Le WE du 8 mai allongé par deux jours de RTT fut dédié au jardinage.

Le samedi matin je suis allée chercher un rotofil tout neuf, cadeau de mon Papa (à peine plus cher qu'un foulard Hermès !!!) et après les courses rituelles du WE plus un passage à la jardinerie pour prendre de la terre et quelques oeillets d'Inde pour planter à côté des futures tomates, j'étais fin prête pour essayer mon nouveau joujou.

Il y avait du boulot car les herbes étaient vraiment très hautes. Je n'ai pas eu le temps de faire tout le terrain. Je voulais surtout dégager l'emplacement pour préparer le potager et faire plus joli sur le tour de la maison. Mon carré potager m'avait bien plu l'an passé et j'ai décidé d'en faire deux sous les arbres fruitiers qui sont encore trop petits pour faire de l'ombre.

Mon Ado Préférée a ratissé et fait des tas d'herbe sèche pour être brûlée plus tard.

Dimanche matin je n'ai pas été très productive en attendant que le Papa, de retour de vacances avec mon Petit Bout; vienne récupérer sa grande fille également. Mais ensuite...

A moi la pioche pour décaisser un premier carré de 1.80 x 1.80. Je sais que la norme c'est 1.20 m², ce qui serait sans doute plus pratique pour atteindre le centre mais j'ai des bordures de rondins de 1.80 et je ne voulais pas me casser la tête (le dos est déjà suffisant !). Pourtant l'an passé je m'étais déjà dit...
Cette partie du terrain est un peu en pente mais irrégulièrement donc j'ai essayé de rattrapper un tantinet le niveau.
Bref j'en ai bavé !

Comme je suis une masochiste une "perfectionniste", je récolte les petits cailloux pour les mettre au fond des pots de fleurs, les moyens sur le chemin vers la cabane, les gros que je jette chez le voisin que j'étale au bord de la cabane pour faire un sol "pieds-secs" et les très gros qui me servent de bordure pour tenter d'arrêter le massacre du roto-fil sur les plantations.

Pendant les pauses récupération des coups de pioche, j'ai planté les boutures de laurier blanc (4 sur 6 ont raciné), deux petites plantes rescapées d'une série de 6 qui ont passé l'hiver sans soin (plantes prévues pour faire deux jolis pots de mini arbustes variés pour passer l'hiver qui sont restées en l'état dans leur godet !!!). Puis j'ai fait une petite composition avec des mini plantes de rocailles qui trainaient dans leur pot depuis deux ans. Chaque année mes verveines péréclitent avant l'heure et cette année une des deux verveines blanches de la jardinière qui a passé l'hiver dehors sans protection a refleuri ; j'ai ajouté une fleur bleue (oublié le nom) puisque ma terrasse est le coin blanc et bleu !

Puis le vent des jours précédent ayant cessé j'ai attaqué le feu en bas du terrain. Même en ayant bien coupé l'herbe sur cette partie il fallait être vigilante car les petites flammes avançaient, brindille après brindille mais je veillais avec mon jet d'eau.

A 20h30 j'ai arrêté d'alimenter le feu et je l'ai arrosé vers 23h en plusieurs fois pour pouvoir dormir tranquille.

Lundi matin gonflage des roues du vélo de mon Petit Bout déposé par son Papa pour partir au collège en vélo. Un bisou et hop à nouveau seule pour travailler... non pour aller chercher de la terre pour remplir les carrés. J'ai ajouté aux 5 sacs de 40 L, 4 géraniums, une petite plante aux fleurs bleues (j'ai oublié le nom) et un bambou.
Heureusement que je ne fais pas jardinerie et magasins de tissus les mêmes jours, je serais ruinée !!!

