Je ne me suis réveillée qu'à 6h45 donc le temps de nourrir le fauve qui m'attendait de patte ferme puisqu'elle peut rentrer par la fenêtre des toilettes puis d'aérer toute la maison bien que l'air du dehors ne soit pas très frais j'ai commencé l'arrosage vers 7h15. J'avais presqu'une heure de retard sur le créneau possible de travail au jardin, c'est ballot !

En premier toutes les boutures qui poussent au ralenti puis les fleurs en pot. L'avantage d'en parler ici c'est que cela me sert de journal d'arrosage pour savoir ce que j'ai arrosé la veille ou l'avant veille.

Descente au potager pour arroser les pommes de terre qui souffrent pas mal.
Bien que les tomates, concombres, poivrons et aubergines aient eu un bon arrosage hier j'ai arrosé les feuillages qui ont apprécié ; sur certains plants de tomates j'ai vu les feuilles recroquevillées s'ouvrir. Pas de risque de mildiou vu que cela va sécher très vite.
La ligne de haricots a eu son arrosage. Je n'ai toujours pas planté la seconde ligne j'attends que les températures redescendent.
Un petit coup sur les patates douces qui ne sont mis en attente. Elles ne sèchent pas mais il n'y a pas de nouvelles feuilles. Je doute d'avoir des patates douces.

Puis j'ai fini de désherber la bande du verger où sont les artichauds.
J'ai même commencé la seconde parcelle où se trouve le pommier. Le tour du pommier et la première zone de fraises sont propres.
J'ai arrosé ces zones désherbées qui vont maintenant subir le soleil en plus de la chaleur. Dans la bande des artichauds les fraises anciennes sont assez protégées par les petits fruitiers. Dans la nouvelle partie des fraisiers le soleil arrive plus tard car il y a des cyprès au sud qui ombrent au moins jusqu'à midi. J'aimerais bien les couper pour planter une haie plus "utiles" mais comme ils sont hauts ils ombrent bien cet angle du jardin. Le framboisier de l'autre parcelle apprécie.

J'ai arrosé avec ma potion deux premiers Teucrium de la haie sud côté potager.
Je suis remontée pour broyer un des tas de branchages qui a bien séché. Trois bacs qui sont allés recouvrir le début de la haie sud du potager. Il y a une bonne couche mais avec pas mal de feuilles déjà sèches qui vont se décomposer rapidement... s'il pleut ! Pour les broyats de branches cela prend plus de temps à être mangé par les petites bêtes du sol.
Je compte bien continuer à broyer chaque fin de matinée pour pailler et surtout réduire la hauteur de certains arbustes.
Je vais y arriver !!!

A 11 h, même sur ma terrasse qui est encore à l'ombre il fait déjà très chaud. Je prends la douche au plus froid. Comme mon robinet thermostatique est un peu ancien je n'arrive pas à tourner complètement vers le froid mais c'est déjà bien agréable. J'aurais envie de rester la tête sous l'eau plus longtemps mais il faut être raisonnable. Déjà que ma consommation d'eau pour arroser va être conséquente il faut se limiter.
L'idéal serait d'avoir une grande bassine pour récupérer cette eau qui est sans savon. Déjà je récupère l'eau lorsqu'elle monte en température ; un sceau de 3 ou 4 litres à chaque fois c'est déjà çà.
Il faudrait vraiment installer des récupérateurs. Actuellement je pense qu'ils seraient pas loin d'être vides mais ce serait toujours des litres de gagnés.

En sortant de la douche j'étais tentée pas un peu de yoga. Pour tester la température je suis allée me poser sur le transat qui est sous l'ombrage du chêne. Dans bouger j'avais déjà chaud mais c'était supportable mais la tête en bas je me suis dis que ce n'était pas une bonne idée. Comme dans la maison il fait la même température mais sans ce petit souffle qui passe de temps en temps ce n'était pas envisageable non plus.
Manon qui pense à sa vieille Maman me pousse à acheter un ventilateur. J'avoue que je ne suis pas fan ; c'est gros, c'est moche, je ne saurai pas où le ranger. Je peux encore souffrir presqu'en silence !
Pendant que je me reposais de mes efforts matinaux sur le transat j'ai observé dans le coin de ciel bleu dégagé entre les branches du chêne cinq rapaces qui tournaient. Je pense que ce sont des rapaces car même haut dans le ciel ils étaient assez gros ; des buses peut-être ? Je n'y connais rien. J'aurais aimé avoir des jumelles pour mieux les voir.

Pour faire baisser la température j'ai tenté le patchwork humide ! Dans ma chambre et mon boudoir créatif attenant j'ai des rideaux en patchwork. Afin de laisser circuler l'air même si je fais aussi rentrer la chaleur je tire les rideaux devant les fenêtres ouvertes. Je les ai vaporiser avec de l'eau (le vaporisateur à pression de chez Acti°n pour les plantes est parfait dans ce second rôle !). Bon je ne sais pas vraiment si j'ai gagné des degrés mais j'avais une sensation agréable lorsque le rideau bougeait avec le souffle d'air.

J'ai trainé sur l'ordi. J'en profite pour faire du tri et du rangement de fichiers. Je remplis la poubelle numérique !!!
J'ai fini par préférer un écran plus grand pour me caler dans le canapé devant un dessin animé des studios Ghibli ,"Souvenirs de Marnie" puis un second avec "Le Royaume des chats".

On tient bon encore demain et mercredi devrait nous sembler frisquet avec un peu de vent ce qui permettra les courants d'air !!!

A demain.

Comme c'est dimanche je n'étais qu'à 6h30 au jardin ! Dans un immeuble en contre-bas il y avait des gens qui discutaient en braillant avec de la musique d'un rez-de-chaussée à un autre. Les voisins devaient être ravis.
Après avoir démarré le goutte à goute au potager je suis remontée pour arroser une autre partie du jardin non faite hier. Redescendant un peu plus tard il n'y avait plus de bruit. Je suppose que quelqu'un est venu se plaindre car les perturbateurs et perturbatrices n'étaient pas enclins à se contrôler tout seuls.

En arrosant les récentes plantations au pied de la butte Provence j'en ai profité pour pailler les surfaces avec le fond d'un sac de paillettes de lin qui avaient pris l'humidité ; elles vont avoir l'occasion de sécher en plein soleil !

Au niveau de la boite aux lettres il reste des hautes herbes car la tondeuse ne pouvait pas passer. Du coup le petit massif avec au centre le tamaris de printemps n'est pas entretenu. Il faudrait tailler les Cinéraires pour leur redonner une forme. Le tamaris qui a mis des années à pousser et à fleurir a bien profité ce printemps et une de ses branches venait sur le trottoir en barrant le passage. Il n'y a pas vraiment de piéton par ici mais cela gène aussi la postière qui doit se décaler pour poster et donc sortir de sa voiture.
Je ne peux pas attacher cette branche au tronc qui est plus vertical car cela le fait pencher un peu aussi. Donc j'ai coupé cette branche.
Il était un peu tard et cet endroit est en plein soleil ; arracher les herbes à la main et faire propre autour de ce mini massif pour permettre de tailler un peu mieux n'était pas la priorité du jour. Je commencerai par cela demain matin.

