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21 avril 2024

Foire aux plantes et plantations

Dimanche matin je suis allée à la foire aux plantes de ma commune.
Vu les températures actuelles j'avais décidé de ne pas encore acheter de plants de tomates, aubergines et poivrons. Il y a d'autres foires aux plantes à venir les prochains WE et il y a toujours la pépinière chez qui je me fournis au marché du mardi matin. Il faut juste que je commande pour le mardi suivant car en arrivant à midi passé il n'y a plus rien.
Donc je me suis promenée au milieu des stands colorés. Ce n'était pas les mêmes marchands qu'à la précédente foire.
Je me suis arrêtée devant un étal de plantes perpétuelles ; je n'en connais que certaines de nom sans trop savoir ce que je pourrais en faire.
Je me suis tout d'abord laissée tentée par un saule tortueux qui ne rentrent pas dans les légumes perpétuels bien sûr. Cela fait un moment que cet arbre me fait de l'œil. Il était petit mais pas trop cher. Il sera au milieu d'un futur massif. En attendant je le mettrai dans un pot. J'ai ajouté un plant de crosnes pour voir ce que cela donne, un fuchsia comestible qui a une jolie fleur, de la roquette vivace et de la sarriette. Sa pépinière se nomme "Des forêts à croquer".

Chez un second marchand "Le Bio Prêt à Planter j'ai pris deux pots de bleuets car je n'ai pas acheté de graines, de la ciboulette (la mienne n'a pas l'air décidée à pousser après une première coupe) et de la coriandre vietnamienne pour découvrir.

Après le déjeuner j'ai repris mes travaux de jardin.
Je cherchais où entreposer les boutures en attente ; l'endroit où elles étaient est de plus en plus au soleil et cela m'oblige à les surveiller trop fréquemment pour l'arrosage. Et puis j'envisage la plantation du saule crevette à cet endroit. Il végète dans son pot et a besoin de trouver place en terre.
Le long du nord de la maison où se trouve la haie d'hortensias il y a tout le bric-à-brac de pots, de terreau et j'en passe. J'avais taillé à ras les trois derniers hortensias en prévision d'utiliser cet espace. Après une période d'attente quelques tiges ont repoussé. J'ai hésité à les couper mais le lierre est reparti de plus belle à l'assaut du mur donc il faut nettoyer tout cela.
J'ai recoupé à ras le dernier hortensia pour commencer. A l'angle nord-ouest de la maison j'avais planté un chèvrefeuille que j'avais accroché sur la claustra. Mais il avait séché et il ne restait qu'une énorme boule de branchage entremêlés sur trois troncs.
Quitte à utiliser ce coin autant le rendre propre dès le départ. J'ai donc tout coupé avant de tout broyer. Ce fut fastidieux mais j'ai obtenu un super broyat que j'ai posé sur le sol pour tenter d'étouffer herbes et lierre. Les pots sont venus se loger dans ce petit nid. Ils auront le soleil en fin de journée.

Par contre il me reste maintenant un espace entre l'angle du mur et les panneaux en bois. Il va falloir que je trouve quelque chose car cette petite vue sur ma terrasse me gène même sil faut emprunter le chemin pour la découvrir et que peu de personnes viennent à la maison et surtout passent par là !

Après ce long moment de taille et de broyage j'ai branché le taille haie pour couper les hautes herbes de l'autre côté de la descente afin de mettre en terre des agapanthes bleues données par un collègue. Cela fait un certain temps qu'elles patientent dans leur sac plastique.
Il y avait beaucoup de chardons au milieu des hautes herbes que j'ai dû attaquer à l'ébrancheur car les grosses tiges résistaient aux lames.
En commençant je me faisais la réflexion de faire attention au fil dans l'herbe en reculant. Je n'avais pas fini ma pensée que le taille-haie s'est stoppé net. J'ai pris le fil de la rallonge entre ses dents.
C'était parti pour un peu d'électricité
Démontage de la prise male qui heureusement n'est pas moulée avec le fil. J'avais déjà fait la même bêtise il y a quelques années et j'avais déjà raccourci ma rallonge. Là j'ai dû l'amputer d'une plus grande longueur mais il en reste suffisamment pour qu'elle reste utile.
Je me souviens que j'avais été très fière de rapporter à mon Papa électricien ma réussite. J'ai beaucoup pensé à lui en dénudant les fils avec les dents car je n'ai bien sûr pas l'outil adéquat. Je suis en train de penser que je n'ai pas regardé parmi les quelques outils récupérés. Mais ce ne sont que les outils de mon grand-père les outils de Papa ne m'ayant pas été restitués !!!!! Je m'offrirai un outil à dénuder les câbles électriques pour la fête des Mères !!!
Une fois toutes les vis resserrées j'ai branché et là RIEN. Un peu dépitée je vais brancher l'outil sur une autre rallonge et une autre prise et cela fonctionne. Etait-ce l'outil qui était bloqué au premier essai ? Je fais une nouvelle tentative toujours rien. Je pense alors au disjoncteur. J'étais rentrée dans la maison prendre un tournevis et j'avais vu que l'horloge du four était toujours allumée donc pas disjonctée. Mais j'avais oublié le disjoncteur intermédiaire qui bien sûr s'était mis en sécurité.

Après cette pause technique j'ai repris ma taille pliée en deux et en dévers. Je n'ai fais que l'espace nécessaire à la plantation. On verra le reste plus tard.
J'ai ensuite passé la tondeuse sur la zone pour couper au plus court et j'ai attaqué le premier trou. Qu'ai-je trouvé à votre avis ? Des cailloux bien sûr.
Mon collègue avait éclairci ses agapanthes et j'avais un gros bloc de tiges que j'ai essayé de séparer au mieux. Je les ai placées dans un sceau d'eau en attendant.
J'ai pris un premier pied de deux tiges que je n'ai pas réussi à séparer au risque de tout casser.

Au second trou la pioche a butté contre quelque chose de mou : du polystyrène qui s'est éclaté en plein de petits morceaux. J'ai déterré le plus gros mais je ne sais pas jusqu'où va ce que je suppose être un bloc.
En faisant le 3e trou un peu plus bas dans la pente je n'en ai pas retrouvé.

