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30 septembre 2023

Sur une île

Le retour des travaux au jardin.
Tonte, paillage, taille, broyage, désherbage, arrosage.
Mardi midi au marché j'avais pris les derniers plants de choux de Milan et une douzaine de salades diverses. J'avais tout mis en terre jeudi soir à défaut d'aller à la piscine. Il me restait à pailler. Les plants installés avant mes vacances sont bien partis. Pour une fois je vais peut-être manger mes salades avant les limaces.
Je n'ai pas chômé aujourd'hui. A défaut de randonner à la hauteur de mes filles je peux au moins transpirer dans le jardin !!!
Juste le temps d'aller au marché de bonne heure et j'ai passé la journée dehors par un beau soleil.

Avant la douche j'étais cuite, après c'était déjà un peu mieux et après une séance de yoga sur ma terrasse à la nuit tombante j'étais presque en forme... pour ne plus bouger du canapé !
Non c'était super cette séance d'étirements. J'essaye le yoga des orteils ! Je continue de ressentir une douleur au pied droit alors je masse, je plie les doigts de pieds dans un sens et dans l'autre. Je n'arrive pas à trouver la cause de cette douleur. Parfois un mouvement est sensible mais le coup d'après le même mouvement ne me fait rien. Le dessus du pied reste tout de même gonflé.
Côté moustiques soit ils étaient en retard soit je n'ai pas senti leurs piqûres.

Revenons à mes vacances bretonnes.

Vendredi 22 septembre

Réveillée vers 4h j'ai repris mon livre en attendant le prochain passage du sommeil. Cela a tardé alors j'ai fini le livre et ai enchainé sur un nouveau : "Je revenais des autres" de Mélissa Da COSTA. J'avais lu d'elle "Tout le bleu du ciel" puis "Les Lendemains".
Mes paupières se faisant lourdes j'ai reposé le livre et j'ai dormi jusqu'à 8h passées.
Laëtitia était partie courir et est revenue avec les croissants.

Après le petit déjeuner, promenade dans Roscoff puis nous avons déjeuné dans une crêperie. Des galettes originales, délicieuses et copieuses. Du coup pas de dessert.

Il était temps d'aller prendre le bateau pour l'île de Batz. Une courte traversée avant d'aller louer trois vélos pour découvrir l'île.
Je me disais que pédaler serait moins sensible pour mon pied : j'avais raison. Par contre je ne pensais pas que les muscles de mes cuisses avaient autant disparu. Ok le vélo n'était pas top et il est resté bloqué sur le petit plateau (heureusement) mais j'ai cru que je n'arriverais pas à monter les côtes. Par deux fois j'ai mis pied à terre ! Laëtitia pédalait tout en légèreté devant, Manon suivait en rouspétant comme d'habitude et j'étais une nouvelle fois la lanterne rouge. C'est vrai qu'il y avait plein de côtes, petites mais pentues mais je pensais faire mieux que ça. En plus ma selle grinçait à l'image de mes articulations !
Mais c'était joli, sauvage et le ciel était bleu ; la magie d'une île.

Batz1 23-09-22

 

Arrivée à l'embarcadère de l'île de Batz

Batz2 23-09-22

 

Un coin sauvage

Batz3 23-09-22

 

Une jolie fresque

Après avoir rendu les vélos et avant de reprendre le bateau nous avons pris le dessert-goûter dans une crêperie. C'était trop tôt pour les crêpes (la plaque ne chauffait pas encore !) alors j'ai pris une part de far breton.

De retour à Roscoff nous avons fait quelques courses pour notre dernier dîner juste à temps avant la fermeture.

Je n'ai pas eu le courage d'une autre séance de yoga devant le port. Un peu plus de 9km (sans compter le vélo !) dans cette journée.
Nous n'avons pas tardé à aller nous coucher pour se lever tôt ou pas trop tard le lendemain.

Demain ce sera le retour à Dinard.

A suivre...

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29 septembre 2023

Dernière étape mais pas la fin du voyage

Depuis jeudi j'ai mon sac de piscine dans la voiture. Pas de motivation hier et pas plus aujourd'hui. Deux journées intenses au boulot ne m'ont pas donné envie de me prendre des coups dans le couloir étroit. Les administrés ayant déjà été particulièrement virulents, cela m'a suffit !
Pourtant le soleil est là et ces journées de début d'automne sont douces pour profiter du bassin d'extérieur.
Au moins le Wifi est revenu et c'est le WE. Yes !

Jeudi 21 septembre

Je me suis levée dans la nuit et le ciel était tout étoilé ; c'était plus confortable que la pluie pour aller jusqu'aux sanitaires. Mais au matin le gris était de retour.
Après le petit déjeuner nous avons rangé nos affaires et roulé un peu avant de retrouver une partie tranquille du GR. Marcher en bord de route avec la circulation n'avait aucun intérêt.
J'ai donc laissé mes randonneuses et ai pris la direction de St Pol de Léon pour un peu de tourisme.

J'ai remis des chaussures, des baskets plus souples que les chaussures de marche. Les ampoules qui avaient regonflé dans la nuit ont eu droit à une petite piqûre. Je savais bien que le fil aurait été plus efficace !
Le pied gauche était en bonne voie mais à droite la douleur était toujours là.

J'ai posé la voiture et je suis partie clopin-clopant dans le cœur de la petite cité avec chapelle et cathédrale.

Cathédrale 23-09-21

 

Cathédrale St Pol de Léon et son petit jardin sur la place

Pavé 23-09-21

 

Joli marquage sur les trottoirs de la ville

A l'aller je suis passée devant une librairie et au retour je m'y suis arrêtée.
J'allais avoir du temps et je risquais de manquer de livres ! C'était l'excuse pour me donner bonne conscience.
J'adore lorsque les libraires mettent des petits mots sur les livres. Cela me permet de découvrir des auteurs inconnus ou alors vers lesquels je ne serais pas allée. J'avais le temps ; j'ai lu plein de petites notes et de 4e de couverture.
Je suis ressortie avec 4 livres, en format poche pour ne pas manger tout mon budget vacances !!!

