Nager comme un char d'assaut !

Pas de yoga ce matin car le voisin a attaqué tôt le roto-fil puis la tondeuse. J'ai donc pris la roue (pardon je suis trop le Tour de France !) pour reprendre le broyage. En fait le broyeur n'est pas si bruyant que ça par rapport au roto-fil plus aigu.

J'ai dégagé un premier coin sous les figuiers : le tas de branches du chêne et tout ce que j'avais coupé des hortensias là. D'ailleurs tous les pieds ont repoussé. Même s'il n'y aura pas de fleur cette année je trouve que cette coupe à ras leur a fait beaucoup de bien. Du coup j'hésite à les supprimer vraiment pour récupérer cet emplacement pour du rangement.

J'ai passé la tondeuse après la disparition des tas même s'il n'y avait pas vraiment d'herbe  et j'ai coupé tous les départs de figuiers. Ce coin "figuiers" est sauvage. Je n'ai rien planté et les arbres partent en buisson plutôt qu'avec un tronc unique. J'essaye de rectifier certains départs au fur et à mesure mais ce n'est pas évident.

Ces tas étaient petits par rapport aux suivants. Mais petit à petit... Deux bacs de broyats de plus tout de même.
Côté paillage des arbustes je suis passée de l'autre côté de l'étendage donc haie sud mais côté potager.

C'était trop tard pour aller au marché après le passage sous la douche. J'irai à celui de dimanche un peu plus loin.

Retour au tricot l'après-midi. Les températures augmentent et avec la pluie d'hier l'humidité du sol accentue cette chaleur. Je suis restée "au frais" dans la maison.
Petite avancée car les tours sont longs. Si le fil est joli il a tendance à se dédoubler donc cela casse un peu le rythme de tricotage.

En fin de journée je me suis enfin décidée à aller à la piscine. Elle a ouvert le WE dernier mais je n'arrivais pas à me motiver pour y aller. Pas facile le retour du maillot !
Puisque c'est sur le chemin j'ai d'abord fait quelques courses sinon Pookie n'aurait pas eu sa pâté demain matin !

Il y avait encore beaucoup de monde à mon arrivée vers 18h15 et l'unique couloir de nage était occupé par une faune qui barbotait. J'avoue que d'entrée cela m'a contrariée.
J'ai dit bonjour au maître nageur, j'ai posé mes plaquettes, pool boy et lunettes sur le bord, j'ai mouillé ma nuque, regardé si je ne gênais personne et j'ai plongé. J'adore rentrer dans l'eau de cette façon. Je n'aime pas descendre par l'échelle.
J'ai fait un premier aller retour en zigzagant et ça m'a gonflé. J'ai donc mis les plaquettes sur mes mains, le pool boy entre les cuisses et je me suis lancée avec la ferme intention de faire ma trace version char d'assaut. En bout de ligne j'ai souvent poussé dans du mou plutôt que sur les parois de la piscine. Il y a tout le reste de la piscine pour se coller sur les bords, sauter et barboter pourquoi venir là et surtout y rester. Il y avait ce côté effronté qui m'insupporte au plus haut point.
J'attendais que quelqu'un fasse une remarque pour leur rappeler les règles. il y a peut-être eu des remarques mais je n'ai rien entendu.
J'étais la seule à nager.
Le maître nageur avait visiblement abandonné les rappels aux règles.
Voilà pourquoi je me réfugie dans ma tanière ; c'est pour éviter de me trouver dans de telles situations que je ne sais pas gérer car je ne vois pas pourquoi c'est moi qui devrais céder et m'empêcher de faire ce que je suis en droit de faire. J'irais nager dans le reste de la piscine en me plaignant que l'on me saute dessus je serais en tort mais là ce sont eux qui sont de trop.
Il n'y avait pas que des jeunes mais aussi des adultes. En plus ca braille, ça s'invective on se croirait au marché à la criée.
Oui je ne suis pas sociable !

J'avais perdu le peu d'endurance que j'avais retrouvée en nageant l'été dernier et au début de l'automne avant de laisser tomber mes soirées piscine après le boulot. Il faut que je m'accroche cette année.
J'ai fait un peu plus d'un kilomètre ; j'ai perdu le compte des longueurs avec mes envies de castagne !
Après 9 mois sans le moindre sport il ne fallait pas s'attendre à nager 2 kilomètres en presque continu. J'ai fait des pauses au début mais à la fin cela allait mieux.

Demain j'irai le midi. Je devrais y retrouver de vrais nageurs comme les années passées et l'usurpation de la ligne d'eau sera plus difficile.
Dans la semaine après le boulot j'espère qu'à cette heure-là il y aura moins d'empêcheurs de nager en ligne !

Je suis rentrée à la maison tout de même contente d'avoir retrouvé le plaisir de l'eau sur le corps et de l'effort même si cela m'a semblé bien moins fatigant que de tailler les herbes ou les ronces !

A mon retour en début de soirée, j'ai compris pourquoi le voisin avait tondu : il y avait des amis en train de visiter son potager, il voulait qu'il soit à son avantage !
Si la voisine est toujours la même, le voisin a changé !!! Son précédent compagnon était prof de guitare à l'association où j'ai été trésorière puis présidente. Il n'y avait pas de potager. Un jour j'ai vu un monsieur qui déchargeait des remorques de terre pour faire des bacs de culture. En même temps j'ai découvert que le prof de guitare avait changé d'adresse. Vingt années que nous étions voisin.
L'an passé ce potager m'a semblé très prometteur. Il se trouve entre notre clôture, derrière mes différents arbustes pour un semblant de haie et le mur sud de sa maison. Ses courges énormes couraient partout sur l'herbe alors que je n'en ai eu aucune !! Par contre il a beaucoup arrosé tout l'été.
J'aurais bien aimé parler potager avec lui mais les interactions ne se sont pas trouvées. Si je parlais auparavant avec ma voisine lors de rencontres fortuites au dessus de la haie, celles-ci n'ont plus lieu.
Tout à l'heure j'entendais quelques propos sur le potager qui me donnent envie de partager. Mais vu mon côté sauvage ce n'est pas moi qui vais lancer la discussion !

Du coup pas de yoga en soirée. En plus il faisait encore bien chaud sur ma terrasse. Je reste sur ma presque détente aquatique !

A demain pour la fin de ce reportage de 15 jours de vacances à la maison !

Comments

[NiniDS]

J'ai souri... nager comme un char d'assaut, elle est drôle, cette image... ceci dit, je comprends ton agacement devant toute cette incivilité, ce sans-gêne, ce "moi d'abord, les autres, je m'en fiche"... malheureusement, il n'y a pas qu'à la piscine... et quelquefois, j'avoue, ça m'énerve au plus haut point. Certains ont oublié qu'on vivait en société, et qu'il fallait un minimum de respect et d'huile dans les rouages pour que tout se passe au mieux...

Bon courage pour la reprise...

Bises