Retour au potager où j'alterne les lignes d'arrosage. Même si les gouteurs sont parfois capricieux c'est tout de même bien pratique et surtout cela arrose doucement en laissant l'eau s'infiltrer.

C'est parti pour désherber la suite de la nouvelle fraiseraie. Cela m'a pris du temps mais c'est tout propre. J'ai ratissé puis ramené la terre sur la parcelle. D'un côté elle est plus haute que l'allée et la terre se sauve.
Le jour où les ronces auront été rasées et où j'étalerai mes tas de terre je viendrai mettre à niveau les allées du potager et du verger. Un jour...

En remontant j'ai coupé les pousses à la base du cerisier puis étant gênée par un branches dans la haie voisine j'ai commencé à couper puis j'ai pris le coupe-branche et j'ai redonné forme à l'Eléagnus en créant un nouveau tas à sécher avant broyage. Il y aura les autres arbustes de la haie à tailler mais en voilà déjà un à la bonne taille jusqu'à la prochaine pousse !

Je voulais aller au marché d'une ville voisine donc il était plus que temps de passer sous la douche.

Qu'il faisait chaud dans l'allée centrale en plein soleil de ce grand marché. Je voulais des fruits et j'ai trouvé un étal parfait où le monsieur a ajouté plein d'abricots dans le sachet après la pesée et un second melon alors que je n'en voulais qu'un seul. Avec des pêches plates pas encore tout à fait mûres j'ai des fruits pour la semaine.
J'ai aussi regardé les stands de vêtements mais je n'ai rien trouvé à mon gout. Pourtant toutes les robes en lin de couleur unie viennent de là ; une petite nouvelle aurait ajouté une couleur à ma garde-robe.

Au retour dans la voiture j'étais en train de fondre ; si seulement cela se voyait sur la balance !!!

J'ai passé l'après-midi dans la pénombre de la maison devant l'ordi avec une courte sieste pas vraiment réparatrice de mes levers matinaux.

La température du soir descend de moins en moins et même en ouvrant tout il est difficile de retrouver un peu de fraicheur pendant la nuit.
Je pense que l'isolation de la maison par le toit a dû vieillir et n'est plus aussi efficace. Lors de la construction j'avais eu ce qui se faisait de mieux quand on avait un chauffage électrique afin d'avoir une prime que l'architecte avait oublié de demander ! Mais si au niveau des huisseries je pense que c'est toujours correct, l'isolation du toit a dû se tasser. Il faudrait faire analyser et voir ce que cela me couterait si une prime revenait en service !
Heureusement que j'ai le chêne côté ouest qui doit bien aider par son ombrage.

Je pense que d'avoir gardé les herbes hautes m'aide aussi à ne pas surchauffer le terrain et offre des abris à toutes les petites bêtes. Il faut toujours voir le côté positif !!!

Sur ce je vous dis à demain avec un ou deux degrés en plus.

A 6h10 j'étais, l'arrosoir à la main, en train de donner de la force aux plantes pour résister le plus possible à cette vague de chaleur.
Je n'ai pas utilisé que l'arrosoir mais aussi le jet pour l'arrosage automatique où il faut souvent jeter un œil aux gicleurs.

Pendant que cela s'arrosait en bas j'ai arrosé les massifs du haut. Le saule tortueux qui est dans un grand pot a eu un coup de chaud la semaine dernière. Il est à l'ombre une partie du temps et j'ai pensé à tort qu'il s'en sortait bien. Il y a des petites pousses vertes qui apparaissent donc je crois en lui.
A l'arrière de la maison il reste 2-3 pots avec des boutures qui hésitent entre vivre ou mourir. J'y ai découvert plein de limaces même en plein soleil. Elles sont déjà prêtes pour le changement climatique !

Retour au potager où j'ai replanté deux courges dans la bande n°9 car sur mes dernières plantations deux n'ont pas résisté. Je ne vais peut-être pas regretter d'avoir tant de plants d'avance !

Du côté du verger j'avais laissé de côté l'arrosage des fraisiers me concentrant sur les arbres et arbustes fruitiers. Mais les feuilles avaient mauvaise mine alors j'ai arrosé. Le tuyau ne va pas assez loin donc tout se fait avec l'arrosoir. Sur une des deux bandes l'an passé j'avais placé un tuyau perspirant ce qui était parfait sauf que l'embout pour raccorder le tuyau  était passé sous la tondeuse en fin de saison et il est resté amputé. Donc j'ai du bricolage à faire.

Les herbes, surtout le chiendent, ont pris possession de ces deux bandes ; il y a beaucoup de travail. J'ai commencé par le bout où j'ai planté les stolons de fraisiers au début du printemps à la place des pommes de terre de l'an passé. Certains fraisiers ont déjà fait des stolons. Je les ai coupé car ces plants ne sont pas encore bien établis et je ne veux pas qu'ils perdent leurs forces. En plus au milieu des hautes herbes ils ont poussé en hauteur et maintenant sans le support des herbes ils ne tiennent plus vraiment sur leurs pattes leur tige
Je me suis arrêtée au niveau du cerisier (achat Lid!) qui ressemble plus à une branche fichée en terre avec trois ou quatre feuilles le long de la tige. Je ne sais pas ce que cela va donner !
La partie après le cerisier va être une belle partie de plaisir car je ne m'en suis plus occupée depuis la plantation alors que l'autre partie avait eu droit à un désherbage intermédiaire ! Je me garde cela pour un autre matin.

Pour changer j'ai arrosé avec ma potion les arbustes de la haie sud côté verger dont je ne m'étais pas occupée l'autre fois. Comme je n'ai pas de broyat d'avance je n'ai pas gratté au pied ce sera pour une prochaine fois ; il était plus urgent de leur apporter de l'eau.

J'ai redonné aussi de l'eau à tous les arbres et arbustes fruitiers ainsi qu'au pommier et pêcher côté potager même si ces derniers sont un peu arrosés lors de l'arrosage goutte à goutte.

Retour au désherbage toujours sur la même bande mais au niveau des artichauds, amélanchier et baie de gogi. Je n'ai fait qu'un côté, celui qui était encore un peu à l'ombre car à presque 11h le soleil commençait à bien cogner.

Vite une douche pour aller au marché et faire quelques courses.