Librairie1 23-09-21

 

Librairie toute en longueur

Librairie2 23-09-21

Le point de chute du midi et aussi l'étape finale de notre randonnée était Roscoff.

J'y suis arrivée rapidement et c'était facile de situer l'appartement car il donnait sur le phare du port. J'ai laissé la voiture et suis allée faire un tour dans la petite ville. Beaucoup de touristes qui profitaient du soleil revenu. Manon avait déjà réservé le restaurant pour le midi. Avec ma cadette pas besoin de se soucier des repas ; on peut être sûre qu'elle trouvera le bon lieu pour manger !

Nous nous sommes retrouvées sur le port et après avoir posé les affaires dans la voiture nous sommes allées déjeuner. C'était très bon et joliment présenté.

Nous avions un peu de temps avant de prendre notre location et nous sommes allées en voiture nous promener le long de la côte avec des arrêts pour se dégourdir les jambes lors de jolis points de vue. Il faisait beau, l'air était doux et je marchais mieux pour ces courtes distances. J'ai tout de même presque 6 km au compteur pour cette journée alors que je n'avais pas mon portable tout le temps avec moi.
J'avais bien emporté ma montre GPS mais elle se fait vieille et la batterie ne tenait pas la journée. Le premier jour elle s'était arrêtée avant la pause de midi. J'ai donc laissé tomber. Le portable est sans doute un peu moins précis mais je ne suis pas au mètre près !

Maison douane 23-09-21

La maison du douanier et son rocher

Rocher1 23-09-21

L'originalité

Menhir1 23-09-21

 

Un champ de choux et le menhir au loin

Menhir2 23-09-21

 

Le menhir du coin !

Mer 22-09-21

 

Et la mer toujours...

Sur le chemin du retour, quelques courses dans le centre de Roscoff pour le repas du soir. Une halte chez un caviste. Ce sont des lieux moins prisés que les librairies mais les filles aiment bien y aller. J'avoue que toute seule, sauf pour un cadeau, j'y vais rarement. Je ne me vois pas ouvrir une bonne bouteille le WE pour la siroter en solitaire ; pour moi cela se partage. Mais à trois nous pouvions nous faire plaisir. 
Le caviste a tout de suite su où nous avions déjeuner le midi lorsque nous avons montré certains vins. Le midi nous n'avons bu que de  l'eau mais il y avait des bouteilles exposées et elles venaient de là car le restaurant et lui étaient partenaires.
Nous sommes reparties avec une bouteille de vin rouge et une grande bouteille de bière. C'est qu'il y avait match de rugby le soir et les filles avaient prévu de le regarder ! Nous savions qu'il y avait une TV dans l'appart.

Ce nouveau logis où nous allions rester deux jours était très bien placé sur le port à deux pas du centre ville et avec un parking privé en plus. Normalement la Kangoo n'aurait pas dû s'y ranger.
Nous nous sommes installées, avons pris une bonne douche et j'ai sorti le tapis de yoga avec vue sur la mer. Le toit pentu offrait deux Vélux se transformant en petit balcon. C'était un peu juste en hauteur avec les bras au dessus de la tête alors j'ai dû ruser pour quelques positions mais c'était tellement plaisant de s'étirer avec ce paysage.

Appart1 23-09-21

 

Le phare et le port de Roscoff

Appart2 23-09-21

Nous avons préparé notre repas toujours précédé d'un petit apéritif. Vers 21h nous nous sommes installées devant le grand écran (plus grand que ma TV !).
Quelques secondes plus tard la télé s'est éteinte. On rallume. A nouveau éteinte. Changement de prise de courant. Mais toujours le même constat. Cela nous a vite agacées. Du coup on a suivi le match sur un téléphone en jouant à la belote. Vu le nombre de points qu'a marqué la France il y avait peu de suspens !

Après avoir dormi dans le petit lit la veille j'avais droit à la chambre au grand lit et les filles à la chambre avec les lits superposés. Cela s'est alterné ainsi jour après jour.
En dehors d'un lave-vaisselle non utilisable (ce qui ne nous gênait pas), une chaîne qui refusait de s'allumer et une TV récalcitrante au rugby l'appartement était parfait. En regardant les avis on a constaté que les problèmes des matériels étaient relevés depuis quelques temps déjà.

Un peu de lecture avant de sombrer.

A suivre...

28 septembre 2023

La pluie arrive !

Plus de Wi-fi.
SMS d'Orange à 17h pour annoncer la panne et une réparation pour le 4 octobre. Misère ! 
Je suis passée en partage de connexion avec le téléphone après tâtonnements car je n'avais jamais fait. Normalement je devrais être créditée de GO supplémentaires. Je n'ai aucune idée de ce que je "consomme".

Mercredi 20 septembre

A 4 heures j'étais réveillée ! Entre mes désillusions sportives et mes accrochages avec les filles, cela cogitait un peu trop dans ma tête.
J'ai repris mon livre. La fin approchait.
Un passage évoque les reproches que font les "jeunes" aux "vieux" estimant que ceux-ci ont détruit la planète, qu'ils ont profité sans vergogne de ses ressources et qu'ils laissent un monde où il est impossible de vivre.
Il était un peu tôt pour se mettre en colère mais j'avoue que ce passage m'a titillé les nerfs que j'avais déjà sensibles.
Je pense avoir la fibre écologique et je fais attention de ne pas gâcher les ressources, ni de polluer outre mesure mais je ne vais tout de même pas arrêter de respirer parce qu'au cours de mes 63 années j'ai brulé du pétrole, j'ai mangé des tomates produites sous serre, j'ai une collection de Tupper en plastique et sacrilège suprême je continue de boire du Coc@ en bouteille plastique.
Bien sûr j'exagère mais comme ces reproches sont aussi ceux qui sont dans la tête de mes filles je trouve que c'est un peu facile de cracher dans la soupe.

Allez j'arrête là, je parle rarement "politique" sur ce blog mais la journée au boulot a été tellement représentative de ce que j'écris à l'échelle d'une commune qu'il fallait que ça sorte.

