Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Bienvenue chez Sylvie
Newsletter
Derniers commentaires
28 août 2019

Mon kiné, mon espoir !

Une semaine déjà que je suis libérée de l'orthèse et emprisonnée par cette algodystrophie.

Côté douleur, c'est supportable au repos à part l'impression continue d'avoir la main et le poignet sous pression en raison du gonflement. J'ai aussi des sensations de brûlure tant la peau est chaude. Ah le bonheur de plonger la main dans l'eau froide...

Je gigote les doigts, je place l'avant-bras verticalement voire totalement en l'air pour faire baisser la pression mais les gestes du quotidien restent très limités : impossible de tenir une fourchette !

Une marche de 2.2 km pour arriver un peu moite chez mon jeune et sympathique kiné. Comme il a toujours un peu de retard j'ai le temps de "sécher", de faire légèrement dégonfler la main car la marche bras en bas n'aide pas beaucoup et à lire les articles d'un "Elle" datant du printemps !!! Ensuite à moi les papouilles !!!

Le kiné se contente surtout de "travailler" la cicatrice : c'est supportable. Puis, comme pour me serrer la main il exerce quelques très légères tractions dans l'axe en maintenant le poignet : aucune douleur. A la première séance il avait également doucement tiré sur les doigts. A la seconde il a essayé de les redresser entre ses mains : là, c'était plus hard. Mais en posant la main presqu'à plat ensuite je constatais un progrès qui n'a pas résisté aux trois jours avant la 3e séance.
Les séances se terminent par 15 mn sous la glace.
La 3e séance a été plus intense. En plus des étapes précédentes il y a eu des mobilisations du poignet pour l'assouplir : étirer, contracter puis étirer un peu plus. Jusque là tout va bien pas de vraies douleurs. Pas plus que celles que j'ai le matin en yoga pour étirer mes gambettes. Mais le retour à l'applatissement des doigts m'a fait serrer les dents en comptant les minutes qui me séparaient de mon quart d'heure glacé bienfaiteur ! En même temps il a posé des électrodes pour calmer la douleur.

Tant que ce sera gonflé les manipulations resteront limitées.

Pour ces trajets j'ai réussi à enfiler des socquettes un peu lâches et faire les noeuds (qui ne tiennent pas très bien) sur mes Nike de ville ; les chaussures à lacet élastique à porter sans chaussette m'ont fait de jolies ampoules lors des tentatives de marche donc j'ai abandonné.

Dynamisée par ces déplacements j'ai voulu reprendre mon parcours de marche dimanche.
Première étape enfiler des chaussettes adaptées. Plus serrées j'ai bataillé un moment avec quelques grimaces de douleur lorsque les doigts de la main gauche voulaient aider ! Remettre une chaussette à l'endroit est déjà compliqué...

La seconde étape, celle des lacets est déjà connue mais toujours aussi aléatoire quant à la durée du noeud !

Troisième étape mettre la Garmin au poignet droit avec la main gauche : l'impression d'être ce bébé qui veut enfiler le cube dans le cercle...

Et c'est parti avec Coldplay dans les oreilles.

On sent la rentrée proche avec la bonne résolution "je me mets au sport" vu la foule qu'il y avait sur ce petit parcours : marcheurs, coureurs, cyclistes, promeneurs de chien ou d'enfants. J'ai bien dû croiser une trentaine de personnes alors que j'y suis souvent seule même le dimanche matin. Certains ont dû se demander ce que je faisais le bras en l'air. La pression était telle que je n'avais que ce moyen pour soulager la main et les doigts de temps à autre.

Ma moyenne a baissé : manque d'entrainement, un balancement de bras moins marqué à gauche... et la peur. Je regarde mes pieds, l'endroit où je les pose dans la crainte d'un déséquilibre que je ne saurais pas rattraper. J'ai du mal à avoir confiance en mes pas tant ma chute lors d'un tranquille déplacement reste inexpliquée. J'espère que la marche me redeviendra aussi naturelle qu'avant. Tomber en courant m'aurait moins choquée.

Et presque 8km de plus pour mon bilan du mois que j'ai décidé de reprendre pour m'encourager et avoir l'mpression de "faire quelque chose". Bien sûr je compte mes trajets kiné même s'ils sont légèrement plus lents : traversées de routes, voitures et tenue moins adaptée. J'arrive tout de même aux 6 km/h.

J'ai besoin de noter tous ces petits détails pour ne pas me sentir complètement "hors jeu"...

panomarcheurs2

Publicité
Publicité
24 août 2019

Femme sous influence

Depuis quelques semaines le coiffage laisse à désirer.

Attacher mes longs cheveux avec une seule main est impossible. Je peux au moins les brosser depuis que la main droite a retrouvé plus de mobilité même si l'entorse semble avoir laissé des rigidités sensibles.

Tortillonner, remonter la mèche et pencher la tête en avant pour la coincer sur le crâne d'un mouvement rapide avec une grande pince, cela me permet au moins de ne pas sortir "en cheveux" pour aller chercher le pain pendant que ma petite demoiselle dort encore.