Un casse-croute rapide avec mon Petit Bout qui ne mange plus à la cantine et en avant pour le second carré. Pas plus facile que le précédent et plus douloureux car le canal carpien se réveille. Par contre du côté des triceps cela devient plus ferme (plus efficace que les longueurs de piscine !).
Petites pauses pour préparer les deux pots de la terrasse avec les géraniums. Puis j'ai fait une petite composition avec des mini plantes de rocaille qui trainaient dans leur pot depuis deux ans. Chaque année mes verveines ont toujours péréclité avant l'heure et cette année une des deux verveines blanches de la jardinière qui a passé l'hiver dehors sans protection a refleuri ; j'ai ajouté la fleur bleue puisque ma terrasse est le coin blanc et bleu !

J'avais à l'angle de la cabane un chèvrefeuille (issu d'une bouture de celui de la terrasse) qui n'était plus qu'un emmelage de branches avec quelques extrémités vertes. Ayant acheté une clématite chez L..L j'ai procédé au remplacement. Couper toutes les branches au taille-haie puis les troncs à la scie et enfin tenter de déterrer la souche à la pioche. J'ai fini par l'avoir mais quelques racines doivent encore courir dans le sol. Un beau trou, de la bonne terre, une protection pour le pied et voici une clématite en place. Elle devrait être bleue. Tous les cailloux je les trouve en faisant des trous, c'est dire comme la terre est belle par ici !!!

Au retour de ma collégienne je l'ai embauchée pour ramasser les petits cailloux du second carré.

Puis j'ai fait le taxi, préparé le repas : la routine.

Mardi matin je suis allée au marché du village voisin pour acheter tous les plans pour le potager. J'ai augmenté les quantités par rapport à l'an passé.

• 8 tomates
• 3 grosses tomates à farcir
• 5 tomates cerises
• 3 pieds greffés d'aubergine
• 6 courgettes longues vertes
• 3 courgettes rondes blanches (il n'y avait plus de vertes)
• 6 poivrons
• 24 salades diverses

Je n'ai pas repris de poivrons fin (type espelette pour la piperade) car l'an passé cela n'avait rien donné.
Et puis deux jolies potées de fleurs bleues à mettre en pot ainsi que des ficoïdes pour la butte Provence-Toscane.

J'ai déjeuné avec mon Petit Bout puis comme j'avais vu trop juste côté terre je suis retournée à la jardinerie mais aussi parce que j'avais oublié d'acheter des plants de fraises ! Un hibiscus s'est retrouvé sur les sacs. Promis j'arrête !!!

Mon Petit Bout finissant tôt ses cours m'a aidé pour les plantations. Il me manque de la terre donc à compléter plus tard autour des petits tas plantés.
Les deux carrés n'ont pas suffit. Je pense préparer la suite de la haie et, en attendant l'automne et les prochains arbustes, y planter les poivrons, deux pieds de tomates et les fraisiers.

J'ai bien arrosé, mis en pot les deux fleurs bleues placées de chaque côté du banc, j'ai rangé tout mon matériel car le lendemain je reprenais le boulot. Ah le moelleux de mon fauteuil en cuir...

Ce dernier WE il n'y avait plus que deux mains pour travailler.

J'avais préparé une longue liste, sachant que je n'en viendrais pas à bout !

J'avais acheté au L..L des vivaces, avec l'idée de les planter dans ce que j'appelle pompeusement ma butte Provence-Toscane à l'entrée du terrain. Tout cela parce que j'ai planté un cyprès, des lavandes et des santolines !!! Comment ça il y a des mauvaises herbes ? Même les cailloux ne les rebutent pas !!!
Ce bout de terrain exposé non-stop aux rayons du soleil est de plus TRES caillouteux. Donc les coups de pioche n'ont rien à voir avec ceux du WE précédent pour la haie.
J'avais trois trous à faire ; ce fut dur. Tout cela pour y installer 12 petites pousses dont j'ai eu du mal à savoir pour certaines où était le haut ou le bas !!! Surprise à venir...

Un laurier palme était mort du côté de l'olivier et j'ai entrepris de le couper à la scie avant de le déterrer pour découvrir quelques petites pousses à la base. Je l'ai laissé en place on verra mais cela risque de faire bizarre, il était aussi haut que moi !

