleu voire un dégradé de bleus et pourquoi ne pas tenter le coton perlé pour un aspect plus visible donc plus "country". Je n'ai jamais procédé de la sorte. Je ne sais pas si la tenue des trois épaisseurs sera suffisante.
Par contre j'ai une idée pour finir le tour : rien wink
Enfin si, juste des petites bandes de tissus chemises de tailles diverses (soit que des bleus, soit toutes les chemises utilisées) assemblées et rabattues sur le dos, façon biais.

Je n'en reviens pas d'avoir terminé un top ! C'est si rare vu le nombre de projets en cours...
Je ne vais pas commencer le Mystery II de suite. Les vacances arrivant je vais reprendre le projet Petite Douceur pour préparer des blocs prêts à broder à l'ombre que je ne vais pas souvent quitter...

Et puis terminer peut-être un autre top...

En attendant j'ai ajouté quelques petits granny à mon nouveau projet hier après-midi au lieu de jardiner indecision

Granny_Manon

5 juin 2010

Histoire de sac à main

Cela faisait un moment qu'il m'avait fait de l'oeil lors d'une balade sur le Net tout à fait innocente wink
Son petit nom "Bohème" de Longchamp et sa couleur bleue (entre le jean et le ciel d'orage) m'avaient séduite, son prix un peu moins ! J'avais pensé le voir de près si nous étions allée à la capitale à Pâques.
Personne pour me l'offrir pour la fête de Mères (malgré le travail bien fait pour deux demoiselles !) Remarquez j'évite ainsi le fer à repasser dernier cris !
Une petite manne financière qui aurait pu être utilisée plus sérieusement je l'avoue m'enlevait mes dernières réticences.

Samedi nous voilà en ville les filles et moi. Plusieurs objectifs, trouver un jean pour une demoiselle de 12 ans qui taille en 9-10 ans pour la largeur mais en 12-14 pour la hauteur ! Trouver également des tropéziennes. Sa soeur et moi nous nous étions équipées la veille mais je n'avais pas le pied de mon Petit Bout avec moi. Pas petit le pied d'ailleurs : 37. Il y avait également au programme le cadeau de la fête des Mères et LE sac qui était mon cadeau de moi à moi (pour avoir supporté les épreuves des jours passés par exemple !!!).

Je ne recommande pas la boutique Longchamp de Toulouse.
Bien sûr c'est dans un coin chicos de la ville rose ce qui laisse craindre un certain dédain de la part des vendeuses.
Cela n'a pas loupé.
Nous entrons. Trois vendeuses nous toisent de la tête aux pieds (en faisant une rapide addition chiffrée de nos tenues) et continuent leur conversation Sut nous n'avons pas du dépasser les 1000 euros par tête !!! Je furète un instant et m'approche du groupe de bavardes. Je demande si elles ont le sac Bohème en bleu. On lève les yeux au ciel, on me dit que l'on va voir, on repasse vers les collègues pour une petite discussion, on me lance un "Vous êtes sûre qu'il existe ?"
Sûr que je suis sûre car je l'ai vu, je l'ai même touché !
La veille voulant tester ma résistance de fin de convalescence j'étais allée faire un remplissage de denrées diverses et variées ainsi qu'une déambulation dans une nouvelle galerie marchande que je n'avais pas encore visitée. Et là j'avais trouvé LE sac présenté par une charmante vendeuse. Je lui avais dit que je souhaitais revenir avec mes filles. Pourquoi ne pas aller là directement me direz-vous ? Parce que c'est tout à fait à l'opposé de la ville rose ; si je pouvais centraliser mes achats, mes gambettes apprécieraient.
Donc revenons à cette luxueuse boutique déserte un samedi en fin de matinée ensoleillée.
La vendeuse regarde dans son catalogue et fini par me dire que non elle ne l'a pas et retourne à sa causerie de coin de rayon.

On tente deux autres endroits qui font cette marque : sans succès.

L'adoption de mon 6e sac Longchamp me semble compromise.