Je me suis arrêtée là car il était déjà tard. Il me reste cinq pieds. Je vais voir si je peux tous les placer dans la pente. Je n'ai pas d'idée finale de cette partie du terrain car sur le haut il y a un sureau qui a beaucoup de branches mortes mais qui semblent reparti cette année et juste à côté un chêne d'une variété différente de celui sur ma terrasse qui voudrait lui piquer sa place. J'avais pensé couper toutes les branches du sureau avec ma petite tronçonneuse (que je n'ai toujours pas utilisée !!!) et faire couper le tronc lors d'une taille du gros chêne. Pour cet été cela restera ainsi.

J'avais pensé refaire un séance de broyage donc j'avais tout laissé en plan sur ma terrasse. J'ai entassé tout le bois dans la brouette avant de balayer la terrasse puis de ranger tout les outils déposés deci delà.

Une fois à la maison ma voyageuse avait cherché à me joindre donc nous avons papoté un moment au téléphone.
Après la doucher j'ai eu un coup de froid et de fatigue. Pas question de faire du yoga sur la terrasse avec un vent du Nord qui s'était levé. Je me suis contentée de mouvements décontractants pour le dos, les chevilles et les mains bien sollicités ce dimanche.

Repas devant une série et au lit.

Bonne semaine


 

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20 avril 2024

Tondre, broyer sous le soleil

Une belle journée pour travailler au jardin après une matinée dévolue aux courses et aux tâches obligatoires.

On commence par l'ouverture des protections des semis pour qu'ils profitent du soleil printanier.

Puis j'ai broyé ce que j'avais accumulé dans un coin pour faire place nette. J'en ai ajouté en taillant un des cinq lauriers roses qui sont au bord de ma terrasse.
Lorsque j'avais mis en place ma terrasse, à l'époque avec quelques dalles en bois, j'avais voulu me cacher du voisin au nord et j'avais planté des hortensias venant de boutures.
Mon Papa m'avait aidé à poser deux claustras en bois en attendant que les hortensias poussent. A l'époque le chêne était loin d'ombrager tout ce coin à l'ouest de la maison. Malgré un arrosage intégré les hortensias n'ont pas aimé cette exposition plein sud. Au bout de quelques années j'ai enlevé ce qu'il restait d'eux !
J'avais une bouture du laurier rose double qui me suit depuis ma première maison et j'ai acheté quatre autre lauriers, un abricot, un rose simple, un rouge et un blanc pour faire une haie.
Au début tout allait bien même si je ne les ai pas taillé assez pour qu'ils se ramifient bien à la base. Puis le chêne a fait trop d'ombre pendant la floraison des lauriers et ceux-ci sont partis à l'assaut du ciel.
J'ai maintenant des fleurs à plus de 2.50m et des tiges nues en dessous.

J'ai donc commencé par tailler mon laurier fétiche en prenant soin de faire des boutures Je les fais raciner dans l'eau avant de les mettre en pot.
Je vais voir si je continue car cela ne fait pas très joli. Je n'ai pas voulu tailler très court pour laisser quelques tiges avec des feuilles et des fleurs en préparation pour servir de tire sève.

J'ai déposé le broyat sur le massif du bas de la pente. Malgré trois bacs il va encore m'en falloir.

J'ai ensuite passé la tondeuse dans les allées du potager et du verger. J'aime ce côté propre. Evidemment il ne faut pas regarder autour avec toutes les herbes qui continuent de pousser !

Avant de passer la tondeuse sur le haut ouest du terrain j'ai du faire un peu de ménage entre les pots des boutures que j'entrepose dans un coin et le mobilier de jardin. Il faut que je trouve un autre endroit pour les pots de boutures. Il y a ce coin sur le côté de la cabane en ruine où j'entrepose plein de choses et que la haie de Pyracantha envahi. C'est une plaie cette plante car elle a des épines très longues. Je ne l'ai pas encore passée au broyeur. Déjà la glisser dans le goulot sans se piquer ne va pas être simple mais surtout je me demande si le broyat sera manipulable sans danger. Pourtant il faut vraiment que je m'en débarrasse car cette plante qui pousse très vite et se ressème à tout va est trop présente dans mon jardin. De ce coté nord elle serait très bien en haie mais je l'ai trop laissé pousser.
Une année avec Manon nous avions taillé et ramené les tiges à des proportions plus raisonnable. Je m'étais retrouvée avec un tas de branchages délicats à manipuler que j'avais entassé dans mes ronces. Je vais donc les retrouver, j'espère en décomposition, quand je vais attaquer cette partie des ronces.
Il faut que j'essaye de les broyer je n'ai pas le choix !

Malgré tout cet endroit me semble être trop ensoleillé l'été pour les boutures ; il ne me reste que l'arrière de la maison qui n'a le soleil qu'en fin d'après-midi. A voir...

J'en ai profité pour commencer à enlever les pavés que j'avais fichés en terre pour délimiter le massif de ma terrasse. Il me reste quelques plantes à déterrer mais je ne sais pas encore où les remettre. J'ai pu ratisser la partie dégagée afin de passer cette partie sous la tondeuse.
Je me demande si je ne vais pas faire une bordure le long des pavés avec les petites fleurs que je dois enlever. J'ai retrouvé sur un site cette plante ; je pense que ce sont des Céraistes appelées aussi oreille de souris.
J'avais pensé faire une bordure avec des Stipa qui repoussent un peu partout mais je préfère cette nouvelle idée. A suivre...

Je sais que je change souvent d'avis mais je finis toujours par trouver une solution. C'est la mise en place de cette solution qui me prend du temps !

Pookie me tournait autour depuis un moment. J'avais complètement oublié l'heure et l'heure de son repas était passée.
Je lui ai rempli sa gamelle avant de tout ranger, arroser les semis et décrocher le linge.
Le temps passe trop vite mais j'étais contente de faire une pause car je commençais à fatiguer.

Une douche et c'était parti pour une séance de yoga sur ma terrasse. Très vite l'air est devenu frais malgré le ciel tout bleu et j'ai fini par quelques minutes de méditation sous polaire et poncho.

J'avais ouvert la porte-fenêtre de ma chambre l'après-midi pour que le soleil rentre. Un chat aussi a dû profiter de cette ouverture et déposer son fluide odorant. Je n'ai pas trouvé où.
il y a quatre chats différents qui tournent dans le jardin. Il y a au moins deux mâles et une femelle qui a l'air gestante. Pookie pourrait surveiller son territoire tout de même ! Pendant que je faisais mon yoga elle était perchée sur la petite fenêtre de mon coin "boudoir créatif" derrière les barreaux. Deux chats sont passés sur la terrasse pendant mes asanas sans qu'elle ne bouge une moustache. Elle les a vus mais n'a rien fait. Ce ne sont pas eux qui sont rentrés dans ma chambre : le mal était déjà fait.

