Super un WE de 3 jours. Après quatre jours d'effervescence crescendo pour une soirée d'Halloween suivi d'une course le dimanche avec un marché à thème Halloween au milieu le vendredi cela va faire du bien.
Ce soir je saturais des "Il me faut" "Je veux" de personnes qui ne savent pas prévoir et s'organiser pour prendre en charge une manifestation et qui n'ont aucun scrupule à déranger ce qui est déjà mis en place pour la manifestation suivante.
Allez c'est relâche !
Je n'ai fait que quelques rangs sur mon châle dans la semaine ; pas de quoi faire une photo.
Le petit ami de ma cadette a survécu au paternel et à la ballade en montagne. Il y a tout de même gagné une angine : pas de chance.
Un dernier dîner à la maison avant qu'il ne reparte au Cap Ferré.
J'espère que lors d'une prochaine visite ils pourront rester dormir à la maison plutôt que de retourner chez le Papa.
Nous prévoyons avec Manon de refaire sa chambre et d'installer un grand lit. Comme elle risque de rester un moment pendant sa recherche d'emploi autant en profiter pour qu'elle lui serve avant que cela ne devienne une chambre de visite. Surtout que ce sera tout de même plus facile de le faire à deux surtout pour la partie déménagement après avoir fait du tri. Une fois la pièce vide je me chargerai des enduits et de la peinture. Il y aura aussi le lit à aller chercher et à monter puis tout remettre en place et voir où "ranger" ce qui ne retournera pas dans la chambre et qui ne sera pas donné ou vendu. Je crains que le salon soit encombré un moment !
Mais avant tout cela le WE du 11 novembre ce sera tri et léger rangement dans la chambre de sa sœur qui est devenue un grand fourre-tout afin que Manon puisse y dormir une fois son lit démonté. Il y a, entre autre, les affaires de Papa que je n'ai pas triées ; ce sera plus facile à deux.
Comme ma voyageuse va s'éclipser une fois au Cap Ferré puis une autre fois à Annecy, cela va repousser d'autant son installation dans une nouvelle chambre.
Je lui avais réalisé une chambre de préado pour ses 10 ans en 2008 ici, ici et là. Il est temps de passer à la chambre adulte. J'avais fait le déplacement des meubles, des objets et la peinture seule ; Papa m'ayant aidé pour la pose du revêtement de sol, des plinthes et du plateau pour le bureau. Mais j'étais encore jeune !!!
Donc ce WE si le temps le permet je vais essayer de mettre un peu d'ordre dans le jardin. Manon est partie à Annecy avec son Papa donc pas de repas à organiser ; j'ai tout mon temps pour moi.
Je vais tout de même tricoter...
J'espère que les petits fantômes et gentilles sorcières ne vous auront pas jeté de sort ?
Pour l'heure de sommeil en plus c'est raté !
A 5h (nouvelle heure) j'étais réveillée et Pookie aussi. Elle a demandé à sortir et j'ai espéré pouvoir me rendormir. Echec. J'ai fini par me lever pour vaquer à quelques occupations.
Avec le temps gris et humide j'ai renoncé au jardin et j'ai repris mon tricot.
Faire et défaire était mon mantra du jour. Pourtant rien de compliqué dans ce projet mais ma tête ne devait pas être raccord avec mes mains.
J'ai tout de même avancé avec la fin de la partie dentelle et le commencement de la partie rayures.
Un peu de rangement sur l'ordi et dans la maison et le soir est vite tombé.
Un dimanche très tranquille à la maison cela fait du bien.
Ce n'est qu'au soir que j'ai eu un regret : j'aurais peut-être pu aller faire quelques longueurs à la piscine !!!
J'ai testé le bolster pour remettre en place mon dos entre la station debout hier sans bouger et le long temps sur le siège de bureau. Vu le temps que j'y passe lorsque je suis à la maison il serait bien de trouver un siège plus adapté.
Mon dos a bien apprécié ce support pour se remettre les vertèbres en place. Je n'avais pas vraiment de douleur juste un besoin de décontraction.
Un petit billet pour finir ce WE.
Peut-être plus de bavardages pour le WE de 3 jours qui arrive...
Un samedi sous la pluie.
Ce petit crachin en continu était prévu mais il empêche tout travaux au jardin
D'un autre côté je n'étais pas très motivée donc j'ai eu une excuse toute trouvée.
Les courses du matin m'ont pris un certain temps car beaucoup de monde à la charcuterie. Après d'autres personnes ce fut le tour du couple avant moi ; un couple de parisiens qui avait décidé de dévaliser la boutique. Derrière moi la queue s'allongeait et il y avait des changements de position dans la file à chaque nouvelle demande. Nous n'étions pas à la caisse d'un supermarché et personne n'a fait de réflexion mais l'impatience se ressentait.
Il faut croire qu'il n'y a plus de charcuterie à Paris !
Il est vrai que les produits sont de qualité et à un prix très correct ce qui en fait sa réputation. La pauvre vendeuse qui est super efficace était seule car entre les vacances et les malades son collègue est allé aider sur un marché.
J'étais contente de retrouver le siège de la Kangoo après pas loin d'une demie heure d'attente.
Du coup l'après-midi je n'ai que peu quitté mon fauteuil devant l'ordi avec mon tricot en main.
J'ai repris le châle Simple Bliss. J'ai trouvé "l'erreur" après avoir détricoté quelques rangs. Il n'y avait pas d'erreur dans le tricot. Je m'étais simplement trompée dans le marquage du nombre de points à chaque rang du motif sur la feuille d'explications. Dire que j'avais fait cela pour ne pas me tromper justement !
