A la veille d'un nouveau mois et surtout d'un WE de quatre jours !
Le soleil prévu pour le 1er mai risque de ne pas briller durant tout ce temps, il va falloir profiter de chaque instant.

Mardi soir, prise d'un courage soudain en rentrant du bureau j'ai fait une nouvelle tentative de démarrage de tondeuse. J'ai tiré, tiré, tiré sur la ficelle, j'ai secoué la machine, j'ai fait des incantations. Soudain elle a commencé à tousser puis les premiers teuf, teuf poussifs ont retenti.
Je me voyais déjà marcher fièrement derrière l'engin ressuscité qui laisserait derrière lui une moquette verte.
La réalité est toute autre.
Pas question de la lancer dans les hautes herbes de suite j'ai donc commencé par le coin près de ma terrasse où l'herbe plus clairsemée n'allait pas la décourager. Mon terrain ne se prête pas à de longues lignes de tonte avec un virage à chaque bout. Il faut tondre en va et vient. Le problème est que les roues arrières ont décidé de tourner dans un seul sens : la marche avant. Elles se bloquent en marche arrière. Elles patinent sur un sol encore mou des dernières pluies.
Je devais donc soulager la tondeuse pour chaque marche arrière. Ce qui est très pratique dans la pente ou en passant sous les branches !
Les quelques mètres carrés que j'ai pu tondre ont été fastidieux. J'ai tout de même rempli trois bacs. Les tontes sont allées recouvrir les pommes de terre.
J'ai quatre jours pour trouver la raison du blocage tout en continuant de tondre le haut du terrain.

Je vais aussi tenter de remettre en route le rotofil. Ce serait l'idéal pour venir à bout de ma jungle. Après un peu de séchage je pourrais passer la tondeuse et récolter plein de paillage. Je rêve déjà.
Si la réalité est toute autre je n'aurai plus que la solution de porter mon matériel chez un collègue. De toutes façons la tondeuse ira faire un séjour pour une remise en état de la traction, d'une vidange et d'un affutage.

Le désherbage à la main a encore de beaux jours dans mon potager si je veux que toutes les parcelles soient prêtes à l'emploi pour la mi mai. Les allées seront sans doute un dépotoir d'herbes arrachées mais ce ne sera qu'un problème esthétique provisoire.

Je m'en veux de mon inaction en amont pour éviter tout ce travail. Si j'avais bien préparé le jardin en début d'automne avec une dernière tonte et un paillage conséquent des parcelles j'aurais pu mieux gérer le fait de ne pas pouvoir tondre dès le début de la repousse en raison des pluies à chaque WE. S'est ajouté le problème de la tondeuse que j'ai laissé trainer, trainer...
Je récolte donc ce que j'ai semé !

A demain

Temps gris au réveil mais sans pluie.

Je me suis rendue au Floralys de ma ville sous un léger crachin bon pour le teint.
Moins d'exposants il m'a semblé. Je n'avais pas prévu de prendre déjà mes plants pour le potager donc j'ai laissé tous les stands de tomates et autres. Côté fleurs rien ne m'attirait l'oeil.
Il y avait le monsieur auquel j'ai acheté mon dernier rosier "l'Enchanteresse".
J'ai juste pris des aromatiques qui me manquaient et qui étaient à un prix intéressant.

J'ai posé mes achats à la maison pour qu'ils ne restent pas longtemps dans la voiture.

Avant de démarrer je programme le GPS de la voiture qui m'indique 117 km. J'avais gardé en mémoire une cinquantaine de kilomètres. Je le soupçonne de ne pas prendre le bon Fourcès bien que ce soit la direction. Je vérifie sur mon ordi et j'ai bien le même kilométrage. Pourquoi suis-je restée avec cette distance de 50km ? 
J'ai hésité un moment. Cela valait-il la peine pour des plantes et pour une visite sous le ciel gris de faire plus d'une heure et demie de voiture pour l'aller et la même chose au retour ?
J'ai tout de même pris la route en me posant beaucoup de questions. Comme il y a eu pas mal de travaux routiers sur cet itinéraire mon GPS, dont je n'ai pas acheté la mise à jour, se perdait pour de longs moments. En plus j'avais l'impression d'entendre un petit bruit dans la voiture et je me disais que si je tombais en panne, personne ne viendrait à mon secours.
Bref je me suis fait mon petit cinéma d'horreur tout en continuant ma route jusqu'à mettre le holà à mes élucubrations et profiter du paysage. C'est à ce moment là que le soleil a percé les nuages !

