Pookie a du mal avec le concept du dimanche et du lever tardif. 7h05 pour elle c'est une grasse matinée par rapport à 6h45 !

Elle a mangé, elle est sortie et je me suis recouchée pour traîner un peu sous la couette.

Puis direction la boulangerie et le supermarché car il nous manquait du lait végétal et surtout du papier toilette ! La voiture affichait 5°. Brrr c'était frisquet même si la journée s'annonçait ensoleillée.

Une fois croissant et tartine beurrée avalés Manon et moi avons attaqué le dressing.

Au flash car il n'y a plus de lumière depuis plusieurs mois en raison d'un interrupteur HS

J'ai mis les deux rallonges de la table pour avoir de la surface pour poser, trier, plier.
J'ai commencé par enlever déjà tout ce qui était entassé au sol : faire un premier tri et remplir de grands sacs poubelle à porter chez Emmaüs.
Descendre tous les cartons en haut des étagères et trier. Mettre de côté ce qui ira sur Vinted en vue d'une vente.
Il y a pas mal de linge de lit, de toilette et de nappes. Je me suis séparée de beaucoup de pièces car je ne les utilise plus, vu le nombre de "grands" repas que j'organise à la maison !
Sortir tout ce qui est sur les étagères. C'est là où il y a eu le plus gros tri. J'ai dû me séparer de presque tous mes T-shirt de course. Je ne cours plus et la plupart ont rétréci !!! Si, si je vous assure ! J'ai aussi fait du tri dans les tenues de running pour la même raison.
J'ai ensuite enlevé toutes les boites de tissus. Celles-là retourneront sans changement dans les étagères. Pas question de faire du tri dans mes tissus !
Puis ce fut le tour de tout ce qui était sur cintres. Là aussi pas mal de tri avec d'un côté de la vente espérée et un second sac pour Emmaüs.

Le dressing était enfin vide.

Nous avons déjeuné dehors sur la terrasse au soleil avant de reprendre.
Etape importante réparer l'interrupteur pour que la lumière revienne.
Je n'avais encore jamais fait cette opération. J'avais récupéré un interrupteur donné par un collègue mais il était différent et je ne savais pas s'il s'adapterait.
La première étape a été de couper le courant. Je ne sais pas comment s'est débrouillé l'électricien lors de la construction pour repérer sur le tableau électrique mais j'avais beau abaisser les contacts sur le tableau tout restait allumé. J'ai fini par tout couper pour enfin ne plus avoir de courant. Du coup Manon m'a éclairée avec ma frontale de running !
J'ai repéré sur un interrupteur qui fonctionne comment c'était à l'intérieur et j'ai enlevé celui qui avait cramé visiblement.
Dans celui-ci les fils étaient maintenus par des vis dans les contacts comme dans les "sucres" par contre là ils étaient glissés dans les trous et c'est visiblement en encastrant le tout que cela maintiendrait les fils.
J'ai mis en place sans forcer pour voir si cela marchait en remettant le courant.
La lumière a jailli !
Nouvelle coupure pour que je finisse et je pouvais être fière de moi !

Passage de l'aspirateur pour faire tout propre dans un dressing éclairé avant de remettre en place tous mes tiroirs en bois Iké@ où se trouvent mes fils, mes cotons à broder et plein de matériel de couture.
C'est seulement à ce moment-là que j'ai pensé à la photo.

Puis j'ai remis les boites:  c'était le plus facile. Elles ont changé de place car j'avais un grand espace entre deux étagères où je rangeais (mal) le linge de toilette. Pour les boites cela ne pose pas de problème d'être empilées par 4 au lieu de 2.
Puis petit à petit tout a trouvé sa place.

Côté penderie j'ai enlevé la tringle du bas qui servait surtout quand mes filles étaient petites avec des vêtements de petite taille. Cela permettra de mettre des boites du Suédois afin de ranger, entre autre, le linge de lit qui n'est pas très accessible en haut des étagères.

Il y a des boites vides en haut des étagères mais lorsque je vais trier des affaires de Papa elles seront certainement utilisées.

J'ai fait beaucoup de coussins pour les divers sièges du jardin et pour l'instant je n'ai pas d'autre endroit pour les stocker. J'espère pouvoir les ranger dans le cellier lorsque celui-ci sera aussi vidé pour être rangé. Mais ce n'est pas pour tout de suite.

Je ne me lasse pas de voir la lumière dans le dressing !!!

Avec les boites qui se glisseront sous la penderie j'espère optimiser un peu mieux mais je suis tout de même contente du résultat.
Depuis la photo il y a eu des ajouts de boites au sol en attente de disparition mais tout reste accessible contrairement à avant.