La laine semble différente entre la partie au point mousse et la partie dentelle où elle apparait plus claire.
A force de regarder des vidéos de personnes qui font des gâteaux pour leur famille dans le cadre des "Vlogtober" j'ai eu envie de changer de goûter pour le WE. Exit le pain perdu c'est au tour du pudding aux pommes. J'essaie toujours d'utiliser le pain rassis.
Je me suis inspirée d'une recette qui mettait le gâteau à cuire dans un four à 250°. Je trouvais la température élevée mais j'ai suivi les consignes. Il est tout de même sorti un peu foncé du four. Par contre il est très bon.
J'avais peur que l'on sente trop la cannelle car un gros paquet de poudre est sortie soudainement du flacon. Mais je pense que le pot date un peu et l'épice a perdu de sa force.
J'ai des tas de petits flacons d'épices que j'utilise une fois de temps en temps car j'oublie que je les ai. J'y pense surtout lorsque mes filles sont là car je cuisine un peu plus ou ce sont elles qui se mettent aux fourneaux. Le reste du temps j'avoue que ma cuisine est très basique pour moi toute seule.
Le pudding, qui a permis une belle ponction dans mon stock de pain, a pris place sur le plat en verre sous sa cloche du suédois. Je trouve que c'est très pratique pour conserver un gâteau rond et j'adore cette image style salon de thé !
J'ai pensé à faire une photo après un acte de gourmandise. Je serais nulle en photo IG !
Pendant mes courses matinales je suis allée chercher mon cadeau de Fête des Mères au relais ! Oui le temps a passé depuis le mois de mai.
Mes filles m'avaient fait un bon pour un cours de yoga ou un cadeau au choix. Pour suivre un cours il faudrait me rendre à Toulouse et ce ne serait que le samedi donc cela ne m'enchantait guère. Par contre un accessoire pour le yoga était une bonne idée. Cela fait un moment que j'envisage l'achat d'un bolster pour des positions de relaxation.
J'ai cherché sur le Net car celui chez Déc@thlon ne m'emballait pas. J'ai trouvé mon bonheur chez Chin Mudra. Un bolster en coton bio garni d'épeautre d'une jolie couleur prune qui s'accorde très bien avec mon tapis de yoga, autre cadeau de mes filles l'an passé je crois. Il et déhoussable et livré dans une pochette de protection.
Je ne l'ai pas encore testé. Demain peut-être.
Pookie dormant à la maison en ce moment je ne suis pas sûre de pouvoir profiter de cette nuit à rallonge en raison du changement d'heure.
Chouette c'est le retour du WE !
Un WE seule car Manon est chez son Papa et ne reviendra qu'en milieu de semaine prochaine pour une soirée avant de repartir avec son Papa en direction d'Annecy pour le WE du 1er novembre.
Le temps prévu n'est pas au beau et les travaux au jardin risquent d'être compromis. Pourtant une petite tonte serait la bienvenue. Il y aussi les parcelles du potager à nettoyer car il reste les plants de tomates, ceux de poivrons et aubergines ainsi que deux plants de courgettes qui sont au bout de leur vie.
Il y a aussi les branches en attente à passer sous le broyeur sans compter tout ce qu'il reste à tailler.
Sinon il y a le tricot !
J'avais emporté le WE dernier le gilet Edgar dont j'avais fait les premiers rangs il y a quelques temps ici. J'ai dû tricoter seulement 3 rangs en quatre jours ! D'accord ils sont longs avec beaucoup de mailles mais tout de même ; si je ne l'avais pas glissé dans mes affaires cela n'aurait rien changé.
Cette semaine j'ai un peu avancé sur ce gilet certains soirs. C'est du tricot facile que je peux faire sans compter. Il y a une bonne hauteur sans difficulté de quoi me tenir plusieurs jours en essayant de rattraper mon retard sur les podcasts de tricot.
Je n'avais pas voulu prendre le châle Simple Bliss car j'avais constaté une erreur sur le nombre de mailles que je devais avoir à cet endroit. J'ai dû me tromper quelque part mais je n'avais pas le temps de chercher où. Il est donc en attente dans son sac. Je vais étudier la chose ce WE en espérant ne pas avoir trop à détricoter.
L'évènement de la semaine a été la présentation du petit ami de Manon. Elle est allée le chercher à la gare mercredi et j'ai fait sa connaissance le soir au diner.
Elle l'a rencontré cet été lorsqu'elle travaillait au camp de surf en bretagne dont il était gérant. Ils ont le même âge et vit vers Arcachon. Ma fille a rencontré la Maman il y a une semaine.
Après le repas ils sont partis dormir chez le Papa car la maison était à eux jusqu'à vendredi. Manon n'a toujours qu'un lit une place dans sa chambre alors que chez son Papa c'est plus adapté.
Ils semblent très amoureux tous les deux. Il est gentil et patient avec ma chipie de cadette. Ils ont déjà des projets de départ à l'étranger...
Ce soir il rencontre le Papa. Si la rencontre avec moi a été "facile" car je laisse le moment se dérouler, avec le Papa cela va être différent. Il va l'accueillir avec plaisir mais il a parfois les mots durs. Surtout que ce sera sur 3 jours et que mon ex-mari a prévu de la rando histoire de tester le bonhomme ! Il va falloir à Lucas de la diplomatie. Montrer qu'il tient la rando sans pour autant dépasser le paternel. Il est parti seul au Népal donc les sommets pyrénéens ne devraient pas trop l'effrayer !