Arrivée aux abords du village par une toute petite route il y avait un bénévole qui faisait la sécurité. Les voitures étant garées le long de cette route étroite il y avait aussi des piétons donc petite vitesse demandée. J'ai trouvé une place et ai fini à pied.
D'un coup la foule. Après avoir roulé sur des routes désertes c'était le choc. Cela parlait anglais tout autour e moi. Le Gers est devenu leur seconde patrie. Il y avait aussi énormément de bikers avec le cuir, les écussons et toute la panoplie. Pas sûre qu'il puisse rapporter beaucoup de plantes.
Au milieu la place des fleurs et des plantes partout sur l'herbe. De la paille pour marquer des allées et surtout ne pas s'embourber avec les nombreux passages. Autour, des stands de plantes ou d'articles plus ou moins liés au jardin. Dans un autre espace derrière la place d'autres exposants qui commençaient à être dans la boue malgré la paille.
J'ai failli craquer pour des articles en fer de récup : maisons d'oiseaux, coupelles pour le bain des oiseaux ou piquets avec une décoration. Mais je n'ai pas encore d'endroits pour mettre ce type de décoration en valeur. Un jour dans mon beau jardin ...
J'avais pris mon appareil photo mais au bout de la seconde bousculade j'ai laissé tomber. J'ai fait le hamster à tourner autour de la place avec des diversions dans des venelles adjacentes.
Beaucoup plus de choix que chez moi ce qui ne m'aidait pas vraiment dans mes décisions.
J'ai tout d'abord repéré une lavande papillon d'un magnifique mauve pâle tirant sur le bleu ce qui n'est pas flagrant sur la photo ! Celles que j'ai sont classiquement violet foncé.

A un autre endroit il y avait des Lantana à petit prix. Depuis que j'ai découvert cette fleur lors d'un séjour en Espagne je suis fan mais en pot conséquent elles sont souvent onéreuses. J'espère que ces petits plants vont bien grossir.

J'ai acheté 4 pétunia Million Bells pour mes jardinières salle de bain et WC et des bidens d'un joli rouge orangé. Je pense que ce sera pour la jardinière de la cuisine.

Pétunias Millions Bells 

Bidens

Au fur et à mesure de mes tours pour faire mes achats le monde s'est déplacé sous les arcades où se trouvait les restaurants. J'aurais pu alors sortir mon APN mais j'avais les mains bien chargées par mes sacs donc pas de photos de ce joli village de Fourcès et des parterres de fleurs.
Je me suis souvenue que j'étais déjà venue en moto. Même si j'ai fait un tour dans les quelques petites rues autour de la place, ce n'était pas vraiment le jour pour visiter et admirer les colombages des maisons donnant sur la place.

J'ai retrouvé ma Kangoo. Pour le retour impossible de reprendre le même chemin car une partie des routes d'accès étaient en sens uniques au niveau du village. J'ai dû aller jusqu'à Condom pour retrouver mon chemin. Il faisait beau, les routes étaient jolies et j'aime conduire si je ne me mets pas des idées stupides en tête !

Pendant le retour j'ai pensé qu'il me manquait tout de même toujours un rosier à placer en bout de la parcelle n° 7 (une fois désherbée) comme je l'ai fait pour la n° 6. Tous les rosiers que j'avais vu à Fourcès étaient avec de grosses fleurs, très grands, ce n'est pas ce que je recherche. Il y avait bien la dame anglaise à qui j'avais acheté mes rosiers grimpants mais elle ne vend que des grimpants.
Pourquoi ne pas retourner voir le monsieur qui m'a vendu le précédent rosier ?
Cette idée a fait son chemin dans ma tête pendant que je roulais. Arrivée à mon village j'ai garé la voiture près de la foire aux plantes. Je suis allée directement sur le stand des rosiers. J'ai cherché un violet parce que c'est la couleur qui me faisait envie. J'ai choisi le seul dans cette couleur. Il est un peu chétif bien que pourvu de boutons floraux. Dès que les roses auront fané je rabattrais la grande tige. En faisant des recherches sur le Net je l'ai trouvé facilement. C'est un rosier ancien qui date de 1860.

Le soleil étant arrivé jusqu'à la maison et après un déjeuner tardif (15h30 !) j'ai enfilé mes bottes et ai entrepris le désherbage de la descente au potager de l'autre côté de la bande des agapanthes.
J'en ai bavé. Même si la terre était meuble avec les dernières pluies il y avait des blocs énormes de hautes herbes et des chardons. Pour un massif que j'ai travaillé l'été et de mémoire désherbé plusieurs fois je ne m'attendais pas à autant de végétations. Des lavandes et des Stipa ont même réussi à pourrir sous cette amas de verdure qui gardait l'humidité. J'ai trouvé un élevage d'escargots, au moins une trentaine les uns sur les autres à l'abris sous une grosse Stipa.
Certains arbustes ont beaucoup poussé. Dans un second temps il va falloir tailler pour que chacun ait sa place. Au moins cela va permettre de sécher.

Il y a un an jour pour jour (j'avais déjà tondu la descente !)

Bien sûr Pookie qui était partie en vadrouille est venue me chercher. Pas besoin de regarder l'heure ; à quelques minutes près il est 19h.