Plus tard j'essaye de négocier une queue de cheval et parfois un peu d'huile pour assouplir les longueurs avant que Manon lave mes cheveux.

Bien sûr tout cela n'est pas réalisé à "ma" manière ; ça rebique, ça dépasse ce n'est centré ! Je trouve que ma crinière a un aspect de plus en plus "mousseux" qui ne me plait pas beaucoup. Ni raides, ni vraiment ondulés mes cheveux me sortent par la tête !!!

Je suis un groupe sur les cheveux naturels et gris sur FB. Dernièrement j'y ai découvert l'instagram d'une femme de 52 ans ayant choisi de rester grisette à l'aube de la cinquantaine. Même si j'accuse quelques années de plus et une silhouette plus "alourdie" j'ai ressentie comme une envie de m'identifier à elle. La comparaison était en ma défaveur. Visiblement il y avait beaucoup de laisser aller de mon côté sur tous les plans.

Quelques jours plus tard je me faisais traiter de "vieille peau" (ici). Ce qui est un comble car à 5 mois de la soixantaine c'est certainement là que je m'en sors le mieux !!!

Seule à la maison, sans sortie "dans le monde", je me contente de vieux vêtements pratiques et fonctionnels pour bricoler au jardin ou dans la maison. Déjà adepte de la "beauté naturelle" lorsque je travaillais, je me contente maintenant de soins minimum pour ma petite personne entre mes quatre murs. Mais cela a un côté pernicieux. Cela pousse à s'oublier, à se mettre en retrait, voire à presque s'effacer. Plaire, même à soi-même, quelle idée ????

Manon ne me fait pas de remarques mais ne manque pas de souligner les tenues plus "civilisées" que j'enfile si besoin.

Je suis consciente que le CON-ducteur n'a pas pris le temps de me détailler et que son injure fait partie de son vocabulaire limité mais cela a fait sonner une alarme. Mon manque de réaction de colère était comme un aveu d'acceptation, non de l'infraction, mais de ce qualificatif de "vieille peau". Il est sûr que ma blessure invalidante est aussi pour beaucoup dans ce ressenti de "vieille" avec la perte d'autonomie qui me fait prendre quelques années d'un coup.

Deux jours plus tard je demandais à Manon de me couper les cheveux après le shampooing. Une quinzaine de centimètres de cheveux gris sont tombés dans la poubelle. A ce moment-là c'était sans doute ma fille la plus contente. Cela faisait quelques temps qu'elle m'en parlait pour le "bien" de mes cheveux.
Ce n'est qu'une fois secs que j'ai ressenti une double "légèreté" physique et morale ! Depuis j'apprécie de les laisser libre sans vouloir les attacher ou les relever à tout prix, même s'il fait chaud.
J'ai profité de cet élan pour acheter un nouveau shampooing pour embellir les cheveux blancs. 

Manon étant actuellement absente pour quelques jours j'ai pu retrouver une liberté d'action dès le matin et j'ai repris le yoga avant de petit déjeuner, devant la fenêtre grande ouverte. 

J'ai été incapable de méditer, comme je l'avais envisagé, malgré le temps de l'inaction que m'octroyait mon accident. Impossible de ne pas cogiter sur ma blessure et ses conséquences.

Bien sûr beaucoup de postures sont impossibles telle le "chien tête en bas" ni même joindre les mains en prière donc j'adapte et je reprends le travail des jambes pour me rendre compte que j'ai tout perdu et même plus en quelques mois.
Une routine imparfaite et simplifiée qui me donne cependant le sentiment de reprendre le contrôle avant d'arriver à méditer quelques instants. Je laisse aux fins de nuits éveillées mes pensées négatives sur les semaines ou les mois à venir...

La révolution vestimentaire ne sera pas pour tout de suite : les boutons et fermetures éclair sont rétives à l'usage d'une seule main !!!

928f510e8cfc4f10b1d75b42c2428f2e

20 août 2019

Douche écossaise

Ce matin j'avais rendez-vous avec le chirurgien sept semaines après l'opération.

Sur la radio de contrôle les os sont bien consolidés. Bonne nouvelle.
Mais il y voit aussi les signes d'une algodystrophie largement confirmée par des doigts gonflés et une déformation du dessus de la main. Mauvaise nouvelle.

Il prend le temps de m'expliquer ce syndrome en l'imageant mais me dit qu'il n'y a pas de traitement pour cela.

Je dois pratiquer la douche écossaise : une bassine d'eau froide, une autre d'eau chaude et je laisse la main 2mn en alternance pendant un quart d'heure et cela minimum trois fois par jour.

Fini l'orthèse et le bras en écharpe. Il faut bouger les doigts et la main mais sans douleur ; la douleur retardant le processus de guérison. Donc de la kiné tout en douceur. Je vais avoir du mal à estimer cette limite.

Pour la durée il ne s'est pas prononcé. Puisque la plaque doit être enlevée 5 ou 6 mois après l'opération je lui ai demandé si j'aurai l'usage de ma main à ce moment-là. Il est resté vague. 

