Info : Oups mon message de lundi soir n'est pas passé !

Lundi matin les vilains nuages de la veille avaient disparus et c'était à nouveau jour de soleil même si l'air était frais.

A l'attaque du potager.

J'ai arraché les fèves de la bande n°8 et toutes les mauvaises herbes. J'ai nettoyé la parcelle, enlevé beaucoup de cailloux et installé la ligne d'arrosage. Cette parcelle est encore "jeune" par rapport à celle de la veille et la terre n'est pas top. Elle est déjà totalement sèche car il n'y a pas de matière pour retenir l'eau ; ce n'est que du minéral pratiquement.

Dans les herbes il y a une seconde bande avec des fèves !!!

Avant le déjeuner j'ai enfin monté la table de rempotage que j'ai achetée il y a quelques mois chez L°dl. Enfin ma perceuse-visseuse sert à quelque chose car il y avait un paquet de vis. Le bois est très tendre et au vissage un morceau s'est fendu (l'arrière d'un tiroir). J'ai retrouvé de la colle à bois dans mes affaires de bricolage et j'ai utilisé mes serre-joints achetés pour le dévidoir à laine (ici). Je revisserai lorsque ce sera bien sec si la colle est encore efficace car le tube est ancien !
Cela fait une jolie petite table pour rempoter. Je vais poncer et huiler le bois car elle va rester dehors. Je n'ai pas la place pour la mettre à l'abri.

Après le déjeuner tardif (à l'heure espagnole) j'ai flemmardé un peu dans le hamac. Le temps se faisant plus nuageux j'ai mis en pot le géranium "anti-moustique", j'ai déterré des pousses de coquelourdes qui s'aventuraient dans de mauvais endroits pour les replacer dans le droit chemin d'un massif et j'ai mis en terre les courgettes dans la bande n°1. Il me restait trois pots d'œillets d'inde et j'ai déterré 3 pousses de bourrache esseulées dans l'herbe haute pour mettre un peu de fleurs entre les cucurbitacées.
Un bon arrosage sur ces nouvelles plantations avant de récolter un nouveau bol de fraises du côté du verger. Il va falloir attendre quelques jours pour une nouvelle fournée, les suivantes sont toutes blanches et encore petites.

La bande n°1
A gauche la bande n°2 avec les fèves à arracher

La bande n°5 qui n'a pas encore ses tuteurs car il faut mettre la ligne d'eau avant et je n'ai pas encore le tuyau

Je n'ai pas eu le temps de m'attaquer aux petits pois ; mardi et mercredi je ne pourrai pas jardiner après le boulot. J'espère que jeudi il restera encore quelque chose à ramasser !
Pas facile quand tout arrive en même temps et qu'en plus on a un peu traîné.

J'espère que la tondeuse sera réparée car l'herbe est vraiment très haute. Dans les champs en jachère en bord de route je ne l'ai jamais vue aussi haute. Les animaux devraient avoir du foin pour cet hiver.

Le rituel du soir avec la douche et le yoga sous la surveillance de Pookie qui me rejoint sur la terrasse.

Trois jours cela passe vite mais c'est tout de même bien agréable.

Bonne semaine.

Ce n'est que vers 10h que j'ai attaqué l'arrachage-récolte des pois gourmands de la parcelle n°1.

Après m'être réveillée vers 4h, j'ai lu pour faire revenir le sommeil ; j'ai finalement replongé jusqu'à 8h. Ce sommeil haché m'a laissée un peu vasouillarde !

Il faisait déjà chaud quand j'ai commencé à travailler en plein soleil.

Mes pois gourmands avaient profité de quelques jours d'inattention pour se prendre pour des petits pois et grossir, grossir !
Les plants couchés et emmêlés dans les mauvaises herbes m'ont demandé plus de trois heures de labeur pour faire place nette. Je ne pensais pas que cela me prendrait tant de temps.

Au final je me suis retrouvée avec un tas de lianes de pois gourmands d'un côté, une brouette débordante d'herbes folles et un panier à étage de pois. Je pensais couper en petits morceaux les lianes pour pailler mais je pense que tout va se retrouver sur le tas d'herbes en attente de passer sous la tondeuse lorsqu'il n'y aura plus d'herbe à tondre et qu'il faudra toujours pailler.

Il faut vraiment que je pense à poser le grillage pour les pois l'année prochaine car c'est la jungle. Maintenant que j'ai le matériel je n'ai plus d'excuse. Je pose le grillage et je sème ensuite les petits pois et pois gourmands en fin d'hiver. C'est écrit !

Il était plus que l'heure de reprendre des forces après une douche et le nouage du paréo pour la première fois de l'année. Au lieu de me restaurer devant mon ordi, j'ai installé nappe et coussin pour me faire une table jolie sur ma terrasse. J'ai pris le temps de savourer mon hamburger végétal maison (seule la feuille de salade est du jardin pour l'instant). Ce doit être l'effet paréo qui invite à changer de rythme !

Le soleil cognait trop pour continuer à travailler pour un dimanche alors j'ai bullé dans le hamac ; j'ai même réussi à faire une petite sieste.

Les gros nuages blancs étant de plus en plus présents je me suis remise au travail avant que le ciel ne me tombe sur la tête. J'ai nettoyé la parcelle pour la préparer à la plantation puis installé le goutte à goutte qui était sur cette bande l'an passé. Il n'y avait qu'un aller mais je vais m'en contenter. J'ai installé en bout de bande (côté sud) mon treillage pour les concombres puis viendront des plants de courgettes.
J'avais numéroté les lignes de tuyau mais sur les 4 premières parcelles je pourrais intervertir car elles ont les mêmes longueurs. Les légumes changent de place année après année et les tuyaux pourraient suivre.
Il faut que j'achète une autre longueur de tuyau car la bande n° 5 n'était pas équipée l'an passé. A voir si je continue sur les bandes côté verger. J'ai peur que mon tuyau d'arrosage actuel ne soit pas assez long pour aller de l'autre côté de l'étendage.
N'ayant pas l'eau en bas du terrain j'ai un long tuyau dans l'herbe qui part d'un des deux robinets extérieurs de la maison. L'idéal serait de creuser une tranchée et de placer un robinet vers le potager mais c'est un trop gros boulot pour moi. Ce tuyau jaune qui court dans l'herbe et dans la pente n'est pas très esthétique mais pour le moment il me rend bien service.