Demain il y a une foire aux plantes dans ma commune. Je sais que je n'ai plus de place prête à planter mais je vais tout de même aller y faire un tour.

A demain.

 

19 avril 2024

Minette, Pookie et malotru

Brr il fait froid. Ce vendredi matin mon pare-brise était gelé. Heureusement un beau soleil s'est installé dans un ciel tout bleu dans la journée.

Un vendredi mouvementé au bureau comme souvent les vendredis. Effervescence le matin car il y avait eu un raté dans la préparation d'une festivité.
Alexandra avait pris son après-midi j'étais donc seule au bureau le midi. 
Un monsieur a toqué à la porte. Visiblement le portail et la porte du bas devaient être ouverts pour qu'il arrive directement. Il voulait des sachets pour lutter contre les souris et les rats. Nous en avons un petit stock que nous distribuons pour dépanner à raison de 3 sachets par personne. Certains en veulent plus et j'explique que c'est du dépannage ; si la quantité à exterminer est plus importante à eux d'acheter ce dont ils ont besoin.
Ces explications n'ont pas convenu à ce monsieur qui m'a dit qu'il y avait 27 maisons et qu'il en voulait pour les 27. Partie sur l'idée que c'était un lotissement j'ai répondu qu'il fallait qu'il envisage une autre solution plus importante. Il ne voulait pas en démordre et qu'il en voulait pour les 27 familles. Le mot a fait tilt et j'ai compris que c'était les gens du voyage plus ou moins sédentarisés. Bien sûr il en avait l'allure mais Service Public oblige je ne m'arrête pas à ça.
J'ai insisté en lui disant que je n'aurais de toutes façons pas assez de sachets. Il a répondu que je devais lui donner tout ce que j'avais. Il a ajouté qu'on lui en avait donné plein la semaine précédente. C'était pendant mes vacances mais je doutais fort de la véracité de ce propos. Il a rétorqué que je ne savais rien et que j'étais incapable.
Là j'avoue que ma patience commençait à faiblir et surtout comment j'allais m'en sortir. Il était hors de question que j'aille dans le local où sont les sachets pour qu'il m'y suive et décide de faire main basse sur le carton.
Je me suis levée pour sortir du bureau en espérant qu'il restait quelques collègues en bas (le vendredi après-midi il n'y a presque plus d'agents).
Par chance au moment où j'ouvrais la porte un collègue était juste derrière. Je lui explique la situation en deux mots et il prend le relai tout en se mettant entre cette personne et moi : mon chevalier !
Le monsieur sort alors que l'on ne peut pas discuter avec la femme. Je tente de riposter mais mon collègue m'en empêche et je décide de retourner dans le bureau. Alors que j'allais refermer la porte, il me traite de vieille de 70 ans. J'ai failli revenir sur le ring mais mon chevalier a refermé la porte.
Moi qui croyais que je ne faisais pas mes 64 ans, 6 de plus d'un coup !

Bon ce ne sont évidement pas les propos d'un malotru (pour ne pas dire plus ) de cette espère qui me feront douter mais toute cette scène m'avait passablement agacée.

J'ai repris place à mon bureau et ai raconté tout ce que je pensais du personnage à Minette qui était sur mon bureau pendant l'altercation faisant rempart de son corps car juste devant moi. Elle a acquiescé à mes propos !

A aucun moment je n'ai eu peur. Je me méfie plus de ma réaction de colère dans ce genre de situation.

Je pense qu'il est reparti sans sachet. Entre temps j'avais eu des conversations téléphoniques. Lorsque j'ai émergé du bureau toutes les portes étaient refermées.

La suite du vendredi a été plus tranquille. J'ai dû pousser Minette qui s'était installée sur les factures que je devais traiter. Elle n'a pas apprécié et je me suis confondue en excuses. Du coup elle est allée s'installer dans un fauteuil voisin pour tout le reste de l'après-midi.
Elle est de plus en plus au bureau avec nous. Comme elle n'essuie pas toujours ses pattes lorsqu'il pleut elle se fait rabrouer pour les traces laissées sur les papiers. Elle revient quand même.

Voilà la place de Minette jeudi au bureau

Et celle de Pookie quelques heures plus tard. Vous remarquerez la différence de confort. Pookie a droit à mon plaid posé sur le bureau à coté de moi. Minette a parfois la tête sur le téléphone et le fil de la souris sous les pattes !

Dire que j'étais allergique aux chats avant...

De retour à la maison je me suis promenée dans mon jardin avec Pookie en foulant les hautes herbes dans la partie non tondue. Inspection de mon domaine, mon repaire, mon refuge contre les malotrus !
Dans les massifs certains plants progressent ; les boutures ont apprécié leur changement de pot.
Côté potager rien de nouveau mais côté verger les fraisiers s'activent et les artichauds se multiplient.
J'ai inspecté mes semis qui pointent pour certains. J'avais tout laissé sous couvert ces derniers jours. Le WE devrait être beau mais frisquet ; je leur ferai prendre l'air au cours des journées.

J'ai toujours une longue liste de tâches à effectuer pour ce WE.

A demain.

17 avril 2024

Marche, vélo et chaleur

Voici le dernier article de mes vacances après l'interruption technique due à Overblog-Canalblog !

Post du dimanche 14 avril 2024

Réveil tranquille car une matinée marche avec une copine était prévue.
Nourrir le fauve, enlever les protections des semis pour qu’ils ne cuisent pas avec le soleil déjà bien présent et je suis passée prendre ma partenaire de marche.
Nous avions prévu d'emprunter le GR d'un village voisin mais nous avons vite été bloquée par une chasse en cours très officielle avec lieutenant de louveterie. Nous avons donc rebroussé chemin et sommes repartie dans l’autre sens. Une partie tranquille entre des lotissements puis une boucle dans un bois avec montées et descentes. Normalement nous aurions du ressortir plus loin pour éviter de revenir par le même chemin mais sans indication nous sommes sorties du bois où nous étions rentrées et avons pris le chemin du retour. 12.5 km pour retourner à la voiture. J’en avais plein les pattes. Je n’ai plus l’âge ou alors je manque sérieusement d’entrainement ! Moi qui croyais que mes efforts au jardin avaient amélioré ma condition physique ?
A ma décharge c’était le 2e jour de chaleur et j’avoue que j’ai pris dès le départ une énorme suée. Au bout d’un kilomètre on pouvait croire que je sortais de la piscine. Mon visage dégoulinait, le reste était sec. J’avais bien un peu transpiré pendant mes travaux au jardin mais là je ruisselais !

