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8 juillet 2012

La Toulousaine

Depuis quelques temps ma collègue s'était mise à la CAP. Je l'ai convaincue de faire La Toulousaine ensemble mais elle a préféré la Petite Toulousaine de 4 km à celle de 8 km.
Comme j'aurai déjà couru 10 km l'avant veille, ce n'est pas plus mal !

Nous avons couru deux fois ensemble après le boulot sur cette distance pour qu'elle accélère par rapport à ses footings habituels et prenne confiance en ses possibilités avec ses grandes jambes.

Le samedi elle s'est chargée de récupérer nos dossards et je l'ai retouvée ce matin avant l'échauffement en musique. Ma fidèle supportrice avait sacrifié sa grasse matinée dominicale pour m'accompagner. Donc les mêmes dans le métro !

C'est une course féminine donc que des femmes, enfin presque. Les hommes déguisés sont autorisés mais sans classement. Couleur verte pour les 4 km et rose pour les 8 km.
Un petit échauffement en essayant d'éviter de cogner les voisines et nous passons l'arche rose qui s'écroule plus ou moins. C'est le même parcours que la veille donc mêmes piétinements, marches et étranglement. Le rythme est plus lent et tarde à se mettre en place. Mais cette fois-ci j'ai pensé au lap automatique tous les kilomètres. Je pourrai analyser ma course. Quitte à porter une montre sophistiquée au poignet autant l'utiliser !!! J'adore voir ce que j'ai fait et me faire des projections, des comparaisons. Cela ne fait pas courir plus vite mais je m'amuse.

Je suis étonnée de ne ressentir aucune fatigue de la course précédente et cela me conforte dans la perspective de pouvoir faire mieux sur 10 km.

Je reste sur une vitesse qu'Audrey peut tenir et nous doublons pas mal. Là, il faut se faufiler entre les groupes (il y a aussi des marcheuses) donc beaucoup de petites accélérations, de montées de trottoirs. Les km défilent assez vite. Petit à petit nous accélérons et le dernier km se fera à 10.7 km/h !
Nous passons la ligne ensemble en 25' 12", contentes de notre petite course. Après un 1er km lent (8.3 km/h) les trois autres se sont courus à 10 km/h donc nous avons bien progressé toutes les deux !

L'année prochaine ce sera 8 km !

Ce qui est amusant c'est que lorsque l'on ne s'occupe pas de sa petite personne mais de quelqu'un d'autre sous le prétexte que l'on coure depuis un peu plus longtemps cela semble plus facile. Bien sûr la distance était plus courte que l'avant-veille mais je me sentais très à l'aise en courant à 10 km/h.

Ce soir avec les premières courgettes rondes du potager que je vais farcir je boirais avec mes filles la petite bouteille de Gaillac rosé qui était offerte à toutes les participantes dans le petit sac à dos rose. Voilà pourquoi les messieurs tiennent à participer !!!
Surtout que c'est une bonne cave du Gaillac. Nous avions acheté notre vin de mariage à cette propriété...

Sac_Toulousaine_2012 

Dans le sac il y avait aussi le bulletin d'inscription pour le marathon de Toulouse en octobre mais là il ne faut pas rêver !
Je vais déjà m'entrainer pour passer sous l'heure et refaire un ou deux 10 km à la rentrée.

Ce qui m'a plu dans ce WE sportif c'est que j'ai "osé" et que je me suis sentie à l'aise. Ma plus grande inquiétude n'étant pas de courir lentement mais d'être ridicule, pas à ma place, mal à l'aise au milieu des autres alors que je deviens de plus en plus sauvage. La présence de ma fille, de mon collègue le vendredi ou d'Audrey le dimanche m'ont permis de ne pas me sentir toute seule en terre inconnue !!!

Pour me repérer sur l'Ile de Ré dès mardi prochain voici ce que je porterai peut-être lors du footing matinal dans les parages du Phare de Baleines... si j'ose !

T_shirt_Corrida_2012 
Le T-shirt technique New-Balance de la Corrida d'un jaune éclatant


T_shirt_Toulousaine_2012Le T-shirt coton vert printemps de la Petite Toulousaine

Demain je passe aux préparatifs des vacances pour un départ mardi matin avec mon Petit Bout : courses, charger la voiture, faire les sacs, penser à tout... C'est dur les vacances !