Une pause pour décrocher le linge car le ciel virait au gris.

Alors que je creusais pour mettre en terre le premier plant de concombre les premières gouttes de pluie sont arrivées. J'ai continué car autour du nuage gris il y avait encore du bleu et puis j'étais déjà humide de transpiration. Mais la pluie s'est intensifiée alors retour à la maison en laissant tout en l'état.

J'ai pu reprendre un peu plus tard. La pluie n'avait pas eu le temps de mouiller la terre.

Dans la parcelle n° 6 (celle des rhubarbes à chaque extrémité) j'ai planté ma première patate douce. Tout une histoire cette culture.
En février, je crois, j'avais acheté une patate douce que j'avais mise dans l'eau maintenue par des cure-dent sur le dessus d'un verre. J'avais posé le tout en haut du meuble de cuisine pour que la chaleur soit la plus importante.
Il y a deux ans j'avais eu rapidement des racines et des pousses que j'avais coupées et placées dans l'eau pour qu'elles racinent à leur tour.
Là rien. J'avais pourtant acheté un légume bio pour éviter les anti-germinatifs !

Puis je l'ai oubliée.

Il y a peu je remarque une tige qui touchait le plafond. Je récupère le verre, coupe la tige qui avait déjà des racines et la place dans un verre pour qu'elles continuent à pousser. D'autres timides départs de tiges se trouvaient sur la patate.
C'est cette première tige que j'ai plantée. Les autres ayant pris de l'ampleur elles vont faire aussi un séjour dans l'eau avant de passer en terre.
Il ne faut jamais désespérer !

Avant de tout ranger j'ai bien arrosé ces nouvelles plantations. Même si le ciel restait gris et le tonnerre roulait au loin je doutais qu'il pleuve réellement.

J'ai pu faire ma séance de yoga sur ma terrasse sous quelques coups de tonnerre après la douche bien méritée.

Je pensais pouvoir avancer plus que cela au potager. Demain je vais récolter et arracher les fèves de la bande n°8 et la préparer pour les courges et courgettes que j'irai récupérer chez le Papa de mes filles. J'espère avoir le temps de faire la n° 9 à côté.
Je n'ai pas encore commencé à trier les pois gourmands. Je pense en manger quelques uns comme des pois et les autres iront en soupe. Il faut que je cherche des recettes. Demain...

A suivre...

Comme tous les samedis ou presque quelques courses obligatoires. Au marché en plus de ma demie douzaine d'œufs hebdomadaires à prix imbattable (un couple de Papy-Mamie avec leurs nombreux paniers en osier) j'ai trouvé les plants qui me manquaient pour les trous de la bande n°5. J'ai pris une tomate dont j'ai déjà oublié le nom mais qui donne des fruits en grappe un peu plus gros que les tomates cerises. A voir. J'ai pris trois poivrons des landes ceux qui vont bien dans la piperade même s'il sont plus longs à égrener.
J'ai pris aussi trois concombres. Je ne renonce pas à en semer en pot ; il faut juste que je m'y mette !

Le Papa de mes filles me propose des plants de courges et courgettes ; il a eu la main un peu lourde lors de ses semis. Je troque contre des fèves où j'ai eu aussi la main "généreuse". Mais je ne regrette pas. J'avais des graines en attente et pas assez de paillage pour recouvrir ces parcelles pendant l'hiver. En plus je pense que mon sol a apprécié et je vais avoir de la matière pour pailler après la taille ou arrachage je ne sais pas encore. Si je veux aérer la terre avec la grelinette autant arracher.

En début d'après-midi alors qu'il faisait trop chaud pour planter je me suis enfin décidée à porter à Emmaüs ma collection de Géo. J'ai plus de 300 numéros. J'avais commencé au début des années 80. Il me manquait les cinq ou six premiers numéros que j'avais trouvés chez un bouquiniste des quais à Paris, à prix d'or bien sûr.  Mais c'était impensable d'avoir une collection sans le commencement !
En s'agrandissant la collection m'a donc suivi d'Annecy à Paris puis dans la région toulousaine en quatre lieux différents. Cela en faisait des cartons lourds à porter. J'avais arrêté depuis plus de 15 ans à acheter ce mensuel mais je gardais précieusement les revues dans mes bibliothèques. Une a lâché sous le poids et j'ai commencé à mettre en carton puis entasser le reste. Je pensais que mes filles les auraient utilisées mais Internet était arrivé, plus facile, plus proche de la réalité et des modifications de la géographie.
J'avais envisagé de les vendre mais vu le nombre d'annonces déjà sur le Bon Coin c'était sans succès !

J'ai donc rempli les cartons disponibles puis empilé le reste dans la Kangoo. Deux, trois bricoles de plus (des k7 audio de mon Papa) et me voilà en route.

Une fois mon dépôt effectué j'ai fait un tour dans l'espace vente. Je n'étais pas venue depuis plusieurs mois et l'agencement a été modifié, les prix ont bien augmenté aussi. Acheter des chemises à 10€ pour les couper devient trop onéreux. Pas grave, j'ai un stock pour les années à venir !
J'ai trouvé un pochon de restes de laine (au déballage tout ne me sera pas utile), des restes d'extra fort en rayonne (je n'en trouve plus en vente), un sac de perles en bois, je ne sais pas ce que j'en ferai mais c'était joli et deux bocaux Le Parfait grand modèle. Les fermetures sont un peu rouillées mais le verre est intact. Par contre il y en avait très peu par rapport à une époque où je n'en achetais pas d'occasion. Si mes pommes de terre continuent de bien pousser et m'offrent une belle récolte je vais faire des conserves car sans cave il m'est impossible de garder les pommes de terre en vrac.