Manon m'a bien aidée à trier. Surtout c'est elle qui se charge de tout photographier et mettre sur le site. De plus elle ira à Emmaüs dans la semaine. Il y a d'autres objets qui étaient en attente d'un dépôt là-bas donc sa voiture sera bien chargée.

J'ai trouvé ce vide-dressing plus fatigant qu'un passage de tondeuse ; beaucoup de va et vient, de torsions et de marches d'escabeau ! Et puis il a fallu accepter de dire adieu à des vêtements que j'aime, que j'ai depuis longtemps ou auxquels j'attache une valeur sentimentale. Mais bon si on suit les préceptes des pros du tri, ce qui n'a pas été porté depuis un an doit quitter la penderie.

Si je peux récupérer un petit pécule ce sera déjà une compensation.

Le rhume est toujours là et je parle comme un canard !

Je vais vite aller me coucher. Pookie est déjà sur le lit de Manon mais c'est moi qui vais me lever demain pour la nourrir.

Bonne semaine.

Un samedi matin avec le tour au marché et quelques courses.
Ce n'était pas la grande forme avec un nez bien pris et la tête un peu cotonneuse. Pookie avait réclamé sa pitance à 6h45 et je n'avais pas réussi à me rendormir.
Le temps était au beau et c'était dommage de ne pas travailler au jardin mais je ne me sentais pas la force de manier le taille-haie.

L'après-midi j'ai fait quelques rangs sur la chaussette en regardant des vidéos d'une suédoise qui range sa maison, la tient toute propre et fait plein de cuisine. C'était pour me mettre dans l'ambiance pour le lendemain avec l'étape dressing !

Mais j'ai dû faire une sieste car je piquais du nez sur mes aiguilles !

J'ai préparé le dîner de bonne heure car notre séance était à 19h40. Il nous fallait bien 25 minutes de route pour aller à l'Utopia d'une ville voisine. J'adore ses petites salles avec de vieux objets. Dans la notre il y avait un pîano car il y a parfois des projection avec un pianiste.
Dès que Manon est rentrée de chez son Papa nous avons mangé les dernières tomates-mozza du jardin. Il reste quelques tomates vertes mais je doute qu'elles rougissent. Nous aurons encore peut-être quelques tomates cerise à grignoter.

Nous avons vu "Ni chaînes, ni maîtres". Dire que l'on aime c'est un peu étrange vu le sujet mais c'est un bon film qui permet de faire des rappels sur notre histoire. Même si tous les spectateurs présents savaient à quoi s'attendre il y a tout de même eu des moments de douloureuses surprises. Pratiquement personne n'est sorti avant que les lumières ne se rallument. C'est souvent le cas dans ce cinéma mais là c'était très silencieux le temps du générique. Il fallait un peu se remettre.

Un petit temps calme avant d'aller se coucher et lire un peu.

A demain.

Ouf c'est le WE !
Vous allez vous dire qu'après une semaine de vacances je devrais tout de même être capable de supporter cinq jours de travail !
Lundi j'ai récupéré une fille enrhumée et depuis la nuit de mercredi à jeudi matin ses microbes ont migré vers moi. Alors nuits difficiles, nez bouché, éternuements et état un peu comateux ont ruiné l'effet positif des vacances.
Comme Manon partait chez son Papa jeudi j'avais prévu d'aller à la piscine en sortant du travail. Bien sûr je n'en ai rien fait et suis rentrée dans ma tanière.
A voir comment cela va évoluer dans le WE. Ce que j'appréhende c'est de tousser car je le vis plus mal que de me moucher toutes les cinq minutes.

Ce WE ne va sans doute pas être très actif au jardin. C'est rageant car il semble que le soleil sera de la partie après la pluie des derniers jours.

Manon revient samedi en fin de journée. Ce sera soirée au cinéma.
Dimanche nous prévoyons une journée tri dans le dressing ; oui ce terme est pompeux pour la minuscule pièce aveugle coincée entre ma chambre et la salle de bain. 
J'ai le projet de refaire totalement la chambre de Manon en profitant de sa présence. Elle dort toujours dans son lit une place légèrement en hauteur. Il serait temps de mettre un lit double et d'alléger un peu tout ce qui se trouve dans sa petite chambre. Tout faire seule serait compliqué et beaucoup trop long. A moins qu'elle trouve un poste très rapidement elle va être là quelques semaines donc autant en profiter.
Lorsque j'ai fait construire la maison j'ai dû faire des choix en fonction de mon budget et nos chambres sont petites 10-11 m² sans placard (d'où le dressing).
Donc nous prévoyons de trier le dressing puis sa chambre et un peu la chambre de sa sœur qui est devenue débarras surtout avec ce que j'ai récupéré de mon Papa. Dans la chambre de Laëtitia il faudra au moins que Manon puisse y dormir le temps des travaux.
Ces travaux seront simples mais je ne pourrai les faire que le WE donc ce sera sur deux ou trois semaines. Tout vider, nettoyer, faire un peu d'enduit puis la peinture avant de monter un nouveau lit, remettre des bibliothèques et différentes petites choses.