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7 juillet 2012

Corrida de Toulouse

Hier soir à 21h était donné le départ de la Corrida de Toulouse : 10 km mais sans les vachettes, juste un peu plus de 2000 coureurs habillés de jaune pour la plupart (couleur du maillot de cette année ; j'avais opté pour une tenue noire amincissante !!!)

A 18 heures j'avais bouclé mon bilan, fait le point avec ma collègue qui va assurer le relais pendant 3 semaines de vacances, rangé mes petites affaires et hop retour à la maison pour me changer et entraîner mon Petit Bout dans mon sillage (supporter sa Maman contre l'adversité, enfin surtout contre elle-même !). Nous avons pris le métro, même pas peur dans ma tenue de coureuse en herbe !

Arrivée aux abords de la place du Capitole, lieu de départ et d'arrivée, il y avait effervescence. Beaucoup courait à fond jusqu'à ce que je réalise que c'était l'arrivée du 3 km !
Un tour sur la place au milieu des tentes puis, réfugiée dans un petit coin, j'ai mis en place la puce sur ma chaussures et le dossard (en pro des lectures de magazines spécialisés je n'avais pas oublié les épingles à nourrice !).
Hésitante quant à un échauffement plus fatigant que préparatoire j'ai préféré rester tranquille et aller faire un tour aux toilettes du parking sous-terrain. La file d'attente féminine était beaucoup plus courte que la masculine. Pas d'arbres sur la place pour ces messieurs (ce qui n'a pas empêché beaucoup d'utiliser les murs du Capitole pour se soulager !).
Je me suis dirigée vers le sas des mois de 1h (il n'y avait pas au-dessus !) et j'ai regardé autour de moi cette faune s'agiter.
Un collègue m'a retrouvée là et sa présence m'a permis de ne pas me prendre la tête comme à mon habitude dans une situation nouvelle que je ne maitrise pas.
Vers 21 h le troupeau s'est resserré. Bien sûr en queue nous n'avons pas profité des préparatifs du départ mais c'était sympa. L'avancée jusqu'à l'arche s'est faite au pas et j'ai déclenché mon Garmin sur le tapis bleu. Tout de suite virage à gauche et étranglement dans les petites rues toulousaines. Piétinements, marche au ralenti, puis trottinement. Il a fallu du temps pour que je prenne ma foulée. C'était enfin parti très en-dessous de ma petite vitesse de course. Ouh la il va falloir booster pour rattrapper tout cela.
Pas d'affollement, cours et tu verras plus loin.
Mon collègue a tracé sa route. Pour avoir couru une fois avec lui je sais qu'il arrivera bien avant moi. Il vise les 57'.