J'ai tout rangé, nourri ma féline et suis passée sous la douche.
L'air était encore doux pour une séance de yoga sur ma terrasse. C'est mon moment relaxant qui clôture parfaitement une journée. Même si l'entourage de ma terrasse n'est pas le plus joli avec des herbes, des branches qui attendent de passer dans le broyeur et un manque de fleurs je prends conscience de ma chance à avoir ce petit coin de nature à moi en m'allongeant sous le chêne dont les feuilles se multiplient.

Trois jours au bureau et quatre jours à la maison. Le temps est un peu incertain mais j'espère pouvoir avancer sur la préparation des bandes potagères. Je ne fais pas le second pont mais j'aurai tout de même du temps pour jardiner. Je pense acheter mes premiers plants au marché le mardi 13 mai à ma vendeuse habituelle. Il faut que les parcelles soient prêtes même si les allées et le reste est envahi de hautes herbes.

Bonne petite semaine.

La météo avait prévu un samedi pluvieux et elle ne s'est pas trompée. A de rares moments un petit coin de ciel bleu laissait espérer mais quelques minutes plus tard la pluie était de retour.

A part un tour au marché le matin et une course oubliée dans l'après-midi je suis restée à la maison sans mettre les pieds au jardin.

J'ai tricoté sur le gilet Edgar. Malgré les aiguilles de 7mm cela avance lentement car il y a beaucoup de mailles sur le câble.
J'ai cherché des idées pour utiliser mes quatre nouveaux écheveaux.
Je me suis laissée distraire par des propositions de vidéos soit sur le tricot soit sur le jardinage.

Bref une journée calme qui n'a pas été très productive.

Demain je devrais enchainer deux foires aux plantes. Tout d'abord celle de ma commune, là où se tient le marché le samedi matin puis j'irai dans le Gers à Fourcès pour un marché aux fleurs réputé et en profiter pour découvrir la ville. Normalement la pluie n'est pas prévue.
A part des petites fleurs pour les jardinières je n'ai pas d'envie particulière mais je peux évidement me laisser tenter...

A demain.

Une semaine de quatre jours cela passe vite. Encore plus lorsque ce sont les vacances et qu'il y a des agents en congés, que l'on doit gérer des problèmes dont on ne connait qu'une petite partie du dossier et que l'on coure toute la journée.

Au milieu de cette effervescence j'ai reçu le second envoi de laines teintes du projet "Le Seigneur des Echeveaux" d'Arcoiris Yarns.
Cette fois j'avais pris 4 écheveaux pour pouvoir faire un pull selon ce moodboard.

On pouvait prendre l'option avec goodies mais j'ai préféré rester raisonnable surtout déjà avec 4 écheveaux.

J'avoue que je suis un peu déçue. Je m'attendais à plus de vert et moins de base non teinte. Il y a bien les couleurs du moodboard mais trop de fond clair à mon gout.
Pour mieux me rendre compte j'ai sorti mon attirail de mise en pelote pour voir ce que cela donnait en cake sur un écheveau et j'ai monté quelques mailles pour un échantillon.

Sur ces croisements de fils le vert est plutôt absent.

Autre impression en regardant le cake du dessus.

Malgré tout les couleurs sont très belles. Ah s'il y avait moins de blanc-écru !

Je vais laisser du temps à mon imagination pour trouver comment utiliser au mieux cette laine : la doubler avec un fil de mohair vert ou associer un fil uni vert pour du jacquard...

J'attends maintenant le prochain coloris pour reprendre ou pas le risque de la surprise !

Manon est partie pour quelques jours au Cap Ferret donc ce WE il n'y a que Pookie, moi et la pluie.
Difficile d'y croire avec le beau soleil de ce vendredi.
Pas de jardinage en rentrant en cette fin de journée mais du bavardage avec mon amie prof de piano dans notre pâtisserie habituelle. Cela faisait plusieurs mois que nous ne nous étions pas retrouvées ; le temps passe vraiment trop vite. Au moins nous ne manquons pas de sujets de conversation !

Pour samedi la pluie est prévue pour toute la journée en intensité variable. Dimanche un léger mieux mais plus de soleil dans le Gers. Cela tombe bien c'est là que se trouve le marché aux fleurs que je veux découvrir.

A demain.

Lundi de Pâques au jardin sous le soleil.

Après le petit déjeuner, Manon et moi sommes allées choisir notre petit gâteau pour le déjeuner. J'ai déposé ma fille chez son Papa pour qu'elle récupère sa voiture. La veille cela nous aurait encore plus retardées pour le dîner. Elle voulait en profiter pour la nettoyer un peu avec le gros aspirateur paternel.
Pendant ce temps je suis allée chercher du terreau et deux autres rouleaux de rondins.  Promotion pendant ce WE pascal. Impossible de trouver les bandes qui se faisaient encore l'année passée. Elles sont toutes plus fines mais je ne désespère pas ; il y a encore des magasins dans le coin que je n'ai pas inspectés ! Avec ce nouveau format je vais délimiter le bas du massif des Erables pour empêcher la fuite du broyat.