De retour à la maison je suis passée sous la douche puis j'ai pris une pause hamac bien méritée avant de me décider à manger vers 14h.

Je sentais que ce ne serait pas une journée jardinage.

Sur ma longue liste de travaux à faire pendant les vacances il y avait toujours la roue de mon vélo à réparer.
Je me suis installée à l’ombre du porche. Maintenant qu’il est tout beau et bien dégagé autant en profiter.
Je me faisais tout un monde du démontage de la roue à cause du frein à disque et je n’ai eu aucun problème.
Le démontage de la chambre à air et du pneu s’est très bien passé.

Tout cela ayant passé un certain temps à l’extérieur j’ai bien tout dépoussiéré avant de passer à la suite.

Lorsque j’ai placé le nouveau pneu autour de la roue je me suis dit que je m’étais trompée de taille. Le pneu me semblait beaucoup trop grand. J’ai pourtant bien vérifié tout était ok.

J’ai un peu gonflé la chambre à air avant de placer l’embout de gonflage dans le trou et j’ai engagé un des côtés du pneu.
Pour l’autre côté cela s’est gâté à mi-parcours. Avec les petits outils j’ai gagné un peu de terrain mais il me restait une trentaine de centimètres qui refusaient de rentrer dans le rang. Et moi qui croyais que le pneu était trop grand !
J’ai cherché sur le Net s’il y avait une astuce en dehors de celles que j’utilisais.
J’ai insisté un bon moment en m’esquintant les doigts et en proférant des noms d’oiseaux.
J’ai failli abandonner en me disant que je mettrais la roue dans la voiture et que le lendemain un gentil collègue résoudrait le problème en deux minutes.
Mais j’ai insisté et gagné des centimètres jusqu’à réussir à mettre le pneu en place en totalité. J’ai bien vérifié que la chambre à air n’était pas coincée quelque part avec tous les efforts que j’avais fait. Tout était OK.
J’ai terminé le gonflage et remonté la roue sans difficulté.
Tout fonctionnait bien.

J’ai décidé de mettre du dégrippant sur la chaine qui avait pris la rouille avant de passer le vélo sous le jet.

Une fois sec j’ai à nouveau graissé et bien essuyé. Je fignolerai le graissage avec de la vraie graisse prévue à cet effet lorsque j’en aurai achetée. Il me manque aussi des serre-flex pour refixer mon compteur.
Mon vélo a un air de presque neuf après avoir passé tant de mois dehors sous la pluie. Il me manque une housse pour le protéger maintenant tant que je n’ai pas une cabane. Je n’en trouve que pour les scooters ce qui est un peu gros et pas adapté à un vélo. A voir.

C’était le point final de mes travaux de vacances.
Pas le courage de pousser la tondeuse comme je l’avais envisagé.

J’ai tout rangé, remisé, protégé et après une nouvelle douche j’ai déroulé le tapis sur ma terrasse. Sans doute la dernière fois avant quelques jours car demain le temps change et je suis sûre que je ne vais pas être motivée après le travail. C’est dommage mais je n’arrive pas à me forcer.

ici se terminent mes récits quotidiens pendant mes vacances. Je vais reprendre mes billets du WE.

A bientôt.

 

16 avril 2024

La chaleur arrive

Aujourd'hui c'est le post de samedi 13 avril.

Samedi matin c’est marché, même en vacances, suivi de quelques courses et surtout du passage au magasin de bricolage pour mon boulon perdu. Evidemment il n’y avait pas le même. Le diamètre était OK mais il était plus long. J’ai tout de même acheté l’article en espérant qu’il n’allait pas buter avant d’être totalement vissé.

Le soleil était déjà bien chaud pour un 13 avril et j’ai ouvert le parasol pour protéger mes semis après avoir ouvert la serre et ôté les couvercles des bacs.

Après déjeuner j’ai attaqué la petite réparation de la tondeuse. Après un nombre important de tours de clés les deux boulons étaient en place et la tondeuse prête à l’emploi. Bon je n’ai pas trouvé comment réparer la traction !

Après avoir cogité dans la nuit j’ai trouvé que l’emplacement du rosier à la place de la souche était le bon endroit.
La souche est venue facilement, le bois étant mort depuis un moment. Il reste des racines et du bois mort mais ce n’est pas exactement là que je vais creuser donc cela restera en place pour le moment. J’ai dégagé les herbes et pousses d’arbustes que je pense être des lauriers tin. J’ai essayé de les déplanter mais la fourche ne voulait pas rentrer dans le sol pour soulever les plants.
J’ai coupé deux branches gênantes du Sumac n’arrivant pas à me résoudre à le couper totalement même s’il fait des rejets partout.
J’ai passé la tondeuse et j’ai attaqué avec la pioche. Moi qui voulais préserver mon canal carpien c’est raté. La terre était dure avec bien sûr les cailloux de rigueur. J’ai tamisé et rempli des sceaux de cailloux avant d’arriver à un trou suffisant que j’ai rempli d’eau.
J’ai laissé le niveau descendre très lentement tout le reste de l’après-midi et j’ai pris place à l’ombre pour rempoter des boutures.

Le soleil tapait dur et j'ai apprécié de retrouver les 26° à l’ombre.

Dans la foulée j’ai fait quelques semis en pot de courgettes.

Alors que le soleil se couchait j’ai enfin mis en terre le rosier. L’eau n’avait pas encore été totalement absorbée. J’ai ajouté le contenu de la brouette puis du terreau et j’ai mélangé le tout pour faire un nid confortable au rosier. Il est vendu entouré d'un carré de feutre bien épais dans lequel il suffit de faire une entaille pour recouvrir le pied du rosier. Cela le protège et évite les mauvaises herbes. Sur le précédent rosier il est toujours en place et c’est plutôt efficace.
Il faut que je réfléchisse à ce que je pourrais planter en arrière-plan afin de cacher les parpaings du voisin surtout tant que le rosier ne se sera pas étoffé.
Normalement devant le rosier il y aura la place pour une petite barrière décorative qui servira de support à ce rosier liane. Mais laissons-le pousser…

 

J’ai tout rangé et mis les semis à l’abri pour la nuit.