Plus tard ce sera au tour de la chambre de Laëtitia. Mais j'envisage un canapé lit car je souhaite conserver son bureau pour mon scrap et autres travaux ; un grand lit occuperait trop de place tout le temps. Mon boudoir créatif étant pour la partie patch, broderie, tricot et crochet et mon coin ordi. Oui je m'étale chez moi mais j'y suis seule alors autant en profiter !!!
Laëtitia a maintenant son appartement dans ses montagnes et ne viendra avec son compagnon que pour quelques jours entre ici et chez son Papa.
Mais pour cela il faudra regonfler mon pécule et surtout énormément trier.

Manon a déjà commencé du tri dans ses livres. J'ai du mal à laisser partir les livres que je leur avais achetés à l'Ecole des Loisirs. Pour mes deux filles j'avais adhéré aux programme de livres proposés chaque année à l'école donc cela en fait un bon nombre plus tous ceux que j'ai offerts pour les Noël et anniversaires car c'était mon plaisir d'aller à la librairie au rayon de livres pour enfants, de farfouiller et de me faire conseiller. Il y a les livres illustrés puis les petits romans et les livres jeunes. Pour les livres illustrés qui ont été lus et relus ils vont rester là pour la plupart. Pas question de laisser partir "Chien bleu" ou Ernestine la petite souris pour ne citer qu'eux.
Donc les étagères ne s'allègent pas si facilement.

Ensuite ce sera mon tour de faire le tri dans toutes mes Billy réparties dans la maison. Je sais déjà que je ne pourrai lâcher aucune de mes BD. Je n'en achète plus depuis longtemps mais je ne veux pas me séparer de celles que j'ai. Pour les livres  je pense que ce sera plus facile. Il y en a que je ne relirai jamais donc peut-être une Billy sur dix devrait avoir de la place... pour ne nouveaux livres !

A demain

Premier jour d'automne et dernier jour de ma semaine de vacances !

Pluie au programme et lâcher prise sur la To do List.

Une sortie dans la matinée pour aller chercher le pain et retour devant des podcasts et ma chaussette qui monter doucement sur les aiguilles.

Vers midi le ciel a semblé se dégager mais le jardin était encore bien mouillé.
Et si après déjeuner j'allais désherber la dernière bande côté verger celle des pommes de terre ? Au moins je finirai sur une note positive.

J'ai arraché les vilaines herbes qui se plaisent dans le broyat, j'ai délogé des grosses limaces en boules qui attendaient la nuit pour croquer les rares fraises qui murissent encore et j'ai taillé les framboisiers et mûriers.
Les nuages gris étant encore loin j'ai attaqué la plantation des stolons mis en godets qui ont déjà les racines qui sortent du pot. Une quinzaine de plants ont pris place dans l'autre bande du verger, celle du pommier. Bien que je l'ai désherbée il y a peu le liseron et le chiendent avaient déjà repris leur place.
Je n'ai pas arrosé me doutant que la pluie reviendrait bien vite

J'ai fait du troc avec les voisins ; ils m'ont donné un gros cageot de coings et j'ai apporté des godets de fraisiers. Il m'en reste encore au moins une quarantaine. Je vais pouvoir boucher des trous entre deux rangées mais je doute de tout planter. Ou alors il me faut trouver un autre endroit.
Je ne sais pas trop ce que je vais faire des coings. Je vais en proposer au boulot car je ne vais pas tout cuisiner. C'était si gentiment proposé que j'ai eu du mal à refuser. Déjà que la proposition était de trois cageots !

J'ai terminé en regroupant les tas de ronces en bordure de terrain afin de garder un jardin propre.

Sous un ciel rosissant j'ai terminé en faisant un tour général du potager puis du jardin pour voir ce qui avait changé pendant cette semaine... et tout ce qu'il reste à faire. Mais je suis tout de même contente malgré un bilan mitigé.
Il y a plus de branches à broyer qu'en début de semaine mais j'ai fait déjà pas mal de taille et apporté du broyat à tous les arbustes..
Il y a toujours un bon stock d'herbes sèches à passer sous la tondeuse pour pailler mes parcelles et j'espère qu'il y aura un temps sec pendant quelques jours pour pouvoir le faire.
J'ai ajouté un gros tas de ronces à réduire et je n'ose imaginer ce que donnera le reste.
Et tout un tas de petits chantiers qui ne se voient pas vraiment mais qu'il fallait faire.

Pas de piscine ce WE, je vais voir si j'y vais dans la semaine.