Pour le déjeuner j'ai ramassé mes premières pommes de terre. Cette année elles sont plus enterrées que les années précédentes où je les posais simplement sur l'herbe de la parcelle avant de la recouvrir de terreau et de fumier de cheval puis de tontes ; vu la terre de la parcelle elles ne sont tout de même pas très profond. Il a aussi bien plu en début de saison. Je m'attendais donc à plusieurs pommes de terre par pied. J'ai arraché des pieds qui commençaient à sécher et s'étaient couchés au sol. La récolte a été maigre. J'ai gratté en espérant qu'il y en avait d'autres plus profondément mais non. Bon avec trois pieds j'ai de quoi faire deux repas mais j'attends de voir la suite.

Après le déjeuner petit temps calme avant d'aller chez mon amie, mon ancienne prof de piano pour notre rencontre-concert de fin  d'année. Je ne joue plus mais je reste invitée (il y en a d'autres qui ne jouent pas non plus !).
Un bel après-midi musique et papotage au frais dans sa maison avec la clim..

De retour bien après 20h Pookie commençait à se demander si elle aurait son dîner.

La température reste bien élevée malgré la nuit qui arrive. Demain va être encore très chaud.

A demain.

J'espérais que cette seconde semaine de vacances serait moins chaude mais je crois qu'il va falloir que je continue à être très matinale si je veux avancer au jardin.

Cette semaine j'ai mis le réveil une demie heure plus tôt pour arroser le matin. Même si j'ai aussi un peu arrosé le soir à d'autres endroits ; le matin il n'y a pas de moustiques !

J'ai aperçu la première petite tomate cerise qui prenait des couleurs. C'est encore un peu juste pour la première assiette de tomate-mozza !

Jeudi j'ai reçu le 3e coloris du club de laines Arcoiris Yarns : le Seigneur des Echeveaux. Je suis ravie ; ce coloris est superbe. Des verts avec du turquoise. Je pense que je vais rapidement bobiner un écheveau pour monter quelques mailles et voir ce que cela donne. Je ne tricote pas en ce moment mais le plaisir est toujours là. Comme pour la précédente commande j'ai acheté 4 écheveaux pour avoir une quantité pull car je regrette la première fois où je n'en ai commandé que 3 pensant faire un châle et avoir envie maintenant d'utiliser ce coloris autrement.
J'avais été un peu déçue pour le second envoi qui, pour moi, ne collait pas bien au combo et pour lequel j'attendais plus de verts.

Voici le combo

Les 4 écheveaux vraiment dans les teintes du combo pour réaliser un bel ouvrage

J'ai bien fait de reprendre le boulot une semaine car c'est le temps qu'il m'a fallu pour me remettre à jour tout en gérant le quotidien. Deux semaines cela m'auraient posé trop de problèmes. Normalement quand je vais revenir cela devrait être plus calme ; les écoles seront fermées, les festivités réduites et les administrés partis en vacances !

Une nouvelle semaine pour profiter...

A demain.

Hier soir pendant que j'arrosais le ciel s'est peu à peu couvert. Avec le vent d'ouest petit à petit les étoiles ont fait leur apparition mais ce matin le ciel était à nouveau gris clair et la température beaucoup plus clémente à 6h45.
Je me suis réveillée tôt, j'ai ouvert la maison en grand sans que cela ne fasse de courant d'air et à 7h15 j'étais sur le terrain.
Que c'était agréable cette "fraicheur" par rapport aux jours précédents ; j'étais pleine d'énergie surtout que le retour du soleil et donc de la chaleur étaient prévus pour l'après-midi.

J'ai commencé par arroser les deux parcelles du verger uniquement les arbres et arbustes. Pour les fraisiers ce sera dans un second temps car il y a un gros désherbage à faire avant. Mes allées tondues étaient bien pratiques pour avancer même s'il reste un rempart de hautes herbes le long des parcelles.

Ensuite j'ai semé des haricots dans la continuité de ceux plantés hier dans la bande n° 5. Je laissé la ligne en face pour un prochain semis que je ferai sans doute en deux temps.

Un faible crachin breton m'a poussée à ranger les cousins du banc que j'avais laissés ainsi que celui du transat. En fait cela n'a pas duré et j'aurais pu tout laisser en place.

J'ai complété la bande n° 9 avec trois butternuts et deux potimarron. Cela ne fait pas beaucoup de plants en terre surtout qu'il me reste plein de semis. J'ai ajouté une courgette de Nice et une courgette verte dans la bande n° 4 dans les espaces laissés par les oignons disparus.

J'ai planté 5 patates douces dans la parcelle n° 7 à la suite du cèleri. Il me reste deux pots mais les plants ne sont pas terribles, je ne pense pas que je vais les planter. Je leur laisse cependant leur chance.

J'ai préparé la ligne entre les poivrons et aubergines de la bande n°3 pour les poireaux.

Je pensais qu'en sortant la motte du pot j'allais pouvoir facilement les récupérer pour raccourcir les racines et la tige mais c'était tellement emmêlé que j'aurais tout cassé. J'ai donc immergé la motte en la secouant de temps en temps.
J'ai profité de cette attente pour repiquer dans des godets individuels les semis qui avaient levé.

Je n'ai qu'un godet de blette verte avec deux pousses. Le reste n'a rien donné alors que pour les blettes multicolores j'ai pu repiquer 15 godets et il me reste 2 godets avec au moins 8 pousses chacun. Dans les deux cas ce sont des graines achetées récemment. Donc mystère !

Du côté des betteraves c'est minable. Trois godets avec en tout 7 minuscules pousses. Je leur laisse encore une chance mais il faut prévoir un nouveau semis. J'ai rempoté en pots et non en godet 5 pousses de tournesol. J'avais deux lignes de godets avec les mêmes graines dans le même bac. J'ai eu des pousses sur une ligne et pas sur l'autre ??? La nature fait bien ce qu'elle veut !

J'ai vidé les godets sans levée comme ceux des capucines où j'ai retrouvé les graines intactes. Rien n'a germé. Ce qui semble se confirmer dans les pots des clématites où je ne vois aucune tige de capucine sortir. Je ne suis vraiment pas douée avec cette plante.
J'ai tamisé ce terreau de récupération pour le mélanger lors d'autres plantations en pleine terre.

Il était temps de séparer les fines tiges des poireaux. Cela a été laborieux mais j'ai récupéré 52 poireaux.

Dans la parcelle n° 3 j'ai pu en placer 37. Je fais le trou avec le plantoir je glisse le poireau, j'ajoute du terreau et je presse bien autour de la tige. Un bon arrosage et c'est parti... enfin j'espère !
Où planter les 15 restants ?
Cette année j'ai décidé de ne pas boucher des trous par ci- par là car les poireaux se récoltent tard et du coup cela me bloque la parcelle pour la préparer et la pailler voire y semer des engrais verts pour le printemps suivant.
Il me restait un petit carré en bout de la bande en attente où je voulais planter des boutures. Du coup il y aura des poireaux ! La terre est très mauvaise et pleine de cailloux. J'ai d'abord enfoncé le plantoir puis ajouté du terreau dans le trou et autour. A nouveau faire le trou avec le plantoir et reprendre le même processus que pour les 37 précédents. 