J'ai fini mon livre pris à la médiathèque : "06h41" de Philippe BLONDEL.
J'ai bien aimé.

J'ai de suite enchainé, vu l'heure encore trop matinale, par un des deux livres achetés :" Les yeux couleurs de pluie" de Sophie TAL MEN.
C'est facile à lire, sans prise de tête et je partageais l'univers de mon aînée.

Mes filles ont fini par se lever et nous avons petit déjeuné.

Le trajet du jour allait de Morlaix à Carantec.
Les filles sont parties avec un sac très allégé après avoir remercié le couple qui nous avait accueillies. Je suis restée pour finaliser le rangement puis parler un peu avec nos hôtes. Comme je leur disais qu'ils avaient un joli jardin (de ce que je pouvais voir de la cabane) ils m'ont proposé de le visiter. Plein de petits recoins, des mares, des fleurs. Un peu sauvage comme j'aime et très agréable. Une autre petite cabane plus rustique autour d'un palmier pour les petits enfants qui, mercredi oblige, étaient chez les grands-parents. Ils bénéficiaient d'un moment exceptionnel devant la TV pendant que leurs grands-parents me faisaient visiter !

Jardin 23-09-20

J'ai tout de même fini par partir, enchantée de cette étape et de cette rencontre. 

Arrivée à Carantec, j'ai repéré la crêperie que nous avions sélectionnée. Les filles m'ont appelée pour que je réserve pour 13h. La crêperie n'étant pas ouverte j'ai téléphoné.
J'ai garé la voiture face à la mer et j'ai repris mon livre.
Vers 12h30 nouvel appel des filles qui m'annoncent qu'elles ne pourront pas être arrivées pour 13h, que le chemin n'est pas top et qu'elles en ont marre. Nous convenons d'un point de rencontre et je reprends la route. La pluie se met à tomber. Jusque là, à aucun moment nous n'avions marché sous la pluie.
Je retrouve mes demoiselles à l'abri sous le porche d'une église. C'était une bonne chose que Maman soit là pour l'intendance !

Retour à Carantec pour se consoler avec des galettes. Il a plu pendant tout le repas et cela s'est arrêté au paiement de l'addition ! Juste le temps de regagner la voiture.

Le logis du soir était une yourte. Sur le chemin nous avons fait une pause courses pour le soir et le lendemain matin. La pluie était bien installée. C'était le logis le moins adapté à ce temps. La voiture était loin du camp de yourtes, les sanitaires aussi. Nous sommes habituées au camping même par temps de pluie mais le luxe de ces derniers jours nous convenait bien !
Un grand lit, un petit, un petit meuble pour la vaisselle, un petit réfrigérateur, deux plaques de cuisson. Beaucoup de couleurs sur les panneaux de bois mais c'était un peu juste en lumière.
Un dîner, la fin de la partie de belote de la veille et une nouvelle partie avant de lire un peu puis d'éteindre la lumière. La pluie qui tambourinait sur la toile ne m'a pas empêchée de m'endormir très vite. Ce ne sont pourtant pas les moins de 2km que j'avais faits qui m'avaient fatiguée !

Yourte 23-09-20M 

Ne vous y fiez pas le ciel n'était pas bleu !

Chateau yourtes 23-09-20M

Une belle demeure en rénovation dominait le camp des yourtes.

La pluie va-t-elle nous suivre jusqu'à Roscoff ?

A suivre...

27 septembre 2023

La débacle !

Mardi 19 septembre

J'ai dormi d'une traite et me suis réveillée peu de temps avant mes filles. Trop de fatigue !

En posant les pieds au sol j'ai senti que la journée allait être compliquée. L'arnica n'avait pas fait de miracle et les ampoules avaient grossi pendant la nuit.
Malheureusement Laure ne savait plus où elle avait rangé sa trousse de couture donc pas de soulagement de ce côté. J'ai protégé mon orteil avec un pansement Compe@d mais l'enfilage de la chaussure a été délicat au moment de partir.

Avant cela nous avions un super petit déjeuner qui nous attendait. Cette fois-ci il y avait du pain pour pouvoir étaler le beurre salé ! Mais aussi des gâteaux, des yaourts, des graines. De quoi contenter tous les appétits.
Les mêmes neuf personnes se sont retrouvées à tables avant que chacun parte pour son programme du jour.

Plus loquace le matin j'ai papoté un moment avec Laure avant que mes filles me rejoignent. Nous avons remercié Laure pour son très agréable accueil et repris le chemin inverse pour retrouver le GR.

Un plan de secours commençait à se former dans ma tête car je sentais que je ne tiendrais pas le coup sur les étapes des deux jours suivants beaucoup plus longues.

Cette partie du GR était plus '"roulante" mais je tirais la langue et serrais les dents. Bien sûr que c'est possible de faire les deux en même temps !

Lorsqu'on porte presque trois sacs à dos, le vrai et la surcharge pondérale cela n'aide pas vraiment. Pourtant les filles m'avaient allégée du gel douche !

Je plaisante mais si mes pieds n'avançaient pas très vite les pensées faisaient leur chemin dans ma tête et ce n'était pas très positif.

Heureusement que le paysage était là !

Ile 23-09-19

Une île et sa maison solitaire

forêt 23-09-19

 

Un passage dans les bois

Manon sentier 23-09-19

 

Sur le sentier

Après un peu plus de 11km nous sommes arrivées à notre halte du midi. Un petit resto au bord du Dourduff : le café du Port. Laure nous avait fait la réservation le matin.

Une fois posées à table j'ai dit à mes filles : "J'arrête là, continuez sans moi, je rentre à la maison".

Non je n'ai pas dit tout à fait cela.

J'ai annoncé qu'il était beaucoup plus raisonnable que je parte chercher la voiture et que je continue en version assistance plutôt que participation.
Nous avons cherché quel bus pourrait me ramener à Plougasnou, à quelques kilomètres par la route. Je devais prendre un premier bus pour aller à Morlaix (à l'inverse) puis un autre beaucoup plus tard pour Plougasnou. Je n'étais pas arrivée !
La solution du taxi a semblé plus rapide.