Par contre côté yoga je suis contente de moi car j'ai déroulé le tapis tous les jours pendant 9 jours même si deux séances ont été plus soft que les autres. Il faudrait que je continue car je m'y mettais le soir vers 19h30 - 20h mais avec la présence de Manon et un autre rythme de vie pour les semaines à venir cela va être compliqué. On va au moins continuer le WE.

Demain retour au boulot où je sais que cela va repartir à peine la porte franchie.

J'ai eu un petit coup de blues ce matin mais d'avoir pu mettre les mains dans la terre l'après-midi et terminer par une bonne séance de yoga m'a remis les idées en place.
On va prendre les jours les uns après les autres et on verra bien...

Bonne semaine.

J'ai un peu traîné au lit ce matin. Pookie ayant encore découché je n'étais pas relancée pour me lever à coup de "Miaou" ou de câlins intentionnels !
Lorsque j'ai mis pied à terre j'ai presque eu l'impression d'avoir rajeuni. Je me sentais le pied léger et le bras gracieux. C'était dans ma tête : la réalité était un peu moins idyllique mais tout de même par rapport à la veille il y avait un net changement.

Non je ne mets pas ça sur ma séance magique de yoga ni sur la durée de ma méditation. Juste que j'avais moins forcé et que mon corps avait apprécié cette sorte de pause.

Le temps annoncé devait être gris mais un timide soleil ayant fait son apparition autant en profiter.

J'ai vite fait un tour au marché et me voilà prête pour ma séance "Schwarzenegger". Oui j'ai décidé de profiter du retour de la forme pour attaquer les ronces avec le taille-haie.
Mais je vais attaquer par le bas côté verger. En effet il y a un bon vent d'Autan et là je serai un peu protégée par les grands cyprès et la maison des voisins.
En plus j'ai toujours cette petite butte de terre inconnue à ratiboiser.

Je prépare mes deux rallonges car il y a de la distance depuis une des prises extérieures.
Je n'arrive pas à enfoncer la prise femelle dans la prise mâle alors que je m'en suis servie sans problème la veille pour le broyeur.
Impossible de démonter la prise pour voir à l'intérieur c'est du tout-en-un moulé. Je n'avais pas envie de me changer à nouveau pour aller acheter une prise, puis couper le câble, le dénuder et remonter une prise. J'allais perdre tout la matinée à jouer au petit électricien.
J'ai tenté le tout pour le tout : forcer les deux protections avec un tournevis. Je pouvais enfin enfoncer les fiches de la prise. Restait à savoir si le courant passait correctement et si je n'allais pas faire disjoncter. Je vais peut-être faire rire les pros en pensant cela mais mes compétences électriques sont limitées.
Je branche mes deux rallonges puis le taille-haie et j'appuie sur la gâchette avec une certaine anxiété. Tout est OK.

C'est parti pour raser.

Au bout d'une bonne heure j'ai dû gagner 10 m² avec des bras en compote. Il m'en reste pas loin de 400 à raser avec des creux et des bosses sur une hauteur qui me dépasse !

J'avais déposé des branches au pieds des ronces il y a 2 ou 3 ans. Elles ont bien sûr tout recouvert. Il m'a fallu extirper ce bois en décomposition pour aller le déposer ailleurs c'est à dire près des tas de branchages. Je ne sais pas s'il passera bien dans le broyeur. A voir. Ce serait super car outre le fait de me débarrasser cela ferait un bon paillage que les petits travailleurs du sol vont rapidement consommer.
Je me retrouve maintenant avec deux gros tas de morceaux de ronces qu'il faudra passer sous la tondeuse.

En attendant je change d'outil et avec la pioche j'attaque cette petite butte de terre blanchâtre que je ne sais toujours pas déterminer. Je tamise dans la brouette et jette dans un sceau ce qu'il reste. Comme la fois précédente je vais déposer mes sceaux dans la pente afin de l'adoucir. Petit à petit les morceaux vont se désagréger et donner un sol presque dur. Les cailloux en vraie pierre sont jetés un peu plus haut dans les ronces afin de combler le creux.

Les contenus de la brouette ont été déversés devant la terrasse couverte afin de niveler le terrain. Ce n'est certainement pas de la bonne terre mais lorsque j'aménagerai cette partie j'ajouterai de la vraie terre. Pour le moment je comble !

J'ai tamisé deux brouettes et à 16h je me suis octroyée une pause pour reprendre des forces. Le temps s'était couvert mais la météo n'annonçait pas de pluie pour la journée. J'ai tout laissé en plan pour reprendre après le déjeuner.

Alors que je mangeais mon carré de chocolat je ne suis rendue compte qu'il pleuvait doucement.
Branle bas de combat. Vite décrocher le linge, ranger le taille-haie puis les outils. La météo affiche maintenant ses petits nuages gris avec des gouttes de pluie jusqu'à la fin de l'après-midi.
Je jette l'éponge !