Je lui ai signalé que la nuit précédente j'avais eu des douleurs à l'intérieur du poignet. Je pensais me relever pour prendre un médicament mais cela a fini par passer. Il a laissé entendre que cela risquait d'être fréquent.

Je suis sortie de son cabinet bien démoralisée. 
Même si je me doutais que je n'allais jouer du Liszt sur mon piano une fois délivrée de ma coque j'espérais que ce n'était qu'une question d'efforts chez le kiné en serrant un peu les dents. Mais là, je risque fort de les serrer souvent les dents.

Au retour nous sommes passés chez le kiné le plus proche de la maison pour prendre rendez-vous.
C'est un charmant jeune homme qui m'a reçue. Si c'est lui qui me fait les massages... de la main cela devrait alléger mes douleurs !!! Il faut bien essayer de dénicher les aspects positifs dans cette histoire.
Demain après-midi j'en saurai peut-être un peu plus sur les semaines à venir et les progrès à espérer... ou pas.

A la maison j'ai pris deux grands Tupper pour ma première douche écossaise. Je pense que je vais apprécier ces moments car pendant un quart d'heure la douleur est comme en apesanteur et mes doigts perdent un soupçon de rigidité.

Comme ces contenants n'étaient pas top j'ai acheté deux sceaux de plage en faisant les dernières courses avec Manon avant qu'elle ne m'abandonne pour une semaine ! J'ai hésité à prendre pelle, râteau et moule en forme de crabe pour parfaire l'illusion de vacances !

Sceaux plage

Bien sûr je suis allée faire un tour sur le Net pour en savoir un peu plus sur ce syndrome : ce n'est pas encourageant !!!

Si vous avez des expériences, des conseils, des remèdes, je prends tout. Merci.

Allez je vais faire trempette...

14 août 2019

Vivre dangereusement !!!

Le supermarché Lid° est à la sortie de la mini zone artisanale qui jouxte mon lotissement ; 500m à pied pour pouvoir faire quelques courses.

Le 1er juillet, au bout des 150 premiers mètres mon poignet gauche y a gagné un rafistolage ! La seule fautive : moi.

Le 13 août j'ai échappé de peu à un rafistolage complet, voire impossible !!!

Avant de rentrer dans le magasin, je traverse le parking. Je laisse passer une voiture qui chemine à vitesse réduite et reprend ma route.
Déboule une voiture à vive allure en faisant crisser ses pneus en prenant le virage d'une allée à l'autre. Je suis alors entre les deux rangées de voitures garées. La voiture me fonce dessus mais elle peut braquer le volant pour passer devant ou derrière moi. Que choisir, que va faire le CON-ducteur ?

Ils sont deux dans la voiture. En une fraction de seconde nos regards se croisent et j'ai vraiment le sentiment que c'est moi qui gène.

Je décide de ne pas bouger. 

Il donne le coup de volant pour passer derrière moi tout en continuant d'accélérer et de laisser de la gomme sur l'asphalte.

Je n'ai pas eu peur. La colère m'a fait tourner la tête pour lui crier " Co....ard".

Sa réponse avant qu'il ne grille le stop de la sortie de parking 50m plus loin : "Va crever, vieille peau !"

Pas eu le temps de relever la plaque et je n'ai pas identifié la voiture de couleur claire. De toutes façons, à quoi bon ?

J'ai repris mon cheminement. Une dame qui rangeait ses courses dans sa voiture m'a fait part de sa désapprobation sur le conducteur . Je lui ai simplement répondu que seul le coup de fusil est adapté et je suis rentrée dans le magasin faire mes achats. Je suis consciente que j'ai eu de la chance mais c'est le terme "vieille peau" qui résonne dans ma tête !!!

Je suis sûre que ce CON-ducteur est un habitué de ce genre de comportement et rien ne pourra le raisonner donc : ÉLIMINATION.

Je sais c'est radical et je m'étonne d'avoir de plus en plus souvent ce style de pensée dans certaines situations. Je choque mes filles car j'ai toujours été contre la peine de mort. La punition doit toujours être supérieure à la faute pour espérer un rôle éducatif et la peine de mort n'est pas une punition : c'est la fin de tout. Mais c'est aussi le moyen de supprimer, donc de résoudre un problème...

Je vais en rester là ; ces pensées ne me plaisent pas mais j'avais besoin de les écrire.

Ma vie, très peu active en ce moment, est pourtant semée d'embûches.

Vendredi le programme du lave-vaisselle me semble bien long. Il reste bloqué sur "lavage". J'essaie différents programmes sans succès. Seul le dernier "prélavage" me permet de finir le cycle et d'arrêter. Un rinçage sommaire et pas de séchage. Dans les jours suivants je teste les différents programmes. Seule option. Laver pendant une heure (mettre la minuterie du four pour ne pas oublier), passer sur prélavage pour finir le cycle et réenclencher un cycle prélavage (sans produit bien sûr) pour avoir un rinçage presque correct. Puis laisser ouvert pour que cela sèche.
Il a plus de 25 ans mais je n'ai pas prévu de le changer actuellement.
Je vais être seule dans 15 jours donc moins de vaisselle ; sauf que je ne peux pas faire la vaisselle avec une main ! Enfin il faudra bien s'il me lâche complètement...