J'ai récupéré quelques centimètres carrés au sol dans le salon ! Le patch qui est accroché sous le bar est enfin visible entièrement.

Je peux prévoir d'autres déplacements à Emmaüs car j'ai toute une collection de Côté Sud, de Coté Ouest, de Coté Est et de Côté Paris. A moi toute seule j'assurais le rendement d'une maison de la presse !
Avec le recul, même si j'ai aimé lire ces magazines je me rends compte que c'est ridicule de vouloir AVOIR tout cela et de le conserver alors que je ne les ai plus relus à une ou deux exceptions près.

Une fois que j'aurai fait disparaitre tout cela, je vais récupérer une surface au sol dans ma chambre (le plus dur va être de ne pas poser autre chose à la place !!) et des étagères libérées dans mon coin boudoir et sur le dessus de la bibliothèque dans la chambre de Manon. Je rêve déjà de pouvoir "ranger" d'autres revues entassées dans des cartons sous mon plan de travail dans les portes revues vidés. La place sous le plan de travail pourrait accueillir des boites de rangement... Iké@ j'arrive !
Il ne faut pas rêver je ne vais pas passer de suite à une maison vide !!!

J'espère surfer sur cette vague d'épuration pour jeter d'autres magazines.

A mon retour il faisait encore chaud et j'avais un petit coup de barre (réveil à 6h !). J'ai traîné dans le hamac avant de me motiver pour aller planter. Avec 27 pieds de tomates, 8 pieds d'aubergines et 10 pieds de poivrons divers au total des deux parcelles n°4 et n°5 je devrais pouvoir manger.

Alors que j'avais listé plein d'autres tâches au jardin cela m'a pris de faire des trous. Après le passage du mini taille haie pour raser la zone j'ai ajouté deux pré-trous dans la continuité de la haie sud le long du potager. Deux trous avant d'arriver au fil à linge ; la place pour un laurier fleur et un teucrium. Pré-trou car je suis de suite tombée sur les cailloux agglomérés de l'ancien chemin. Il va falloir y aller à la masselotte. C'était trop long pour cette fin de journée.
J'ai fait un trou entre le poteau de l'étendoir et le grillage pour y placer un rosier. C'est une bouture qui a très bien pris du rosier à petites fleurs qui est à gauche de la terrasse sud. Mon idée de départ était de mettre le rosier un peu plus sur le côté pour l'associer avec un chèvrefeuille mais c'était trop juste. Dommage mon linge ne bénéficiera pas des effluves parfumées.

J'ai retiré un sceau plein de cailloux de ce trou. J'ai dû ajouter beaucoup de terreau. J'espère qu'il va se plaire. Alors que j'arrosais, Pookie, qui s'était installée dans la brouette pour me regarder travailler a vu arriver un des matous qui occupent le terrain depuis quelques semaines. J'ai eu droit au miaulement du mâle, à ses rapprochements, aux parties de cache-cache, Pookie faisant la belle derrière les arbustes pour le faire languir. Amusant spectacle. 

Le chat roux en question bien installé à un autre moment.

Avant de rentrer j'ai cueilli ma première vraie récolte de fraises. Avec Manon nous en avions picoré quelques unes mais c'était encore trop tôt pour un vrai dessert.

Ayant pas mal traîné pour faire mes trous ma séance de yoga s'est déroulée tardivement alors que le jour déclinait mais c'était toujours agréable. Ah le plaisir de ne pas avoir d'horaire ; j'aime cette liberté.

Demain il va falloir attaquer de bonne heure et passer aux choses sérieuses avec l'arrachage des fèves, des petits pois et des pois gourmands. Que d'écossage en vue...

A demain

Ah ces WE à rallonge, c'est cool tout de même !

Lorsque je suis rentrée à la maison ce soir j'ai vite filé au jardin pour enfin mettre en terre les plants récupérés mardi au marché. De savoir qu'il y a le WE en suivant me donne plus d'énergie que les autres soirs de la semaine !

Dans mon organisation de la parcelle n°5 où ils ont pris place il y a des manques. Il me faut encore un plant de tomate pour finaliser un tipi de trois plants et trois autres trous à garnir.
Je n'ai toujours pas mis de graines de concombre en pot ; je pense qu'il sera plus sage d'acheter des plants.

Pour les courgettes j'ai quatre plants à mettre en terre une fois que j'aurai libérer la place en enlevant les fèves de la bande n°8.
Il faut que je mettre en pot des graines de courgettes longues et rondes pour compléter et des courges.

Des récoltes des fèves, petits pois et pois gourmands à faire ce WE pour libérer de la place et préparer les bandes pour les haricots par exemple.

La tondeuse n'a pas voulu redémarrer de la semaine. Jeudi soir je l'ai hissée dans la voiture pour l'emporter au boulot. Elle est maintenant chez "mon" réparateur attitré. Un autre collègue profite aussi de ses talents de mécano. Il est donc reparti avec deux tondeuses dans son utilitaire.

L'herbe a beaucoup poussé et je me demande s'il ne serait pas plus sage de tenter de démarrer le rotofil et de faire une première coupe surtout sur le haut du terrain pour ne pas trop solliciter la tondeuse lorsqu'elle reviendra... réparée !
En bas au potager le risque que le fil coupe ce qu'il ne faut pas est trop grand.
A voir donc si cet engin veut bien reprendre du service.
Je pourrai toujours me rabattre sur le taille haie pour certains coins innacessibles avec la tondeuse.

De toutes façons la liste est bien longue de ce que je dois encore faire au jardin et la météo semble ensoleillée au moins pour samedi et dimanche. Il faut en profiter car la chaleur va bientot arriver et des plantations ou transplantations ne seront plus possibles.

Après avoir été pliée en deux pour planter j'ai pu me détendre sur mon tapis de yoga sous le regard de Pookie, perchée sur la table de la terrasse. Elle avait bien tentée l'installation sur le tapis pendant un chien tête en bas mais la suite de mes positions ne lui a pas convenue !!!