Nous avons dégusté nos moules-frites et un café gourmand puis le taxi est arrivé. J'ai dit au revoir à mes petites demoiselles. La rando était finie pour moi.

En moins de 15mn j'étais déposée à côté de ma Kangoo.
Première chose enlever mes chaussures et mettre les Birk. Le petit doigt de pied gauche n'avait même plus la place de s'y glisser. J'ai conduis avec le pied nu.
Une fois derrière le volant j'ai eu un coup de cafard. Tout ça pour ça ! Même plus capable de faire une rando et de porter sa maison sur le dos. Trop lourde, trop molle, trop vieille.
Bon je vous passe la litanie qui m'a accompagnée jusqu'à Morlaix.
Pendant le repas nous avions convenu que j'irai à Morlaix faire des courses pour le dîner et le petit déjeuner. Puisque la voiture allait porter pourquoi se priver. 

Je suis arrivée à Morlaix via le port. J'ai loupé le centre commercial à l'extérieur. J'ai tourné un peu dans les rues en pente pour ressortir de la ville et enfin trouver le lieux de mes achats.
Ayant peu de courses à faire je n'ai pas pris de caddy. J'aurais dû car j'avançais à pas menus comme une petite vieille !
Vu que j'allais rester sans rien faire pendant que mes filles tricotaient des gambettes je me suis achetée deux livres de poche. Je n'étais pas loin de la fin du seul livre emporté.
J'ai aussi acheté du fil et des aiguilles. Laëtitia ayant un leggings de sport avec une couture qui avait lâché j'ai pris des aiguilles spécial jersey : erreur !

Alors que je retrouvais mon moyen de déplacement mes filles m'ont téléphoné pour me dire qu'elles étaient arrivées à Morlaix et qu'elle m'attendaient à la chocolaterie "Le Grain de Sail" !

Nous avions prévu cette halte gourmande. J'avais regardé un documentaire il y a quelques temps sur cette enseigne qui utilise un bateau à voile pour emporter des marchandises et revenir avec du café et du chocolat. Nous avons fait quelques achats cadeaux et gourmands.

Pour rejoindre notre logis du soir les filles ont opté pour la voiture. Le trajet de l'après-midi n'avait pas été aussi chouette que les précédents et elles étaient un peu fatiguées. De plus il ne restait que de la ville.

Le monsieur attendant trois randonneuses à pied et a été surpris de voir arriver une voiture !

C'est Laëtitia qui avait fait les recherches pour nos logis. On avait opté pour de l'original si c'était possible. Et là c'était vraiment original : une cabane dans un arbre.

Le monsieur nous a présenté la cabane qu'il avait construite avec le plus de récupération possible. Il a tout fait sauf l'électricité. Sa cabane a eu plusieurs étapes et est dotée maintenant de deux niveaux. C'est un bijou d'originalité avec plein de petits détails et un grand confort. Nous étions enchantées. Il y avait même un kouign amann sur la table pour notre goûter.

L'arbre, un châtaignier, continue de pousser. Son tronc énorme est dans la chambre du bas, une branche passe dans la pièce à vivre et le tronc continue à l'étage. Régulièrement des branches sont taillées.

Chambre arbre 23-09-19

 

La chambre

Il y a une belle douche à l'italienne dans la salle de bain, des toilettes sèches, la chambre et la pièce à vivre avec le coin cuisine et à l'étage une belle pièce avec un comptoir en triangle autour du tronc, un canapé dans un coin et deux lits superposés.

Balançoire 23-09-19

Balançoire dans la pièce à vivre

Table 23-09-19

 

Grande table et petites fenêtres variées

cuisine 23-09-19

 

Le coin cuisine

Nous avons pris nos aises. Les filles en haut et moi dans la chambre avec l'arbre.

J'avais emporté mes deux tapis de yoga et nous les avons déroulés après une bonne douche pour une séance en musique car contrairement à la chaîne du premier soir celle-ci avait une prise USB pour que Manon branche son téléphone. Une musique zen a accompagné nos étirements.

Un peu de couture avant de percer mes ampoules. Mon infirmière a poussé de grands cris lorsqu'elle m'a vu mettre du fil dans le chas de l'aiguille. J'allais faire entrer les microbes sous ma peau ! J'ai toujours percé mes ampoules de la sorte en laissant le fil ; le matin je tirais sur le fil et l'ampoule était sèche. Du coup je l'ai laissée faire. Sauf qu'une aiguille à jersey ce n'est pas très pointu et qu'il a fallu s'y reprendre à plusieurs fois pour arriver à percer la peau. J'ai dû perdre au moins 100g avec toute l'eau qui est partie !

Nous nous sommes préparées un délicieux rizotto végétarien avec champignons et brocolis accompagné du reste de vin blanc du plat.

Manon avait emporté un jeu de cartes et nous avons décidé de jouer à la belote.

Là tout a dérapé.

J'ai joué à trois pendant des années avec mes parents. Nous jouions à 4 lorsque nous allions chez les grands-parents. Avec mon grand-père paternel d'un côté ou ma grand-mère maternelle de l'autre. J'étais toujours en équipe avec Papa ou mon grand-père et nous gagnions la plupart du temps. Il m'est arrivée d'être en équipe avec un grand oncle paysan qui faisait des tournois au bistrot du village. Là c'était la gagne assurée. Il savait quelles cartes étaient les mains des joueurs !
Lorsque j'ai rappelé les règles, Manon m'a soutenue que je me trompais totalement. Je suis restée sur ma position et Laëtitia s'est rangée avec sa sœur. Leurs propos et leur ton étaient brutalement violents et laissaient entendre que je ne savais rien du tout. Nous avons consulté internet et même là devant l'évidence elles restaient sur leur position.

J'ai quitté la table, je suis allée dans la chambre lire à côté de "mon" arbre". J'ai été très choquée surtout de la violence de mon ainée. La petite part très vite et est toujours persuadée d'avoir raison comme son Papa mais Laëtitia est plus mesurée.