Comme j'étais bien partie pour couper j'ai continé avec le romarin qui a pris trop d'ampleur. J'ai hésité à tout arracher mais en attendant je me suis contentée de tailler. Cette petite rocaille avec l'olivier n'est plus trop à mon goût mais il y a trop de plantes à changer pour le faire maintenant ; les iris sont en train de fleurir. A y repenser à l'automne...

J'ai enfin acheté un composteur. Depuis le temps que j'entasse et que je ne fais rien de ce compost qui se transforme mal car j'y pose aussi les branches et je fini par brûler le tout. Restait à le monter. Facile... quand on est deux car toute seule, j'ajustais en bas mais le haut n'en faisait qu'à sa tête. J'ai pas mal rouscaillé mais j'y suis arrivée. Quelques coups de pioche pour mettre le sol à niveau et le voilà en place près de la cabane. Il faudra que je mette un arbuste pour le cacher depuis ma terrasse.

J'ai déplanté la passiflore qui me semble très mal en point. Elle était envahie par les mauvaises herbes et je pense qu'elle étouffait un peu. Je ne sais pas si elle va repartir dans un nouvel endroit.
A sa place, près du banc et pour grimper le long de l'arbre mort j'ai planté une clématite Montana. Cela fait longtemps que j'ai envie de cette grimpante qui fleuri énormément. J'espère qu'elle se plaira et recouvrira les branches sans vie.

Et puis la haie qui a deux recrues supplémentaires. Deux lauriers palmes qui ont grandi spontanément dans la haie de lauriers fleurs. Je pensais qu'il n'y en avait qu'un mais bonne suprise en les déterrant : deux racines distinctes ; du coup deux trous à faire !

J'ai fini en remplaçant les deux lavandes manquantes.

Enfin une spirée van hootten en fleurs et un genêt sauvage qui prend de l'ampleur.

Pause côté jardin pour les jours à venir.

Pour la scéance de jardinage suivante il n'y avait plus que quatre mains.

Mon Ado Préférée était à Grenoble pour le premier de ses quatre concours d'entrée en école d'architecture (1700 inscrits pour ce concours pour 120 places.....)

Notre jardinage a commencé par la remise en état de la terrasse. Nettoyage des meubles, lavage des coussins, balayage du sol et remise en état de la plancha... et un premier repas en terrasse.

Puis nous sommes passées au vrai jardinage.

Avec l'aide de mon Petit Bout j'ai enfin posé l'occultant (acheté l'été dernier !) sur le grillage qui me sépare du terrain du centre pour handicapés.
Lorsque le petit bois communal a été annexé à leur terrain suite à un agrandissement, tous les arbres ont été rasés ce qui fait que l'écran végétal qui me protégeait du centre et d'un immeuble en contre-bas a disparu.  L'an passé, avec cette histoire de crabe j'ai renoncé à ma terrasse et le rouleau est resté en attente pour cause d'inutilité.
Pendant que nous le posions je me disais que je pourrais en profiter pour planter un début de haie. J'avais justement un Photinia et un Eléagnus qui attendaient dans leur pot depuis... plusieurs mois.
Nous avons donc fait place nette sur une partie de la future haie (faire du tri dans l'amoncellement de pots en tout genre) et j'ai attaqué avec la pioche. A cet endroit la terre est plutôt belle, une fois passé les hautes herbes et le nombre de cailloux raisonnable ; mais ce n'est tout de même pas de tout repos.
J'ai préparé de quoi planter les deux arbustes plus un troisième que j'ai déterré. C'était une bouture de Photinia, la seule que j'ai réussie, qui attendait son heure.
Et voilà un début de haie... avec le banc tout proche pour souffler un peu et contempler le travail accompli !

Pendant ce temps mon Petit Bout s'occupait de fleurir les jardinières pour les rebords de fenêtres.

Quelques coupes par-ci par-là, un peu de toilettage et le WE était fini et dire qu'il y a encore toute cette herbe...

La maison depuis le banc et depuis l'olivier

Depuis un mois le WE c'est surtout jardinage ! Il y a tellement à faire.