Je ne tricote pas en ce moment mais je compte y revenir ce WE.

A demain.

Il y a 25 ans déjà ma seconde fille était posée sur mon ventre et toutes les questions pendant 9 mois de savoir comment j'allais faire pour aimer un second enfant comme le premier se sont évaporées. Nous nous sommes regardées et tout devenait simple et évident.

Evidemment au cours des 25 années il y a eu des moments plus compliqués mais cet instant là m'a tellement marquée qu'il reste très présent à ma mémoire.

Fin de la séquence émotion.

Réveillée à 6h un dimanche ce n'est pas top. Attendre un peu pour nourrir le fauve, attendre encore pour aller chercher le pain et les croissants à la boulangerie, attendre encore un peu l'ouverture de la jardinerie pour du terreau et rentrer pour le petit déjeuner.

Que fait-on un jour d'anniversaire ? On apprend à faire sa première déclaration d'impôts avec sa Maman !!!

Manon est allée courir pendant que je préparais le repas et un gâteau, un crumble aux pommes. Original pour un anniversaire, c'est juste un peu compliqué pour les bougies. Du coup une bougie et le chiffre 25 cela fait aussi l'affaire.

Elle avait eu son cadeau d'anniversaire en avance avec une nouvelle paire de running. Mais ma petite carte était accompagnée de quelques chocolats et d'une bougie les 3 chats. Elle a aimé celles que j'ai allumées pendant son séjour alors je lui ai offert la seule qui me restait.

Puis il a été l'heure de faire les bagages et les dernières caresses à Pookie. Elle n'a pas voulu emporter de fèves ou de petits pois à écosser !!! Et ça se dit végétarienne !

Nous sommes parties à la gare et j'ai regardé s'éloigner ma fille avec son gros sac à dos.

Au retour j'ai fait une halte à la jardinerie qui est sur le chemin. Je n'avais pas de besoin mais envie de me changer les idées au milieu des fleurs !

J'ai repris des œillets d'inde pour la parcelle qui va recevoir la deuxième fournée de tomates, poivrons et aubergines. J'ai acheté aussi un joli lierre pour garnir le tour des pots avec le géranium.

Une fois à la maison j'ai un peu trainé devant l'ordi. Un petit coup de mou en plus du petit coup de blues. Pookie était toujours sur le lit de sa petite maîtresse.

J'ai fini par me lever, me changer et aller terminer le désherbage du nouveau massif. J'ai continué le paillage de ce qui était planté et j'ai ajouté d'autres plants. Il y a encore un peu de place mais ce sera pour un autre jour.

La douche et du yoga sur ma terrasse pour terminer ce dimanche. 

J'avoue que je suis pas très motivée pour aller bosser demain. Une petite journée à la maison ne m'aurait pas déplu.
Demain matin je serai prête à repartir pour une semaine...

A bientôt.

Avant d'ouvrir le volet en bois de la cuisine à l'est pour faire entrer Pookie le matin je sais si le temps est déjà ensoleillé. Le bois a séché, il est moins jointif avec le crépis du mur et les rayons du soleil se glissent dans l'espace. J'aime arriver dans le salon et voir cette lumière. On a les petits plaisirs qu'on peut !

Donc ce matin les rayons étaient là.

Rituel du matin, nourrir Pookie et vaquer à quelques occupations silencieuses pendant que mon Petit Bout dort encore.

Après notre petit déjeuner j'ai entrainé Manon à la cueillette des petits pois : il faut gagner sa croute !
C'est la première récolte. Sur les deux rangs un a des cosses bien arrondies alors que l'autre rangée présente des cosses à peine renflée bien qu'elles soient de belles tailles. Tout a pourtant été semé en même temps.
Dans la rangée que nous avons "visitée" je couperai les plants lors de mon second passage car il ne reste pratiquement plus de fleurs pour préparer d'autres gousses.

Je suis partie en courses laissant Manon à l'écossage. Elle est allée courir ensuite.

Nous avons déjeuné dehors à l'ombre de l'abricotier qui ne donnera rien encore cette année. Une salade de quinoa avec les petits pois du jardin.

Comme je voulais lui montrer LA librairie de la ville nous sommes allées fureter dans les rayons. J'ai commandé le livre sur les teintures végétales "Teinture sauvage" qui me tente depuis un moment.

J'ai acheté un roman policier d'une auteur toulousaine qui sera en dédicace la semaine prochaine : "Sombre nuit blanche" de Josiane Saint-Laurent. Le plaisir de se laisser tenter par les découvertes présentées par la libraire. 
Cela fait deux mois qu'elle est installée et je lui demandais comment cela se passait. Elle est contente, un bouche à oreille qui fonctionne bien. Elle ouvre à 15h et nous étions un peu en avance à attendre dans la voiture. Deux autres personnes faisaient de même et pendant notre visite des personnes venaient chercher leur commande. Ce sera déjà la 2e dédicace qu'elle organise.
Cela va être difficile d'être raisonnable. Il y a aussi un rayon BD qui me tente. Qu'il est loin le temps où je passais tous les vendredis soirs après le travail à la librairie BD Fugue à Annecy. Ce libraire a fait mon apprentissage de la culture BD.
Manon a pris deux livres féministes.

Au retour Manon a continué son livre et je suis allée jardiner. J'ai commencé à tondre le potager mais impossible de redémarrer la tondeuse après avoir vidé le premier bac de tonte. J'ai refait d'autres tentatives plus tard sans succès. Il a fallu pousser bien fort pour la remonter en haut du terrain. Je pensais que mon collègue aurait juste le problème de l'entrainement à régler il va falloir ajouter le démarrage de la tondeuse.
J'ai donc décidé de planter.
J'ai mis en terre les trois plants de tomates qui manquaient dans la bande n°4. Je pensais continuer dans la parcelle n°5 mais plus assez de terreau. Si j'avais regardé mon stock le matin j'aurais pu en acheter. J'ai hésité à aller en chercher mais cela voulait dire se changer et perdre du temps. De plus Manon venait de faire des cookies pour le goûter !