Je ne vais pas vous faire le décompte des km car j'ai suivi les maillots jaunes et tourné à droite ou à gauche sans visionner mon parcours. Il y a eu le passage sur le pont St Pierre au dessus de la Garonne avec une vue sur le Pont Neuf où la file de maillots jaunes des premiers s'étirait, puis à notre tour d'être sur le plus vieux pont de Toulouse avant de retourner dans la ville.
La fin de la première boucle nous amenait à 4.5 km et là j'ai entendu les sirènes, les motos et la foule en délire. Je pensais pourtant être incognito ! Ah, ce n'est pas pour moi ??? Le premier se dirigeait vers la ligne d'arrivée qu'il a franchi en 30' et des poussières. Poussés sur les côtés nous avons donc longé un bord de la place du Capitole à pas menus avant de repartir plus loin. Zut encore des secondes à récupérer !!!
Au ravitaillement en eau des 5 km j'ai hésité à prendre une bouteille. Vu mon expérience d'il y a 9 ans avec un gobelet, j'ai eu peur d'être obligé de marcher pour boire... et d'avoir du mal à repartir. Mais un garçonnet me tendait fièrement sa bouteille alors je l'ai attrappée au vol de mes 9.3 km/h. (pourtant je ne me suis pas entrainée au passage du relais). Génial elle était ouverte et je n'ai eu qu'à téter quelques gorgées. Je continue avec ce "poids" dans la main, un coup à gauche un coup à droite, un peu encombrée alors que je coure toujours les mains libres et ouvertes. Cela m'occupe un moment mais je réalise que je n'ai fait que la moitié et que je trouve le temps long. Si tu courais plus vite aussi !!!
Passage le long de la Garonne. Je n'ai pas encore parlé des spectateurs. Je les vois peu, les entends parfois mais je n'arrive pas à prendre les encouragements pour moi, alors j'en fais abstraction. Sur les pelouses de La Daurade il y a beaucoup de jeunes (fête des résultats du bac !)
J'ai toujours ma bouteille à la main, j'ai bu un peu (peur des grenouilles dans mon ventre) je me suis aspergée la nuque comme les marathoniens mais je me sens empotée avec ce mini bidon dans la main. D'un côté je trouve que c'est gâcher que de ne pas la finir et elle était sympa cette petite bouteille mais elle m'encombrait un peu. Allez encore une petite gorgée. Super une poubelle, et hop un jeté qui rebondi sur le bord... et fini dans l'herbe ! Je le jure mon côté écolo a eu envie de me stopper net pour la remettre au bon endroit mais les presque 7 km dans les pattes m'ont lâchement fait continuer avec un petit geste d'excuse pour ceux qui auraient pu me voir rater le panier.
Justement le voilà le 7e km avec le petit coup de cul pour sortir des berges : je ne marche pas et je double, à faible allure mais je double. En haut de la montée un homme à terre et un secouriste en train de pratiquer le massage cardiaque. Les coureurs autour ralentissent, commentent, s'émeuvent mais je continue. Pourtant toutes les images se sont imprimées dans ma tête moi qui n'ai rien remarqué du reste du parcours jusqu'à présent. La force employée par le secouriste pour le massage m'a surprise. Je viens de passer mon brevet de secouriste du travail et je me suis entraînée sur les mannequins de la Croix Rouge. Je sais qu'il faut appuyer mais le voir en une fraction de seconde pour de vrai est autre chose. J'ai "vu" aussi l'ambulance s'arrêter après s'être frayée un chemin dans la foule et les petites rues et les secouristes lui faire signe. Puis un virage et tout a disparu.
Une nouvelle montée, courte mais intense. Une dame, à la hauteur de laquelle je venais d'arriver se motive : "Allez on y va" en soufflant très fort. En effet elle attaque comme une bête et me prend trois mètres pour marquer le pas en haut et je la double alors sans problème.
Je vais d'ailleurs commencer à regarder qui court autour de moi. Jusqu'à présent je me suis faite doublée ou j'ai doublé mais sans faire attention (enfin si quelques fesses masculines si cela valait le coup d'oeil). Une première dame en ligne de mire pour me caler mais je sens que je grignotte alors je finis par doubler. Une fausse blonde manucurée que je double avec délectation puis deux jeunes filles au loin. Je sens que je me rapproche mais j'ai peur de passer pour me faire redoubler ensuite alors je reste derrière. Mais je peux faire mieux alors à la faveur d'un virage je double. Je cherche un autre point de repère : un monsieur agonisant doublé mais cela ne compte pas. Une autre minette qui m'a doublée il y a un moment en me bousculant. Voilà un challenge. Je reste derrière un moment pour voir si c'est faisaible. Menue, jeune... et hop je la double. Je ne la reverrai pas !
C'est fou ce que l'on s'amuse sur une course... pour peu que l'on ait la dent dure ! L'arrivée se rapproche car on passe le 9e km. Cela commence à accélérer. Certains doublent à grande vitesse. Mais ils étaient où ceux-là ?
J'ai envie de forcer l'allure mais j'ai peur de m'écrouler lamentablement alors j'attends. Le rythme s'intensifie autour de moi, je suis le mouvement. Etonnée que les jambes répondent bien ; même elles sont contentes de pouvoir allonger le pas alors je fais grimper l'allure à 12 km/h jusqu'au bout. Avant de passer sous l'arche, j'entends" Maman", je tourne la tête, je vois mon Petit Bout, un sourire, un signe de main et voilà c'est fini. Je trottine sans trop savoir ce que je dois faire maintenant. Je cherche ma fille derrière les barrières. Elle se rapproche. Je suis contente d'être allée au bout. Je lui demande à boire et je réalise que je n'ai pas arrêté le Garmin !!! Donc mon 1h 04' est à ramener à 1h 03' et des poussières pour un tout petit peu moins que 10 km (9.9 km à ma Garmin).
J'ai suivi le mouvement jusqu'à la récup des puces puis aux tables de ravitaillement. Un peu de coca (pas light !) un quartier d'orange et un bout de banane.
Bon je ne suis pas passée sous l'heure mais je n'y croyais pas de toutes façons. Par contre je n'ai jamais été dans le rouge donc je pouvais accélérer un peu et partir vite de plus loin. Si on ajoute une bonne minute de piétinement et de marche au départ les 60' se rapprochent. Alors ce n'est pas impossible et je me dis que je vais y arriver. Je me sens déjà prête à faire une autre course.
Quelques étirements sur la place du Capitole. Les jambes vont bien, elles ont de la ressource, il faut juste que j'y crois un peu plus.
Pas de nouvelles de mon collègue car grosse panne de réseau Orange dans le secteur ; l'après-midi c'était le tour de SFR.
Nous regardons la remise des prix avec mon Petit Bout et retour par le métro où elle retrouve deux profs à elle qui ont couru !