De plus il n'y aura pas sa femme donc personne pour le "contenir" si besoin.
Le compagnon de mon aînée qui est maintenant un gendre "établi" a essuyé les plâtres ; s'il peut éviter les rencontres avec le Papa et la belle-mère de mes filles il le fait ! Par contre il n'a pas semblé traumatisé de nos quatre jours passés ensemble le WE dernier. Ouf !
J'en saurai plus mardi soir lors d'un second diner avant son retour chez lui le lendemain.
L'aventure est terminée et Manon et moi sommes revenues à la maison avec un beau soleil d'automne sous une douce température.
Nous avons quitté les gorges du Tarn vers 10h avec Manon pour arriver vers13h.
Pookie a d'abord été surprise de nous voir et a préféré prendre de la distance avant de venir se faire gratouiller. Elle était déjà repartie en balade pendant que nous déchargions la voiture avant de faire une pause déjeuner.
C'était un très chouette long WE.
Manon et moi sommes arrivées au gîte du village Les Vignes le mercredi après-midi. Nous avons découvert un Tarn en furie débordant de son lit et charriant des troncs d'arbres.
Une chouette petite maison rien que pour nous où nous ont rejoint Laëtitia, Nicolas son compagnon et leur chienne Marouet en début de soirée. Ils avaient plus de kilomètres que nous à parcourir.
Une première soirée parfaite pour se retrouver.
Le lendemain j'étais la première réveillée et j'ai visionné des podcasts dans le salon jusqu'au lever de tout ce petit monde ; j'ai pu regarder plusieurs vidéos ! De toutes façons nous n'étions pas pressés.
Après un petit déjeuner tardif et conséquent nous avons pris la direction de Millau à une trentaine de kilomètres mais bien 40mn de trajet : cela tourne beaucoup !
Nous avons dû nous garer assez loin car avec la crue du Tarn les parkings prévus étaient condamnés. Un service de navette avait été mis en place. Un peu de patience et nous sommes arrivés au pied du village sportif. Les tentes étaient bien malmenées par un vent violent.
Il fallait récupérer le dossard et profiter des différents stands du village de la course. Je n'avais jamais vu un village de course avec autant d'exposants.
Avec le dossard il y avait le T-shirt (bien joli) et plein de petits cadeaux.
Sur place nous avons mangé quelques spécialités avant de reprendre la navette pour retrouver la voiture. Quelques petites courses pour le casse-croute des "accompagnants", Laëtitia ayant déjà prévu ses différents ravitaillements.
Une fois au gîte ma fille a préparé tout son matériel, la répartition des en-cas au fur et à mesure des points de ravitaillement où nous avions le droit de lui porter assistance. Nous avons organisé nos rotations car il n'était pas facile d'être ensemble à tous les endroits ; en Maman dévouée j'ai choisi le réveil à 2h du matin pour l'emmener au départ à 4h !
Lors du retrait du dossard il nous a été dit de surveiller la messagerie car la Lozère étant en crue, le Tarn risquait de monter encore. L'heure de départ pouvait être modifiée ainsi que le parcours.
Laëtitia voulait manger tôt puis se coucher mais elle a traîné un peu en attente de ce message qui a fini par arriver pour dire que le trajet était légèrement modifié et qu'il y aurait 2km de plus et 100d+ en moins. Elle a fini par aller se coucher. Nous avons tous suivi peu de temps après et à 21h30 je dormais.
Je dormais dans la même chambre que Manon et notre poignée de porte grinçait abominablement. Manon s'est levée un peu après minuit pour aller aux toilettes, je me suis réveillée et n'ai pas réussi à me rendormir. Nous avions avancé le lever à 1h30 par peur d'être obligées de garer la voiture trop loin et de presser le pas pour gagner la ligne de départ. A 2h15 nous quittions le gîte. La route est sinueuse et étroite mais avec des bandes sur la chaussée bien visibles. Vu que nous n'avons croisé aucune voiture je pouvais facilement couper la plupart des virages pour éviter de ballotter trop ma passagère.
Nous avons réussi à trouver une place dans la ville plus proche que la veille car il n'y avait pas de navette.
Un peu en avance nous sommes restées au chaud dans la voiture avant de marcher environ 1.5 km. Nous n'étions pas seules sur le trajet !
Nous nous sommes posées dans un coin avant que Laëtitia quitte ses vêtements chauds pour rejoindre la ligne de départ. Le bisou, les encouragements puis je me suis postée un peu après l'arche pour tenter de filmer le départ avec la musique qui prend aux tripes "Salve Régina Antiphona". Je n'ai pas vu passer ma fille j'espère pouvoir la trouver sur la vidéo.
J'ai repris le chemin inverse, retrouvé la voiture, les virages dans la nuit noire et le gîte vers 5h. J'ai attendu que Laëtitia passe le premier check point pour voir qu'elle était en avance et prévenir Nico avant de regagner mon lit. Il verrait le message à son réveil.
Manon a fait du bruit vers 7h et je n'ai pas pu me rendormir. J'ai repris ma place matinale dans le salon avec mon PC pour suivre ma traileuse en live.
Nicolas, le compagnon de ma fille était déjà parti avec Marouet pour le premier point de ravitaillement.
Vers 9h Manon s'est levée. Nous avons déjeuné et Nico nous a appelé pour dire qu'elle était était toujours en avance sur l'horaire que nous avions envisagé la veille.
Vite préparation des casse-croûtes, des affaires et en route pour le second point de ravitaillement. Sur celui-ci Nico devait nous rejoindre.