La douche et le yoga sur la terrasse où il faisait encore très doux.

Demain est le dernier jour de mes vacances et je ressens une certaine nostalgie. J’ai encore tant à faire ici même si je sens un petit coup de fatigue et que rester au bureau sera plus reposant !

A demain.

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15 avril 2024

Journée semis

Super !  J'ai retrouvé l'accès à l'administratif de mon blog.
Du coup je vais poster mes messages depuis vendredi au fil de cette semaine.

Voici donc mon Post du vendredi 12 avril 2024 que j'avais préparé sous Word :

Mon blog est à nouveau inaccessible d’un point de vue administratif. Il est toujours sous Canalblog mais l’administratif est sous Overblog et donc je n’ai accès à rien.
Vendredi matin j’y avais accès et vendredi soir c’était fini.
Je suis très contrariée.

Pour avoir le sentiment de prendre le dessus je vais consigner le déroulé de ma journée sur Word et je verrai ce que je peux en faire ensuite.

J’ai très mal dormi. Après le film j’ai traîné dans le canapé et je me suis endormie. Une heure plus tard, une fois dans mon lit pas moyen de plonger dans le sommeil. Vers 1h30 alors que j’avais dû retrouver Morphée depuis peu, Pookie a demandé à sortir. A nouveau en attente de retour du sommeil. J’ai dormi en alternatif !

Au matin le canal carpien de la main droite avait décidé de me titiller. J’ai pensé qu’il serait bien de lever le pied, la main, pour cette journée sinon je ne vais plus pouvoir jouer de la souris lundi au boulot.

Après quelques tâches quotidiennes et petites courses je me suis installée à l’arrière de la maison pour faire des semis.

Ciel bleu, soleil dans le dos, main dans la terre et petits oiseaux pour le fond sonore.

J’ai préparé de la ciboulette, de la coriandre, du basilic (graines achetées le matin), persil, poirées, betteraves et quelques fleurs monnaie du pape, Physalis et tournesols.

Il y a d’autres semis à faire pour les courgettes, concombres et courges mais je vais attendre un peu. C’est la crise du logement dans la serre et j’ai squatté la table en marbre de la terrasse. Peut-être deux-trois pots pour voir…

J’ai mis en pot les deux menthes qui ont rejoint leurs copines dans la petite bande sous la fenêtre de la cuisine.

J’ai aussi mis en pot les trois clématites achetées il y a un moment à L!dl. Je ne savais pas où les placer en terre donc en attendant cette année elles seront en pot. J’ai préparé des petits tipis pour qu’elles puissent grimper. A voir maintenant où je vais placer ces pots.

J’ai aussi planté les deux dernières pensées qui étaient en attente avec une petite pousse de Stipa pour faire plus joli. J’avais trouvé à la Foirf°uille une petite jardinière en zinc avec la date de 1932. C’est l’année de naissance de mon Papa. J’ai aimé ce petit clin d’œil. Elle a pris place sur la petite étagère.

Tous ces petits travaux prennent du temps et m’ont occupée jusqu’au goûter.

Pendant que mon pain perdu se ramollissait j’ai enfin réparé un des battants du volet de la pièce à vivre.
J’avais sorti la perceuse-visseuse pour faire des trous dans la jardinière. Bien sûr il a fallu attendre que la batterie se charge un peu. Avant de ranger l’outil j’ai troqué le foret pour l’embout pour visser.
Cela faisait plusieurs mois que je ne pouvais fermer le volet car le système de fermeture frottait sur la patte d’accrochage, le volet en bois ayant travaillé. Il suffisait d’enlever deux vis pour revisser un peu plus haut. Rien de compliqué si ce n’est qu’il faut tenir le volet, le système, la vis et visser dans un bois qui est devenu très dur. Mais je peux maintenant fermer et bloquer le volet.
Il ne me restait plus qu’à finir de préparer mon pain perdu et le déguster sur ma terrasse.

Parmi les plants achetés dernièrement il me reste l’heuchère, les succulentes, la verveine, l'artémisia et le rosier.

J’ai beaucoup cogité sur l'emplacement de ce rosier acheté sur un coup de tête : provisoire ou définitif ?
En provisoire j’ai pensé le placer au pied de la butte Provence à l’entrée du terrain. Ce massif de cistes est à retravailler mais ce sera à l’automne car les cistes vont bientôt fleurir. Au pied il y a un peu de place ;  j’y avais placé des pommes de terre l’année dernière. Par manque de paillage pour les butter elles n’avaient que peu donné.
Je pensais donc y planter le rosier entouré des sauges déplantées du massif du bas de la descente et de quelques boutures qui apprécieraient d’être en terre.

Pour cela je devais tondre ce coin. J’ai donc démarré la tondeuse et à la force des bras (c’est une butte donc en pente) j’ai grignoté petit à petit les hautes herbes. Ce n’est pas parfait et il faudra finir à la main mais j’ai enlevé le plus gros.
Je pensais continuer du côté de ma terrasse jusqu’à que je constate que les bras de la tondeuse se tordaient étrangement. J’avais perdu un des quatre boulons et comme je force pour avancer cela tord les bras.
J’ai donc tout arrêté, vidé le sac de tontes puis regardé comment était fixé ce bras. C’est un simple boulon sans contre écrou. Par acquis de conscience j’ai refait le chemin de la tondeuse le nez au ras du sol mais bien sûr je n’ai pas retrouvé la pièce manquante. J’ai dévissé un autre écrou pour avoir le modèle et aller demain en acheter un nouveau.

Pour en revenir au rosier j’ai eu une autre idée. Toujours du côté de la butte Provence mais sur le coté où il pourrait avoir une place définitive. Il me faut sortir une souche d’une ciste coupée l’an passé et sans doute couper un sumac qui étale un peu trop ses branches. Le rosier aurait alors une jolie place et peut-être sa barrière qui ne serait que décorative. En plus il serait visible depuis la terrasse couverte lorsqu’on s’y installe. Si un jour j’arrive à la débarrasser de tout ce qui l’encombre !
Mon projet de demain va être de mettre en place ce rosier.

Le temps de tout ranger, placer les semis sous leur couvercle de protection il était déjà 19h.

Une douche et le yoga sur ma terrasse au soleil couchant. Mais je n’étais pas concentrée et je n’arrivais pas vraiment à me détendre. Entre cette « panne » que j’espère vite résolue de la tondeuse, le fait d’être déjà vendredi soir, de ne pas avoir fait tout ce que je voulais entreprendre. Entre autres toute cette herbe sur le devant de la maison qui gâche tout.