Après la pause gourmande j'ai préparé les jardinières en mélangeant des restes de terreau divers. Les fenêtres de la salle de bain et des toilettes sont fleuries. Le pot à l'entrée du porche a repris des couleurs. La jardinière qui est posé sur la table en marbre sous le porche est garnie. Les deux pots de la terrasse devant les chambres des filles sont fleuris de deux géraniums pourpres superbes. Une autre jardinière accueille des restes ; deux verveines blanches qui repartaient dans les deux gros pots précédents et une fleur qui n'a pas trouvé place dans le pot à l'entrée du porche : j'avais vu le pot plus grand !

Dans le massif de l'olivier j'ai mis en place la valériane rose près des blanches. J'ai aussi planté l'amour en cage. J'ai hâte voir cette plante grandir ; il y a déjà un bouton.

J'ai recommencé le désherbage du nouveau massif ; je crains que ce soit sans fin tant que je n'aurai pas pailler un peu. J'ai décidé d'entourer chaque plant bien désherbé d'un bourrelet de terreau pas cher et après un bon arrosage dans ce petit creux pailler avec le paillis de chanvre. Cela me permettra de mieux visualiser les plants et je pourrai peut-être sarcler autour pour enlever les herbes. Je n'en ai fait que 5 ! Il me reste des plants achetés à mettre dans ce massif ; autant laisser le moins de place possible et donc la terre à nue. J'ajouterai sans doute des boutures. Cela ne ressemblera plus à rien mais les plants pourront s'épanouir et je verrai à l'automne pour organiser tout cela.

Une bonne douche et un peu de yoga sur ma terrasse. Mes cuisses se souviennent des marches de la tour ! Le temps de méditation le visage au frais mais le corps bien au chaud sous le poncho est un autre petit plaisir.

Pour le dîner nous voulions cuisiner les côtes de blettes du jardin. Après le désherbage de la bande n°6 elles me semblaient avoir repris mais à la récolte il n'y en avait pas beaucoup. Donc le plat blettes-poivron rouge-fromage de brebis était maigre. Heureusement qu'il y avait d'autres choses à manger !
Un film et au lit.

A demain pour le dernier jour de ce long WE.

Lorsque Manon m'avait annoncée sa venue pour ce long WE de l'Ascension je lui avais proposé qu'on parte 2 jours dans les environs découvrir de nouveaux paysages et se trouver un logement original pour une nuit : un gite de charme ou une cabane perchée ou une tiny house ; quelques chose qui sorte de l'ordinaire.
Les prévisions météorologiques pour cette période ont calmé nos envies d'originalité ; si c'est pour rester enfermées, même dans un lieu sympathique autant rester à la maison.

Nous avons donc opté pour la sortie d'une journée ; la Kangoo serait notre refuge en cas de déchainement des éléments.

Au réveil le temps était gris et froid. J'ai préparé le casse-croûte du midi. Exit le sandwich pain-jambon, il faut du végétal ! Une salade avec des fèves (bien sûr), des épinards (plus ceux du jardin), de l'avocat, de l'oignon rouge (pas encore ceux du jardin qui poussent), de la féta et des graines de sésame.

Nous voilà parties un peu avant 10h. En route j'ai réalisé que j'avais oublié mon appareil photo. J'ai un smartphone basique qui prend bien sûr des photos mais je l'ai choisi simple car je préfère mon APN. Je ne prévois pas de photographier tous mes instants de vie ! Donc les photos ne seront pas extra !

Première étape le château de Lavardens. Arrivées sur le parking nous découvrons un rassemblement de vieux tacots. Ma Kangoo se trouve une petit place. Nous faisons le tour du château dont une partie est en restauration. J'adore les maisons et les jardinets autour d'un lieu historique. Un château est la plupart du temps en hauteur donc autour il y a des escaliers, des venelles avec des roses et des chats en liberté qui attendent comme nous les rayons du soleil.

Seconde étape La Romieu et son abbatiale. Comme nous sommes parties équipées d'un vieux guide du routard (avec les monuments il y a peu de risque qu'ils aient disparu, seuls les prix changent !) nous découvrons qu'il y a un superbe jardin à visiter également. Nous laissons la voiture sur un parking et montons au village. Comme c'est sur le chemin de Compostelle il y a pas mal de randonneurs mais ce n'est heureusement pas encore la foule des grands jours. Nous découvrons que l'abbatiale ne sera ouverte à la visite que l'après-midi en raison d'un mariage. Notre planning de parcours n'avait pas prévu cela.
Nous décidons d'aller directement à l'étape suivante puis de revenir. L'abbatiale et le jardin devraient nous prendre du temps à visiter.
Avant de partir nous achetons du pain à la boulangerie du village. Oups ! le prix est parisien et le pain très moyen. 

Sur la route qui sépare les deux villages nous cherchons un chemin de traverse pour notre pique-nique. Entre les champs nous trouvons notre lieu de déjeuner. Une bâche, une couverture et nous voilà installées entre les vignes, le colza et les coquelicots.

L'étape suivante est un petit castelnau à Larressingle toujours sur le chemin de Compostelle. Le soleil perce à travers les nuages sans que sa chaleur soit trop présente : c'est parfait. Petit tour de la construction qui est aussi en rénovation. Sur la place intérieure découverte d'une superbe librairie où nous avons fureté un moment. Le libraire nous a même laissé les lieux pendant qu'il allait se chercher un café.

La porte d'entrée

A l'intérieur

Le coin des fées à la librairie

Rester là et bouquiner...

Le glacier juste à côté aurait pu nous offrir le dessert que nous avions oublié mais à 5 € la boule de glace c'était un peu exagéré et puis les fèves nous avaient bien calées !
Avant de quitter ce tout petit village, j'ai "volé" discrètement quelques tiges d'une jolie ciste blanche le long d'un petit restaurant pour me faire des boutures. Garderont-elles assez de forces dans leur Sopalin humide ?