De retour à la maison j'ai commencé le désherbage des Erigérons que j'avais plantés l'an passé en prévision de marches à créer depuis la terrasse sud. Les marches sont toujours absentes mais les petites fleurs sont là. Je suis contente car j'avais toujours raté la culture de ces petites fleurs. Une fois mises à nu je ne pouvais que constater que la terre se sauvait dans la pente.
Je n'ai plus de gros galets sous la main mais j'ai des pavés en "S" que j'avais trouvés dans une petite entreprise et qui ressemblaient à ceux de ma terrasse sud en couleur et en forme ; sauf que les ondulations sont à l'envers de mes pavés ; je ne peux donc pas les utiliser pour combler l'espace entre la terrasse côté salon et la suite côté chambres des filles. Au départ cette espace était planté. Ils ne s'emboitent pas !
Je les ai alors posés sur la tranche pour créer une bordure des plantations du côté de ma terrasse mais que je suis en train de supprimer depuis l'été dernier.

Tout ça pour dire que j'ai utilisé un pavé sur la tranche en dessous de chaque plant pour retenir la terre. Pendant que j'y étais pourquoi ne pas faire une petite bordure dans la descente en attendant que des marches structurent le tout différemment.
Et voilà un tout petit espace plus propre au milieu de ma jungle verte.

Pendant que Manon préparait notre repas de Pâques j'ai nettoyé un peu le massif de la terrasse sud.
Les lavandes avaient toujours leurs tiges sans les fleurs et n'ont donc pas été taillées court. C'est trop tard maintenant pour leur donner une belle forme en boule. Sans les tiges c'est déjà un peu plus propre.
Les Locinéra Nitinda partent dans tous les sens car ils n'ont pas eu leur taille en boule réglementaire. J'ai juste coupé les branches trop longues en attendant de faire mieux. Et puis il y aura les santolines qui sont énormes et ne ressemblent plus à rien. 

Nous avons pris notre premier repas dehors et c'était bien agréable. Le plat de poisson préparé par ma fille (qui a fait une entorse à son végétarisme de son propre choix) était très bon et nos gâteaux au chocolat aussi..

Retour au jardin pendant que Manon reprenait place à son bureau pour travailler. Voilà ce que c'est la micro entreprise !

J'ai désherbé le tour des fruitiers (abricotier, cerisier et mirabellier) avant de fini d'enlever les herbes dans la bande des artichauds.

Abricotier où j'ai laissé les bulbes faner pour qu'ils reprennent des forces.

J'ai les pousses au niveau de la greffe à couper

Mirabellier qui penche toujours. Je lui ai laissé un bourrache qui s'est installée toute seule.

J'ai planté quatre boutures de framboisiers qui ont bien grossi à la fin de cette même bande où il y avait les pommes de terre l'an passé. J'ai juste glissé deux fraisiers dans l'espace restant en attendant que ces framboisiers drageonnent. Le tuyau perspirant sera mis en place plus tard.

J'ai dégagé les deux arbres fruitiers que j'avais plantés l'an passé en bout de bande. Un pommier issu de pépin dans la bande 1 et un pêcher issu de noyau (je pense que c'est un pêcher mais les étiquettes ont valsé sous des pattes félines). Ils ont bien poussé ; bon les fruits ne sont pas pour tout de suite !
J'ai dégagé aussi la seconde consoude qui elle commence à fleurir.

Pommier

Pêcher

Consoude

J'ai terminé ce désherbage par le petit massif près de l'étendoir. Il y a deux buddleia et un fusain que j'ai taillés l'an passé. Au sol j'avais mis une bonne couche de broyat. Cela a limité les pousses mais il y avait tout de même de l'herbe. L'avantage c'est que les tiges s'arrachaient assez facilement. Je pensais y planter des bulbes à l'automne mais j'avais loupé le coche. Je vais voir pour y glisser quelques fleurs annuelles avant les bulbes que j'ai déjà en réserve. Je voulais en faire un coin joli pour reprendre mon souffle lorsque je suis au potager car cela fait un peu d'ombre.
C'était le coin où j'entreposais les outils, des pots, la poubelle de réserve d'eau. Pour l'instant tout cela est un peu plus loin... dans les herbes. Il faut que je trouve une nouvelle organisation.

A 19h je n'avais plus de bras car il faut piocher et tirer sur les tiges, plus de mains car il faut agripper et plus de jambes à force de monter descendre, se plier ! Il était temps de tout ranger, de passer sous la douche et de retrouver mon tapis de yoga sur ma terrasse où ma fille m'a rejointe pour une séance à deux.

Nous avons fini ce lundi de Pâques par un apéritif dînatoire.

Je pense que demain je serai ravie de retrouver mon fauteuil de bureau.