Je n’arrivais pas à être contente de moi.
Ne plus pouvoir aller tout raconter sur mon blog a été le pompon.

A demain pour la journée de samedi 13 avril.

 

11 avril 2024

Désherber, semer et se relaxer !

Dès 11h j'étais au jardin. Le soleil était là avec quelques nuages blancs pour faire joli et la température déjà meilleure que les jours précédents.
Tout était en place pour une belle journée de jardinage.

J'ai attaqué le désherbage des parcelles 1-2 et 5. Elles sont côte à côte mais la n°5 s'est installée entre la n°1 et la haie ouest. Je n'ai pas eu envie de changer la numérotation. Cette "irrégularité" ajoute au charme de mon potager n'est-ce pas !!!

N'ayant pas le réflexe IG du avant-après je n'ai photographié que la dernière bande avant de la désherber. Il faut juste imaginer que les trois étaient dans cet état.
Je ne comprends pas d'ailleurs comment tant d'herbe a pu pousser sur des parcelles qui sont cultivées depuis plusieurs années et sur lesquelles j'ai planté à l'automne. Je n'avais plus de paillage donc la terre n'a pas été recouverte mais tout de même. La bande n°4 qui n'avait pas de paillage n'a pas eu droit à cette jungle pourtant il n'y avait aucune plantation dessus.

Trêve de tergiversations, il fallait y aller.

J'ai commencé par la n° 5 où un rang de fèves se frayait un chemin. Le second rang n'avait jamais vu le jour car en novembre je n'avais pas trouvé de fèves en jardinerie. Lorsque j'avais pu en acheter le temps n'était pas propice à un semis et j'ai laissé tomber.

Et voilà une première bande nettoyée avec des fèves en devenir. J'ai coupé les bordures avec le mini taille-haie puis j'ai ratissé les allées et déposé toutes ces herbes sur une étendue de terre pour les faire un peu sécher avant de les passer sous la tondeuse. Avec une seule ligne de fèves je n'en aurai pas beaucoup à manger mais ce sera toujours un plus pour la terre de cette parcelle. Au bout sud de la bande la consoude commence à fleurir.

Après le déjeuner je suis passée à la bande n°1. Même scénario. Sur cette parcelle j'avais semé des épinards et de la mâche à l'automne puis recouvert les graines avec mes paniers retournés pour que les oiseaux ou les chats ne les dérangent pas. J'avais arraché quelques premières mauvaises herbes puis l'hiver était arrivé et je n'étais plus allée au jardin. Les rares fois où je suis descendue au potager en février ou mars il n'y avait pas grand chose sous les paniers que je n'ai même pas enlevés. Les herbes en ont profité.
J'ai découvert de rares feuilles d'épinard et de la mâche qui est montée en graines. Je vais laisser cela en l'état tant que je n'ai pas besoin de cette parcelle. Je récolterai peut-être quelques feuilles d'épinard pour mettre dans une salade.

Ramassage des herbes et on passe à la dernière bande.

Là ce sont des choux que j'ai découverts avec quelques salades montées en graines. Cet hiver les choux ne semblaient pas vouloir "pommer" et j'avais laissé tomber. Il fallait savoir rester patiente.

Résultat de cette fastidieuse séance de désherbage j'ai trouvé de quoi manger ! Ce n'est pas la récolte de l'année mais cela me montre qu'il faudra être plus organisée et méticuleuse pour gérer une fin de potager en hiver. Ne pas se laisser envahir par paresse et manque de volonté. Il faut surtout que je trouve de quoi pailler à l'automne pour limiter le travail à la nouvelle saison.
Je dis ça mais je suis à nouveau sous l'herbe dans le jardin comme l'an passé. Il est vrai que les WE ont été particulièrement pluvieux laissant le temps aux herbes à viser haut.

J'en ai profité pour nettoyer le tour des romarins de bout de ligne et tailler les branches un peu trop envahissantes. Je leur donnerai une forme de boule prochainement avec le gros taille-haie ; le petit n'étant pas à la hauteur de ce bois.

J'ai préparé un bout de ligne dans la bande n°5 pour y semer quelques radis : premier semis de l'année.

A la fin de la semaine je repasserai la tondeuse dans les allées pour partir sur de bonnes bases avec la saison des plantations qui va arriver.

Avant de m'atteler à des semis en godets dans mon petit coin derrière la maison j'ai tuteuré un des deux buddleia à côté de l'étendage. Les trois branches se sont désolidarisée à la base pourtant les feuilles restent bien vertes. Je n'avais pas envie de le tailler court ou pire l'arracher. J'ai planté trois fers à béton pour y attacher les branches et j'ai réduit les ramifications. J'ajouterai de la terre au pied demain pour le maintenir car bizarrement une sorte de trou s'est formé. Le vent de ces derniers jours a dû accentuer cette fragilité, surtout qu'il a soufflé dans les deux sens. D'abord l'Autan du sud-est puis le vent froid du nord-ouest.

Quelques petites photos du potager tout propre.

 

 

Puis j'ai enfin posé mes fesses pour faire quelques semis au soleil couchant.
J'ai acheté des sachets de camomille pour semer le contenu ! J'ai vu cette astuce sur IG et j'ai eu envie d'essayer. C'était le semis le moins urgent à faire et c'est celui par lequel j'ai commencé !
J'ai continué avec des poireaux ; c'est une première puisque j'achète mes poireaux déjà formés normalement.
J'ai semé du basilic vert, des graines sur un disque de papier ; c'est ce qu'il me restait donc je ne sais pas ce que cela va donner. J'ai semé également du basilic pourpre. Puis je suis passée aux fleurs avec des capucines naines et des grandes capucines.
Tout cela est allé s'abriter sous ma serre bancale. Il faudra juste que je pense à l'ouvrir demain si le soleil est là pour éviter le sauna !

19h il était temps de nourrir le fauve et de passer sous la douche. Pookie a passé la journée avec moi au jardin à dormir dans des coins semi ombragés mais en venant me voir de temps à autre pour une petite caresse.

J'ai pu dérouler le tapis sur ma terrasse et faire du yoga sous un ciel totalement bleu.

Une bonne journée.

Plus que trois jours et il reste tant à faire...

A demain.

 

10 avril 2024

Piocher, tamiser, étaler et recommencer !