Nous voilà de retour à La Romieu. Nous avons pris le billet combiné de la visite de l'abbatiale et des jardins de Coursiana.
Nous avons beaucoup aimé la visite de l'abbatiale. Un petit film pour expliquer puis le début de la visite avec un chemin de plantes médicinales bien étiquetées et enfin le cloître. C'est toujours un lieu magique ce carré de galeries sombres avec le puit de lumière que représente le jardin intérieur. Un passage dans l'église puis nous avons grimpé toutes les marches jusqu'au sommet de la tour en faisant des haltes aux différents niveaux où se trouvaient des expositions.
Ah l'escalier ! Très étroit avec des marches en pierre peu larges et glissantes. Heureusement qu'il y avait la rampe utile autant dans la montée que la descente. Mais l'effort était récompensé.
Dans la suite de la visite il y a une autre tour plus petite avec un escalier double. On monte d'un côté puis on se glisse dans un étroit passage et on redescend sous le même escalier.
La visite prend fin au point de départ (l'office de tourisme) après avoir fini le tour extérieur du bâtiment.

Les tours de l'abbatiale depuis le parking

La haute tour

Le plafond du premier niveau

Vue de la tour depuis l'autre plus petite

Au tour du jardin maintenant. Des arbres, des fleurs, un potager, de l'espace. Nous avons apprécié la promenade en liberté dans ce jardin. Pas vraiment de petits coins secrets comme les trois jardins que j'ai visités lors des journées de la fête des jardins mais de jolis massifs fleuris et de beaux rosiers. La plupart des plants sont étiquetés ce qui est appréciable.
Le mariage se tenait dans une salle prévue pour les réceptions.
Il y a une boutique qui vend les productions du jardin, un petit salon de thé et une pépinière.
Nous avons profité de tout. Les prix étaient très raisonnables. J'ai acheté des pruneaux, Manon du miel et une conserve de légumes. Nous avons profité du lieu pour notre pause dessert avec des sorbets et des jus de fruits maison bien installées au salon de jardin. Avant de partir un petit tour à la pépinière où j'ai choisi une valériane rose (je n'ai que des blanches) et une plante avec des fleurs bleues que je ne connaissais pas et dont j'ai oublié de noter le nom (mais je crois que c'est sur le pot !). Ce jardin est vraiment basé sur la confiance car il faut se présenter à l'accueil avant de le visiter mais rien n'empêche de se promener librement. Je pense que le billet combiné doit éviter trop de pertes.
De même pour la pépinière. On se sert et on peut partir avec les pots sans problème, à moins d'en avoir beaucoup et de prendre les petites charrettes à disposition où la fuite serait moins discrète.

L'abbatiale depuis les jardins

Notre circuit initial proposait d'autres lieux mais il était déjà plus de 17h30, nous avions fait nos 10000 pas réglementaires et il nous restait un peu plus d'une heure pour rentrer. Il faut savoir s'arrêter.

C'était une chouette journée où le temps a été clément. Juste quelques gouttes de pluie peu après le départ puis un ciel bleu pâle dans le lointain pour laisser espérer apercevoir le soleil et rendre encore plus beau ce décors de champs et de bosquets d'arbres tout le longs des routes vallonnées du Gers. Tant de verts et de marrons et... de rouge !
C'est une année à coquelicots. En allant au travail j'étais déjà surprise d'en voir autant en bordure de champs mais nous avons découvert des champs de céréales constellés de coquelicots. Sont-ils moins traités ?

Pookie nous attendait pour son dîner. Nous avions commandé une pizza en chemin et Manon est allée la chercher après une bonne douche. Dîner devant un film et au lit.

A demain.

Pas de jardin, pas de tricot en ce jour férié.

Dire que je n'ai rien fait serait injuste mais le rythme de ma journée n'a pas été prestissimo.

Encore une nuit de sommeil d'une traite. Même si je me réveille avant 7 heures cela fait du bien.
J'ai nourri Pookie puis j'ai attendu les croissants... et mon Petit Bout.

Un petit déjeuner à deux et à table cela faisait longtemps. C'est debout dans la cuisine avec Pookie qui attend une miette de pain tartinée puis le droit de lécher le couteau à beurre !
A presque 25 ans (dans 3 jours !) elle aime que ce soit Maman qui étale le beurre sur les tartines !!!

Puis nous sommes allées faire des courses.

Au retour il y avait le panier de fèves à écosser. Je les avais cueillies dimanche dernier et elles attendaient sur la terrasse couverte. Une première portion est allée dans le rizotto du midi, une seconde sera pour la salade de vendredi midi et le gros reste attend un blanchiment.
Je ne suis pas une habituée des fèves. J'en avais mangé il y a deux ou trois ans et depuis elles n'avaient pas donné au potager. Donc j'ai enlevé la peau à cru. Pour celles qui restent je pense que je vais les blanchir, enlever la peau plus facilement et les congeler.
Dire que je n'ai fait qu'une rangée. Je pense qu'il me reste encore 7 paniers à remplir...

Ce petit moment écossage-papotage était sympa. Il va y avoir les petits pois...
Ma fille étant devenue pratiquement végétarienne et militant pour le respect des consommations selon les saisons elle se doit de faire honneur aux légumes du moment qui lui sont offert sans le moindre produit nocif. Juste un petit effort à fournir !

Après le repas nous avons fait un temps calme chacune de notre côté. Je n'ai même pas tricoté en regardant des vidéos de travaux dans une maison. Regarder les autres travailler est reposant !!!

Le temps gris et froid ne motivait pas à aller mettre en terre les plants en attente ou garnir les jardinières et je piquais un peu du nez sur mon écran.

Un petit gouter et reprise de nos non-activités.

Manon a tout de même eu le courage d'aller courir pendant que je mettais de l'ordre dans la cuisine et préparais le dîner.