Samedi Manon met en route la hotte et plus moyen de l'éteindre : le curseur glissait dans le vide. Vite je trouve le disjoncteur correspondant qui coupe aussi la lumière du cellier, des toilettes et de l'entrée ! Avec une main je ne peux pas faire plus.
Mon sauveur paternel vient regarder cela lundi matin. Après pas mal de recherches nous trouvons comment enlever le boitier pour accéder aux commandes. Après ouverture nous découvrons qu'une toute petite pièce en plastique (0.5 cm²) a cassé et donc ne permet pas le retour de curseur. C'est rageant. Je tenterais bien un collage mais mon Papa répond que cela ne tiendra pas.
Nous replaçons la commande à l'arrêt et remontons rapidement le boitier. Un scotch sur le curseur pour ne pas relancer l'aspiration par erreur !
Rétablissement du disjoncteur. La lumière revient, même celle de la hotte puisque sur un autre curseur.
Bon j'avoue ne pas toujours utiliser la hotte donc...

Mardi, quelques minutes avant la tentative d'écrasement, impossible de fermer la porte d'entrée à clef : serrure bloquée. Manon dort encore. Je ne vais pas loin, je laisse ouvert.

A mon retour, tout en me disant que le karma du moment ne m'était pas favorable, je vais chercher la bombe d'huile "3 en un" qui est ma potion magique. Une feuille d'essuie-tout entre les dents pour essuyer le surplus je bombarde tous les trous visibles avant de tourner, poignée et clef dans tous les sens et miracle je peux à nouveau me cloîtrer chez moi.

J'ai des choses à raconter à ma demoiselle au petit déjeûner à presque 11h !!!

Panneau danger

ATTENTION
Vieille peau en liberté

 

13 août 2019

Potager et jardinage : point début août

Cette rubrique jardin est à l'abandon et le jardin également ou presque.

Ma principale activité est l'arrosage !

Côté jardin : pas de changement. La brouette, le tamis, les sceaux de cailloux et les talus de terre sont restés figés au 1er juillet !

Coté potager : il y a plus à dire. Prenons les parcelles dans l'odre.

Butte n°1 : si les arbustes de romarin ne souffrent pas de la sécheresse, les autres aromatiques mises en place ce printemps ont du mal à tenir. Les aubergines issues de mes semis ont enfin voulu pousser même si elles sont loin de produire.
J'ai ajouté des plants de poivrons qui avaient réussi à reprendre force après un premier rempotage. Leur croissance est lente et je doute qu'ils fleurissent.
Quant aux deux plants de courge ils ne sont pas près de me nourrir cet hiver.
Le plant de rhubarbe a définitivement rendu l'âme. Pourtant de nouvelles pousses s'insinuaient au milieu des feuilles desséchées ; la seconde canicule a été fatale ! J'en planterai en début de printemps l'an prochain.

Etat au 19-08-10a

Etat au 19-08-10b

Aurai-je des courges cet hiver ?

Etat au 19-08-10c 

aubergine et mini plants de poivrons

Etat au 19-08-10d

aubergines

Butte n°2 : je prélève selon mes besoins des oignons rouges ou jaune. Les tiges sont presque sèches et j'arracherai tout prochainement.
Je suis contente de cette première culture d'oignons ; l'an prochain je serrerai plus les plants et j'ajouterai des échalotes et de l'ail.
Le rang de poireaux se comporte bien malgré le manque d'eau.
Les iris arrivés là par je ne sais quelle action (morceau de rhizome dans la terre rapportée l'été dernier) n'ont pas fleuri
Le dernier pied d'artichaud résiste même s'il reste à une taille bonsaï !

Etat au 19-08-10a

Etat au 19-08-10b

Bande n°3 : les haricots rame et les grains Tarbais semés ne sont pas sortis de terre à part de rares pieds. Même les adventices se sont faites rares.
J'ai fait un semis dans quelques godets pour les haricots rame (je n'avais plus de Tarbais) qui ont très vite poussé. Je les ai mis en place entre les quelques pousses du rang. J'ai planté des piquets pour que Manon m'aide à tendre de la ficelle pour l'accrochage... si cela continue à pousser. Il ne faudrait pas qu'il y ait trop de vent car la "construction" est fragile ! Je n'attends pas de récolte juste récupérer des graines pour la saison suivante.
Du coup une bonne partie de la parcelle est inutilisée et non recouverte car je n'ai pas de quoi pailler.
A l'autre bout de la bande les concombres prennent leur temps. Des premiers plants déjà chétifs peu ont résisté. Mes semis en godet ont pris le relais. Mais pour le moment, pas encore assez de développement pour grimper sur le treillis.