J'ai découvert cette marque pour mes 25 ans avec le cadeau d'une amie et au fil des années j'ai trouvé d'autres modèles qui m'ont rendue fidèle à cette enseigne.
Je garde très longtemps un sac à main qui pourtant m'accompagne tous les jours. Je le rentabilise !!! J'aime bien y ajouter, si possible, le portefeuille "tout en un" (argent, carnet de chèque, papiers)
Ces dernières années j'avais marqué une pause "financière". J'avais reçu en cadeau un très joli sac de la part de mes filles (aidées par leurs grands-parents paternels !) pour la fête des mères de 2006 ici.
Puis ne trouvant pas de modèle chez Longchamp à ma convenance et à ma bourse qui doucement reprenait forme j'ai opté pour un Lancaster en cuir noir souple pour mes 49 ans. Mais il n'a pas l'allure et la tenue de mes précédents sacs. J'envisageais donc de changer et c'est là qu'un surf absolument pas intentionel...

Nous continuons donc nos courses en ville en croisant les doigts pour que le seul et unique sac qui me plait ne soit pas acheté par un papa pour faire LE cadeau à la mère de ses enfants : qu'il pense plutôt à l'aspirateur ou au robot culinaire, voire au bijou !!!

Le midi nous déjeunons dans la salle du petit resto découvert avec les copines lors de ma précédente virée en ville. La terrasse était pleine mais de toutes façons ce n'est plus trop un lieu pour moi ! Sympa, les filles ont aimé.

Nous quittons la ville rose avec le jean qui va bien, les tropéziennes pointure 37, un caraco et un petit gilet pour les accompagner, des livres de maths pour mon Ado Préférée, de quoi faire de jolies boucles d'oreilles pour moi, quelques produits pour être encore plus belles et des macarons pour le lendemain.
Enfin nous prélevons une dîme gourmande de retour à la voiture !
Je vais ajouter une note désagréable sur les macarons. La boite en plastique transparent des 12 macarons nous a été donnée comme ça sans un sac (même banal en plastique) pour les porter. Au prix des macarons, en faisant une comparaison avec la jolie boite et le sac papier tip-top chez Ladurée j'ai le sentiment que l'on se fout de moi ! D'accord nous avions déjà un certain nombre de sacs pour les porter mais tout de même. J'ai eu l'envie de garder la boite vide pour la rapporter. Peut-être y a-t-il une consigne ???

Sur le trajet vers le sac convoité se trouve un magasin de tissus, étonnant non ? Je propose un arrêt sans réponse enthousiaste de la part de mes filles. Je rentre avec mon Petit Bout car j'ai envie de lui coudre une petite chose et j'ai besoin de son avis pour le tissu. Je trouve ce qu'il me faut et un peu plus et nous repartons.

Arrivée dans la galerie, je fonce à la boutique, mes jambes fatiguées retrouvant un regain d'énergie (ou alors c'est le macaron à la violette).
IL est toujours là.
Mes filles le trouvent superbe. Ni une ni deux il est à moi !
Mon Ado Préférée louche sur un très beau sac Longchamp signé Kate Moss. Son prix me semble bien trop élevé pour une ado même pour marquer le coup des 18 ans. Je sais que ce ne sera qu'un sac parmis d'autres 20 fois moins chers achetés au fil de ses shoppings. De toutes façons même pour moi c'est trop cher. Ce n'est qu'un sac après tout ! Plus cher qu'un Kitchen Aid dont j'ai bien envie !
La vendeuse fait un joli paquet du mien et je lui fais la remarque de son amabilité par rapport à la boutique toulousaine. Je suis contente d'être revenue là pour l'acheter !

La veille j'avais aussi remarqué deux robes, moi qui en porte si peu ! Nous allons les voir et mes filles en préfère une. Et voilà le cadeau de la fête des Mères trouvé.

La carte bleue crie "Grâce !" et nous aussi.

Je vous montre enfin l'objet de ce long billet.

Sac_bleu

Et puis un début de réalisation avec mes achats du magasin de tissus... Pour reposer mes gambettes j'avais l'occupation toute trouvée... commencer de suite un nouveau projet !!!

Tissu_cotons_Manon

4 juin 2010

Silence...