Bonne semaine

Un bon dimanche au jardin avec plein de courbatures mais de la satisfaction car j'avance, mètre par mètre mais j'avance.

J'ai planté les pommes de terre sur deux rangées  ; j'en ai 62 , 31 de chaque côté car j'aime ce qui est symétrique ! Ce sont des Charlotte. N'achetant qu'une variété et ne pouvant pas vraiment les conserver une fois récoltées cela me va très bien. Je fais surtout des pommes de terre sautées et elles sont parfaites.
Mais avant les pommes de terre j'ai planté le dernier rosier acheté, l'Enchanteresse en bout de bande. Je ne savais pas où le placer pour le moment et comme je continue de mettre des fleurs au potager c'était parfait. Cela me laissera le temps de le découvrir et de faire des boutures s'il me convient.  A l'autre bout il y a la rhubarbe qui repart doucement depuis que je l'ai dégagée des hautes herbes.

Autour de la parcelle c'est le carnage. Les herbes ont été piétinées et toutes celles que j'ai arrachées ont été déposées par dessus. Pour le moment je laisse ainsi. De toutes façons je ne peux ni tondre, ni passer le rotofil. Cela va sécher. Lorsque j'aurai des outils en état de marche je passerai le râteau pour enlever le plus gros avant de couper.
Le cordeau est resté en place car au centre je sèmerai le lin comme chaque année.

Pas à son avantage mon rosier. Mais il y a un bouton qui ne devrait pas tarder à s'ouvrir.

La bande n° 7 toute en herbe. Celle des pommes de terre était dans cet état. C'est joli tous ces plumets !

Après le déjeuner j'ai entrepris le désherbage de la bande n° 4. Cela a été beaucoup plus compliqué que la parcelle précédente. Les herbes étaient profondément enracinées et j'enlevais beaucoup de terre à chaque fois. En plus il y avait énormément de filaments de racines dans la terre. C'est bien parce que cela fait de la nourriture pour les petites bêtes mais c'est impossible de planter là dedans.
Cela m'a pris beaucoup plus de temps et d'énergie que pour la précédente bande plus longue.
J'ai aussi taillé le romarin qui partait dans tous les sens. A l'opposé de la bande, la consoude a refait ses feuilles mais pas encore de fleurs. Elle est plus tardive.

Je suis tout de même arrivée à une surface acceptable pour y planter des échalotes Mikor demi longues, des oignons jaunes Sturon et de l'ail rose. Au fur et à mesure j'ai compté mais j'ai oublié de noter et je ne sais plus !  Il faudra attendre les petites pousses vertes !
J'ai dû m'arrêter avant la fin des gousses d'ail car il était 19h et je devais nourrir Pookie, prendre une douche, faire un peu de yoga avant d'aller chercher Manon à la gare.
De toutes façons je n'aurais pas pu terminer car il s'est mis à pleuvoir juste quand je rentrais dans la maison Quel timing ! C'était prévu et je n'ai pas eu à arroser.

Pas de yoga en terrasse mais dans le salon.

J'ai récupéré ma demoiselle, nous avons dîné un peu tardivement.
J'ai regardé "Silence ça pousse" allongée dans le canapé pour du jardinage reposant !

Une chouette journée et se dire que demain je peux continuer.

A demain.

Samedi sous la pluie. Dans la matinée un rayon de soleil a laissé espérer une amélioration mais la pluie a redoublé ensuite.

Donc une journée très calme. Les courses le matin, un tour à la jardinerie l'après-midi pour trouver les pommes de terre (ouf ! il en restait).

J'ai bricolé sur l'ordinateur pour dessiner le plan du potager et du verger. Je l'avais déjà fait sur un ancien logiciel d'images trop vieux pour ce PC. Je n'ai pas retrouvé la trame de toutes façons.
Je me suis aidée d'un logiciel en ligne sans utiliser toutes les possibilités. J'ai fini sur Paint pour la numérotation. Ensuite sous Word j'ai listé ce que je vais placer dans chaque parcelle. J'espère que demain je pourrai cocher l'ajout des pommes de terre !

Les numéros sont pour les bandes potagères. La liste des légumes dans ces bandes change chaque année. Les pommes de terres vont aller en 6.
La numérotation est dans l'ordre de création des bandes ; voilà pourquoi la 5 laisse penser que je ne sais pas compter ! Il restait une petite place entre la haie et la bande 1. 
Les deux bandes avec les lettres sont côté verger. Une lettre par fruitier planté. Entre chaque lettre il y a des fraisiers.
Déjà je n'ai pas utilisé ce logiciel avec une surface à taille réelle ce qui m'aurait permis de savoir combien de m² je cultive. J'ai fait au plus vite. Il aurait fallu que j'aille mesurer, ce qui avec les herbes actuelles (et la pluie !) n'est pas aisé. Je le ferai peut-être pendant la saison une fois le potager bien installé.
Il y a d'autres logiciels, même gratuits, mais à installer sur l'ordi, qui me permettraient de dessiner vraiment le jardin. Un jour peut-être je m'amuserai...