Nous avons attendu sous la pluie et vu passer les coureurs déjà bien boueux pour la plupart. Il bruinait par intermittence depuis le matin donc le terrain devait être gras à souhait.
Ma fille est arrivée toujours en avance sur l'horaire recalculé depuis le départ avec déjà plus de 50km dans les jambes. Elle avait mal à un genou ; Nico a appliqué un peu de crème miracle. Elle a mangé puis est repartie.
Nous avons refait le point des ravitaillements à se partager, puis donné son casse-croûte à Nico avant de partir chacun dans une direction. Nico allait sur le prochain et nous sur celui d'après.
Comme des routes étaient barrées en raison de passages de coureurs nous avons dû faire un très grand détour pour rejoindre le lieu ; le GPS ne savait plus où il en était. Par contre les routes étaient superbes même avec un peu de pluie, avec de belles couleurs d'automne et des roches très découpées sans oublier les nombreux virages. Pour la conductrice c'est super ; ma copilote n'a pas trop rouspété !
Lors du passage avec Nico elle était un peu en retard sur la prévision qui se recalcule à chaque point de contrôle et elle avait de plus en plus mal au genou. Les descentes étaient terribles et très glissantes ; elle regagnait du temps dans les montées.
Nous étions au chaud dans la Kangoo à lire et à faire une petite sieste pour moi alors que la pluie s'invitait de temps à autre pour remplacer le crachin. Devant nous il y avait la dernière montée que ferait Laëtitia après son passage où nous étions. Ce n'était pas un point de ravitaillement. Nous étions là juste pour l'encourager. On pouvait voir quelques coureurs entre les bosquets d'arbres : 500 m à grimper en 3 km cela monte bien.
Nous avons quitté notre cocon pour aller au devant de ma courageuse. La nuit était tombée et il était difficile de distinguer les coureurs avec la frontale avant qu'ils ne passent de profil devant nous. Mais Laëtitia nous a vues et est arrivée en larmes. Elle avait mal, elle en avait marre de la boue. Nous avons marché près d'elle sur la route avant de rejoindre le point d'eau où il y avait des bancs. Je l'ai forcée à bien respirer pour chasser les sanglots et se calmer. Elle s'est posée un peu. On a câliné, encouragé. Je lui ai dit que la montée c'était son point fort et qu'en haut il y avait Nico. Je n'ai pas parlé de la dernière descente qui serait terrible. De toutes façons elle le savait déjà.
Elle est repartie sous les encouragements des bénévoles.
Nous avons repris la route vers l'arrivée en prévenant Nico qu'elle était vraiment dans le dur.
La crue de la rivière étant passée, des parkings avaient été réouverts et nous avons pu nous garer un peu plus près. Nous avons marché jusqu'au village pour découvrir que l'arrivée n'était pas à l'endroit du départ mais bien plus haut. Cela signifiait que Laëtitia allait devoir descendre après la course en plus de marcher jusqu'à la voiture.
En haut c'était la fête avec le speaker qui annonçait les arrivées. Mais avant de passer sous l'arche il fallait remonter droit dans la pente puis franchir une dizaine de marches en terre bien hautes. L'arrivée se méritait.
Nous avons attendu en applaudissant les arrivées. Nico nous a rejoint avec Marouet. Il avait laissée Laëtitia fatiguée mais reboostée par la montée qu'elle avait bien gérée.
Et nous avons attendu. Le temps prévu est passé et toujours pas d'arrivée. Il y avait de grands moments sans coureurs puis plusieurs d'un coup. Ils s'étaient sans doute regroupés pour profiter de plusieurs frontales afin de mieux voir la trace.
Enfin elle est arrivée. Manon s'était postée après l'arche pour les photos et Nico et moi avant les marches pour les derniers encouragements.
Elle est arrivée en larmes près de nous derrière les barrières avant de vite se ressaisir pour aller chercher sa médaille, le gilet de finisher et son repas dans le bâtiment prévu pour cela. Nous l'avons attendue à l'extérieur.
Lorsqu'elle nous a rejoint elle marchait comme un robot, claquait des dents et avait laissé pratiquement tout son repas qui ne passait pas.
Manon et moi l'avons aidé à enfiler les vêtements chauds que nous avions apportés et changer ses chaussures boueuses à souhait pour des Birk confortables.
Nous avons commencé la descente à petits pas avec des pauses pendant que Nico et Marouet allait chercher la voiture pour venir jusqu'au bord des barrières pour marcher au minimum.
Nico nous a déposé au parking pour récupérer la Kangoo et nous avons repris la route en se suivant.
Les quelques marches pour accéder au gîte puis à l'espace nuit ont été délicates à franchir. Après sa douche chaude j'ai massé les jambes de ma fille avec de l'arnica. Hérédité familiale avec une circulation défaillante et des jambes qui gonflent en plus de sa douleur au genou.
Pratiquement 101.8 km en 18h et 12' pour finir 723e, 47e féminine et 28e de sa catégorie. Elle a perdu beaucoup de places dans la dernière descente et était déçue de ne pas avoir fini avant les 18h de course. Malgré tout très contente d'être allée au bout de son premier Ultra Trail et moi très fière de ma courageuse fille qui ne baisse pas les bras devant l'adversité. Reste à trouver maintenant la raison de cette douleur au genou.
A minuit passé tout le monde est allé se coucher après cette journée riche en émotions.