Comme j'étais dans ce coin et qu'il restait à planter les coquelourdes j'ai fait des trous sur le devant de cette bande. J'ai enlevé beaucoup de cailloux avant d'ajouter du terreau dans le trou. Heureusement que cette fleur est coriace.

Il commençait à faire chaud avec le soleil qui perçait les nuages et j'avais un petit coup de mou. Cela faisait plus de 5h que je jardinais.

Pookie est venue plusieurs fois me voir en s'allongeant pas loin que ce soit au potager où à l'endroit où je rempote. Je pense qu'elle appréciait aussi la température plus agréable.

Reprendre des forces en déjeunant puis en faisant une petite pause dans le hamac.

Il me reste plein de Cosmos et des Zinnnia à repiquer par contre je n'ai pas un seul soucis (ce qui est une bonne chose, non ???) donc on passe au repiquage dans le coin ombragé mais de plus en plus chaud.

J'ai placé dans un plus grand pot le Plumbago acheté mardi dernier.
J'ai vidé la jardinière sur la table sous le porche d'entrée pour y placer les deux bégonias avec deux boutures de lierre récemment mises en pot ; j'ai ajouté un plumet de Stipa de pousse spontanée sur le terrain.
Les plants de primevères et pensées récupérés ont été mis en terre dans des coins ombragés. A voir ce que cela donnera.

J'ai planté le persil qui attendait désespérément et mis le basilic en pot qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Il devrait rependre forme en attendant que mon semis de basilic soit prêt à être repiqué.

Je suis contente car j'ai bien avancée dans toutes ces tâches que je laissais trainer.
Il me restera à repiquer des courges et concombres qui grandissent doucement. Une fois que chaque plant sera dans un pot j'en aurai bien trop. A voir ce que je garde en secours et ce que je donne. Au boulot des agents avaient redémarré un potager d'été ; il y aura peut-être de la place pour accueillir mes plants.

Si la tondeuse ne redémarre pas il faut vraiment que je me décide à aller chercher de l'aide auprès du collègue parti à la retraite. C'est toujours aussi compliqué pour moi de demander de l'aide alors qu'on me le propose.
Mon objectif c'est tondre le terrain, tondre le tas d'herbes arrachées pour enfin voir dans quel état est ce coin "repos du jardinier" qui est sous l'herbe depuis plus de 2 ans, broyer les tas de branchages en attente de séchage pour faire place nette et désherber les deux bandes du verger.
Ensuite je pourrai passer aux ronces !!!
Pas sûre que ma prochaine semaine de vacances suffise !!!
Bon il y aura les WE de juillet et août. Ce serait super si en septembre où je pense reprendre un semaine de congés je pouvais avoir un jardin dégagé pour enfin imaginer les plantations. Allez je rêve là !

Trop chaud pour faire du yoga sur ma terrasse et je suis couverte de piqûres de moustiques. La crème calmante achetée à la pharmacie ne me semble pas très efficace. En plus j'ai les avant-bras bien griffés entre les ronces et même les herbes. La transpiration est un délice dessus ! Je n'étais bien que sous la douche !!!

Allez fin des lamentations !

Demain retour au bureau, avec plein de dossiers mais aussi la clim !

Bonne semaine.

L'été est là et il fait chaud, trop chaud.

Ce matin je n'ai émergé qu'à 8h passées alors que j'avais espéré pouvoir commencer à la fraiche. Je n'allait tout de même pas mettre le réveil pendant les vacances ; mon sens du devoir aurait dû faire le nécessaire ; je plaisante bien sûr. Pourtant je ne me suis pas couchée tard. J'ai juste profité un peu du hamac avec une température plus agréable vers 23h30.
Il faisait déjà plus chaud que les derniers matins.
Même si c'était déjà un peu tard j'ai arrosé les deux massifs, certaines plantes commençaient à avoir bien soif. Cela aurait été mieux hier soir mais j'ai pensé qu'elles pouvaient encore tenir le coup. Je me base sur les hortensias au nord de la maison. En fin de journée ils sont flétris mais le lendemain matin ils repartent. Mais je pense que ce soir il faudra les arroser tout de même.

J'ai fait le tour de toutes les plantes côté jardin, la partie potager ayant déjà eu son arrosage. J'aurais presque pu arroser avec ma transpiration. Je dégoulinais !!! Il faudra aussi arroser le verger ce soir car si les hautes herbes le protège un peu j'ai remarqué que les framboises commençaient à sécher en allant faire ma cueillette hier soir.

J'ai arraché des herbes autour du massif Provence et de la nouvelle zone de plantation à son pied. Une coquelourde et une Gaura nouvellement plantées commencent à fleurir.
Dans le coin j'ai taillé toutes les repousses de Sumac. C'est tellement envahissant. Comme c'est un endroit difficile pour y passer la tondeuse, tant que le rotofil sera HS il y aura des tiges qui sortiront de terre et grandiront très rapidement.

Aucune motivation pour tenter de démarrer la tondeuse même si dans les alentours, les moteurs pétaradaient.
Du coup j'ai broyé un autre tas de branches qui avait bien séché. J'ai déversé les deux bacs au pied des buddléias et du fusain près de l'étendoir pour regarnir ce qui s'est déjà décomposé. Deux bacs c'est si peu une fois étalés.
Il était plus que temps de faire silence même si le voisin continuait à se démener avec son rotofil.

J'ai donc tranquillement pris ma douche puis j'ai déjeuné et commencé un "temps calme" à l'ombre dans ma chambre.
Ce qui me contrarie avec ce temps inactif c'est que j'ai des plants (haricots, courges, courgettes et poireaux) à mettre en terre et le soir il fait encore très chaud (et il y a les moustiques!). Si je plante à la "fraiche" matinale ils ne passeront pas la journée. Au moins avec une nuit cela devrait être mieux. Je n'ai pas assez de cagettes pour tout abriter du soleil.
Les semis sur la table ont droit au parasol dans la journée.

Alors que je venais me désaltérer je remarque une voiture blanche à l'endroit où Manon gare la Picasso blanche quand elle est là. Surprise, je sors pour découvrir une Twingo sur mon terrain. Les voitures qui viennent chez le voisin en bas ont depuis cette année décidé de se garer face à mes ronces donc sur la partie du chemin municipal qui n'est pas entretenu pas la commune et que le voisin ou moi tondons. Sur le haut le voisin gare aussi son camping-car ce qui me bouche complètement la vue est sur Toulouse. Bon c'est un autre sujet.
Mais là il y avait plein de place donc si cette voiture venait chez le voisin elle n'avait aucune raison de se garer là.
Ne sachant pas si cette voiture allait rester longtemps, ni depuis quand elle était là j'ai collé un petit papier indiquant que ce n'était pas un parking mais une propriété privée.
Tout cela me tracassait, même si j'avais dit "Bonjour" pour commencer mon mot, je n'avais pas terminé par "merci".
Me voilà dehors avec mon stylo pour constater que la voiture est ouverte et qu'il y a une personne à l'intérieur. Je renouvelle un bonjour et précise que ce n'est pas un parking et que la personne est sur mon terrain.