Au bout d'un moment Manon est venue me demander de venir jouer. J'ai d'abord décliné car je ne voyais pas comment jouer autrement que selon les règles officielles de la belote confirmées par le net. Sans dire que j'avais raison Manon a laissé entendre qu'elles avaient peut-être mal interprété les règles sur le Net.
J'ai cédé bien qu'il n'y ait eu aucune excuse ni regret. J'avoue que j'ai été déçue du comportement de mes filles.

La fatigue est arrivée avant de finir la partie mais Manon menait et sa "victoire" lui faisait oublier son accès de colère. Si elle avait été la dernière (qui était ma position) elle aurait certainement vu les choses autrement !

Tout le monde est parti se coucher. J'ai repris mon livre avant de sombrer sous les assaut du vent qui faisait tomber les coques sur la toiture.

Dort-on bien à côté d'un arbre ?

A suivre...

Chambre arbre2 23-09-19

26 septembre 2023

En avant toutes !

Ce soir après le travail j'ai repris la natation.
J'ai enfin pu nager dans le bassin nordique. Il faisait chaud, il y avait du soleil et c'était très agréable. Par contre un peu trop de monde dans les couloirs qui sont plus étroits que normalement. Du coup les lignes du fond sont décalées. Pour se doubler c'est assez difficile et mon poignet gauche en a fait les frais. Un choc avec une nageuse qui doublait en arrivant de face l'a retourné. Douleur qui s'accentue ce soir après la douche. Je vais masser à l'huile d'arnica avant de me coucher. L'arnica et moi toute une histoire...
Malgré cela je suis contente d'avoir fait mes 2km.

Revenons maintenant à mon récit.

Lundi 18 septembre

Réveillée vers 4h du matin j'entendais le vent gémir en se faufilant dans des interstices. Le sommeil semblant me bouder, j'ai lu. Je n'avais pris qu'un livre (ça fait du poids à porter !) qui était déjà commencé. Le sommeil est revenu avant que j'arrive à la fin. Vers 8h le ciel était gris et les nuages se déplaçaient à toute vitesse mais pas de pluie.

Les filles se sont levées et nous avons petit déjeuné. Pas de pain pour étaler le petit pot de beurre salé donné par la Maman de Nicolas. Heureusement qu'il me restait des madeleines raplapla dans mon sac à dos. Les filles mangent du fromage blanc avec des graines de toutes sortes et avaient prévu les quantités pour le matin.

Vers 10h nous quittions notre confortable logis avec un détour de 2km pour aller au village en quête d'une boulangerie pour notre en cas du midi.
Une jolie côte nous attendait pour se mettre en jambes. Mes chaussures toutes neuves que je n'avais pas pu tester en raison des trop fortes chaleurs pour aller marcher le soir semblaient convenir à mes petons.

Après avoir choisi notre menu nous avons cheminé sur la route avant de retrouver le GR sous un ciel qui se dégageait de plus en plus.

A partir de là nous en avons pris plein les mirettes sur cette portion jusqu'à Plouezoc'h. Le sentier était un peu technique avec pas mal de cailloux, de racines, de montées et de descentes. Mais la mer était presque toujours visible pour nous donner du courage. Le soleil de plus en plus présent lui donnait des couleurs magnifiques.

A un moment un chemin de galets menait à une pointe. J'ai laissé les filles s'y aventurer mes chevilles n'aimant pas trop cette instabilité. J'ai cheminé seule dans les bruyères avant de me poser pour les attendre.

Lande cotière 23-09-18

 

Chemin côtier en liberté... et en plein vent pour un grand bol d'air

Nous avons fait un pause sur le chemin à l'abri du vent en se mettant au ras du sol derrière des fougères pour notre casse-croute. Puis nous sommes reparties.

Vue pause déjeuner 23-09-18

Jolie vue pour pique niquer

Laëtitia ouvrait la marche sans difficulté, Manon suivait en rouspétant parfois et j'étais en queue de peloton avec un écart qui grandissait lorsque le terrain était très accidenté puis que j'essayais de combler lorsque le terrain le permettait.

Depuis la chute qui a occasionné ma double fracture du poignet je marche en contrôlant mes pas. Je n'ai toujours pas digéré cette perte d'équilibre sur terrain plat. Alors sur un terrain qui présente des trous, des bosses et des pièges je suis en alerte maximum. Du coup mon corps est contracté des orteils aux fessiers ! Ajoutons à cela une condition physique qui n'est pas à la hauteur du challenge. Je mettais souvent les mains pour m'assurer le passage de rochers. Mon sac à dos n'était pas encore au top côté agencement j'avais un peu trop de poids en haut ce qui me faisait basculer en avant. Côté souffle avec la natation je m'en sortais bien mais coté muscles des gambettes j'étais loin du compte.
J'ai commencé à me poser des questions.

Depuis quelques semaines je ressentais un gène sur le dessus du pied gauche à la pliure des orteils. Je pensais que c'était dû au port continuel des Birk et de la crispation des doigts de pied pour tenir la chaussure. J'avais repris la marche pieds nus à la maison sans que cela semble changer quelque chose.
Cette gène est devenue douleur au fil des kilomètres et j'ai cherché à poser le pied droit de différentes façons pour le soulager. Je marchais un peu à 12h10 !

 

Puis nous avons quitté le GR pour suivre les indications de notre logeuse pour la nuit. Les filles n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur la direction à prendre. J'avoue que je les ai laissées se quereller. J'en avais plein les pattes et j'espérais juste que nous ne ferions pas fausse route pour allonger la distance avant le repos.

Le chemin choisi était le bon et nous avons avancé dans l'herbe bien grasse en longeant des étangs puis dans un petit bois avec une belle montée. Manon a senti que j'avais un coup de "moins bien" et a voulu m'encourager en marchant près de moi mais je lui ai dit que je préférais rester dans ma bulle et mettre un pied devant l'autre sans réfléchir.
Pourtant ça cogitait beaucoup dans ma petite tête. Je ne voyais pas comment j'allais continuer l'aventure avec cette douleur. La fatigue, les muscles endoloris je pouvais passer outre quitte à baisser le rythme mais ne pas savoir comment poser le pied et déclencher d'autres douleurs avec cette allure de guingois me laissait dubitative quant à la suite. Et puis ne pas être à la hauteur me minait le moral.