A 7h j'étais à nouveau dans le salon avec Marouet qui a continué à dormir sur sa couverture. Je n'allais pas récupérer le sommeil manquant en une nuit. Elle aussi avait trouvé la journée longue entre les différents trajets puis les attentes avec des balades avec son maître.
Tout le monde a dormi tard et le petit déjeuner a été pris presqu'à l'heure du déjeuner.
Ensuite il y a eu des siestes ou des bâillements devant le PC avant de se préparer pour aller à Millau manger au restaurant après un tour à petits pas dans la ville pour acheter du fromage.
Manon s'était occupée de réserver le restaurant. Il était en dehors de la ville mais nous ne nous sommes pas méfiés. C'est en arrivant près d'un hôtel que nous avons compris que c'était un restaurant faisant sans doute partie d'une chaîne. Certains voulaient manger un aligot et l'autre choix de restaurant en ville était complet. En plus celui-ci acceptait la présence de Marouet qui est très sage au restaurant.
Après une période d'hésitation sur le parking nous avons décidé d'y aller malgré tout. La déco était plutôt sympa pour ce type d'endroit. L'aligot était bon et les autres plats aussi. Un restau plus simple et authentique nous aurait mieux convenu. Cela fera partie des anecdotes dont on rira plus tard !
Très vite la grande salle a été remplie de participants aux différentes courses du WE avec de grandes tablées, le lieu s'y prêtant.
En remontant dans la Kangoo nos achats de fromage avaient parfumé l'espace.
De retour au gîte chacun a vite retrouvé son lit. A 4h du matin j'étais réveillée et j'ai mis du temps à me rendormir avant que le réveil ne sonne à 8h car il fallait rendre le gîte pour 10h.
Petit déjeuner, rangement des sacs, nettoyage, chargement des voitures et passage de l'aspirateur car Marouet perd ses poils et il y en avait partout.
Les adieux avec les bisous sur le parking sous un grand soleil et chacun a regagné sa voiture. Laëtitia qui commençait à retrouver l'usage normal de ses gambettes a pris le volant car Nico travaille demain (infirmier libéral) alors qu'elle ne retourne à l'hôpital que pour le WE.
J'aime conduire donc j'ai pris place derrière le volant.
Laëtitia, Nico et Marouet sont aussi bien rentrés chez eux.
Je n'ai rien fait de mon après-midi. Une lessive pour profiter de l'étendre au soleil, la rédaction de ce long billet, le rattrapage des mails que j'avais laissés de côté et un peu de visionnage de vidéos.
Il y a encore du sommeil à rattraper donc je ne tarderai pas à aller sous la couette.
Un début de dimanche tranquille avant d'aller faire une course en urgence. Honte à moi, maîtresse indigne d'un princesse féline, j'avais oublié de racheter des sachets de pâté pour Pookie.
J'en ai profité pour faire d'autres courses qui n'étaient pas urgentes.
Je me suis décidée pour aller au salon créatif pendant l'heure du déjeuner. Plus un chat dans la montée du parking et une foule très clairsemée dans le salon. J'ai eu l'impression qu'il y avait moins de stands. Côté tissus pas d'envie pour des tissus basiques. Côté broderie ce n'était guère plus intéressant et le scrap était en perte de vitesse.
J'avais pris avec moi un écheveau de laine pour lui trouver des compagnons. Il faisait partie de mes achats chez Laine et Chaudron ici qui au départ étaient pour réaliser un châle de Stephen West mais qui en vrai ne se coordonnaient pas bien ensemble.
Cet écheveau est superbe et je cherchais du violet et de l'orange pour l'utiliser dans un châle à trois couleurs tout à fait de saison, même si ce ne sera pas pour 2024 !
Je n'ai rien trouvé. Il y avait très peu de stands de laines. J'avais espéré que Palaluna à qui j'ai acheté mes dernières laines ici aurait de quoi me contenter mais non ; pas ces couleurs sur son stand déjà bien dégarni. Tant mieux pour elle.
Je me suis donc fait plaisir avec des tampons et une plaque d'embossage chez Florilèges Design même si je ne suis pas très occupée par le scrap depuis un moment. J'ai été très raisonnable mais je suis restée dans le domaine du tricot !
A la sortie du parking j'ai été surprise de payer alors que cela devait être gratuit. Personne pour réclamer donc pas le choix si je voulais sortir. A première vue je n'étais pas la seule à m'en étonner.
Donc entre l'entrée du salon et le parking j'aurais pu m'acheter un tampon de plus en commandant tout cela sur internet !
Le reste de mon dimanche j'ai tricoté. J'ai commencé la partie en dentelle du châle qui demande un peu d'attention sur un rang de temps en temps donc je coupe la vidéo pour ce rang et reprends au rang suivant.
Le soleil était pourtant présent mais j'ai persisté dans un WE paresseux. Arpenter les allées d'un salon est fatigant de toutes façons. La reprise du tricot me détourne du jardin où je me sens moins motivée. Il y aura bientôt deux WE de 3 jours pour y travailler si le temps le permet.
Deux jours au bureau et en route pour l'aventure. Donc je ne pense pas rédiger de billet ce WE.
A bientôt.
Ce matin c'était les 10 ans du marché de ma commune. Donc animation musicale et tous les commerçants étaient présents. Cela reste un petit marché mais j'y trouve ce dont j'ai besoin.
J'ai déjeuné de bonne heure car je voulais me rendre au salon créatif pendant la pause déjeuner mais j'ai bricolé à droite et à gauche et il était déjà 14h lorsque j'ai démarré la voiture.
