Plantations avant l'orage

Une belle journée de jardinage avec un temps qui s'est révélé meilleur que ce qui était prévu.

J'ai attaqué en fin de matinée tout en silence. Mon canal carpien me faisant des misères j'ai décidé de ne pas joué avec le taille haie pour mes hautes herbes. J'ai opté pour les plantation et transplantations.

J'ai commencé par les plants d'aromatiques. J'ai placé une ciboulette entre deux plants ciboulette et persil plat qui végètent. Puis la coriandre vietnamienne. Ensuite une énorme sauge me prenait tout l'espace. Elle n'avait plus sa place ici. Cette petite bande est à l'est de la maison sous la fenêtre de la cuisine. Il n'y a plus beaucoup de soleil tant que l'Eléagnus et le laurier sauce n'auront pas été fortement taillés. Mais pour cause de nids j'attends. Donc la sauge a été taillée puis arrachée. J'ai pu placer la sarriette et le plant de roquette perpétuelle. A la suite l'origan qui était un peu envahi par la sauge va retrouver de l'air. J'ai paillé. Il me restera à changer la petite barrière car elle ne tient plus, le bois de plusieurs années est arrivé en fin de vie.

A la suite j'ai les pots de menthe de différentes variétés.

Puisque j'étais dans ce coin, j'en ai profité pour sortir du gros pot rouge qui est à l'entrée de la terrasse couvert le dernier érable du japon à l'état de squelette. Il y a des années j'avais acheté 3 petits érables du japon différents. Je les avais placés dans un grand port en attendant qu'ils grandissent. Un est mort rapidement. Les deux autres ont tenu quelques années puis il n'en est plus resté qu'un qui a dû se sentir trop seul.
I y a plus d'un an j'avais acheté un plan quelconque à L!dl je crois. Il est resté bravement dans son pot de vente tout ce temps. Mais il méritait mieux. Il a enfin de la place dans ce grand pot rouge. Je me suis contentée d'enlever une couche de terre de bruyère, de faire un trou et de combler avec de la nouvelle terre de bruyère.
Il me reste à faire un peu de ménage autour de ce pot pour qu'il soit plus en valeur.

J'ai deux papyrus en attente depuis un moment récupérés auprès d'une administrée où je travaille. Je ne savais pas trop où les planter. Après recherches sur le Net j'ai opté pour un grand pot sans trou avec de la terre et de l'eau. J'ai trouvé un grand pot gris en plastique bien sûr (mais recyclé au moins !) chez G!fi. Il n'en restait qu'un mais d'autres devraient arriver en stock.
J'ai taillé toutes les tiges qui avaient séché, j'ai laissé celles qui étaient jaunes mais encore dures et bien sûr les quelques pousses qui arrivaient.
Je n'ai planté qu'un des deux plants. J'avais pensé pouvoir placer les deux dans le grand pot une fois retaillés mais cela aurait été trop serré.
Il a pris place devant la terrasse couverte. Le second est retourné dans son bac en attente. J'espère retrouver le même pot.

Après le déjeuner j'ai déplanté les trois plants de fleurs qui restaient dans le massif de ma terrasse ainsi que le Teucrium. Il a pris place le long de la cabane où j'ai quelques plants en attente.
Le plant de primevère s'est glissé à l'ombre dans le massif de l'Olivier.
Les deux autres dont je n'arrive pas à retrouver le nom ont trouvé place entre l'oranger et le Nandina du côté des Buddleias à l'est de la terrasse sud . Il me restera à déposer du broyat sur cette partie pour que ce soit propre. Peut-être que je  délimiterai ce mini massif avec les pavés en S que j'enlève du bord de ma terrasse.

Du coup il ne reste plus que les petites fleurs de bordure du côté de ma terrasse qui seront déplantées pour venir border les pavés de la terrasse.

La gêne du canal carpien étant supportable et voulant dégager le tour du massif "Erables" j'ai commencé à couper-arracher les herbes du côté du sureau et du chêne qui pousse juste à côté. Je le laisse pousser car le sureau avait donné des signes de faiblesse l'an passé en n'ayant pratiquement aucune feuille et pas de fleurs. Cette année il a repris un peu de force mais il y a énormément de branches mortes. J'ai coupé à la scie celles qui me gênaient pour désherber sans me blesser.
J'ai coupé aussi les petites branches du bas sur le chêne. Je ne sais pas comment il est arrivé là car à cet endroit le sol était régulièrement tondu jusqu'à une tige qui a du résister et que j'ai laissée. Il est d'une variété différente il me semble aux deux autres sur le terrain. Il faudra que je prenne une feuille et une photo pour poser la question lors d'une visite à la jardinerie.