Une dame d'un certain âge toute pomponnée me demande de l'excuser mais elle allait à un anniversaire et elle était en retard et comme elle a vu les ronces elle s'est dit qu'elle pouvait se garer. Je précise que les ronces évoquées sont celles qui ont repoussé autour du lampadaire manquant matérialisé par un cône de protection. La ville était venue nettoyer mais tout est à refaire.
Je fais remarquer à la dame qu'il a fallu qu'elle passe sur mon chemin gravillonné pour accéder à cette partie bien tondue donc cela dénotait une certaine propriété. Oui mais elle était pressée !
Je ne sais pas dans quelle maison du voisinage elle allait.
Alors oui il n'y a pas mort d'homme et elle aurait très bien pu occuper cet espace sans que je la remarque entre son arrivée et son départ mais bon...

Si je vous parlais de ce challenge que je ne finaliserai pas.
En ce jour d'été il est une coutume en yoga de réaliser 108 salutations au soleil.
J'avoue que j'ai eu l'idée un peu tard et un manque d'entrainement certain mettait à mal cette entreprise. Lorsque je me suis arrêtée à 30 j'ai trouvé que c'était déjà long et fatigant !
Il y a 9 ans après avoir fait un WE de yoga en juin, la prof nous avait convié quelques jours plus tard à partager des salutations au soleil dans un parc aux environs de Toulouse suivi d'un pique nique. Nous nous étions limitées à 24 salutations.
Ce serait déjà bien de faire simplement une séance de yoga.

Vers 21 h je me suis décidée à braver la chaleur pour mettre en terre les godets de haricots dans la parcelle n° 5. De toutes façons il fallait que j'arrose. J'ai donc mis en service les lignes d'arrosage en place depuis un moment mais non utilisées sur les bandes n° 2 et 3. J'ai réglé les gouteurs et pendant ce temps j'ai planté les haricots. Demain matin sur la ligne en face je mettrai directement en terre les graines. Le temps que cela germe j'espère que les premiers auront bien grossi. Ainsi j'aurai peut-être une récolte étalée.
J'ai trouvé une place dans la parcelle n° 3 pour le poivron toujours en godet et qui s'est bien requinqué.

J'ai arrosé le reste directement. Les feuilles des pommes de terre commencent à jaunir. Je vais gratter un pied demain pour voir comment sont les pommes de terre et peut-être manger les premières.

Dans la partie nettoyée de la bande n° 7 j'ai planté le céleri qui n'est pas au mieux de sa forme. On verra s'il repart.

Les moustiques se sont régalés, la transpiration les attirant encore plus.

Il était presque 22h30 lorsque j'ai repris une douche avant de faire une pause dans le hamac avec quelques cuillérées de glace Macadamia.
Puis j'ai décidé de dérouler le tapis de yoga sur ma terrasse. J'ai allumé une spirale contre les moustiques, j'ai vaporiser de la citronnelle... et le vent d'ouest s'est levé donc les moustiques auraient dû être chassés.

J'ai fait 8 salutations. C'est beaucoup moins que l'idée de départ mais j'aime bien ce chiffre. Cette pause yoga m'a fait du bien car mes Chaturanga étaient beaucoup plus fluides, mes petits bras commencent à se muscler. J'ai continué avec une série d'étirements puis un peu de méditation au son, par vague, des flonflons de la Fête de la Musique.
C'était un bon moment de yoga.
Je ne suis pas sûre d'attendre 23h demain pour faire une séance sans avoir trop chaud. Le réveil pour aller travailler risquerait d'être difficile !

Une journée oisive un peu rattrapée sur le tard.

A demain pour la fin de mes vacances partie 1 !

Le réveil a été dur ce matin. Ce n'est que vers 7h30 que j'ai émergé et pas au top de ma forme. J'avais mal partout. Il faut vraiment que je refasse du yoga pour étirer mes pauvres petits muscles. Ceux de l'arrière des jambes sont bien étirés vu que je passe une partie de mon temps pliée en deux !

Donc à 8h30 j'étais au potager et je trouvais qu'il faisait déjà chaud.

J'ai entrepris de nettoyer le massif en bas de la descente vers le potager.
Tout a trop poussé. Les Teucriums (oui il y en a partout au jardin !) empêchent les érables de prendre de la hauteur car ils s'étalent. Les Stipa ne ressemblent plus à rien. Les coquelourdes en fleurs s'étalent. Bref c'est l'anarchie !

J'ai commencé par tailler au sécateur les Teucriums. Les branches sont trop près du reste pour y aller avec le taille-haie et en plus il est encore tôt pour faire du bruit. Cela fait beaucoup d'efforts pour ma pauvre main droite qui a du mal à gérer le canal carpien car pas de jour de repos pour que les fourmis me laissent tranquille. En plus le poignet et les doigts fatiguent à force de tirer sur les herbes. Dans ma routine de yoga j'ai des exercices pour les chevilles et les mains mais comme je zappe le yoga, je perds aussi le bénéfice des ces mouvements. Pas bien !

J'ai taillé aussi les branches trop longues des érables puisque je veux qu'ils montent en colonne.

J'ai taillé en boule les deux Locinéra. J'y reviendrai avec le petit taille haie comme sur les teucrium pour que ce soit plus joli.

J'ai désherbé au pied des plantes. Comme j'avais mis du broyat il n'y avait pas trop de mauvaises herbes mais bien sûr du chiendent avait réussi à se faufiler ainsi qu'une autre plante qui a des feuilles qui ressemblent au fraisier dont la racine est difficile à extraire.

Le côté de ce massif qui est le long du "repos du jardinier" a été planté avec des stipa et des lavandes. Les graminées ont débordé sur les lavandes qui n'ont pas été taillées l'an passé et donc elles s'écroulent.

J'ai décidé de tailler ras les graminées des deux côtés sur cette partie. Ce n'est pas vraiment le moment et je ne sais pas ce que cela va donner. Sinon je les enlèverai. J'aime bien le mouvement de cette graminée mais quand elle devient trop importante elle perd de son charme Comme elle se ressème partout ce n'es pas difficile d'en faire des plants en attente. Celles qui sont dans la pente seront gérées plus tard. J'ai ramené la terre qui s'était étalée car de ce côté le massif est plus haut que la future plateforme du "repos du jardinier". Je pense que je la surélèverai mais nous n'en sommes pas là.

On y voit plus clair.