J'ai voulu prendre par la campagne en me disant qu'en arrivant vers le centre d'exposition cela serait fléché mais non et je me suis perdue.
Le GPS de la voiture a la version d'origine et je n'ai jamais acheté les mise à jour ; cela me suffit amplement pour le peu de déplacements que je fais mais bien sûr les nouvelles routes surtout autour de ce secteur aéronautique lui sont inconnues. A la boussole je n'étais pas loin mais je me suis égarée dans les lotissements.
J'ai donc repris la voie rapide qui y mène sans difficulté. J'avais retrouvé une copine à ce salon dans un nouveau lieu d'exposition il y a deux ans et déjà je m'étais perdue en voulu prendre les petites routes ; cela ne m'a pas servi de leçon. Mais la route était jolie. Il serait tout de même bien que je m'offre une mise à jour de mon TOM TOM !
Arrivée au dernier rond point avant l'entrée du parking il y avait deux filles d'attente de voitures dans la montée d'accès comme si on allait embarquer sur un paquebot.
Je n'avais pas prévu cela. J'ai attendu et avancé de quelques mètres en 10' avant de décider de faire demi tour. Pas de salon aujourd'hui. On verra demain si je suis toujours motivée.
C'est sûr qu'un salon un samedi après-midi il y a affluence mais il y a deux ans le parking était peu rempli.
Y aller en transport en commun n'est pas intéressant pour moi car j'ai déjà le même kilométrage pour rejoindre le métro ou le tramway qui y conduisent.
Au retour, puisque c'est sur la route, j'ai fait un arrêt à la Foirf°uille pour juste trouver une petite couronne de branchages à décorer en promo et un autre arrêt chez Truff@ut pour repartir les mains vides. C'était vraiment histoire de ne pas avoir fait de la route pour rien !
Revenue à la maison, cette petite virée inutile m'avait désappointée et j'ai retrouvé mon tricot et des podcasts pour me changer les idées.
Je suis arrivée à une partie dentelle qui va me demander plus de concentration et donc regarder des vidéos en même temps va être plus difficile. Je ne sais pas comment font celles qui lisent en même temps qu'elles tricotent surtout autre chose que du jersey ?
J'ai manqué de courage pour revêtir ma tenue de jardinière et profiter du soleil de fin de journée pour tondre, broyer ou simplement tailler les lavandes au bord de la terrasse.
Je sais que je vais regretter cette paresse.
Un peu de tricot en rentrant du boulot ce soir.
Il y avait du soleil et l'air était doux ; j'aurais pu profiter de ce temps parfait pour passer la tondeuse par exemple mais je suis KO après plusieurs nuits à tousser. Aucune toux dans la journée mais trois séquences soudaines de toux sèche qui manquent de m'étouffer. Pratiquement aux mêmes horaires nuit après nuit ; c'est étrange.
Cette dernière nuit a été plus calme j'espère que c'est la fin... de la toux !!!
Le châle "Simple Bliss" avance doucement. J'ai passé la première ligne fantaisie avec la seconde couleur. Comme le nombre de mailles était le même qu'avant mon erreur j'ai pu utiliser le petit peloton détricoté. Dans le point mousse on remarque la différence entre la zone de laine re-tricoté et avec le reste du cake. Cela va partir lorsque je mouillerai le tricot terminé pour le mettre à sécher en l'étirant.
C'est la saison des "Vlogtober" et je regarde des podcasts de chaînes que je découvre. Je les passe souvent en vitesse accélérée sauf si la personne a un phrasé particulièrement rapide ; cela permet de gagner du temps !
Ce WE je prévois d'aller au salon créatif à Toulouse. Je n'ai pas d'achat particulier à faire ayant plus que de raison matières à m'occuper mais ce sera pour le plaisir des yeux à moins d'un craquage !
Dimanche il y a une foire aux plantes dans une commune voisine où aller se promener donc un WE moins centré sur le jardin.
En fonction du temps j'espère tout de même continuer à diminuer les tas de branches à broyer et peut-être tondre côté verger et le haut du terrain. Oui je suis toujours très optimiste sur les tâches à réaliser !
Je suis en congés mercredi prochain pour un long WE sportif. Enfin plutôt côté supporters pour Manon, Nicolas le compagnon de Laëtitia, Marouet leur chienne et moi. Laëtitia s'attaque à l'Endurance Trail des Templiers, 104km et 4550 d+ avec un départ le vendredi à 4h du matin dans la nuit noire, chacun avec sa frontale.
Nous nous retrouvons le mercredi en fin de journée dans un gîte pour passer un jeudi tranquille avec un coucher tôt pour un lever qui va piquer afin de se rendre sur la ligne de départ. Ma fille nous prépare un road book pour nous relayer aux points de ravitaillement. Avec deux voitures on devrait s'en sortir.
J'espère surtout que le temps sera clément, sans pluie car le trail prend alors une autre tournure avec plus de risques de chutes et que ma fille va se faire plaisir pour son plus gros challenge de l'année.
C'est toute une aventure car il faut penser à beaucoup de choses. Manon rentre du pays Basque mardi après-midi et nous aurons mercredi matin pour préparer nos affaires avant de partir pour la Lozère.
En ce moment je pense beaucoup à tous mes projets en cours que ce soit pour le patch, le tricot, le crochet, la broderie. J'ai le temps entre mes périodes de toux n'arrivant pas vraiment à me rendormir !
J'ai hâte d'être à la retraite et d'avoir le temps de reprendre tout cela. Je me fais déjà des plans pour savoir dans quel ordre je vais attaquer la montagne de projets en cours.