Je voulais regrouper les ronces en un tas sur le bord de mon terrain en attendant de les passer sous la tondeuse et passer la tondeuse sur cette partie dégagée et autour afin de faire propre. Du coup cela reste en chantier. Si demain le temps est pluvieux cela va rester toute la semaine comme ça !

Au moins j'ai rasé de la ronce !

Tout en travaillant je me projetais sur une utilisation de cette surface gagnée sur la nature qui reprend ses droits.
Je pourrais piocher pour gagner une surface plane et s'il y a suffisamment d'espace pourquoi ne pas faire une ligne avec des arbres fruitiers. Ils serait en bas d'une pente qui les protègerait du froid du nord.
Mais gagner cette surface avec une pioche et deux bras n'est-ce pas un peu illusoire ? Peut-être qu'une journée de tracto-pelle serait plus efficace ?
Voilà quelles étaient mes pensées entre coups de pioche et coups de pelle.

La pluie fine mais continue a duré jusqu'au soir : plus de jardin pour aujourd'hui. J'aurais eu le temps d'aller nager avant 19h si je m'étais décidée à temps.

J'ai refait une séance de yoga restauratif pour détendre le dos et les bras mais j'ai eu du mal à méditer. Des tas de pensées souhaitaient s'incruster dans mon esprit et je n'ai pas réussi à les chasser pour retrouver  le "zen" de la veille !
Demain sera ma dernière journée de vacances et le temps semble très humide donc je ne vais pas avancer au jardin. J'ai le sentiment de ne pas avoir "utilisé" suffisamment ce temps de vacances. Or "utiliser" et "vacances" ne sont pas fait l'un pour l'autre.
Lundi soir Manon rentre à la maison cette fois pour un temps indéterminé. Il va falloir trouver un rythme pour notre cohabitation. Même si je sais que nous aurons des moments très agréables il va y avoir des tensions. Nous n'avons pas le même tempo et je perds ma liberté pour plusieurs mois. De son côté elle a quitté la maison depuis un bon moment et s'est affranchie des contraintes maternelles.
J'appréhende un peu je l'avoue.

Une série pour me changer les idées et au lit.

A demain

Petit crachin breton au réveil. Mais où est passé le soleil d'hier ?

Pookie qui a passé la nuit dehors est rentrée humide pour son premier repas de la journée. Elle était très bavarde ce matin. Peut-être me racontait-elle ses aventures de la nuit ?

Vu le temps j'en ai profité pour faire quelques courses de bon matin surtout que j'avais pris 10 ans dans la nuit et mes bras et mes jambes accusaient une certaine fatigue.

La petite pluie n'a pas duré même si le ciel est resté gris.

Vu le temps et ma petite forme je n'allais pas jouer du taille-haie et attaquer les hautes herbes puis les ronces.
Je pensais que cette semaine de vacances allait me permettre de faire place nette au jardin. J'étais vraiment trop optimiste. C'est un très (trop) gros chantier. Même si je m'y étais attelée chaque jour je n'en serais pas venue à bout. Il faut couper, ratisser, passer sous la tondeuse, déposer dans un coin du jardin cette matière que je ne sais pas encore où et comment je vais l'utiliser.
Il y a 7 ans j'avais rasé toutes les ronces en plusieurs séances ici mais il y en avait moins... et j'étais plus jeune !
Le temps prévu pour le WE ne semble pas très favorable à des séances de jardinage donc ma To do List irréaliste ne va pas s'alléger.

En attendant j'ai repris le broyage en milieu de matinée. J'arrive presque au bout du tas le plus ancien. Je suis obligée de mélanger car il a pris l'humidité et cela ne passe pas tout seul dans le broyeur. C'est toute une technique mais je commence à maîtriser l'engin !!! 
Une fois le quota des trois bacs atteint (deux que je transvase dans une poubelle) pour libérer le bac sous le broyeur il est temps de passer à l'utilisation de cette matière. Comme il est l'heure du déjeuner c'est le moment d'arrêter la machine.
Je reprend le grattage des pieds des arbustes de la haie sud avant de déposer mes copeaux.
Il va falloir en refaire car tous n'ont pas été servis.

J'en profite pour reprendre des forces.

De retour près du broyeur le petit crachin est de retour. J'ai épuisé le tas de branches du buddleia blanc, je peux commencer à me servir dans celui des buddléia dernièrement taillés. Mais il me reste encore le vieux tas humide. Je broie ce qui m'est nécessaire pour finir la haie et je vais terminer mon paillage sous un crachin de plus en plus insistant.
Je range le broyeur, balaie ma terrasse et rentre à la maison. C'est presque l'heure du goûter.

Cette petite pluie va durer un moment et je m'installe devant mon ordi où je commence à piquer du nez.