Manon va chez son Papa ce soir et demain ils partent à Gruissan ; elle sera avec moi lundi pour chercher d'éventuels œufs de Pâques ! Je ne vais pas les cacher dans le jardin car avec les hautes herbes nous ne les trouverons jamais !!! De toutes façons elle a passé l'âge de chercher mais pas celui d'avoir du chocolat ni sa sœur qui m'a envoyé ce soir le chocolat qu'elle s'est choisi de ma part. Il faut juste que son compagnon ne mange pas tout !!!

Le soleil a fait une apparition juste avant de se coucher donc demain devrait être plus propice à batifoler dans les hautes herbes, à arracher les hautes herbes.

A demain.

Un vendredi très ensoleillé qui me faisant bien envie derrière la fenêtre du bureau.
Lorsque je suis sortie à 16h j'ai été surprise de la chaleur alors que j'avais eu les mains gelées toute la journée ! Le matin la température était très fraîche.

Une fois à la maison j'étais plein de courage pour jardiner sous ce beau soleil.
Manon, qui est rentrée mercredi soir avait du boulot donc j'étais libre jusqu'au dîner.

Par où commencer ?
Je n'ai pas encore planté de pommes de terre (toujours pas achetées non plus). J'ai décidé de leur octroyer la bande n° 6 qui va d'est en ouest. Il y a quelques années j'ai créé cette bande justement avec des pommes de terre pour travailler un peu la terre. Avec tous les cailloux ce n'était pas gagné mais c'était déjà un petit plus pour la suite.
Elle était remplie de hautes herbes, des graminées qui préparaient leurs épis.
C'était repartie pour une séance d'arrachage.
J'ai été surprise car les touffes venaient bien surtout dans la première partie. Vers le centre de la bande un endroit où j'avais ajouté moins de terre elles étaient plus coriaces. Certaines entrainaient une motte de terre que j'essayais de récupérer au mieux : la bonne terre est rare ! Avec les dernières pluies la terre était souple en surface, cela a dû aider.
Un passage de grelinette pour mettre de l'ordre dans cette surface ;  j'ai été contente de pouvoir presque l'enfoncer complètement. J'ai même trouvé quelques vers de terre et bien sûr toujours des cailloux.

La parcelle est prête pour recevoir les pommes de terre que j'irai chercher demain. J'aurai sans doute moins de choix mais il devrait bien rester quelques plants germés dans un coin du magasin !

Pour la première fois je vais les enterrer. Je vais creuser deux sillons dans lesquels j'ajouterai un peu de terreau puis je recouvrirais de terreau et de la terre déjà en place. A voir si la production sera plus importante que lors des dépôts sur surface tondue avec juste un recouvrement de terreau puis au fur et à mesure de la pousse l'ajoute de tontes.

Ce WE pascal devrait être humide. J'espère pouvoir faire le même travail de désherbage sur une autre parcelle pour y planter les bulbes d'oignons, ails et échalotes.
Cette longue parcelle a nécessité 2 heures de travail. Celle que j'envisage est un peu plus petite donc je devrais pouvoir trouver une bonne heure sans pluie pendant les trois jours à venir.

Ce moment au jardin m'a fait du bien car le début de semaine a été compliqué.

Mon aînée est rentrée du Vietnam avec son compagnon lundi.. Le soir elle m'appelle mais nous n'avons pas parlé du voyage. Deux jours avant le retour elle a ressenti une gêne dans le ventre et a eu l'impression que ses seins dégonflaient. Dans l'avion elle a commencé à avoir des contractions douloureuses et des pertes. Elle a fait une fausse couche qui s'est achevée dans les toilettes de l'aéroport.
De la tristesse, de la culpabilité, des douleurs, de la fatigue, un endroit confiné et sans intimité et des médicaments dans la soute. Je l'écoutais et ne pouvais rien faire. Bien sûr dire que cela peut arriver dans les trois premiers mois et qu'en aucun cas c'est de sa faute. Son corps a pris la bonne décision et il faut lui faire confiance. Mais c'est difficile pour une Maman de n'être aucun secours pour sa fille. En plus j'ai eu la chance de ne pas vivre cela ni les personnes de la famille ou de son entourage donc nous sommes encore plus démunis. Malgré tout elle ne regrette pas d'avoir annoncé sa grossesse avant les trois mois car elle pense que cela aurait été plus dure de le dire. Par contre lorsque son corps et elle auront repris des forces et qu'une nouvelle grossesse se présentera elle ne veut pas en parler avant les trois mois.
Elle est suivie pour vérifier que la suite se passe bien et a été arrêtée pour une semaine car entre les douleurs et la fatigue reprendre son travail d'infirmière sur 12 heures aurait été difficile.