Nous sommes enfin arrivées à notre seconde halte après 19km de petits pas. C'était une chambre d'hôte. Après avoir enlevé nos chaussures (ah que cela fait du bien !) Laure, l'hôtesse, nous a installées à la table pour un rafraichissement. Il y avait déjà deux autres randonneuses. Des petits gâteaux ont accompagné les boissons.

 

A ce moment là, la pluie s'est mise à tomber !

La sauvage que je suis n'avait envie que d'une douche et de s'allonger un peu.
Heureusement que mes filles sont plus sociables et qu'elles ont assuré l'essentiel de la conversation.

Enfin nous avons pu nous installer dans notre chambre. Le grand lit pour mes filles qui sont habituées à dormir ensemble et le petit lit pour moi.
Sous la douche j'ai vu l'étendue des dégâts. Un dessus de pied bien gonflé et deux magnifiques ampoules sur le petit doigt de pied à gauche. J'avais bien senti une gêne mais c'était le pied droit qui monopolisait mon attention.
Je n'avais pas pris d'aiguille avec moi pour percer les ampoules pour qu'elles sèchent pendant la nuit. Grosse erreur !

 

La douche puis un temps de repos m'ont un peu requinquée et j'envisageais la suite avec plus de confiance.

Nous prenions le repas sur place car la maison est très isolée. D'autres randonneurs sont arrivés et nous étions 9 à table.
J'avoue que j'ai eu un moment de panique à me dire qu'il allait falloir assurer la conversation avec toutes ces personnes que je ne connaissais pas.

Ce fut pourtant un chouette repas. Laure nous a bichonné avec une belle assiette de crudités puis des galettes et des crêpes et du cidre bien sûr. Les conversations allaient bon train entre gens civilisés et sportifs. Deux des randonneurs couraient des marathons et bien sûr le sujet était tout trouvé avec ma championne.

Chacun a regagné sa chambre, repu et après un petit massage à l'arnica j'ai sombré jusqu'au matin.

Dans quel état serai-je après une nuit de sommeil ?

Quelques belles images pour patienter.

Bateaux 23-09-18

 

De vieux bateaux qui ne prendront plus la mer

Maison 23-09-18

 

Maison parfaite pour la sauvage que je suis

Vue 23-09-18

 

 Quitter des yeux le chemin pour se faire du bien avec du beau

A suivre...

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25 septembre 2023

Bretagne me voilà !

Samedi 16 septembre

Réveillée tôt car mon esprit pensait trop à tout ce que j'avais encore à faire et à préparer avant de partir : mon sac plus des affaires des filles et ranger un peu la maison.

La voiture a enfin été chargée et j'ai pris la route à 9h15.

Conduire et avaler des kilomètres seule ne m'a jamais posé de problème mais cela faisait si longtemps que je doutais un peu de mes capacités. Allais-je tenir presque 800 km, la voiture plus de première jeunesse (comme moi) allait-elle lâcher en cours de route ? une compote et c'était reparti.

A 17h15 j'arrivais à destination à Dinard chez la Maman du compagnon de mon aînée après un trajet sous le soleil et sans trop de circulation sauf aux abords des grandes villes. J'ai pris l'autoroute tout le long ; en Bretagne ce sont seulement des voies rapides. Juste une petite pause le midi pour avaler des tomates cerises du jardin, un peu de fromage, un reste de chips, une compote et c'était reparti.

Laëtitia, Nicolas son compagnon et Marouet la chienne avaient passé la semaine qui avait suivi le triathlon chez le Papa puis chez des copains à Rennes. Au retour ils avaient récupéré Manon à la gare. Tout le monde était là à mon arrivée.
Vous connaissez mon côté sauvage mais aucun problème avec la Maman car elle est comme moi. Ce qui fait que nous avons sympathisé de suite !

Nous sommes tous allés nous balader au bord de la mer avant de finir au restaurant offert aux Mamans par les enfants !

J'ai dormi avec mon Petit Bout. Moi qui dors seule depuis des années cela m'a un peu perturbée. Manon n'a pas de problème elle met des bouchons d'oreilles et un masque ! Il parait que je ronfle...

Dimanche 17 septembre

Le lendemain après un copieux petit déjeuner nous avons enfilé nos maillots pour une baignade. Laëtitia était déjà allée courir 18 km avec Nicolas, un copain et Marouet de bonne heure. Une petite marche pour trouver la grande étendue de sable. L'entrée dans l'eau était surprenante mais après quelques mouvements de crawl c'était parfait. 19° ce n'est pas froid pour la Bretagne. En plus il y avait du soleil entre quelques nuages.

Quelques courses sur le chemin du retour pour notre repas du soir.

Un déjeuner bien agréable au soleil dans le jardin avant de prendre la route à deux voitures avec un détour pour faire la connaissance du Papa. Nicolas est resté un peu chez son Papa et cette fois c'était vraiment le début de l'aventure.

Environ 2 heures de route pour arriver à Plougasnou notre point de départ. Par la magie des réseaux sociaux j'avais la possibilité de laisser ma Kangoo devant la maison de Sylvie (encore merci :-) ce qui me tranquillisait. Ravie de cette opportunité je n'avais pas regardé la distance entre ce point et notre premier logis au bord de la mer. Ma cadette qui vérifiait l'itinéraire sur son téléphone a commencé à m'enguirlander. Elle est toujours très prompte à rouspéter !
J'ai proposé d'aller déposer nos affaires dans l'appartement puis j'irai laisser la voiture et reviendrai à pied. J'en avais bien pour 5km sur une route avec pas mal de voitures ; de quoi démarrer la rando plus tôt que prévu.
C'était sans compter sur ma championne qui une fois changée a déposé la voiture pour revenir en courant. Elle a allongé un peu la distance (8km) pour éviter la route et prendre des petits chemins trouvés sur Strava (merci à ceux qui partagent leur parcours de course). Du coup elle a fait une bonne journée entre le matin et le soir.
Avec Manon, en l'attendant nous nous sommes promenées le long de la mer en s'inquiétant du ciel qui devenait de plus en plus gris et des éclairs qui zébraient le ciel. Laëtitia est arrivée alors que les premières gouttes tombaient.