Le matin mes premiers mouvements sont bien raides ; je pense que mon corps ne se sent pas en vacances lui !

 

Temps frais et incertain le matin, j'en ai profité pour étaler tous mes sachets de graines sur mon lit pour faire le point.
J'ai vidé les sachets trop vieux dans un boite. J'ai envie de les déposer sur un coin de terre que j'aurai "dé-roncé" pour voir.
J'ai aussi monté la petite serre achetée il y a quelques temps chez L!dl. Malheureusement il manque un sachet d'accessoires donc je ne peux pas fixer l'équerrage de la serre, ni le système qui maintient le couvercle ouvert ni les piquets pour la fixer au sol. J'aurais dû la monter de suite pour pouvoir réclamer là c'est trop tard. Il faut déjà que je retrouve le ticket de caisse...
Du coup j'ai une sorte de boite bancale que j'ai posée sur les pavés de la terrasse sud devant la chambre de Manon. A voir si je mets des semis dedans.
J'avais prévu de faire quelques semis l'après-midi mais ce que j'ai entrepris après le déjeuner m'a occupée jusqu'à 19h.

 

Me voilà partie pour planter les pommes de terre, enfin plutôt déposer les pommes de terre puisque je ne vais pas creuser le sol.

 

J'ai commencé par donner des coups de pioche dans cette petite butte autour d'une souche que j'avais dégagée des ronces.
J'ai sorti un morceau de souche bien grignoté par les petits ouvriers du sol mais encore bien lourde. Je la remonterai dans la brouette pour la charger dans la voiture et la porter à la déchèterie lors d'un prochain passage.

 

Au fur et à mesure que je piochais je découvrais sous la très fine couche d'humus une terre comme farineuse. Si dans le fond je délogeais beaucoup de cailloux cette partie là en était dépourvue. Je ne sais pas si c'est le résultat de la décomposition de la souche. Cela n'a pas du tout l'allure d'une terre de qualité c'est beaucoup plus minéral.
Je  n'avais pas vraiment réfléchi à ce que j'allais faire de cet amas de terre ; j'ai décidé de reprendre le tamisage. Cela faisait longtemps que je n'avais pas tamisé la terre de mon jardin ! Pour info j'ai tamisé les deux premières petites buttes du haut du terrain il y a quelques années.

 

Le terre tamisée dans la brouette, les gros cailloux dans un sceau que j'allais régulièrement déverser dans le trou un peu plus haut et ce qu'il restait dans le tamis dans un autre sceau dont je versais le contenu dans la pente pour essayer de l'adoucir. Oui je sais qu'il va me falloir des tas de sceaux mais il faut bien commencer.

Une fois la première brouette remplie et la zone un peu dégagée j'ai posé les cordeaux pour délimiter la suite de la parcelle et j'ai versé cette fine terre afin de rétablir un peu le niveau du sol. Le contenu de la brouette était bien dérisoire.

 

J'ai enchainé sur le tamisage pour remplir une seconde brouette avant d'arrêter là. Je n'arriverai pas à dégager entièrement la butte avant la fin de la journée et j'avais des patates à planter.

 

Cela m'avait créé assez d'espace pour finaliser la parcelle et continuer à piocher la butte un autre jour.

 

J'ai enchainé avec les petits tas de terre que je dépose sous chaque pomme de terre avant de la poser dans ce nid puis de la recouvrir de terre. J'ai fait des mélanges : dessous de la terre végétale mélangée avec du terreau ; dessus du terreau plus du fumier.
J'ai fait deux rangées. Au milieu j'ai déposé du terreau 1er prix puis, dans une ligne, du bon terreau pour y déposer mes graines de lin. J'ai recouvert de terreau puis de mes petits paniers afin que les oiseaux ne viennent pas tout retourner.
Il y avait Pookie qui me surveillait et qui était très tentée d'aller jouer dans cette terre fraiche. J'ai dû la chasser : pauvre Pookie !

 

J'ai arrosé puis recouvert de tontes. L'autre avantage des paniers retournés c'est que la tonte ne vient pas recouvrir les petites graines.

 

Et voilà !

 

Cette technique n'est pas la plus productive mais il aurait été impossible de creuser dans cette partie du terrain. Lorsque les plants vont sortir je vais les butter avec de la tonte et peut-être un peu de terreau. A voir.

Lorsque je vais reprendre le piochage de cette petite butte, je pense que j'étalerai la terre tamisée le long sud de cette bande car le terrain est un peu creusé et lors de l'arrosage la terre avait déjà tendance à s'écouler par là. Avec la tonte cela la retiendra un peu lors des pluies.

 

Tout cela m'a pris plus de temps que prévu mais je suis contente. Je n'ai pu placer que 57 plants ; il y avait un peu plus de 60 pommes de terre. Je vais planter ce qu'il reste de façon traditionnelle dans un bout de bande. Ce sera l'occasion de voir la différence de récolte.

Et puis la jolie surprise du jour. Mes premiers artichauds en préparation.
J'ai deux pieds. Un dans sa 3e saison qui est petit car il a eu une croissance difficile et un autre mise en place l'année dernière qui donne pour la première fois. Il me semble que le "petit" avait eu un artichaud en mauvais état mais mes souvenirs sont flous !

Le "petit"

Le "grand"

Une bonne douche pour enlever toute la poussière de mes tamisages.
Ma fille aînée m'a appelée ; nous avons évoqué mon prochain séjour à Annecy en mai et les travaux dans leur appartement qui touchent à la fin. Ils ne devraient plus trop tarder à être enfin chez eux.
J'ai déroulé le tapis pour mes 45 minutes de yoga. Je ne suis pas fixée sur un temps mais pour le moment la routine que j'ai mise en place dure ce temps là. A la différence d'un cours je n'ai pas de pauses explicatives entre les mouvements que j'enchaine. Le temps méditation est très court. Je suis plus en phase lorsque je suis sur ma terrasse que dans la pièce à vivre devant la baie vitrée fermée car il fait frisquet.
Mais pour la fin du WE la chaleur devrait revenir et je pourrai peut-être faire ma séance sur ma terrasse le soir.

C'était une bonne journée de travail.

Demain je prévois le désherbage des trois dernières bandes et des semis.

A demain.

9 avril 2024

Giboulées...d'avril

Une journée off côté jardin.
La température avait chuté dans la nuit avec la pluie et il faisait frisquet lorsque j'ai ouvert à une Pookie pressée de rentrer au chaud après une nuit de vagabondage.