Après avoir fait un passage j'ai continué du côté sud du massif, qui surplombe la pente. J'ai utilisé le petit taille haie lorsque je n'arrivais pas à arracher. En même temps je désherbais cette partie du massif. C'est là où j'avais déposé le broyat et cela a bien fonctionné car il y a moins d'herbes mais surtout elles s'arrachent plus facilement.
Encore deux brouettes pour le tas en attente de passage sous la tondeuse. J'ai aussi récupéré de quoi alimenter le broyeur mais ce sera pour dans quelques jours.

Petite pause assise pour préparer les pots avec les succulentes ; j'avais un petit coup de fatigue. L'echeveria s'est fait grignoter le cœur par un baveux. J'ai placer les deux autres plants avec ce qu'il me restait d'autres pots. Bon la composition est faite à la va vite. Je ne suis pas sûre que le substrat spécial cactées et succulentes soit top ; j'avais l'impression d'utiliser sur sable de plage grossier. A voir si tout cela repart. J'essaierai de m'améliorer pour une prochaine composition.
Les deux pots ont pris place sur la petite étagère.

Maintenant que le tour du massif était dégagé je pouvais faire mes plantations. Ont pris place les deux cosmos, les deux lupins, les deux bleuets.
Placer des fleurs dans un massif devrait se faire rapidement mais pas sur mon terrain. Qui dit trou dit cailloux. C'est fou ce que je retire dès que je creuse un peu. Pourtant ce massif a été réalisé sur un tas d'herbes un peu compostées sur lesquelles j'ai ajouté du terreau 1er prix. Mais la couche n'est pas suffisante pour éviter d'arriver aux cailloux. A chaque fois j'ajoute du terreau qui remplace la terre que j'étale autour. Je suis toujours émerveillée dans les vidéos de jardinage de voir la plantation avec juste la pelle à main pour écarter la terre que l'on remet ensuite !
Aucune organisation ni recherche esthétique : j'ai planté où il restait de la place. Je verrai à l'automne comment réagencer ce massif. Les plants fixes étant les trois érables, les deux Teucriums qui sont dans les intervalles et le rosier.
Un arrosage et un peu de paillis de chanvre.

Le buddleia violet va se déplacer car il est trop près du rosier. J'ai dû couper les branches du bas pour lui laisser de la place. J'envisage d'allonger ce massif vers l'est donc je verrais bien le buddleia en bout, bien dégagé pour qu'il puisse prendre un beau volume surtout en largeur. Il a déjà pris énormément d'envergure en un an.

L'heure du repas de Pookie était dépassée. J'ai nourri mon fauve et suis retournée au jardin car je voulais vraiment finir de mettre en terre le maximum de plants en attente

J'ai continué avec les deux pots de Glechoma que j'ai placés à l'ouest du massif dans le coin sombre au pied du sureau et du chêne.
A l'opposé j'ai enfin mis en terre la plante aux feuilles noires Ophiopogon.
Pour ces deux plantes je pensais les diviser et les étaler sur la bordure mais cela m'aurait pris trop de temps et j'aurais encore repoussé la plantation. Je verrai à l'automne comment se sont comportées ces plantes et si mon idée de départ d'en faire des bordures est toujours valable.

Bleuets et lupins 

Cosmos - Glechoma 

Ophiopogon

Il me reste le pot avec les topinambours, le crosne, l'echeveria, un plant de papyrus et c'est tout. Je suis contente.
Je vais pouvoir envisager les plantations au potager sereinement.
Il y a toujours ces herbes, juste un petit peu moins et bientôt 5 jours pour en venir à bout et partir en vacances l'esprit presque tranquille... pour les laisser repousser !

Une bonne douche et un yoga à l'intérieur avec éclairs et pluie sous la nuit tombante.

Deux jours de bureau et je reprends le fil des mes aventures au jardin.

A bientôt