En fin de journée il y aura un rayon de soleil mais je n'ai plus le courage de retourner travailler au jardin.

Je suis mécontente de moi car j'ai le sentiment de gâcher le temps qu'il me reste mais j'ai un gros coup de mou.
D'ailleurs ma séance de yoga, que j'ai eu très envie "d'oublier", va se transformer en yoga restauratif qui va me faire beaucoup de bien. Je vais le faire suivre par un moment de méditation plus long qu'à l'accoutumé.
Bien sûr toute la fatigue et les courbatures n'ont pas disparu mais j'ai été surprise de me sentir plus reposée et ... zen !

On verra si demain matin l'effet se poursuit...

A demain

Réveil de ma poilue à 7h du matin mais avec des ronrons en remerciement de mes gratouillis.
Il me fallait bien cela pour me lever doucement car mes efforts de la veille se sentaient bien dans mon pauvre petit corps.

Le soleil n'était pas au rendez-vous de l'ouverture des volets, il a tardé à se lever mais a fini par briller tout le reste de la journée.

Du coup j'ai commencé tranquillement par du rangement et fait le point sur mes tricots en cours pour voir lequel je pourrais reprendre sans difficulté.
Tripoter mes laines m'a donné envie de faire plein de pulls mais aussi de faire des jupes sympa et faciles à coudre pour les accompagner et donc de retourner au magasin de tissus que j'ai déserté depuis un moment et reprendre des encours de patch car à la vision de tous ces tissus je craquerai certainement...

J'ai fini par jeter mon dévolu sur cette première chaussette que je tricote et qui est en chantier depuis pas loin de 2 ans il me semble. Heureusement que mes pieds ne grandiront plus.
J'en suis à la partie pied donc c'est tout droit pendant un moment.
Mes doigts ont eu du mal à se plier à ce petit tour d'aiguilles pour une reprise. Je me suis sentie bien gauche et très lente.

En ressortant les ouvrages en cours j'ai mis de côté le châle Simple Bliss ici que j'avais commencé avec un écheveau d'Arcoiris Yarn coloris Lannister de mes box Games of Thrones. Comme je suis toujours en attente du second coloris j'ai fait un tour sur la boutique et fini par trouver un joli vert en espérant qu'il s'accordera bien ; j'ai passé commande. Frais de port très élevés pour un écheveau mais je n'ai pas trouvé d'autres laines qui pouvaient s'accorder avec mes autres écheveaux de ces box. Réception prévue mi octobre ! Cher et lent !

Le soleil étant apparu le jardin m'attendait.
J'ai commencé par du broyage. On pourrait penser que c'est reposant mais il fallait récupérer les branches récemment coupées de l'autre côté de la maison, tout apporter sur ma terrasse ainsi que les branches de l'autre tas en attente.
J'ai rempli trois bacs avant la pause silence du midi.

J'en ai profité pour couper encore des branches. Cette fois-ci ce sont les buddleia et le fusain à côté de l'étendage qui sont passés sous le gros sécateur.
J'ai fait place nette sous ces arbustes pour pouvoir travailler facilement sans me cogner partout.
J'ai commencé en ne taillant que les extrémités défleuries et les branches mortes mais une grosse branche qui partait du pied ne tenait plus et le reste était très entremêlé ; du coup j'ai beaucoup réduit ce premier arbuste.  Quant au second, plus imposant, il ne fleurissait plus que tout en haut donc un bon rabattage devrait lui redonner de la vigueur. Le fusain au milieu a fait ce qu'il a pu et a poussé tout de guingois. Il va falloir un moment avant de lui donner une jolie forme. Patience...
J'ai désherbé les pieds avant de déposer presque trois sacs de terreau premier prix pour niveler le sol.
J'ai acheté deux cagettes de bulbes à L!dl et j'ai envie de les planter dans cette petite parcelle. Je ne verrai pas les fleurs depuis la maison mais lorsque j'étendrai mon linge ou que je serai en bas au potager ou au verger.

Un rapide déjeuner avant de retourner travailler.

J'ai commencé par tailler le laurier tin qui est proche de ma terrasse juste à côté du chêne. Il avait pris tellement d'envergure que le passage entre le chêne et lui devenait difficile. Le taille-haie a repris du service. Vu la hauteur atteinte j'ai dû faire le dessus avec le coupe branches. Le taille-haie ne parvenait pas à couper les grosses branches. Je n'aurais pas dû attendre autant car, même si j'ai réduit son volume, il reste encore imposant et surtout il semble tout nu. Bon cela va repousser.

Séparer les branches qui seront broyées des feuilles et petites tiges qui passeront sous la tondeuse avant d'aller de l'autre coté de la maison avec le taille-haie sous le bras.