Etat au 19-08-10a

 

Les cagettes étaient sensées protéger les graines et jeunes pousses des oiseaux
mais rien n'est sorti de terre ces endroits !

Etat au 19-08-10b

 

Installation rudimentaire pour d'éventuels haricots !!!

Etat au 19-08-10c

Bande n°4 : là aussi les haricots semés ne sont pas sortis de terre : échec total. Je sème en godet et je transplante au fur et à mesure. Si la croissance en godet est rapide, une fois en terre les pieds végètent et certains meurent. Mais je m'acharne tant qu'il me reste des grains. Cela reste assez facile à faire même avec une seule main ! C'est plus long mais j'ai le temps !!!
Mes plants d'aubergines et de poivrons végètent aussi mais sont toujours là !
Les 3 plants de poivrons du marché n'ont toujours pas fleuri même s'ils sont plus avancés que les miens.
Quant au plant d'aubergine acheté il est en train de faire son premier fruit !!!

Etat au 19-08-10

 

Etat au 19-08-10 1ere aubergine

Bande n°5 : les tomates se sont faites attendre. Les premières rouges avaient plus la taille de grosses tomates cerise et ont été cueillies fin juillet. Les plants de tomates anciennes de Lid° ont dû être mal rangés car j'ai beaucoup de mal à retrouver les variétés. J'attends la suite de la production pour tenter de m'y retrouver. Ce n'est pas grave, c'est toujours bon à manger. A défaut les graines qui seront conservées ne seront pas vraiment identifiée.
Mes plants rescapés n'ont pas encore produit ; juste quelques petits fruits verts en préparation...
Le plant de patate douce acheté au marché me semble en être toujours au même stade : peu de chance de trouver une patate prochainement !

Etat au 19-08-10

 

Etat au 19-08-10e

Bande n°6 : sur cette nouvelle parcelle dévolue aux pommes de terre pour préparer un peu la terre j'ai récolté le rang d'Amandines en primeur : 10.5 kg pour un sachet de 2.5 kg (planté 62 tubercules). Il y avait beaucoup de "grenailles" mais j'aime cela. Ce n'est pas la grosse récolte mais je suis contente car avec cette plantation et le mulsh de tontes la terre s'est améliorée. 
J'ai mis en place les plants de courges qui ont été remplacés par de nouveaux en godets au fur et à mesure de leur extinction. J'ai planté aussi des melons : à voir...
Par contre les rats taupier semblent apprécier cette terre. Lors du ramassage des patates j'ai découvert des galeries que j'ai rebouchées en plantant les courges mais lors des arrosages la terre filait entraînant les plants !
La ligne de lin tient le coup malgré la chaleur et les faibles arrosages. Je n'ai pas eu une ligne de fleurs bleues mais des fleurs deci delà en continu au fil des semaines. Je n'ai pas vu de doryphore mais l'an passé non plus ; en tout cas je recommence l'an prochain ; j'espère pouvoir récolter mes graines à la fin de l'été.
Je n'ai pas encore récolté la seconde plantation de pommes de terre de garde mais cela ne saurait tarder car presque tout le feuillage a séché. Les tiges sont restées petites par manque d'eau donc je n'espère pas une grosse récolte.

Etat au 19-08-10a

Etat au 19-08-10b

Pente n°7 : de mes premiers plans il ne reste qu'une rescapée qui est en train de peaufiner sa première courgette longue ; je la surveille tous les jours !
Les trois plants de marché n'ont pas produit, juste une fleur mâle sur l'un.
Tous les plants refaits en godet tiennent le coup et poussent à des vitesses variables. Pour le moment pas de fleurs femelles.
Je pense par contre que les pieds de bourrache sont une bonne idée en accompagnement  même si certains n'ont pas résisté au manque d'eau ; je n'arrose que les courgettes.
Par contre le pourpier et le liseron envahissent tout sur cette surface. Pas évident à arracher d'une main sans endommager les plants. J'essaye de couper aux ciseaux de bordure mais le poignet droit renâcle.

Etat au 19-08-10

 

Etat au 19-08-10 1ere courgette

Passons aux trous

Trou n°1 : le framboisier tient le coup et j'ai pu déguster 3 petites framboises.
Des 12 poireaux plantés sur le tour du trou certains ont séché et les autres ont la taille mannequin.

Au 19-08-10

Trou n°2 : le pommier n'a pas eu de second souffle et la tige se dessèche. Je le laisse au moins jusqu'en novembre si j'ai l'occasion de pouvoir le remplacer.
Encore plus de pertes sur le cercle de poireaux qui frise l'anorexie.

Au 19-08-10

Trou n°3 : le mûrier-framboisier a chaud et beaucoup de feuilles sèchent mais une belle tige verte semble prendre le relais.
Les 3 poireaux restants n'ont pas résisté !

Au 19-08-10

Trou n°4 : les 4 plants de tomates cerise ont eu beaucoup de mal à démarrer. Les premiers tout petits fruits verts sont apparus il y a déjà quelques semaines sans arriver à rougir. Les suivants semblent de meilleure taille et décidés à prendre des couleurs. Pas de tomates cerise, pas d'apéritif !!!