Nous travaillons à 6 mains, ou à 4 et souvent à 2. Le rotofil ne voulant rien savoir, les herbes continuent à pousser. Accrocher le linge dans le bas du terrain c'est comme partir à l'aventure... Attention de ne pas laisser tomber une chaussette en route, elle serait avalée par la masse verte qui ondule autour des jambes.
Je sais que la tendance paysagiste est à la prairie fleurie alors là je suis pour une fois très à la page !!!

Petit coin par petit coin nous mettons de l'ordre dans la végétation.

Nous avons commencé par les massifs qui entourent les deux terrasses plein sud. J'ai laissé la ciste prendre trop d'ampleur mais la tailler maintenant c'est se priver de sa superbe floraison rose fuschia dans quelques jours. Alors j'ai opté pour une demie mesure en coupant le tour de façon à dégager un peu le sol. Malgré cela on ne peut toujours pas passer d'une terrasse à l'autre !
J'ai rabattu les ambitions du rosier grimpant jaune. Mais il pique terriblement pour se venger !
Le photinia est tellement haut que même perchée sur l'escabeau j'ai dû prendre des poses acrobatiques pour le ramener à une taille raisonnable.
Le jasmin est bien trop volubile pour l'étroit mur entre les deux porte-fenêtres et il faut le tailler souvent sinon impossible de fermer les volets.
Les pavés de la terrasse ont besoin d'un bon nettoyage !

Il manque deux lavandes dans la petite butte (achetées mais pas encore plantées). Les précédentes n'ont pas résisté. Il faudra aussi tailler les santolines et trouver quoi planter à une extrémité. Les deux conifères nains n'ont pas aimé cette exposition plein sud.

Avec l'aide de mes filles j'ai enlevé toutes les dalles en bois de ma terrasse qui partaient en lambeaux. Les glands du chêne qui l'ombrage germant à plaisir entre les lattes malgré le feutre. J'ai actuellement une surface nue de terre tassée avec quelques rigoles creusées par les insectes du sol. Un faux gazon au pied de la porte-fenêtre pour poser le pied lorsque je manoeuvre le volet.
Je souhaite poser des pavés auto-bloquants comme sur les terrasses au sud mais il y a du boulot et il faut du temps.

Le chèvrefeuille de l'entrée a été taillé (il grimpait sur le toit et se glissait sous les tuiles) et accroché sur la poutre de l'auvent ainsi que l'hortensia grimpant sur l'autre pilier pendant que mon Petit Bout coupait la tête des hortensias (sa grande spécialité depuis 3 saisons !). Un coup de balai et voilà un entrée plus accueillante. Il manque encore les fleurs dans les jardinières mais cela va venir...

A suivre...

Ouf c'est le WE !

Deux semaines sont passées sans que je les vois. Alors revenons un peu en arrière...

Bien longtemps que je n'avais pas mis les pieds au jardin !

Jeudi 11 novembre il y avait une vente de végétaux dans mon village.
Il y a deux ans j'y avais acheté le cerisier et le mirabellier.
L'an passé le temps était tellement mauvais que j'avais renoncé à agrandir mon verger.
Mais cette fois le soleil semblait vouloir nous honorer de sa présence et j'avais une fille sur deux pour m'aider à porter mes arbres (à défaut de vouloir faire le trou !) : la grande ; la petite ayant dormi chez le Papa.

J'ai choisi un abricotier du Roussillon et un autre cerisier Burlat car le précédent s'était pris un coup de chaud en fin d'été l'an passé soit l'été qui a suivi la plantation et je ne l'ai découvert qu'à ce printemps : 2 branches sur 4 qui semblaient mortes. Du coup sur les deux restantes des feuilles mais pas de cerises alors qu'il y en avait eu 3 le premier été.
L'exposant me proposait un cerisier avec un beau tronc, bien branchu mais aussi avec de belles racines et j'ai flanché en imaginant la taille du trou que j'allais devoir faire ! Il a semblé très surpris de savoir que c'était moi qui allais manier la pioche. Eh oui je suis "moultitaches" !