Vu le ciel très changeant et les giboulées j'avais prévu d'aller au marché le matin et de faire quelques courses.

Après le déjeuner j'ai chargé la voiture entre deux averses pour aller à la déchèterie. Il n'y avait que moi pour passer d'un bac à l'autre ; les agents restant bien à l'abri de leur guérite.
Au vu des gros nuages j'ai poursuivi jusqu'à une jardinerie pour trouver mes pommes des terre. Je n'avais pas voulu les acheter trop tôt mais il ne restait plus beaucoup de choix ; j'ai pris des Charlotte, une cagette de 60 plants avec de beaux germes courts et trapus. En primeur sous 90 jours cela devrait me fournir de bonnes poêlées de patates sautées cet été. Comme je ne suis pas équipée pour faire de la conservation ce n'est pas la peine de prévoir plus.

De retour à la maison le tonnerre s'est ajouté et j'ai décidé que le jardin ne me verrait pas. J'ai juste décroché le linge qui entre averses et vent avait réussi à sécher avant le déluge.

A défaut de mettre les mains dans la terre j'ai regardé des vidéos de jardinage. Normalement je sais déjà tout ça mais des petits rappels ne font pas de mal et puis on espère toujours le petit truc miracle qui fera que tout se passera bien !

Calée dans mon fauteuil sans tricoter car les fourmis du canal carpien m'obligeaient à laisser pendre mon bras régulièrement je me suis laissée gagner par une certaine nonchalance. Je n'étais pas aidée par la féline de la maison qui était lovée sur mon tricot à vingt centimètres de moi. Du coup le tapis de yoga est resté roulé.

Bref une journée pas totalement inutile mais peu productive.

Demain et pour le reste de la semaine le soleil devrait revenir.

A demain.

 

8 avril 2024

Lundi de vacances au jardin

J'ai dormi jusqu'à 9h15 ce matin.  Avec le message perdu et recommencé hier je m'étais couchée un peu tard mais tout de même je pense que j'avais vraiment besoin de dormir.

Dans le jardin vers 11h j'ai attaqué par du désherbage. Les bandes n°6 et 7 étaient revenues à l'état sauvage sauf qu'il y avait des plantations sous ces herbes folles.

Dans la bande n°7 j'avais planté ail, oignon rouge, oignon jaune et échalotte. Il y a quelques plants qui ont été arrachés en même temps que les herbes et d'autres qui n'avaient pas réussi à se faire une place parmi ces envahissantes. Si tout continue à pousser jusqu'à cet été je devrais avoir une récolte intéressante.

Dans la bande n°6 j'ai retrouvé des plants auxquels je ne pensais plus. J'avais des choux de Bruxelles qui n'ont pas vraiment grossi mais qui sont montés en fleurs donc je vais tenter de récolter des graines. Les blettes devraient pouvoir profiter de l'espace dégagé pour grossir un peu plus mais je peux déjà faire une récolte. J'ai retrouvé trois plants de betterave mais elles sont très petites.

Après le déjeuner j'ai taillé deux arbustes côté terrasse couverte pour ajouter aux branches qu'il me reste à broyer.
Comme je pouvais à nouveau faire du bruit j'ai passé la tondeuse sur les ronces taillées la veille. C'est plus difficile à broyer qu'avec la débroussailleuse mais j'ai réussi à faire propre pour l'extension de la bande des artichauds.
Il y a une butte de terre à gratter avec certainement un morceau de souche dessous. Je me suis laissée cela pour demain. J'espère que depuis plus de 18 ans qu'elles sont sur le terrain sous les ronces et les intempéries elles ont commencé à se ramollir.
J'ai continué à tondre tout le bas du terrain. Toutes les herbes arrachées ont été ratissées et étalées dans un coin. Je les passerai sous la tondeuse pour faire du paillage lorsqu'elles seront plus sèches.

En remontant la tondeuse par la pente la plus douce (la traction ne fonctionne toujours pas !) j'ai passé un coup à l'entrée de la maison. On verra la suite plus tard car je ne sentais plus mes mains entre le désherbage et la tondeuse.

J'ai fini par du broyage et du paillage. La seconde bande côté verger est recouverte. Je vais pouvoir passer au massif sous la pente.

Demain il me reste les bandes n°1, 2 et 5 à désherber et le potager sera propre. 

Mes yeux se portent toujours sur ce qu'il reste à faire mais j'étais contente ce soir de voir les allées bien nettes ; j'ai pu tondre plus ras donc cela fait moins fouillis que la première tonte.

Sous la douche bien qu'appréciant le bienfait de l'eau sur mon pauvre corps fatigué je me demandais si j'allais avoir la force de faire ma séance de yoga. En fait j'ai trouvé cela relaxant même si je tirais sur les muscles, cela me faisait du bien. Je dois avoir un coté masochiste ! Bon demain matin ce sera comme ce matin un peu difficile de relancer la machine !

Ce midi pendant que je préparais mon déjeuner j'ai pensé que mon Petit Bout me manquait. C'est venu comme ça sans raison particulière. J'ai vu mon aînée à Noël, pour mon anniversaire et je le reverrai dans un mois à Annecy dans son nouvel appartement mais ma cadette est partie depuis mi octobre et je ne suis jamais restée sans la voir si longtemps. Cela m'a surprise car je ne m'attends pas à ce que mes filles fassent leur vie d'adulte avec moi. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble lorsqu'elles étaient à la maison mais une fois parties elles sont libres.
Avec mon Papa il n'était pas question que j'aille déjeuner le dimanche ou que l'on s'oblige à faire des choses ensemble alors que petite j'étais toujours avec lui. Par contre, si besoin, on était disponible l'un pour l'autre ( c'est plus moi qui pouvais avoir besoin de lui !)
J'ai apprécié le séjour parisien ou la randonnée en Bretagne avec mes filles et je pense que nous continuerons ce style de moments partagés.

Je n'ai pas avancé sur mon tricot. Je ne peux pas être partout. De toutes façons je n'aurais pas pu tricoter.

Pookie s'est installée là le matin alors que j'étais à côté d'elle sur l'ordi et elle n'a pas bougé jusqu'au soir alors que les fenêtres étaient ouvertes. Je ne sais pas ce qu'elle avait fait de sa nuit dehors pour être si fatiguée !

Là c'est moi qui tombe de fatigue.

A demain.

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