Pourtant je m'interroge sur ce que je ferai de chaque projet achevé. Beaucoup de projets ne sont plus à mon goût ou trop simplistes car réalisés à mes débuts. En vendre une partie serait bien mais je ne me fais pas d'illusion sur la valeur marchande. Les donner mais il faut que la personne sache apprécier tout le travail qu'il y a derrière.
J'ai le temps de voir tout cela vous me direz. Je prévois de tenir jusqu'à mes 67 ans dans un peu plus de 2 ans. Il y a comme une envie de mettre les choses en ordre qui s'insinue doucement...
Il a plu un peu pendant la nuit. Je pensais que les herbes du repos de jardinier allaient continuer de sécher un peu pour passer sous la tondeuse. C'est raté.
Le lever a été difficile : j'ai mal partout et la toux est arrivée. Je pensais pourtant le rhume sur le déclin mais il se sent bien alors il s'accroche.
J'ai décidé de commencer par une matinée cool ; j'ai du tricot à rattraper !
Le soleil a fini par sortir des nuages mais ma motivation est restée bien cachée.
Après le déjeuner j'ai renoncé à tondre ou broyer en début d'après-midi. Pas un seul bruit aux alentours donc ce sera un jardinage moins physique, enfin c'est ce que je croyais, avec plantation de petites fleurs.
J'avais acheté une barquette de six petites plantes que j'ai décidé de planter devant le dernier rosier acheté dans l'attente de le faire courir le long d'une petite barrière blanche.
Il fallait donc faire des trous. J'ai préféré faire carrément une tranchée. C'est reparti pour la pioche.
Comme deux branches du sumac voisin me gênaient j'ai coupé. Cela donnera plus de lumière au rosier. J'ai des pousses partout de cet arbre. Il est superbe à l'automne mais très envahissant. Esseulé au milieu d'une pelouse la tondeuse se charge de couper les repousses mais proche ou dans un massif c'est la galère.
A cet endroit il y a encore plus de cailloux qu'ailleurs mais j'avais besoin de la terre donc opération tamisage. J'ai ajouté un peu de terreau puis tout replacé dans la tranchée. J'ai planté mes petits plants en ajoutant encore du terreau.
Au pied du rosier j'ai déposé du compost et replacé le feutre anti mauvaises herbes qui avait été fourni avec. Puis une bonne couche de paille de lin sur l'ensemble.
Ce n'est pas une composition remarquable mais j'avais ces plants, un rosier esseulé et en attendant mieux cela occupe l'espace à la place des mauvaises herbes.
Un rosier esseulé
Un mini massif
A l'arrière une gaura blanche a poussé toute seule. Cela m'a donné l'idée de faire un fond de gaura au rosier. J'ai d'autres plants en attente ou à déplacer qui se trouveraient bien à cet endroit. Il faut juste que je vérifie les couleurs afin de faire quelque chose de symétrique ! Je vais attendre une bonne pluie avant de déplacer cette pousse surprise pour ne pas abimer les racines.
Donc ce petit coin va prendre plus d'ampleur. Il me restera à planter des arbustes en arrière plan devant le mur pour le cacher.
Il y a aussi le massif Provence avec les trois cyprès à remodeler complètement...
J'ai déposé du compost au pied des érables et des teucriums du massif des Erables après avoir écarté le broyat. J'en ai aussi ajouté au pied d'un arbuste au feuilles rouges (j'ai perdu le nom) que je croyais mort mais qui fait quelques pousses en espérant que cela va le booster. Il me faudra ajouter du broyat.
Dans le massif des Althéas j'ai déposé du paillis de chanvre après la pluie de la nuit c'est parfait.
J'ai pris un goûter tardif et cette pause m'a coupé l'envie de faire une cession de broyage pour terminer la journée. J'ai tout rangé en me disant que demain en rentrant du boulot je pourrais peut-être...
Une douche et une séance de yoga détente car je n'avais plus d'énergie. La douleur au bras est toujours là ainsi qu'une douleur au talon droit. Dans les moments de fatigue j'ai plus de mal à ne pas les prendre en compte. Oui je devrais aller voir le docteur comme me le rappelle ma fille !
J'ai repris mon tricot. J'ai passé le cap de la laine détricotée mais ne suis pas encore arrivée à la bande avec le second coloris puisqu'il y a plus de rangs que dans ma première tentative. J'ai le rythme des augmentations et diminution bien en tête maintenant mais les début ont été hésitants. Pourtant rien de compliqué !
Demain au boulot il y aura du monde en moins entre vacances et formation : je pense que cela va être mouvementé !
En attendant que la température monte un peu pour "jouer" dehors j'ai repris le tricot de bon matin. Plus j'avançais plus je trouvais qu'un truc n'allait pas. D'un côté mon châle avançait un peu trop. Pourtant de l'autre côté le bord était bien droit et j'étais bien en raccord avec le nombre de mailles et le schéma général.
C'était du côté du nombre de rangs que cela n'allait pas. J'élargissais le châle beaucoup trop vite.
Et j'ai trouvé l'erreur. Un des côtés n'est pas vraiment droit. Une diminution vient réduire les augmentations de l'autre côté.
Pas sûre d'être très claire mais je ne vais pas vous dévoiler ce modèle qui est payant.
Donc détricotage. C'est rageant de se dire que mon avancée attendait depuis des mois de trouver la laine complémentaire alors que j'aurais pu corriger l'erreur.
Faire et défaire c'est toujours travailler !