Au 19-08-10

Trou n°5 : trou catastrophe. Des 6 plants de tomates cerise jaunes mis les uns après les autres il n'en reste qu'un qui a pris quelques centimètres ; peu de chance d'en croquer et de récupérer des graines.
J'ai fini par y mettre des plants de courges qui végètent et se font bousculer par les rats taupier. Je replace la terre, tasse, arrose, rebouche mais sans succès.

Au 19-08-10

Trou n°6 : les 3 pieds de courges prennent leur temps alors qu'un semis spontané de cucurbitacé non identifié grandit sans problème.

Au 19-08-10

Trou n°7 : 4 pieds de courges qui se dessèchent ou végètent.

Au 19-08-10

Pas brillant les plantations dans les trous. Pas de paillage, pas assez d'arrosage ; pourtant lorsque j'ai fait du compostage de surface en préparant le début de saison il y avait de la vie. Les plantations ont été trop chétives et ont dû demander plus à la terre qu'elle n'était capable de donner.

Pour les éventuelles récoltes de courges ce sera la surprise car à force de planter, replanter et boucher les trous les étiquettes n'ont pas suivi !

Dans la haie ouest les 9 pieds de maïs sont toujours là à des stades divers de développement ; les derniers plantés étant les plus avancés !

Au 19-08-10

Les tournesols intercalés dans la haie sud ont séché ou sont très petits sans espoirs de graines.

Les salades que j'ai repiquées dans les petits bacs poussent doucement et j'ai espoir de déguster prochainement une salade. Ne pouvant plus mettre en place un nouveau bac (il me faut le percer à chaud) les plants restants de salades végètent dans leurs godets. Manon n'aiment pas les travaux manuels ; je vais tenter ma chance lorsque les planètes seront bien alignées pour lui demander de l'aide !!
Casser des branchages pour le fond puis ajouter de la terre après avoir mis le bac à sa place définitive peut se faire avec une main...

J'ai encore des semis de haricots en godet sur la table de la terrasse.

Il serait bien de préparer des semis pour l'hiver mais je vais attendre le 20 août et la visite auprès de chirurgien pour en savoir un peu plus sur ma motricité automnale.

Le tour du jardin est terminé ; merci d'avoir cheminé avec moi.

Publicité
Publicité
7 août 2019

Un petit coucou

Je brille par mon absence !

En manque de bavardages, je commence un billet pour donner quelques nouvelles.

Le bras gauche est toujours dans son orthèse.
Première visite au chirurgien au bout de 3 semaines ; il est satisfait de l'évolution sur la radio compte-tenu de l'ampleur des dégâts dit-il. L'homme n'est pas très bavard sur l'opération mais je suis curieuse et j'aime savoir ce que l'on me fait ! Il a dû poser deux broches dans le radius pour réunir les os afin de pouvoir visser la plaque puis ôter les broches. Par contre sur les suites je n'ai pu obtenir aucune perspective.
J'ai le droit d'enlever la coque pour finir les soins de la cicatrice moi-même (après 9 visites de l'infirmière tous les deux jours) et de la laisser à l'air. Autorisation également de bouger les doigts par contre pas de rotation du poignet car l'autre os (cubitus) qui n'a pas de plaque est en cours de calcification. De toutes façons mes mouvements sont très restreints.
Je lui faisais remarquer qu'en fermant les yeux et tendant les doigts je pensais qu'ils étaient bien droits alors qu'en fait ils restent très recourbés. Il m'a dit que c'était normal qu'il fallait rééduquer le cerveau. 
Si le cerveau en a pris un coup aussi je ne suis pas sortie de l'auberge la rééducation !

Les deux premières fois j'ai consciencieusement passé compresses et désinfectant autour puis sur la cicatrice mais je trouvais que les "croûtes" ne partaient pas vite. J'ai donc pris conseil auprès de mon infirmière préférée (ma fille) avec une photo. Réponse : ne plus mouiller avec du désinfectant mais graisser, graisser, graisser avec de l'huile d'amande douce, de la vaseline, de l'huile de coco...
J'ai donc écouté ma fille et en trois jours j'avais une peau de bébé... avec un trait de couture bien net !

Je profite d'enlever l'orthèse pour passer la main et le dessus du bras sous l'eau avec savonnage avant de glacer le poignet, le dessus de la main et le gras du coude où se loge un gonflement que la position bras en l'air ne parvient pas à faire partir.
Puis autre phase de massage avec de la bonne vieille crême Nivéa sur la main et les doigts. Tel le serpent je me débarrasse de ma vieille peau à cet endroit. Tout cela étant resté longtemps très gonflé la peau s'est distendue et desséchée avant de peler ! C'est un massage en douceur car les doigts sont douloureux au toucher et j'ai une très faible amplitude pour les tendre, les plier ou les écarter. Je masse le dessus de la main et du poignet qui reste très chaud malgré le glaçage ! Cela doit sacrément travailler à l'intérieur !
Ensuite je reste l'avant bras nu en l'air en regardant la TV et en essayant d'ouvrir et fermer la main. Si jamais je sens que je pique du nez (fréquent à force de ne rien faire !!!) je m'empresse de remettre l'orthèse.