Ce n'est pas la bonne heure pour les photos, désolée

De l'autre côté dans la penté il y a la ligne d'agapanthes bleues qui fleurissent pour la première fois. Un collègue m'avait donné des pieds l'an passé. Il y a deux pieds qui n'ont pas fleuri mais ils ont été malmenés lors de l'arrachage des herbes qui les recouvraient. 
J'ai des agapanthes blanches qui n'ont pas encore fleuri dans le massif des Althéas mais les bleus me font beaucoup plus rêver. J'ai cette image d'un rond-point à l'entrée de l'île de Ré avec un massif d'agapanthes qui était comme le signal des vacances.

J'ai ratissé les allées où j'avais déposé les mauvaises herbes hier. Cela permet de secouer la terre qui reste accrochée. J'ai déposé le tout sur le tas d'herbes pour que cela finisse de sécher.

La parcelle n° 7 qui est prête depuis un moment est de nouveau gagnée par les mauvaises herbes. Même le côté où j'ai planté un rosier et que j'avais recouvert de tontes est attaqué par le liseron et cette plante à feuille de fraisier. J'ai donc dégagé une partie de la bande car je vais y planter les patates douces qui sont en pot depuis quelques temps. Viendront ensuite les blettes, les betteraves.

Allez on arrête là le désherbage, mes mains crient "Pouce !"

A la tondeuse maintenant. Sauf qu'elle n'a pas voulu démarrer. J'ai cru que j'allais me déboiter le poignet à force de tirer. J'ai essayé à différents moments mais rien n'y a fait. Déception car je comptais agrandir la surface tondue et continuer à pailler !

Alors je me suis vengée sur le broyeur.
J'avais coupé quelques branches de l'Eléagnus qui est près de la terrasse couverte. Il est bien trop haut lui aussi et lors du dernier gros coup de vent il a penché vers l'extérieur et ses branches gênaient le passage. Je suis loin d'avoir réduit son envergure mais ces coupes représentent déjà un bon tas de branches qui ont séché pendant presque trois semaines.

Il a fallu les transporter de l'autre côté de la maison sur ma terrasse. Cela a donné un bac de broyat que j'ai étalé sur le massif des Althéas du côté de la dernière pose de barrière en rondins, là où il n'y en avait pratiquement pas.

J'ai nettoyé le transat en plastique qui n'est plus blanc et qui a l'âge de la maison pensant y prendre quelques couleurs allongée sur le ventre en fin de journée s'il ne fait pas trop chaud. Il n'y a que lui qui se met à plat !
Il a une roue qui se déboite lorsqu'on le déplace mais en statique il est parfait pour lire à plat ventre.

Et puis pour faire joli j'ai placé les coussins sur le banc et la nappe assortie sur la petite table et j'ai replacé les pots avec les bambous.

Il était temps de déjeuner après la douche Ô combien nécessaire.

Puis ce fut l'oisiveté dans la pénombre de la chambre. J'ai tout de même fait des étirements sur mon lit même si ce n'est pas une vraie séance de yoga.
D'un côté je regrette ce temps perdu et d'un autre je m'y complais laissant mon imagination vagabonder.
Un peu d'ordi pour regarder quelques images en retard.

Il faisait encore trop chaud lors de mon dernier tour de piste vers 21h.
Bien sûr je n'ai pas fait bronzette et pas posé mes fesses sur le moelleux des coussins du bancs.

Je ne pensais pas que cette vague de chaleur serait si importante pour contrecarrer mon planning au jardin. J'ai vite fait de me dire que j'aurais pu en faire plus en début de semaine !

"C'est la fin des vacances" me trotte déjà dans la tête avec l'envie de m'attarder sur tout ce que je n'ai pas fait. C'est terrible d'avoir ces pensées alors que le jardin et le potager sont bien mieux qu'il y a 7 jours !!!.

A demain en été.

J'ai bien fait de commencer encore plus tôt à 7h30 car il a fait vite chaud pour cette matinée.

Du désherbage à la main pour le silence. Je suis arrivée à éliminer toutes les herbes de la bande n° 4 pour constater qu'il y a beaucoup de bulbes d'oignons qui ont disparu ; pour les survivants je faisais attention de ne pas les déterrer surtout qu'ils n'était pas très gros. Mauvaise idée de faire ces plantations au printemps. Je retiens de les faire à l'automne comme les années précédentes.

Bien partie pour le désherbage j'ai continué autour des tomates de la parcelle n° 2 puis dans le centre de la parcelle n° 3 qui n'avait pas encore été paillée totalement. Comme mon paillage arrive petit à petit j'entoure d'abord les plants avant de pailler toute la parcelle.
Au centre de cette bande où se trouvent les poivrons et les aubergines je vais mettre les poireaux qui attendent toujours. Le baveux ayant déjà réussi à en croquer quelques uns. 

Toutes les herbes que j'ai arrachées sont dans les allées. Je le laisse sécher et demain je passerai la tondeuse par dessus.

Pour ne pas faire de bruit trop tôt (j'attends 10h) j'ai repris le nettoyage du coin du banc près du bassin. J'ai dégagé le banc et la table basse puis les deux pots avec les bambous. Les ronces du parc voisin se sont infiltrées dans les trois Teucrium qui sont derrière le banc. Elles sont évidemment passées par les arbustes de la haie. J'ai taillé ce que j'ai pu en les jetant par dessus le grillage. Puis j'ai coupé les branches trop envahissantes des deux arbustes les plus proches du banc, un Eleagnus panaché et un Photinia qui est devenu bien trop haut mais le ramener à une hauteur acceptable sera pour l'automne. Déjà ce que j'ai coupé fera un bon broyat quand cela aura séché.

Cet endroit étant maintenant en plein soleil et 10h ayant sonné j'ai tenté de démarrer la tondeuse. J'avais déjà préparé toute une ligne d'herbes sèches mais elle a refusé de démarrer malgré un nombre conséquent de tirage de ficelle !

Du coup retour à l'étage supérieur pour passer au taille-haie électrique afin de mettre de l'ordre dans ces trois Teucrium hirsutes près du bassin. Plus je taillais plus je découvrais d'autres ronces.
J'ai ratissé les branchages, passé le balai sur les dalles et remis en place le banc et la table. Je prévois de refaire ce coin dans l'été. Enlever les dalles qui ne sont plus planes, ajouter du sable ou de la terre tamisée pour refaire le niveau, mettre un film pour éviter les herbes et reposer les dalles. Je me demande si je ne vais pas agrandir la surface sur les côté en achetant de nouvelles dalles, si elles existent toujours, vu ma mésaventure avec les pavés de ma terrasse. A voir.
En attendant c'est plus propre même si derrière les Teucrium c'est la jungle qui surplombe le coin "repos du jardinier".

Je n'ai pas encore remis les pots aves les bambous. Je vais les laisser se refaire une petite santé. Je les ai arrosés avec du jus de fumier (du fumier qui trempe dans l'eau !), j'ai coupé ce qui était sec et nettoyé la surface. Dans un des pots j'ai trouvé des pousses de Gaura ; je le ai transplantées dans un pot mais je suis septique car c'était un peu sec.