Un film sur Canal+ et au lit.

Demain devrait être une journée plus intéressante...

Trois jours de travail et quatre jours de repos : voilà comment devraient s'organiser nos semaines !

J'ai eu un gros coup de stress au début de la semaine. Je vous raconte... et vous pourrez vous moquer !

Lundi le Papa de mes filles m'envoie un message pour me demander le kilométrage de la voiture de notre cadette car il veut changer le contrat d'assurance vu qu'elle roule très peu.
Une fois rentrée à la maison en fin de journée je m'en occupe.
Lorsque j'ai rejoint mes filles à Paris fin janvier j'avais caché les clés des deux voitures (celle de ma fille et celle de mon Papa dont je ne me suis toujours pas occupée de la vente).
Je vais donc directement à l'endroit : rien !
Je réfléchi, cherche si j'avais pu les sortir de leur cachette et j'envoie un message à mes filles pour savoir si je les ai informées d'un changement.
Manon me rappelle qu'elle est venue peu de temps après notre séjour parisien et qu'elle avait utilisé sa voiture.
Voilà qui change la donne. Une clé a au moins changé d'endroit.

Je vous passe mes déambulations dans la maison. J'ai bien dû faire les 10000 pas demandés par jour. Au début la recherche des cachettes est logique, à la fin c'est du n'importe quoi.

Soudain je réalise que les papiers de la voiture de Papa sont "cachés" également. Les papiers de la voiture de ma fille sont toujours à leur place ; de ce côté pas de problème.

Je cherche donc deux clés dont une avec un gros porte-clé et des papiers dans leur étui.

Pookie avale ses croquettes du soir et moi je tourne en rond.

Je finis par regarder une série pour me changer les idées et je repars en chasse.

La maison n'est pas grande mais le nombre de cachettes est infini avec tout ce qu'elle contient. J'en arrive à chercher dans des endroits improbables.

Vers 1 h du matin je décide d'aller me coucher mais bien sûr mon esprit est obnubilé par cette perte.

Pour les clés de ma fille je ne sais pas s'il y a un double chez son Papa (il n'y en a pas, le second jeu ayant été perdu par sa "demie-soeur" lors d'un prêt de véhicule). Pour celle de Papa je n'ai pas de double puisque non restitué lors de la difficile récupération des affaires de Papa (voir ici). Quant aux papiers je n'ai pas de copie. Comment vais-je justifier qu'un véhicule au nom de mon Papa m'appartient alors que je n'ai même plus la carte grise ?

Je me relève, fais un nouveau tour de maison, regarde des podcasts jusqu'à sentir mes yeux devenir lourds, me recouche et mon esprit repart en roue libre.

J'ai fait cela jusqu'à presque 5h du matin où j'ai fini par m'assoupir. Je me suis réveillée à 6h bien avant que le réveil sonne. J'avais l'espoir que la nuit m'ait porté conseil.
Je repars pour un tour de maison et soudain l'IDEE !
Les deux clés et les papiers étaient bien là et je me souvenais parfaitement les avoir rangés à cet endroit précis avant le départ à la gare avec ma fille ; je pense même lui avoir dit. Mes yeux ont pourtant glissé maintes fois devant cet endroit sans que je les vois. Posés sur des boites sur une étagère dans la chambre de mon aînée. Pourquoi là me direz-vous ? Car Il y avait juste la place entre les boites et l'étagère au-dessus et que c'était peu visible !!!

Ouf!

J'ai envoyé un message à mes filles en leur disant où j'allais ranger maintenant ces clés et papiers.

Ma maison n'est pas un modèle de rangement et je mets parfois un petit moment avant de retrouver ce que je cherche mais je perds très rarement quelque chose. C'est ce qui m'a fait croire espérer (à presque 99%) que les clés et papiers étaient toujours là.

J'étais en forme pour la matinée de boulot mais petit coup de barre à la maison après le déjeuner. Heureusement l'après-midi j'ai tourné comme un avion au bureau donc je ne me suis pas écroulée.

Le soir mon Petit Bout venant passer ce long WE à la maison je devais aller la chercher à 23h30 à la gare. Je me doutais que je risquais de m'endormir devant la TV donc alarme sur le téléphone. Bien sûr j'ai piqué du nez et je ne sais plus du tout ce qu'il s'est passé dans les épisodes !

Heureusement qu'il n'y avait qu'une vingtaine de kilomètres à faire dans la nuit car j'ai baillé tout le long du trajet.
Au retour nous papotions donc j'ai tenu bon.

Une fois à la maison je n'ai pas traîné et à minuit et demie je devais déjà dormir. 
C'est le réveil qui m'a sortie d'une nuit d'une traite et sans rêve. Me lever sans faire de bruit car Manon dort, nourrir le chat et partir travailler s'est fait un peu au radar. Mais le temps frais pour une mi-mai m'a remis les idées en place et c'était parti pour la matinée.
Ma fille travaillait à la maison ce mercredi. Quelques courses et je suis rentrée déjeuner avec elle.
Avant de partir nous avons mis Pookie dans sa caisse car Manon l'emportait chez le vétérinaire pour sa piqûre anuelle et faire le point sur sa forme.
Dans ma nuit de recherche je m'étais demandée comment faire cette visite. Manon aurait dû m'emmener au travail l'après-midi pour utiliser ma voiture et aller chez le vétérinaire et venir me chercher le soir.

L'après-midi fut laborieuse de mon côté. J'ai eu un gros coup de mou et mon efficacité n'a pas été au top.

Enfin le grand WE pour profiter de mon Petit Bout et prendre le temps. Il y aura peu de jardinage ; juste quelques plants à mettre en terre car mardi midi je suis allée au marché faire ma petite commande et prendre ce qu'il y avait déjà. Il reste aussi les fleurs à mettre en jardinières.
Je devrais bien trouver un petit moment.