Au tour des trois arbustes qui restaient de la haie côté terrasse couverte. Je voulais les tailler avant de désherber le pied pour ajouter du broyat.
Cela a été rapide et cette petite haie est maintenant toute belle.

La tondeuse est venue couper l'herbe de ce côté du terrain ainsi qu'à l'intérieur de cette petite haie devant la terrasse couverte. Même si c'est un peu le chantier de ce côté cela fait déjà plus propre. Il y a toujours les trois palettes que je dois démonter pour récupérer les planches afin de faire des retenues de terre dans la pente au dessus du repos du jardinier. Encore un gros chantier en prévision. Difficile d'être partout.

Je suis allée déposer ce premier bac de tonte sur le terreau fraichement étalé au pied des arbustes côté étendage.
Un second bac avec les feuilles de laurier tin plus diverses herbes sèches en attente est venu s'ajouter.
Je n'aurai plus qu'à écarter ce paillage pour déposer les bulbes et les recouvrir de terreau puis d'un peu de paillage. Ce sera pour plus tard. J'ai encore le temps.

Une rapide pause gouter et j'ai terminé la journée en commençant le nettoyage des arbustes de la haie sud côté verger. Il me restait du broyat alors autant l'utiliser. Je gratte pour dégager le pied, j'arrache, je coupe et je dépose une bonne couche de broyat. Je trouve que la terre de cette partie ingrate du terrain (encore plus qu'ailleurs !) s'améliore bien et que les arbustes en profitent. Ce sont des boutures que j'ai placées à cet endroit donc les plants démarrent petit mais ils grandissent correctement. Pour le moment je ne paille que le tour des arbustes ; lorsque j'aurais plus de broyat, ce qui se saurait tarder vu tout ce que je taille, je recouvrirai entre les arbustes de façon à avoir une ligne couverte car passer la tondeuse entre les plants n'est pas facile. Je ne passerai que devant et derrière pour tondre. Il y aura bien sûr un peu de désherbage au cours de l'année mais sous ce paillage il est plus facile à arracher.

Il était l'heure de ranger mon matériel et de donner à manger à Pookie.
J'avoue que j'étais bien fatiguée et de voir tous les nouveaux tas de branches à broyer déposés proche de ma terrasse m'a fait soupirer ! On verra demain...

Se délasser un peu sous la douche et se forcer à dérouler le tapis de yoga pour ensuite ne pas le regretter.

Mais je pense que demain je vais avoir mal partout surtout les bras car la taille du laurier tin a été sportive. C'est lourd cet engin à bout de bras !

A demain.

Le soleil est revenu et même un peu de chaleur pour un soupçon de fin d'été.

Je n'ai pas rattrapé le temps "perdu" mais j'ai bien travaillé après avoir déposé ma petite demoiselle à la gare après le déjeuner.

J'ai tondu le bas du terrain puis le haut qui a bien repoussé maintenant qu'une grosse partie des hautes herbes a disparu. Il me reste pour demain l'entrée du terrain mais je dois jouer aux "voitures musicales" pour tondre partout.

Lorsque je tonds je grignote par les bords un peu les tas d'herbes que j'ai entreposés et qui se sont bien tassés. La phase suivante va être d'étaler des petits tas d'herbe sur une surface plane pour passer et repasser la tondeuse.
Je voudrais dégager en premier la surface du repos du jardinier car c'est là que je compte entreposer les tontes en attendant de les utiliser pour pailler les parcelles au fur et à mesure qu'elles se videront.
Si je traine trop pour réduire ces herbes elles seront trop humides pour passer sous la tondeuse et je ne pourrai pas les utiliser cette année.
Pour le moment toutes les bandes potagères sont cultivées.
Les tontes de cet après midi sont allées garnir les bandes n°8 et 9 qui n'étaient pas en manque mais qui offraient quelques surfaces disponibles vu que des plants sont morts.
Le reste est allé sur la parcelle où j'ai planté des boutures en attente. J'ai bien désherbé puis étendu une couche épaisse de tonte.

J'ai commencé la taille des lavandes en bordure de la terrasse sud. J'ai déjà rempli une cagette à égrainer une fois que les épis seront un peu plus secs. Je ferai une autre récolte demain soir une fois que le soleil de la journée aura séché la rosée matinale. Cela sentait tellement fort dans le salon que la cagette est partie dans la chambre de Manon. D'ici son retour je pense que j'aurai réduit en grain et mis dans une boite en attendant de refaire ses sachets à glisser dans le linge une fois garnis

J'ai remis les couvercles sur les semis pour la nuit après qu'ils aient profité de la belle journée ensoleillée.

C'était l'heure du repas du fauve et la fin des activités au jardin pour moi.