Côté bras droit je dors toujours avec l'attèle. J'ai l'air chouette avec mes deux avant-bras manchonnés !
Dans la journée je fais attention aux mouvements trop impliquants. Je ne peux pas parler de douleur mais de gêne lorsque le mouvement n'est pas bon ; donc cela me limite encore pas mal. Sur l'ordi qui reste mon seul divertissement avec les livres et la TV je limite la frappe d'où un billet long mais en étapes ! J'espère que le fait d'avoir renoncé à une immobilisation totale ne sera pas préjudiciable pour la suite. Si cela n'entraine qu'un retard de guérison ce n'est pas bien grave vu que l'autre bras limite mes activités.

Prochain contrôle le 20 août. Si le second os est consolidé je pense que l'orthèse sera enlevée. Peut-être conservée la nuit pour les positions non contrôlées. Par contre je ne vois pas comment je pourrais me servir de ma main. Je ne peux pas à ce jour (5 semaines) serrer une feuille de papier entre deux doigts, ni maintenir avec le dos des doigts (pas simple pour beurrer la tartine matinale qui se sauve lorsque Manon n'est pas là pour le faire !). Pour la petite histoire, je lui beurre ses tartines depuis des années sauf quand je suis fâchée !
En fait je ne vois aucune amélioration par rapport aux premiers jours après l'opération.

Bien sûr il va y avoir la rééducation mais je pensais tout de même être plus mobile avant de commencer. 

Un des problèmes va être de me déplacer pour aller consulter un kiné.

Ma Kangoo que j'ai prêtée à Laëtitia, enfin à son compagnon, devrait revenir dans les derniers jours d'août. Manon montera à Annecy en Bla-bla car, restera quelques jours avec sa soeur et leur Mamie avant de revenir en proposant un Bla-bla car ; ma fille est une grande adepte dans les deux sens et, pour elle, il n'y a pas de petits profits !
Comme elle envisage de repartir quelques jours avec une copine avant sa rentrée elle reprendrait ma voiture car bien plus grande et pratique pour faire du camping dans le sud-ouest.
Si je suis capable de tenir un volant il y aura toujours sa voiture mais je doute fort de pouvoir le faire. J'ai beau être très à l'aise en voiture, n'utiliser que la main droite sur une voiture classique ne me semble pas une bonne option.
Le plus proche kiné est à plus de deux kilomètres et ce n'est pas forcément celui que j'aurais choisi car je veux une bonne rééducation, pas un truc de confort pour une vieille de presque 60 ans. Qui va faire tous les travaux du jardin ou de la maison et assurer le quotidien en solo ? Je ne parle même pas de mes travaux manuels ou du piano car là je n'y crois plus...

J'ai tellement le souvenir d'un spécialiste que j'avais vu pour un électromyogramme (syndrome du canal carpien) qui m'avait demandé mon métier. J'avais répondu Maman Solo. "Ah vous ne travaillez pas, vous ne faites pas grand chose !" fut son verdict. J'étais sortie de là au bord des larmes que j'ai laissé couler à l'abri dans ma voiture. Déjà que cet examen est désagréable surtout avec un imbécile qui s'amuse avec ses aiguilles contre mes petits nerfs mais la remarque m'avait achevée. J'ai regretté après coup de ne pas m'être rebellée mais devant un doc on se retrouve un peu comme devant un prof qui nous convoque adolescent. C'est lui qui sait et pas nous, donc c'est lui qui a raison !

Au début de mon installation dans la commune j'avais eu une rééducation pour une cheville et le kiné que j'avais consulté à l'autre bout de la ville était parfait. Sportif, coureur, ayant fait entre autre la diagonale des fous il convenait parfaitement pour remettre sur pied une petite sportive comme moi. Quelques années plus tard pour un mal de dos j'étais retournée à ce cabinet. Son nom était toujours sur la plaque, mais il n'était plus présent et un jeune homme m'avait prise en charge. J'avais passé la cinquantaine, je courrais, je nageais, je pédalais. Il m'avait proposé de plutôt marcher, de faire du dos crawlé tranquille plutôt que les trois autres nages et de continuer à pédaler en version loisirs !!!! Alors dix ans plus tard, je n'ose imaginer ce qu'on laisserait faire à ma main !!!

Puis le 1er septembre Manon emménage à Toulouse avec une copine pour sa première année de master. Elle m'aura à nouveau piqué ma voiture pour déménager. Je serai inutile cette fois, pas de bras de mon côté ; juste quelques conseils... si elle les accepte ! Son Papa sera là bien sûr avec sa grosse nouvelle voiture pour les objets plus "propres" !

Donc si à la rentrée je n'arrive toujours pas à couper seule les tomates de jardin, je suis mal !!!

Je sais que je ne vais pas mourir de faim. Mais il y a tout le reste. Beaucoup de choses sont en attente car Manon vaque à l'essentiel et en rouspétant beaucoup.