J'ai refait une tentative avec la tondeuse et elle est partie du premier coup. Je ne cherche plus à comprendre.
Du coup j'ai décidé de la forcer un peu et j'ai tenté une ouverture dans les allées du verger. Cela a marché. Bon il reste beaucoup d'herbes de part et d'autre mais c'est une avancée !
Encore quelques herbes sèches qui ont été réduites sous la tondeuse et donc des pieds de tomates paillés. Je vais maintenant pouvoir pailler entre les plants.

C'est du sport de passer la tondeuse chez moi et je commençais à fatiguer.
J'ai coupé des tiges des deux consoudes qui trainaient au sol pour les déposer en petits morceaux au pied du pêcher qui a bien grossi et du pommier ; les deux sont en bout de parcelles au sud et donneront un peu d'ombre plus tard.

C'était tout pour le potager ce matin. J'ai rangé mon matériel que je dépose un peu partout et j'ai repris vie sous la douche.
Une petite course au magasin pour un oubli avant de déjeuner et de me poser.

Après une pause je pensais broyer sur ma terrasse ombragée mais lorsque je suis sortie de la pénombre tempérée de ma chambre sur la terrasse j'ai renoncé. La voiture indiquait déjà 36° en roulant le midi donc on devait bien être à 38° l'après-midi. Cela va être ainsi jusqu'à dimanche où l'orage devrait arriver en fin de journée. D'ailleurs ce matin les avions laissaient des traces dans le ciel alors qu'hier encore il n'y avait aucune trainée blanche.

Du coup pas de hamac. Pas de yoga non plu. Toute mon énergie est utilisée le matin et ensuite je suis à plat !

Il faisait encore trop chaud en début de soirée pour faire les plantations que j'avais prévues : poireaux et coquelourdes. Je me suis contentée d'arroser.
Vers 21h Pookie et moi avons fait un tour de jardin. Il y a comme une petite fraicheur (relative !) en bas de la pente pour arriver au potager. Cela fait deux fois que je remarque cela.

Je me suis posée dans le hamac et Pookie s'est décidé à venir sur moi pour un petit câlin.
Je pensais qu'il ne faisait pas encore nuit et que je pourrais au moins planter les poireaux mais je ne les avais pas "préparés" en les sortant du pot et de leur gaine de terre pour tailler les racines et les feuilles. A faire cela la nuit serait arrivée et je n'allais pas mettre la frontale pour jardiner ! De plus les moustiques nous tournaient autour et j'ai déjà suffisamment de piqûres.

Donc nous avons profité Pookie et moi de ce temps calme au jardin jusqu'à ce que Pookie gronde sur mon ventre puis parte dans les hautes herbes. Elle a du voir ou sentir une bête. Moi je n'ai rien vu.

Alors je suis rentrée dans la maison en regrettant de ne pas avoir le courage d'aller dérouler le tapis sur l'herbe bien tondue à côté du transat pour juste quelques étirements.

A demain.

Après le laisser aller de la veille il fallait réagir.
A 8h j'étais au jardin !

J'ai dégagé les hautes herbes sous l'étendoir. Avec ce temps c'est tout de même dommage de continuer à serrer le linge sur l'étendoir pliant. J'ai une housse de couette qui attend d'onduler dans un souffle d'air à cheval sur un fil à linge !

J'ai continué l'arrachage des herbes pour finir la haie sud côté verger. J'ai taillé des arbustes qui prenaient quelques libertés.

J'ai ratissé la seconde et dernière allée où j'avais entassé les herbes. Mêmes constatations que la veille : à ne pas refaire ! De toutes façons je ne veux pas me retrouver le printemps prochain dans la situation de cette année avec des herbes hors limite sur tout le terrain et un potager aussi long à remettre en état. Vérifier mon matériel avant la saison serait aussi une bonne chose.

10h je pouvais lancer la tondeuse. J'ai grignoté les herbes restantes sous l'étendoir. Cela devrait me permettre d'étendre le linge sans qu'il se frotte aux herbes.
J'ai fait plusieurs passages dans l'allée dégagée hier. Ce n'est pas top mais au fur et à mesure je devrais retrouver une allée praticable avec son coussin d'herbe. Pour les herbes qui ont poussé au ras de la bande potagère je devrai arracher un peu car la tondeuse va renâcler devant ces touffes.

J'ai paillé quelques pieds de tomate avant de relancer la tondeuse. J'étale des herbes sèches prises sur le tas du "repos du jardinier" sur une longue surface et je fais des allers et retours pour réduire le tout en paillage de compétition ! Comme la tondeuse fait des caprices pour redémarrer je bloque la poignée pour ne pas l'arrêter le temps d'aller chercher la matière première ; cela fait gagner un peu de temps aussi. Elle ne risque pas d'avancer toute seule puisque la traction ne fonctionne plus ! J'en profite pour avancer de plus en plus sur le reste du verger. C'est un travail de fourmi mais vous savez que j'aime cela. Comme de tamiser ma terre par exemple pour séparer la terre utile, les petits cailloux et les plus gros qui auront des destinations différentes !
Encore un peu de paillage pour les tomates.

J'ai arrêté ce petit jeu vers midi ; je ne suis pas au bout de mon tas d'herbe ! Mais il y en a déjà moins qu'avant... rester positive !

La bande n°4 où j'ai planté l'ail, les oignons et les échalotes est envahie par des herbes rampantes. J'ai commencé à les dégager mais je suis obligée de tenir le plant sinon il part avec. Je n'ai fait qu'une petite surface et je ne suis pas au bout de ma peine.

Il commençait à faire bien chaud et je suis passée à l'ombre près de la maison pour un peu de rempotage. J'ai vidé tous les godets qui n'ont pas eu de pousse plus ceux qui ont été croqués. J'ai tamisé ce terreau.

J'ai rempoté une menthe que l'on m'a donnée et qui végétait. Je lui ai fait une place dans mon coin menthes en pot.
J'ai rempoté une fleur, dont j'ai oublié le nom, donnée par Alexandra. A voir si cela va prendre car il n'y avait pas beaucoup de racines. Il y avait aussi trois Stachys qui semblent avoir des feuilles moins longues que celles de mon jardin. Elles ont chacune leur pot pour se refaire une santé.

Envie de faire une pause, de prendre une bonne douche et nouer le paréo, de déjeuner puis de me délasser dans le hamac.

Dans la matinée j'ai fait des petites pauses transat pour détendre le dos courbé en deux. J'apprécie d'avoir ajouté un transat à cet endroit. Il est à l'ombre des deux buddleia et du fusain en bout d'étendage. J'ai pris le temps de regarder le ciel totalement bleu, la lune toujours présente au dessus de la haie ouest et surprendre un vol d'oiseaux. A peine 5 ou 10 minutes pour profiter. J'aime travailler au jardin le matin, j'ai de l'énergie.