Après la douche j'ai déroulé le tapis de yoga pour ma séance à la bougie avec la nuit qui tombe doucement. La lune est plus tardive et n'apparait pas encore dans le cadre de la baie vitrée.
Passer et tirer la tondeuse qui n'est plus tractée sur mon terrain "accidenté" est sportif et mes bras et mes jambes ont eu besoin d'un moment avant d'arriver à se détendre. Mon test de fin de séance est la position de l'arbre. Si je la tiens correctement c'est que je suis presque détendue sinon je vacille comme un pauvre arbre sous les assauts du vent.

A demain.

Un temps gris pour une journée relâche

Je savais que la présence de ma fille, surtout pour si peu de temps ne me permettrait pas d'avancer sur ma liste de tâches à faire.

Avec un lever plus tardif, un petit déjeuner à rallonge et quelques courses avant la préparation du repas la matinée est passée bien vite
Après le déjeuner ce ne fut guère plus actif. Un quotidien à deux est beaucoup plus lent que toute seule.
Et puis il y a les bavardages, les confidences à Maman qui arrivent petit à petit auxquelles il n'est pas possible d'opposer des branches à broyer ou une tondeuse à passer !
Donc j'ai choisi de ne rien faire et d'attendre mercredi après-midi après l'avoir déposée à la gare pour reprendre ma To do List.

Nous avons partagé des moments de vie et une séance de yoga à la bougie sous le regard blasé de Pookie, repue par son dîner.

Nous avons regardé "Pauvres créatures". Déroutant, dérangeant mais pas si mal. Pas sûre de le regarder au 2e fois !

Demain sera un autre jour.

Il suffisait que je dise que Pookie faisait ses nuits pour que ce matin c'est à 5h qu'elle est venue émettre son tout petit miaulement. Je lui ai ouvert la porte vers la liberté et du coup j'ai pu replonger jusqu'à 8h.

Lorsque j'ai ouvert le volet côté terrasse couverte le soleil est entré dans la maison. Cela valait bien tous les efforts fournis la veille.
Par contre dès le petit déjeuner avalé j'ai entrepris de laver les vitres de la pièce. Cela m'a pris un bon moment mais c'est le jour et la nuit. Je ne suis pas une maniaque des vitres surtout que j'ai passé ces dernières semaines les fenêtres ouvertes donc cela ne m'a pas marquée plus que ça.
Mais j'apprécie quand c'est tout propre !

Un déjeuner suivi d'un temps calme avant de mettre de l'ordre dans mes semis. J'ai rempoté dans des godets individuels ce qui a bien voulu pousser sans être croqué par des baveux. J'ai refait des semis de choux kale ; on verra si cela prend. Ce sont eux qui ont eu la préférence des voraces. Comme les nuits sont fraiches maintenant je vais couvrir les bacs. Assise à l'arrière de la maison, au soleil les mains dans la terre je pense que j'ai repris quelques couleurs sur le visage. Mais il décline vite derrière les arbustes à l'ouest. Ceux-là aussi gagneraient à être taillés. Mais ce sont pour la plupart des Pyracanthas et cela demande une organisation pour les tailler surtout qu'ils ont maintenant de grosses branches avec plein de gros piquants. A deux ce sera plus facile donc je ne vais pas laisser le choix à Manon : il faudra qu'elle m'aide quand elle sera de retour après son séjour à Annecy !

Et puis j'ai attaqué du ménage. Ce n'était pas vraiment prévu au programme mais il était un peu tard pour se lancer dans des travaux au jardin alors...

Ma fille devait rentrer dans l'après-midi mais elle m'a informée qu'elle retournait surfer l'après-midi et rentrerait dans la soirée. S'il y a le même soleil qu'ici et avec de jolies vagues je la comprends. J'avais prévu un repas froid heureusement. Je ne suis pas bloquée sur les horaires de repas.

Alors que le ciel s'assombrit et que la lune presque ronde apparait j'allume mes bougies et déroule le tapis de yoga. J'aime bien ce moment entre la journée et le soir.
Pookie qui était ressortie après son dîner est apparue derrière la vitre "transparente". Je lui ai ouvert une fois ma séance terminée. J'étais dans ma petite bulle d'effort puis de méditation et je ne voulais pas en sortir. Je rassure : Pookie n'est pas restée longtemps dehors !
Elle m'a tout de même signifié son indignation en passant sans se frotter à mes jambes pour aller directement se coucher sur une chaise sous la table. C'est son coin en ce moment.

J'ai dîné vers 21h en regardant un épisode d'un série en replay que j'ai arrêtée 4' avant la fin car Manon venait d'arriver à 22h30.
Un peu de bavardage mais elle était fatiguée et est vite partie se coucher. Pookie a continué de bouder sur sa chaise et n'est pas venue se faire caresser par sa petite maîtresse qui est allée la gratouiller sous la table.
J'ai fini mon épisode et au lit.

A demain.