Pas question de lui demander de l'aide pour le jardin : la terre et les petites bêtes elle n'aime pas ! Pas facile d'attacher la tige de tomate sur le piquet avec une seule main. Sous menace de ne pas avoir le droit de les manger elle a accepté ce petit travail !!! Du coup c'est elle qui a mangé les premières : je suis trop bonne !!!

Je connais le côté appelons-le "grincheux" de ma fille et en règle générale je m'adapte ; soit je me débrouille seule (le plus souvent) soit je gueule un grand coup et elle obéit. Avec cette dépendance j'ai pris conscience que je faisais beaucoup de choses en temps normal, plus que je ne le pensais.
Je limite donc au maximum mes demandes d'aide. Malheureusement mes quelques requêtes ont souvent été accueillies par des grognements ou des réponses exaspérées. Bien sûr elle finira par m'aider mais j'avoue saturer parfois de ses humeurs et me satisfaire de ses absences le WE ou prochainement lors de ses séjours dans les Alpes ou au pays Basque. Je ne serai pas coiffée, je devrai laisser encore plus de choses de côté, il faudra que j'ai tout prévu à l'avance mais mon petit coeur sera moins meurtrie.

Pendant le court séjour de Laëtitia j'ai fait attention à ne pas l'accaparer car elle venait aussi pour quelques jours de vacances mais son attitude était toute autre. Bien sûr son métier d'infirmière la rend plus apte à l'aide et au service mais elle devançait les besoins et oeuvrait sans que j'ai à lui demander.
Attacher mes cheveux est une des tâches (rapide car je m'occupe de brosser et démêler) quotidiennes mais si je ne prépare pas ma demande Manon partira travailler le midi au Mac Do sans le faire.
Pour le reste, il faut prévoir, organiser, tenir compte de ses absences pour voir les copines et attendre le bon moment pour lui soumettre une demande...

J'aime toujours autant mon Petit Bout mais cela me contrarie et me pousse à me refermer encore plus...

Fin de la séquence "déception" !

Que fais-je de mes journées ?

Je me réveille entre 6 et 8 heures. Comme Manon n'émergera pas avant 10h - 10h30 je m'occupe en silence ! Je descends au potager.
Pas question de grands travaux. J'ai réussi à planter des semis en godets de courges et de haricots à la place de ratages. La terre ayant été travaillée c'était assez facile pour ma main droite en convalescence. Comme je ne porte pas lourd le nombre de trajets est multiplié ; un peu de gym pour les gambettes ! Je prépare un billet "jardin" pour l'évolution de potager.
Sinon j'ai de grandes séances d'arrosages. Là où le tuyau ne peut plus aller je continue avec un petit broc d'un litre et demi !!! Mais depuis deux jours j'ai pu reprendre l'arrosoir de 11 litres à condition de le poser pour le pencher ; pas question de forcer sur le poignet.
Je vais chercher le pain et quelques courses au Lid° en regardant bien mes pieds !!!

Tout cela me prend un certain temps et il me reste à installer la nappe et les coussins sur la table de ma terrasse pour petit déjeûner avec ma fille enfin levée.

Quelques préparatifs plus ou moins bien acceptés et ma demoiselle part au Mac Do. J'allume l'ordi. Elle revient en début d'après-midi pour repartir 3 ou 4 heures plus tard. Elle mange puis se détend dans sa chambre. Elle prépare le repas du soir avant de repartir.
Pendant ce temps j'ai partagé mon temps entre lecture dans le hamac, ordi et les rares tâches que je peux faire seule. Dans la seconde partie du tour de France (je n'y avais pas pensé avant !) j'ai apprécié de m'allonger dans le canapé devant la TV pour regarder la France de haut en admirant les efforts des cyclistes avec un peu d'espoir chauviniste au passage !
Je ne regarde jamais la TV dans la journée ; je ne l'allume que vers 21h. Mais ces derniers jours je trouve le temps long et je commence des séries vers 19h après le départ de Manon.

J'espère ne pas être réduite à cette vie-là plus tard...

Quand on "glandouille" à la maison le regard se porte sur tous ces coins un peu oubliés où il serait bien de faire un grand ménage, ou une petite réparation, ou un désencombrement. Mais c'est impossible avec une seule main. C'est frustrant d'avoir ce temps et de ne pas l'utiliser.

Pour finir sur une note positive j'ai fait une pâte brisée toute seule hier... avec le Kitchen Aid !
Le plus dur a été de casser l'oeuf dans un bol pour récupérer les coquilles avant de le mettre dans la pâte ; le premier s'est répandu sur le plan de travail... Un léger pétrissage d'une main avant de laisser reposer. Bien sûr tout cela m'a pris au moins le double du temps !
Puis Manon a préparé une délicieuse tarte à la tomate et au chèvre...

A bientôt pour un tour de jardin.

Publicité
Publicité
Bienvenue chez Sylvie
Publicité
Bienvenue chez Sylvie
Archives
Publicité