Plage 23-09-17

La vue depuis notre salon de l'appart-hôtel

 

Appart 23-09-17

 

Notre palace pour la nuit

Arc en ciel 23-09-17

 

Ciel gris mais superbe arc-en-ciel

L'appartement était parfait. De la place avec deux chambres, une grande pièce avec la cuisine et une belle salle de bain. Nous commencions dans le luxe pour notre plat de pâtes au pesto ail des ours de la Maman de Nicolas.

Il a plu une partie de la soirée puis dans la nuit le vent s'est levé.

Quel temps pour la première journée de marche le lendemain ?

A suivre...

24 septembre 2023

Retour à la maison

Je suis arrivée à ma petite maison ce soir après 8 h de route. Contente de me retrouver seule dans mon refuge mais un peu nostalgique que cette semaine avec mes filles soit déjà terminée.

Pookie a accouru dès qu'elle a entendu la voiture. Cela m'a fait plaisir de la revoir si vite. Elle ne semble pas me tenir rigueur de mon absence. Du coup je me suis occupée d'elle en premier pour lui donner son repas.

Puis j'ai vidé la voiture bien chargée. Non, je n'avais pas dévalisé la Bretagne !
Manon avait fait le trajet Paris-Rennes avec le plus de bagages possible pour s'alléger au maximum de tout ce qu'elle va devoir rapporter à la maison dans une dizaine de jours après son déménagement.

Je suis allée faire le tour du jardin qui n'a visiblement pas souffert de mon absence et j'ai commencé l'arrosage ; automatique d'un côté et à la main de l'autre. Pookie m'a accompagnée.

La nuit tombant je suis rentrée pour entreprendre le vidage des différents sacs. Il va y avoir des lessives à faire cette semaine ! Heureusement le soleil devrait être de la partie.

Comme j'ai envie de noter les souvenirs de cette semaine dans mon "blog-journal de bord", je pense faire des petits billets la semaine prochaine.

Je ne vais pas faire long feu ce soir après avoir dîné.

A demain sans doute.

A l'aise Breitz

15 septembre 2023

Journal de la semaine

Pour une fois j'ai fait autre chose que travailler pendant la semaine.

Oh rien d'extraordinaire mais comme je ne vais pas vous raconter mon WE prochain et le suivant tout de suite...

Lundi je suis allée essayer des chaussures de rando chez Décathl°n. Pas facile de juger si elles sont confortables alors qu'il y un ampoule à chaque talon ! Malgré ce handicap j'ai pu faire la différence entre des chaussures d'entrée de gamme et les autres. De même dans cette catégorie toutes ne se valent pas. Obligée d'enfiler un 40 dans l'une alors que le 39 est presque grand dans l'autre. Comme j'y suis allée en fin de journée et qu'à ce moment-là mes petons augmentent de volume ce n'était pas nécessaire de prendre une taille en plus.
J'ai choisi un modèle de milieu de gamme qui était en promo.
Sur le chemin du retour j'ai fait un arrêt chez le Suédois. Cela faisait longtemps que je n'y étais pas allée. J'avais juste besoin de caisses pour du rangement (oui, oui les affaires de Papa, j'y pense toujours !). Je ne vais pas m'y atteler cette semaine mais comme je passais devant.
J'ai aussi trouvé la solution pour Pookie et la sécurité de ma maison.

Mardi midi rapide tour au marché. Mon gentil vendeur d'olives et de fruits secs et à coques n'était pas là. A ma grande déception car je pensais faire des réserves pour notre randonnée. Comme il y a eu un orage en fin de nuit et qu'il s'installe très tôt sur le marché il n'est pas venu.
J'ai acheté des plants de choux et de salades. Presque tous les autres marchands avaient déjà fermé boutique. Cela ne m'arrange pas du tout ce changement d'horaires du marché.
Avant de retourner au bureau l'après-midi j'ai enfin laissé ma voiture pour le contrôle technique ; je n'ai qu'un an et demi de retard sur la date obligatoire. Juste quelques points mineurs qui ne perturberont pas mon long périple. Cela fait longtemps que je n'ai pas fait un grand trajet en voiture et cela me rassurait de faire cela maintenant et surtout d'être enfin en règle.
Je suis allée au centre qui contrôle les véhicules de la mairie et un gentil collègue m'a récupérée et reconduite le soir. Ma petite Kangoo est prête pour le voyage.
Il me fallait mettre en terre mes plants avant de partir. J'ai un peu trainé puis je me suis enfin décidée à mettre les mains dans la terre ce soir. Malgré la pluie de cette nuit, une fois grattés les 2 premiers centimètres la terre était sèche. J'ai fini en arrosant sous la pluie. Elle n'a pas duré et j'ai bien fait d'arroser même si j'étais bien mouillée à la fin.

Mercredi et jeudi rien de particulier.
Quelques courses et des ajustements avec les filles pour notre semaine.
La nuit tombant de plus en plus tôt le tour au jardin est rapide. J'ai toujours du mal avec ces journées qui raccourcissent. Il fait nuit au lever et la nuit qui arrive ne permet plus de profiter d'une longue soirée. Nostalgie qui s'installe.

Vendredi c'est le branle bas de combat au boulot et à la maison.
Trois manifestations dans la commune ce WE et boucler le maximum de dossiers avant une semaine d'absence.

Comme à la maison j'ai attendu le dernier moment pour tout faire il y a bousculade. Pas facile de penser à tout alors que cela fait des années que mes voyages se font dans le jardin !

A bientôt.

En vacances

10 septembre 2023

Ma championne !

Pas moyen de louper l'ouverture de la chasse en Haute-Garonne ce matin : à 7h les chasseurs étaient déjà en train de tirer.
Et moi qui ai des scrupules à lancer mon broyeur avant le milieu de la matinée !