Heureusement elle n'a pas vécu cela toute seule puisque son compagnon était présent tout le temps avec elle dans l'avion et a géré toute l'intendance du retour jusqu'à leur appartement. Cela les a encore plus rapprochés. Sa sœur qui avait gardé la chienne pendant leurs vacances était là pour les accueillir et soutenir Laëtitia.
Il faut maintenant laisser le temps au temps.

Après la douche j'ai fait du yoga sur ma terrasse avec Manon sous la surveillance de Pookie perchée sur une branche du chêne. Un peu de vent frais mais c'était agréable. Difficile de croire que demain le ciel serait gris, selon la météo, en voyant le beau ciel bleu à travers les branches et le début du feuillage vert tendre allongée sur le tapis de yoga.

Laëtitia m'a appelée pour donner des nouvelles. Je ne veux pas être intrusive avec des "Alors comment vas-tu ?" donc elle sait que c'est elle qui m'appelle quand elle en a envie. Comme elle échange toujours par messages fréquents avec sa sœur j'ai ainsi des nouvelles lorsque Manon est à la maison.
Mon aînée est toujours fatiguée avec des douleurs et le médecin a prolongé d'une semaine son arrêt. Elle va marcher avec la chienne mais sur des temps plus courts que d'habitude car elle fatigue vite. Aucune envie de reprendre la course pour le moment ; elle en est même surprise. Je l'ai sentie un peu perdue et vidée d'énergie. Elle va rencontrer la sage-femme qui devait la suivre pour parler avec elle. Ma fille a besoin de mettre un peu d'explications sur tout cela.
Je sais qu'elle va reprendre le dessus. Dans ses trails elle a toujours ce moment de faiblesse, de larmes, d'envie d'abandon parce que c'est trop dur mais elle reprend toujours le chemin jusqu'au bout pour finir avec un beau chrono. Donc je crois en elle.

Pendant notre conversation Manon est allée chercher la pizza et nous avons parlé de sa sœur pendant le dîner. 

A demain.

Après un samedi ensoleillé et actif un dimanche pluvieux et léthargique, ou presque.

Pluie dans la nuit et au réveil. La petite pluie qui mouille bien la terre, parfaite pour mes dernières plantations mais qui empêche tous travaux au jardin.

Après hésitations j'ai fini par renoncer à me rendre au marché aux fleurs dans le Gers. J'ai supposé que le mauvais temps avait fait renoncer des exposants. Je voulais aussi profiter de ce déplacement pour visiter mais sous la pluie j'étais moins enthousiaste.
Il y a d'autres marchés à venir dont un autre dans le Gers qui est encore plus important.
Ce n'est pas comme si je manquais de plantations à faire...

Du coup ma journée a été très, très cool même si la pluie a fini par s'arrêter l'après-midi. Terre trop mouillée pour y travailler ; l'arrachage en aurait été facilité pourtant.

J'ai tricoté sur le gilet Edgar qui avance doucement tout en réfléchissant à d'autres projets.
J'ai les quatre morceaux d'un pull dont le modèle est issu d'un vieux 100 idées qui n'a jamais été monté. Il n'est plus à ma taille et ne plairait en aucun cas à mes filles. C'est une laine 100% alpaca de Bergère de France d'un marron que je trouve très fade, mais c'est dommage de la perdre. J'avais tricoté la laine en double. Cela me laisse la possibilité de reprendre un fil avec un autre plus attrayant qui le dynamiserait. Je pensais à un fil de mohair. J'ai fait un essai avec du mohair blanc prévu pour le pull "Loup" ici mais le résultat ne m'a pas convaincue. Je pensais profiter d'une promo sur cette laine Drops. Dommage.

Ce peu d'activités physiques ne m'a pas donné l'envie d'une séance de yoga dans le salon. Le chant des oiseau et le souffle du vent  manquaient pour me stimuler. Au moins j'ai reposé mes courbatures !

Le WE prochain est annoncé pluvieux ce qui ne va pas m'aider pour le jardin.
Mon Petit Bout sera à la maison donc il y aura sans doute d'autres occupations. Elle revient mercredi soir pour une dizaine de jours avant une nouvelle escapade au Cap Ferret.

Bonne semaine.

Un super samedi sous un soleil voilé avec un petit vent doux.

Un tour au marché et un passage à la librairie car en plus du corps il faut nourrir l'esprit.
Je me suis offerte la BD écrite par Antoine de Caunes sur son père lorsque ce journaliste est parti avec son chien sur une île dans les années 60. J'ai découvert l'annonce de cette BD sur le Net et c'est le dessin de couverture qui m'a interpelée avant d'en connaître l'auteur et le sujet. Antoine de Caunes a fait les belles heures de Canal+ lorsque c'était encore une chaîne payante mais libre. J'apprécie aussi la revue "Vieux" qui est sortie il y a presqu'un an. C'est ma génération !
La libraire avait d'ailleurs mis cette BD en vitrine, charmée par le beau dessin coloré.
Quant au sujet : se retrancher sur une île cela devrait toucher mon côté sauvage.