Bien que les prix soient compétitifs par rapport à une jardinerie même celle où j'ai mes habitudes et réductions j'ai été très raisonnable et j'ai juste acheté une graminée pour remplacer le second mini conifèrr "brûlé" sur la butte devant la maison.

Une fois de retour at home, après avoir récupéré mon Petit Bout, mis en route un poulet au persil frais du jardin cuit dans la brique et des pommes de terre roties, puis ingurgité le tout j'ai embauché mon Petit Bout pour la cueillette des olives et un coup de main pour tailler, histoire de ne pas jardiner seule pendant que ces demoiselles pianotent à tout va...

Le premier trou, le plus gros (il faut toujours commencer par le plus difficile !) s'est plutôt bien passé, la pluie des derniers jours facilitant le travail. Et puis comme il y a des gros cailloux, une fois que l'on réussit à les extirper, cela fait de la place. Le plus dur étant évidemment les coups de pioche avant !!!

Avant de planter, je passe au second trou car de gros nuages se présentent à l'horizon. Je sacrifie le carré de potager surélevé puisque c'est justement là que je veux planter l'abricotier. Je n'avais presque pas décaissé pour installer tomates et courgettes donc une fois la terre étalée à moi les coups de pioche. La terre est beaucoup plus dure ou alors ce sont mes petits bras qui commencent à fatiguer. J'arrive tout de même à une profondeur suffisante pour engloutir toutes les racines.

Je vais chercher les sacs de terre stockés vers la cabane. Oh misère il ne m'en reste que deux ! J'étais persuadée d'avoir du terreau d'avance. Je vais donc me contenter d' un sac pour chaque trou, à peine de quoi reposer les racines, ficher un tuteur pour maintenir le tout et recouvrir les racines d'un tissu humide pour qu'elles patientent jusqu'au WE.

Une fois le tout bien imbibé, il se met à pleuvoir et je n'ai plus qu'à vite rentrer tous les outils... Fin de la scéance jardinage.

Samedi fut une journée shopping en ville.

Le dimanche au retour de la piscine (et coaching de mon Ado Préférée), achat de sacs de terre de 50 L dans une jardinerie ouverte le dimanche et après un déjeuner rapide, retour au jardin pour finaliser la plantation. Au total j'aurai mis 300L de terre pour deux trous et je pense que je vais en rajouter un peu ce WE !

Il me reste la graminée et d'autres petites plantes qui attendent mes coups de pioche ou la mise en pot depuis presqu'un mois. Ce WE peut-être...

Et dire que Noël est presque dans un mois et que je n'ai encore rien préparé... en plus de tout ce qui reste sur mes listes de "choses à faire" !

Oh temps suspend ton vol...

Pendant ma convalescence j'ai eu des envies de potager. Bien sûr, j'avais du temps et je me prenais à rêver que je trouverai bien quelques minutes le soir pour ramasser MES tomates gorgées de soleil !

L'an passé j'ai renoncé à en faire un en me disant que je n'aurais pas la possibilité de m'en occuper. Ce qui aurait été vrai. Disons que cette année je voulais en avoir le coeur net !

Le mardi matin il y a plus de quinze jours, j'ai profité du jour de marché de la ville voisine pour acheter des tas de petits plants. Comme il n'était pas encore question que je m'excite sur la pioche au soleil j'ai laissé filer la semaine. Le WE le temps fut partagé avec une journée shopping et un dimanche sous la pluie. De toutes façons le jardin était une forêt vierge. En trois semaines les herbes avaient lâchement profité de mon absence à les contenir. J'ai repris le boulot, un monsieur est venu couper ma pampa dans la semaine et j'aurai dû commencer le potager le WE suivant mais j'ai préféré tirer l'aiguille...

Une nouvelle semaine et pendant ce temps les plantes poussaient dans leur godet !