Après avoir réglé ce problème et remis le projet sur mes aiguilles je suis allée faire quelques courses afin de me libérer l'après-midi qui devait être bien ensoleillée.
Comme j'étais dans le coin je suis allée faire un tour au magasin de tissus. Bien longtemps que je n'y avais pas mis les pieds. D'avoir repris le tricot, j'ai des envies de patch. Ce n'est pas que je manque de tissus vu tout ce que j'ai manipulé la semaine dernière dans le dressing (et ce n'est qu'une partie !) mais j'avais besoin de voir les couleurs du moment, de triturer des tissus et de rêver à des projets...
Je suis ressortie les mains vides. Pas de coup de foudre textile !
Après le déjeuner j'ai commencé en silence avec un vrai désherbage du massif des Althéas en attendant de savoir ce que je fais avec le paillage de broyat qui a bien diminué.
Puis j'ai coupé les pieds de courgettes et de concombre dans la bande n°4. J'ai enlevé quelques mauvaises herbes au milieu du paillage pour faire plus propre. J'ai dégagé le tuyau d'arrosage automatique que j'ai étalé du côté du verger en attendant de le ranger.
J'avais mis en place quelques poireaux dans les intervalles car je ne savais pas où planter le surplus. Ce n'était pas une bonne idée. Du coup je ne peux pas mettre cette bande en dormance avec un gros paillage pour l'hiver.
Dans la bande n°1 j'ai laissé deux pieds de courgettes car il y a des légumes en formation ainsi qu'un tipi de tomates où elles continuent à rougir.
Pour les autres parcelles je verrai plus tard. Il y a encore des légumes par ci par là.
J'ai tronçonné ces longues tiges de courgettes avant de les mettre sur le compost.
Du coup je me suis décidée à tamiser la partie du compost mûr que j'avais dégagé depuis un moment et que le chiendent tentait de coloniser. Ce qui reste dans le tamis retourne sur le compost en cours.
J'ai rempli une première caisse. Je suis allée étaler ce compost au pieds des arbustes du massif des Althéas après avoir bien écarté le broyat. Je déposerai ensuite du paillage de chanvre autour de chaque pied. Je ne vais pas remplacer de suite le broyat car cela représenterait plusieurs sacs de chanvre et un coût non négligeable. Par contre peut-être tenter de faire une couche bien plus importante de broyat est une piste que je veux explorer ! Vu qu'avec les tailles à venir je ne risque pas de manquer de matière !
J'ai ensuite passé la tondeuse dans la partie potager et étalé les tontes sur la parcelle n°4 en faisant attention à ne pas recouvrir les petits poireaux. Certains ont été pris pour des mauvaises herbes donc je confirme que ce n'est pas une bonne idée ce clairsemage de plants au petit bonheur la chance !
Je planterai sans doute dans cette parcelle des choux achetés en jardinerie car mes semis ne sont pas vraiment réussis.
J'ai repris le tamisage du compost pour remplir un nouveau bac que j'ai mis de côté. Je ne sais pas encore où je vais l'étaler. Comme je voudrais remanier le massif des érables qui ne ressemble pas à grand chose cela ne sert à rien d'ajouter de la matière dans ce coin, à part pour les érables, les teucrium et le rosier qui eux ne vont pas bouger.
Ce compost serait bienvenu dans le massif le long de la terrasse sud mais avant il faut que je taille les lavandes, les locinéra, les rosiers et les santolines surtout ; elles n'ont pas vu une coupe depuis un an et ne ressemblent plus à rien. C'est dur de n'avoir que deux bras !
Du coup j'ai repris la tondeuse pour commencer à réduire le tas d'herbes sèches du côté du repos du jardinier. Si le dessus est bien sec au fur et à mesure de mes retrait les matières dessous sont en décomposition et passent de plus en plus mal sous la tondeuse. De plus les herbes ont tout de même réussi à pousser ; il va falloir changer de technique pour dégager cette zone : le taille haie va reprendre du service avant la tondeuse.
Cela prend du temps. Aller récupérer les herbes, les étaler au sol sans gros tas pour que la tondeuse puisse passer et broyer en une série d'aller et retour, ratisser pour regrouper et recommencer.
J'ai rempli deux bacs que j'ai étalés sur la bande n° 4 qui est maintenant bien paillée !
Comme je commençais à fatiguer des bras et des gambettes j'ai fini la journée avec un peu de broyage après avoir tout rangé en bas du jardin.
Un nouveau bac est venu se déverser au pied des buddleias à côté de l'étendoir à linge. Si je veux planter les bulbes des deux cagettes achetés à L!dl il me faut de la place et de la matière pour faire des trous à remplir de terreau ; la terre dessous n'étant pas au top. En plus il y a une légère pente et je vais la tenter de la compenser.
Je suis venue à bout du vieux tas de branchages (enfin !) et j'ai réduit le tas des tailles des buddleias et du bois récupéré sous les ronces.
Comme toujours : petit à petit !
Une douche bienvenue pour mes petits muscles et une bonne séance de yoga.
Je suis tout de même bien KO et demain le réveil va être rude. Je vais "prendre ma matinée" en tricotant avant de retrouver les travaux au jardin si la météo le permet !
Un peu de tricot pour relancer ce châle revenu à son point de départ avec un podcast tricot avant de m'étaler dans le canapé.
Petits billets d'humeur pour parler de mes ouvrages ou travaux en cours, patchwork, point de croix, crochet, tricot, carterie, mixed média, digiscrap, jardinage et potager et mes coups de cœur, lectures, musiques...