Après le déjeuner, tour d'inspection au jardin pour savoir quel allait être mon chantier du jour.
Dégager les plantations dans la descente de l'autres côté des Agapanthes libérées récemment ? Nettoyer une parcelle pour mettre en terre des pommes de terre que je n'ai toujours pas achetées ? Nettoyer une autre parcelle pour y planter les oignons, ails et échalotes qui se désespèrent de pouvoir grandir un jour ? Nettoyer l'allongement de la bande côté verger qui avait reçus les pommes de terre la  saison dernière ?
Que de choix !

J'ai opté pour le côté verger car il y a un cerisier qui attend la plantation et plein de pots de fraisiers.

J'ai commencé par arracher les herbes qui avaient envahie cette parcelle. J'ai dégagé le tuyau perspirant qui était même recouvert de terre par endroit. Et là miracle !

Il y a quelques temps en revenant d'une récolte de pommes de terre pour le repas je constate que j'ai perdu une boucle d'oreille. Ce sont mes filles qui me les ont offertes au retour d'un séjour au Canada en allant voir leur oncle. Ce sont des attrape rêve. Je les adore.
J'ai cru qu'elle s'était accrochée dans mon foulard. Les boucles ne sont pas fermées, ce sont juste des crochets. J'ai très souvent un foulard ou un châle autour du cou et j'ai déjà retrouvé une boucle coincée dans cet accessoire.
J'étais retournée au jardin farfouiller dans le herbes mais bien sûr je n'avais rien trouvé.

Et là en attrapant une poignée d'herbes je la vois. Je l'ai vite remontée à la maison. En redescendant au jardin j'ai pensé que c'était mon jour de chance et que je devais jouer au loto !

Je suis arrivée au bout du désherbage. J'ai voulu aérer la terre avec la grelinette mais impossible de faire rentrer les dents dans cette terre trop dure et caillouteuse. Je pensais que la culture des pommes de terre sur herbe avec tout l'apport de terreau puis de tontes aurait amélioré cette partie ingrate de mon jardin.

Mon idée était d'étaler de la terre végétale et du terreau premier prix pour rehausser la parcelle. A cet endroit il y a des creux et des bosses et de plus un côté dans la longueur est plus haut que l'autre.
Petits voyages en brouette pour descendre cinq sacs de matière.

J'ai fait une petite pause transat en savourant les parfums de fleurs que le léger vent transportait.
Profiter c'est bien mais les sacs de terre ne vont pas se vider tout seuls !

Une fois tout étalé j'ai creusé le trou de plantation du cerisier. Malgré les cailloux que j'enlevais je n'avançais pas beaucoup. J'ai mal estimé la profondeur et après l'ajout de bon terreau le point de greffe était un peu trop haut. J'ai hésité à tout défaire et recommencer à creuser mais avec le paillage que j'ajouterai plus tard cela devrait aller. Il va lui falloir du courage pour que ses racines se faufilent dans ma terre caillouteuse !

Ensuite j'ai commencé la plantation des fraisiers. A chaque fois j'ai ajouté du bon terreau dans les trous de plantation.
Au fur et à mesure où j'avançais vers le bout de la parcelle la terre était de plus en plus dure et j'ai dû prendre la pioche pour faire des petits trous.

Tout cela m'a pris beaucoup de temps.
Je n'ai pas oublié la pause gouter pour Pookie et moi. Un petit tour dans le hamac de la terrasse pour soulager le dos mis à rude épreuve.

Puis déjà 19h. Il restait quelques godets de fraisiers mais aussi les boutures de framboisiers en attente de mise en terre. Qui va gagner l'occupation de la fin de la parcelle? Ce sera pour un autre jour.

Bien sûr j'ai encore oublié la photo de fin de travaux.

J'ai arrosé, remonté mon matériel. Je ne sais pas combien de montées et descentes j'ai fait dans l'après midi. C'est sportif le jardinage chez moi !

Pookie m'attendait sur le rebord de la porte fenêtre impatiente de remplir son bidon.

Avant la douche j'ai repensé à mon jour de chance et mon idée de jouer au loto. Trop tard pour aller remplir une grille chez le buraliste (surtout dans ma tenue !) j'ai opté pour le Net. Je n'ai jamais fait. Il fallait donner plein d'informations. J'avais choisi le coût le plus bas à 2.20 € mais après la création de mon compte on me demandait de verser au moins 5 €. Je n'envisageais pas de rejouer donc j'ai laissé tomber. Je ne saurai jamais si ma chance du jour aurait été payante. Je n'ai pas regardé le tirage et d'ailleurs je ne sais même plus quels numéros j'ai joués. Adieu richesse...

Une fois propre et "lavée" de toute cupidité j'ai médité après une belle séance de yoga sur ma terrasse.

J'ai mal partout mais c'était une belle journée.

A demain.