Un peu d'arrosage à la fraiche et la chaleur est arrivée très vite ce dimanche. Du coup pas de jardinage ni de broyage.

Après quelques courses, j'ai fait du sport par procuration. Supporter c'est du sport aussi !

Pas de retransmission en direct du triathlon bien sûr mais quelques images sur Insta où je n'ai pas pu trouver ma fille au milieu des combinaisons noires, des bonnets jaunes et des lunettes sur les yeux !
Mais il y avait un suivi et j'ai pu lire qu'elle était sortie de l'eau plutôt pas mal, qu'elle avait une bonne allure en vélo et qu'elle grattait quelques places en course.
Tout ça pour finir en 2h51', 26' après la 1"ere féminine. Ce qui la place à la 31e place sur 169 féminines et 7e sur 32 dans sa catégorie.
Pour une première je trouve qu'elle s'est bien débrouillée et en plus elle a aimé.
Je sens que ce ne sera pas le dernier triathlon. Reste à trouver le temps pour s'entrainer pour 3 disciplines !!!

J'ai hâte de la voir pour qu'elle me raconte tout.

Après tous ces efforts j'ai sombré dans une sieste l'après-midi !!!

J'ai tout de même glissé mes petons dans mes chaussures de torture pour une petite marche de 5 km à 6.4km/h. Je suis partie un peu tard et ai renoncé à mes 7km pour ne pas finir à la nuit. De plus deux belles ampoules se sont invitées donc demain c'est essayage de pantoufles !

Pas de yoga non plus. Il y a du laisser aller ce WE.

Bonne semaine.

MARCHE

9 septembre 2023

Broyer et marcher !

Ah pouvoir profiter de la fraicheur du matin pour avancer un peu au jardin.

Il restait deux fruitiers côté verger qui n'avaient pas eu leur apport de terreau enrichi puis leur paillage de broyat. Voilà qui est fait. Dans la haie qui me sépare du voisin côté verger j'avais planté un buddleia blanc issu de bouture qui a beaucoup souffert pendant l'été. Ne voulant pas m'avouer vaincue il avait eu droit lui aussi à son apport de terreau et de paillage. Timidement il a refait quelques feuilles. Il a bénéficié d'un surplus d'arrosage par rapport à ses copains au régime presque sec. Comme le paillage avait bien fondu et que le chiendent repoussait déjà j'ai fait un peu de nettoyage autour de son pied et découvert la première mini hampe fleurie. Chouette !

Dans cette haie que j'ai paillée avec mes premiers bacs de broyat la couche a déjà bien diminué. Je vais devoir refaire un apport et arracher les herbes indésirables (le chiendent surtout) qui profitent de la situation.
Vu tout ce que j'ai à tailler puis à broyer je ne suis pas prête à manquer de matière première. Je ne regrette vraiment pas cet achat.

Après ces travaux silencieux j'ai donné à manger à la machine avec entre autre les branches du mirabellier. Trois grosses branches ont cassé cet été sous le poids des fruits. Je me suis contentée pour l'instant de couper toutes celles qui passaient entre les lames du gros sécateur. Pour le reste il faudra user de la tronçonneuse. Je verrai plus tard. J'ai aussi coupé d'autres branches un peu partout pour tenter de lui redonner un peu d'allure. Le tronc penche et je me demande si je ne vais pas lui mettre une béquille pour le redresser petit à petit lorsque la terre sera plus humide cet automne. Je crains qu'à la saison suivante il n'ait que peu de fruits de toutes façons.

Un début d'après-midi tranquille à l'ombre de la maison même si la chaleur était moindre que ces derniers jours.

Une nouvelle étape de taille et de broyage. J'ai l'impression que plus je taille plus il y en a. Je taille à la fois des branches sèches sur certains arbustes (un énorme buddléia orange) et des branches feuillues. J'ai des arbustes qui ont pris des proportions trop importantes et je veux revenir à une taille plus adaptée. Pour le moment je picore un peu partout ; il faudra poursuivre avec la tronçonneuse car le diamètre des branches est trop gros. En plus il faut sortir l'escabeau et le sol ne permet pas toujours une stabilité parfaite surtout en étant toute seule. Je me garde cela lorsque mon Petit Bout va revenir quelques jours à la maison.
En attendant j'ai tout de même de quoi m'amuser !

Puis je suis allée marcher 6km à 6.4km/h en début de soirée. Je m'interroge encore sur le choix des chaussures. Elles sont raides et j'ai les pieds endoloris après 6km donc au bout de 20km ! Je prévois 7km demain. A voir si cela passe ou si je "cours" acheter une paire de pantoufles pour les tester un peu avant !
Toujours à la dernière minute comme d'habitude !

Mon aînée participe à son premier triathlon demain à Dinard. Elle est donc déjà en terre bretonne avant que nous la rejoignons samedi prochain Manon et moi.
Elle a choisi le format olympique : 1.5km de natation - 41km de vélo - 10km de course à pied.
Elle a récupéré son dossard hier en arrivant depuis ses montagnes. Elle stresse un peu surtout pour la natation avec tout le monde autour. J'ai suivi dans l'après-midi le triathlon longue distance pour voir ce qu'il en était. A part l'élite qui part en gros groupe ensuite cela se fait par vagues rapprochées de peu de personnes. A voir si cela sera pareil demain.
Pour le vélo elle fait cela avec son vélo basique donc pas spécialement adapté au triathlon ; pas de pédales automatiques, pas de prolongateur. Deux roues, une selle, un guidon et on appuie sur les pédales !
Pour la course si elle n'est pas KO des péripéties précédentes elle va gérer ces 10km.
En tout cas je suis très fière d'elle de se lancer dans l'inconnu.
Pas sûre qu'elle ait le même beau temps demain car de l'orage est annoncé pour le matin. Ah ce temps breton, n'est-ce pas Sylvie !!!

Ma séance de yoga s'est réduite à quelques étirements dans le lit au coucher. Voilà ce que c'est que de trainer dans la salle de bain après la douche, la motivation disparait avec la nuit qui tombe.

A demain.

icone triathlon

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