A la maison je raconte ma course à mon Etudiante puis le portable étant de nouveau utilisable je prends des nouvelles du collègue. Et hop nous refaisons notre course à 23h30 ! A sa Garmin il a mis 54' (56' 02" temps officiel) ce qui est mieux que ce qu'il comptait. Il estime également qu'il aurait pu faire baisser le chrono car il n'est pas fatigué.

Voilà j'ai annulé  l'échec d'il y a 9 ans en arrivant la dernière. Je n'ai pas marché et je sens que je peux faire mieux donc je suis contente même si au milieu de la course un moment de doute aurait pu avoir raison de moi.

Quelques chiffres :
Le temps de course est de 1h 05' 31. Cela confirme les 2' pour arriver sous l'arche de départ, même écart pour mon collègue.
Je suis 2256e sur 2511 classés (2800 participants annoncés)
444e filles sur 602
53e filles V2 sur 79

Prochaine course... demain ! J'ai décidé de refaire ma garde-robe côté T-shirt... qui sera vert cette fois !!!

6 juillet 2012

Ah les vacances !

Espérées, attendues, déjà remplies avant d'avoir commencées de tout ce qui n'a pas pu être fait les 11 mois précédents !

Une pause dans l'ordonnancement des journées qui se suivent avec leur lot d'imprévus qui devraient les différencier des précédentes. Et pourtant, de plus en plus de mal à les distinguer les unes des autres.

Trois semaines de vacances...

L'année scolaire est finie.
Mon Petit Bout termine une 4e avec les félicitations du conseil de classe qui laisse augurer d'une 3e sans trop de difficultés, si les fantaisies adolescentes ne viennent pas perturber cette belle lancée.
Mon étudiante a validé sa première année de licence mais change de trajectoire donc retour en 1er année version biologie. Sa préoccupation du moment étant la recherche d'un appart pour une colocation avec une copine pour septembre avant de partir un mois au Togo avec une organisation humanitaire. En attendant elle engrange les heures au Mac Do !
Ces dernières semaines bousculées au boulot se sont achevées avec le bilan semestriel dont j'ai rendu les derniers états ce soir. Je ne sais pas trop ce que je vais retrouver dans 3 semaines. Non que je sois indispensable (je n'ai aucune illusion sur ce point) mais les tâches s'accumulent, les orientations changent comme des girouettes et les problèmes demeurent.

Côté musique il y a eu l'audition de piano la semaine passée. Mon Petit Bout a joué Scène d'enfant n°1 de Schumann puis mèer et fille une valse de Gounod à quatre-mains. Toujours le trac mais juste quelques petits accros dans mon accompagnement qui se sont moins entendus dans la salle que remarqués sous mes doigts.
Je n'ai pas souhaité joué Liszt ce soir-là. Bien trop peur de renouveler mes lamentables prestations pianistiques précédentes. Encore que côté spectacle théâtral il y ait de quoi se réjouir devant ma panoplie de mimiques et de gestes sur scène ! Ce n'est que partie remise puisque demain après-midi a lieu le petit concert des adultes chez ma prof. Donc les mains trembleront à nouveau...

Côté sport j'ai continué mon "perfectionnement" poisson et lièvre. Mes 2 km aquatiques se font en 45' changement de couloirs, de palmes, de plaquettes compris. J'ai bien dû gagner 3' depuis septembre.
Mes km à pattes n'ont sans doute pas profité d'une même progression. Je tiens le coup, la fréquence cardiaque baisse un peu mais je suis toujours plus tortue que lièvre ! 
D'ailleurs...

A suivre...

 

 

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