Pendant que je me balançais dans le hamac en me mettant de la crème sur les mains car elles souffrent pas mal dans les gants (les doigts pèlent), j'ai entendu le tracteur tondeuse dans le parc du centre. J'ai attendu un peu pour savoir si le conducteur allait tondre du côté des ronces. Oui ! J'ai foncé me changer, le paréo ne me semblait pas être la tenue idéale pour parlementer.
Je me suis postée en bas du terrain vers les ronces à un endroit où l'arbuste est encore trop petit pour masquer ma vue et j'ai fait des grands signes au conducteur. Il avait le casque donc ce n'était pas la peine de l'appeler. Il s'est porté à mon niveau et je lui ai demandé de bien vouloir couper les ronces car elles rentraient sur mon terrain. Il m'a dit qu'il n'avait pas vraiment le temps mais qu'il allait voir avec son responsable. Je l'ai remercié et souhaité bon courage pour finir de tondre sous le soleil.
Si c'est le même responsable qu'il y a quelques années ce n'est pas gagné.
Lorsque j'avais la botte suite à ma fracture de la cheville j'étais au jardin lorsque un jeune homme avait tondu. Je lui avais fait la même demande. Il n'était que saisonnier et allait donc voir avec son responsable. Quelques jours plus tard alors que j'étais dans le jardin toujours clopin-clopant j'avais vu un monsieur avec lui pour inspecter. J'étais à quelques mètres mais il ne s'est pas adressé à moi et rien n'a été fait.
Cette fois, si rien ne se passe, j'appellerai la mairie pour un petit rappel des usages de l'entretien d'un jardin avec le voisinage. Pour une fois que je serai de l'autre côté des doléances !!!

J'ai lu longuement dans le hamac. A l'ombre du chêne la température est encore agréable même l'après-midi. Dans quelques temps ce ne sera plus possible car il fera trop chaud. Je suis ravie de prendre mes congés en juin. Pour les mois chauds de juillet et août il y a la clim au bureau donc c'est parfait !!!

Plongée dans ma lecture je n'avais plus aucune énergie ni volonté de sortir du hamac. Pas de derniers petits travaux de jardinage si ce n'est l'arrosage des semis.

Pas de yoga encore aujourd'hui. C'est facile de dérouler le tapis le soir après avoir bien travaillé au jardin puis pris la douche mais après un long moment tranquille je n'arrive pas à me motiver. Mon challenge semble mal parti. J'ai sans doute été un peu trop optimiste. On verra bien.

Optimiste je l'ai été aussi dans ma liste de choses à faire pendant cette semaine de vacances. Le jardin prend plus de temps que prévu et après avoir bien travaillé pendant 4 ou 5 h j'avoue que j'ai envie d'une occupation plus calme et reposante. La lecture dans le hamac convient parfaitement.
Ce n'est pas grave, j'ai une autre semaine bientôt et puis cette liste n'engage que moi.

A demain.

C'est étonnant comme des petits changements peuvent apporter des plaisirs inattendus.

J'avais prévu d'aller tôt au marché du mardi de la ville voisine mais j'ai un peu trainé (je suis en vacances tout de même) et à 9h30 il y avait déjà foule. Je n'ai pas trouvé de place pour me garer et j'ai dû aller dans le bas de la ville, un endroit où je ne vais jamais.
Marcher ou plutôt montersous un soleil encore doux au travers de petites rues étroites où j'ai parfois fait la curieuse en regardant au dessus des clôtures ou portails pour deviner un bout de jardin, sauvage ou joliment entretenu et fleuri. C'était comme être en vacances dans un endroit inconnu... ou presque
Le marché était plus fourni en commerçants que pendant le reste de l'année.
Un petit tour pour le plaisir puis s'arrêter chez la pépinière non plus pour le potager mais pour le coin fleurs. Ma jardinière en fin de vie sur la table sous le porche a besoin de renouveau sauf qu'elle se prend le soleil en milieu d'après-midi jusqu'au soir. Donc j'ai demandé conseil et j'ai choisi deux beaux bégonias. Ce n'est pas une fleur vers laquelle je vais spontanément mais il faut savoir sortir des sentier battus.
Pour le plaisir j'ai ajouté un plumbago car ce bleu me fait rêver.

 Chez un monsieur j'ai pris douze salades à feuilles rouges, les baveux, au contraire des taureaux, aiment moins cette couleur !!!

Puis mon cerisier ayant été avare en cerises j'ai pris deux poignées et mes premiers abricots chez le primeur.

J'ai fini mon tour chez le monsieur des olives surpris de me voir à cette heure.

Visiblement c'était l'heure du 3e âge et je ne dénotais pas !!! Il y avait du monde à tous les étals et le bavardage étant de mise il fallait patienter.

Pour redescendre vers ma voiture j'ai changé de rues pour varier les découvertes.

Je pensais faire mes courses rapidement mais le temps a passé et il était trop tard pour attaquer le jardin sous le soleil plus chaud qu'hier.

Après le déjeuner j'ai repris ma pause hamac comme la veille et je m'y suis endormie. Il faut croire que j'ai du sommeil en retard ou alors je lâche prise. La chaleur qui s'intensifie devait favoriser ma torpeur.

Ce n'est qu'en fin de journée où l'ombre sur le jardin s'agrandissait que je suis allée planter quelques courgettes qui avaient continué à grandir et mes douze nouvelles salades. Les précédentes ont encore subi de lourdes pertes. J'ai planté les nouvelles à un autre endroit dans les parcelles n°8 et 9 où je mets les courgettes et les courges. On verra bien. J'avoue être un peu désabusée.
Normalement ma ligne de courgettes est complète et j'ai encore plein de pots. Je les garde pour le moment. A voir si je ne vais pas glisser un plant par ci par là. et puis il ne faut pas négliger les baveux qui peuvent ruiner mes récentes plantations. Pour les courges elles ne sont pas encore prêtes pour aller en terre. Là aussi j'ai des plants d'avance. C'est la première fois que j'ai autant de réussite avec ces semis ; j'ai peut-être eu la main lourde sur les graines !

J'ai fini par une grande cession d'arrosage. J'ai planté des trucs un peu partout et ce n'est absolument pas rationnel. Quand le jardin aura pris une allure plus propre sans les hautes herbes mais aussi sans tout mon bloc de ronces il faudra réfléchir à une organisation des surfaces. Bon ce n'est pas pour tout de suite !

Pas de yoga aujourd'hui. Pause dans le challenge et aucune motivation pour la séance du soir. Se dire que je suis en vacances est une excuse un peu facile, non ?

Bon demain il faudra se secouer un peu et attaquer à la fraîche car passé midi il fera trop chaud.

A demain.