Marathon de Toulouse
Pour la première fois je me suis rendue à un marathon... en spectatrice bien sûr.
Lever à 7h30 ce dimanche pour assister au départ à 8h45. Une bonne petite marche après avoir garé la Kangoo pour accéder au pont le long du stade où se fait le départ avec un bon vent d'Autan.
Intéressant de découvrir les attitudes de chacun. Il y a les désinvoltes, les concentrés, les "déjà à fond", les "on se demande ce qu'ils font là". Bien plus d'hommes que de femmes. Et encore j'attendais le départ au niveau des élites et des moins de 3 h donc des "pro".
Une fois le départ donné ils ont tous défilé devant mes yeux admiratifs (ma séance de 1h25 de la veille me laissait imaginer ce qu'ils allaient endurer !). Dans les derniers on se demande combien iront au bout.
Une fois le pont vide de coureurs le public a pris la suite pour rejoindre d'autres points du parcours. Un peu de marche pour rallier le métro et me transporter entre le 9e et 10e kilomètre. Lorsque j'y arrive les premiers sont déjà passés mais je peux encourager les 3h, 3h15, 3h30. Certains sont déjà bien marqués. Tous les styles de course se présentent. Pour certains on peut s'étonner de son efficacité dans la durée. Mais l'aventure de ma seule course là avec deux dames qui couraient genoux serrés et pieds à l'extérieur me laisse sans jugement : elles sont arrivées avant moi, donc...Comme les prénoms sont sur les dossards, les encouragements personnalisés fusent même si ce sont de parfaits inconnus. Moi qui suis si sauvage et ai choisi avec soin des arrêts pas trop bondés, je me surprends à échanger mots et sourires avec quelques personnes !
Comme je suis au point du parcours commun avec le retour, je me décide à continuer à l'avance des coureurs en arrivant au 34e km. Passe le premier handicapé et son vélo suiveur. Sur cette avenue déserte, un monsieur depuis son balcon donne le suivi du match de rugby à un bénévole qui surveille le parcours ; la France joue bien mais est menée ! Je continue à remonter le parcours en découvrant un Toulouse que j'ignore et vide de toute circulation. Je ne suis jamais allée par là.
J'arrive au 32e km où je vois passer les premiers puis les premières femmes. Je reste un moment pour encourager les suivants puis je reprends le métro pour retraverser tout Toulouse puis marcher sur le pont et enfin rejoindre ma voiture.
Quelle idée j'ai eu de mettre les Converse au lieu des running ! Résultats : ampoules.
Je n'ai pas envie d'aller sur la place du Capitole. De toutes façons il y aura déjà eu beaucoup d'arrivées avant que je l'atteigne et trop de monde pour voir quoi que ce soit ! J'y étais passée avec ma collègue vendredi midi pour découvrir le Village. Si j'avais eu des copines j'aurais pu faire le relai déguisé du Rotary Club !!! Le représentant de ce stand ressemblait à Clint Eastwood, voilà de quoi me motiver pour gagner la coupe du meilleur déguisement !!! Comme le copain de ma jeune collègue faisait le relai nous avons donc papoté avec ce charmant monsieur tout à fait dans mes âges.... C'était amusant de voir les gens venus retirer leur dossard repartir avec leur petit sac rose. Certains avaient le sac mais je suis sûre que ce n'était pas pour eux !!!
Aurai-je un jour moi aussi le petit sac rose ? 42.195 km tout de même... pour un sac et ce n'est même pas un Longchamp !!
La veille pour la 15e séance de mon plan d'entrainement j'ai donc couru 1h25 avec une partie en fractionné pour faire 12.5 km. Mon record distance et temps de course à ce jour. J'étais contente de moi car si le coeur battait vite les jambes étaient en pleine forme. Bon ce n'est pas la grande vitesse mais ce n'était pas le but de la séance qui alternait endurance, vitesse et récupération en marchant.
Après avoir vu les champions j'ai donc chaussé les running en serrant bien les lacets pour tenir en respect les petites ampoules et je suis partie pour 1h15 en endurance. Ah il a fallu être endurante ! Un vent d'Autan qui finissait toujours par être de face à un moment ou à un autre et puis des gambettes qui accusaient les kilomètres de la veille et les 8 km au moins de marche du matin. J'ai eu une envie d'arrêter en repassant devant la maison puis de marcher pour le dernier tour de lotissement mais j'ai tenu bon, (comme le monsieur dans mes oreilles me disait : "Courage, ça va payer !" je compte sur lui !!!) et je suis fière de moi... bien que je ne quitte pas le fauteuil depuis l'après-midi !!! Bon j'exagère je suis allée affronter le vent deux fois pour étendre le linge, ce qui était aussi sportif d'accrocher le linge à l'horizontal !!!
Et c'est déjà dimanche soir ! Vraiment trop courts ces WE...