Pookie va bien. Elle aussi a eu un coup de stress car arrivée chez le vétérinaire elle avait fait ses besoins dans la caisse et il y en avait plein ses poils. Un peu de nettoyage avant l'examen. Comme elle a le poil long et qu'il est impossible de la brosser hormis quelques secondes sur le dos elle a de gros paquets de poils, des "dreads". J'arrive à en couper un peu sur les côtés lors d'un câlin mais pas sous le ventre et l'arrière train. La vétérinaire en a rasé quelques uns.
A mon retour elle était lovée sur les partitions sur le piano ; c'est son poste d'observation du moment. Lorsque nous sommes sorties dans le jardin elle nous a suivi et est restée collée à nos pas et au retour s'est allongée sur le tabouret de bar près de nous. Pas rancunière et besoin de notre présence.

Je n'ai pas continué mon yoga à la maison. Lundi trop de stress, mardi trop fatiguée et mercredi fainéantise. J'aurais pu car Manon est allée chez son Papa avec sa petite voiture. Elle revient jeudi avec les croissants !

J'espère vous avoir fait sourire avec mon aventure. Et encore vous avez la version courte !!!

A demain peut-être.

Le temps ne met pas en train le matin : gris, froid et venteux. L'après-midi va-t-il avoir la visite du soleil comme la veille ?

Après avoir trainé un peu je suis allée à une petite foire aux plantes dans une ville voisine. J'y ai trouvé des fleurs pour compléter le massif de "la pente de la cheville" !
J'ai pris deux verveines de Bueno Aires, un rudbeckia, trois Eschscholzia; un bleuet, une verveine citronelle et une physalis. Tout n'ira pas dans la pente bien sûr ?
Au retour j'ai fait un tour au vide grenier de ma commune mais je n'ai rien trouvé. Il y a beaucoup de vêtements et les rares objets ne m'intéressaient pas.

Après le déjeuner le temps s'est éclairci et j'ai retrouvé mon jardin. Par où commencer ?

J'ai décidé de nettoyer un coin qui n'était pas sur ma liste du WE mais il aurait bien fallu s'y atteler aussi.
Le coté Nord de la cabane où j'entrepose du matériel et où j'avais fait un premier massif en attente il y a quelques années.
Il y a dans ce coin une clématite bleue qui s'accrochait à la cabane et qui a souffert de l'écroulement de son support, un chèvrefeuille que je taille en boule, un chêne qui pousse tout seul et a déjà ma taille ( en hauteur, pas en largeur !!) ; j'hésite à le couper même si son emplacement n'est pas top. J'ai désherbé et fait tout propre. J'ai accroché la clématite sur un support.
En face il reste une lavande papillon que j'ai trop tardé à déplacer et qui est en pleine floraison. Ce sera pour cet automne lorsque je ferai des bouture avant de la tailler (à voir où elle ira ?).
Il y a une achillée qui a aussi loupé le moment d'être déplacée.
Entre les deux il y a une plante dont j'ai oublié le nom qui végète depuis deux ans. Je l'ai déplantée et placée dans le massif de l'olivier.
J'ai aussi un lilas qui végète. Il est parti dans le massif de l'olivier. Puis j'ai fait un bon désherbage et un ratissage pour faire place nette.

Le long du chèvrefeuille j'avais entreposé des pots à l'automne. J'ai tout dégagé et les ai installés sur cette surface propre en les calant car là aussi il y a de la pente, légère malgré tout. Il y a peu de surfaces planes dans mon jardin !
Un pot avec un lilas des Indes qui ira en terre un jour, deux pots avec des agapanthes que j'espère mettre en terre à l'automne.
Cela meuble un peu ce coin et cache le bazar à l'arrière. C'est la vue que j'ai de ma chambre et c'est dommage de voir cet amoncellement de choses ! Il faudra tout de même trouver mieux.
J'ai aussi un pot avec une pousse inconnue. Il y avait un fuschia riccartonii qui est mort et je ne vois pas ce qui a poussé à la place. J'attends.
Un pot ne contient que de la terre, la plante, un céanothe, est morte depuis l'été dernier.
Il y a aussi un pot et une jardinière avec des platydocons, des bleus et des blancs. Ils reviennent chaque année.
Deux nouvelles brouettes ont été nécessaires pour transporter tous ces "déchets".

J'ai continué avec la plantation des nouvelles fleurs dans la pente.

J'ai planté les deux verveines autour de la plante curry, les trois Eschscholzia et deux boutures de Locinera Nitida qui attendaient leur heure de gloire dans un pot.
Je suis presque au bas de la pente.
Je pense ajouter deux santolines sur le côté droit sous les deux supérieures. Cela rompra le côté symétrique mais prolongera l'alignement avec le massif au pied de cette pente.
Ce n'est pas parfait mais j'aime bien. De toutes façons cela aura toujours un petit côté sauvage avec moi, même si au départ cela se veut symétrique !
Il n'y a plus qu'à attendre que tout cela prenne de l'ampleur... et désherber !

Rien de plus au jardin car la pluie m'en a chassée.

Côté tricot je n'ai fait que 2 rangs...

La terrasse étant mouillée le yoga a failli tomber à l'eau ! Mais j'ai eu des remords et surtout mon petit corps en avait besoin après sa séance jardinage.
J'ai nourri Pookie et pendant qu'elle avait le nez dans sa gamelle j'ai déroulé le tapis sur la surface qui reste disponible dans la pièce à vivre. J'avais à peine commencé qu'elle a voulu s'installer sur le tapis avec moi. Quelques pourparlers qui se sont terminés par la sortie de la demoiselle.
Elle s'est installée dans le nouveau massif en face pour surveiller que je faisais bien tous mes asanas !!!
Ce n'était pas si terrible de le faire dans la maison. C'est ce que je faisais avant mais il y avait plus d'espace car je n'ai toujours pas trouvé où stocker les affaires de Papa qui sont là. Pendant mes vacances il va falloir que je trouve une solution. Etant seule cela ne gène que moi mais cela fait déjà plus d'un an que c'est ainsi.

Bonne semaine.