Quel silence depuis plus de 15 jours !
Avais-je trop parlé ?
En fait j'ai eu le sentiment de n'avoir rien d'intéressant à dire. Il faut croire que d'ordinaire mes babillages ont de l'intérêt :-)

J'ai repris le boulot depuis lundi à un rythme d'enfer. En 2 jours et demi j'ai fait toute la facturation du mois, les commandes que les commerciaux se gardent sous le coude pour gonfler leur chiffre et j'ai attaqué le bilan mensuel seulement le mercredi sous l'oeil impatient du contrôle de gestion du siège.

Ma collègue s'est contentée du strict minimum. Entre son 4/5e, quelques congés, le standard parce que notre 3e équipière prenait aussi des RTT, il est sûr qu'elle n'a pas été souvent dans le bureau mais tout de même. Comme de toutes façons elle va partir ce n'est pas la peine de se fatiguer à discuter mais j'avoue que je l'ai un peu en travers. Je suis trop gentille parait-il...D'ailleurs ce vendredi elle est absente car sa fille est malade.

En fait je n'ai pas écrit ces derniers temps car c'est le retour d'un nouveau quotidien qui est difficile à gérer.

Tant que l'on se bat pour quelque chose, même si c'est dans l'attente d'un résultat il y a du mouvement, que ce soit de la crainte ou de l'espoir mais ensuite il n'y a plus qu'à accepter. Les cartes sont distibuées et il faut faire avec le jeu en main.

Il a fait très beau pour la dernière semaine de ma convalescence et je me sentais comme un enfant puni qui n'a pas le droit de sortir. Je me suis tartinée et j'ai mis un peu le nez dehors mais je suis hésitante sur la position à prendre. Bannir le moindre rayon et se protéger à outrance (crême, vêtements longs), toujours mesurer les choses et faire attention ou bien se dire que de toutes façons le mal est déjà fait, autant en profiter pleinement.
De même pour la cicatrice, je l'apprivoise et parfois il m'arrive de me dire qu'elle n'est pas si terrible que ça lorsque la jambe est à plat. Mais il me suffit d'être debout et de la regarder de haut pour changer d'opinion sur ce creux disgracieux.
A part çà les jambes enflent puisque je ne peux pas bosser les pieds sur le bureau ! Les cicatrices sont de plus en plus sensibles ce qui m'étonne et j'ai la jambe comme un poids mort. Je finis la semaine de reprise un peu KO je l'avoue. Pas de sport avant un mois mais je me vois mal avaler les kilomètres même en marchant !

Côté projets je n'ai pas avancé autant que je l'avais espéré (mais j'avais dû placer la barre trop haut comme d'habitude). Etant à la maison j'ai repris ma casquette de chauffeur de ces demoiselles qui ont eu des cours en dents de scie. Lorsqu'elles sont à la maison je ne suis pas aussi productive. Les journées ont défilé sans que je puisse arriver au bout de mes prévisions. J'espère en ce prochain WE...

Ce mois de juin va filer très vite. Beaucoup de choses à caser comme tant de mamans à cette période de l'année. La première partie du bac de mon Ado Préférée, les auditions de piano mère et fille, les répétitions et le spectacle de danse de mon Ado Préférée, la fin des cours des filles, préparer les vacances... Ah les vacances ! Comment vais-je les vivre à l'ombre d'un parasol sans me baigner ? Porter du long pour faire du vélo pour que la cicatrice ne prenne pas le soleil...
J'ai acheté une petite tente de plage pour me tenir à l'abri du soleil ; moi qui vivais la plage avec un bouquin et un paréo, y aller va devenir une expédition... J'envisage de prendre mon sac à dos de montagne !!!

Samedi nous avons fait une journée shopping avec les filles. Avant de partir je me suis tartinée de crême indice 50 et me suis retrouvée toute blanche. L'horreur ! J'ai du faire chauffer la carte bleue pour mettre de la couleur dans ma journée.
Je voulais aussi tester ma résistance avant de reprendre le travail et chacun sait que le shopping est un sport ! J'étais contente de retrouver mon lit aux pieds survélevés le soir !!! Ce WE je vous montre...

Alors oui le crabe est en sommeil et je suis moins à plaindre que d'autres mais je me sens... désappointée !!!!

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