Ce vendredi j'étais en RTT. Après avoir fait le taxi j'ai sorti l'attirail de la cabane : pioche, pelle, rateau, sceau, moule à sable (euh non pas encore !).
J'ai opté pour un potager en carré. J'ai donc décaissé un carré de 1.80 m de côté (longueur d'une bordure en rondins). J'en ai bavé !!! Puis le transport des sacs de terreau de la voiture à l'endroit du potager. Cela m'a pris toute la matinée tout en entretenant un feu pour brûler les herbes.
Pause déjeuner minimum syndicale et en route pour la plantation. Là, c'est du jardinage facile !!!

• 6 pieds de tomates : 3 variétés pot violet, pot rose et pot crème. Comme vous ne connaissez pas ces races ? J'ai oublié les noms, il ne me reste que la couleur du godet !!!
• 4 pieds de tomates cerises
• 4 pieds courgettes longues
• 2 pieds courgettes rondes
• 4 pieds d'aubergines
• 4 pieds de poivrons
• 4 pieds de piment d'Espelette doux (pour la piperade !)
• des salades enfin ce qu'il en restait car elles ont très mal supporté l'attente dans les sachets !

Je n'ai pas oublié les oeillets d'inde près des tomates contre les petites bêtes.

Premier bilan : je pense que c'est un peu serré. J'ai planté ce qu'il restait des salades entre les plants puisque pour le moment ils ne sont pas à leur taille mais il me faut prévoir autre chose pour les prochaines salades.
Je voulais faire deux carrés de 1 m x 1m mais vu le boulot pour décaisser j'ai changé mon projet. Du coup 1.80 m c'est un peu trop grand pour atteindre le milieu.

Le WE prochain je prendrai mon courage à deux mains (autour d'une pioche) pour décaisser un rond plus petit où je planterai les salades.

Vu que j'avais les mains dans la terre, je ne me suis pas arrêtée là. Il y avait aussi des fleurs en attente.

J'ai planté une passiflore au pied d'un charme mort qui lui servira de tuteur.
Un datura en pot. J'espère qu'il résistera mieux que celui de l'an passé qui s'est étiolé après une ou deux fleurs.
Deux impatiens de Nouvelle Guinée pour encadrer la porte d'entrée.
Et enfin deux verveines dans une jardinière pour mon coin terrasse.

Il m'en reste... si j'ai du courage dimanche car ce samedi je n'ai pas eu le temps (ni l'envie) !

J'envisage une reconversion dans la création de potager car mes gambettes restent fines au contraire d'une journée assise au bureau ! C'est plus fatigant mais moins stressant !!!

Une fois fini mes plantations, il a plu avec un bel orage puis le soleil est revenu avant de se coucher, juste pour éclairer le porche d'entrée.

A bientôt.

Pas du tout envie de retourner bosser demain et les filles ne sont pas plus enthousiastes pour aller au collège ou au lycée !

Nous voilà bien !

Belle journée aujourd'hui. Du soleil, de la douceur et un premier déjeuner en terrasse.

J'ai tout d'abord fait des petites croix pendant que mes demoiselles profitaient de leur dernière grasse matinée puis petit déjeuner en élaborant le planning de la journée. Là, les filles voyaient diminuer le temps devant leur ordi comme peau de chagrin !
Vouloir faire en un jour tout de qui n'a pu être fait dans la semaine !

Il faut dire que jeudi j'avais rendez-vous avec l'anesthésiste et j'ai découvert l'univers du l'hôpital de Rangueil : une ville dans la ville ! Impressionnant.
Le vendredi, prise de sang avec deux piqûres (une dans chaque bras !) par deux personnes différentes pour établir la carte. Je pensais que ma carte de donneur de sang suffisait ! Déni un tant soit peu méprisant de l'anesthésiste ! J'espère qu'ils ont trouvé le même groupe dans chaque éprouvette !!! L'après-midi j'ai vu mon médecin traitant pour le mettre au courant et faire le point.
Maintenant je suis tranquille jusqu'au 6 mai...

Ce dimanche fut surtout une journée jardinage avec taille, dernières plantations dans les pots, ratissage des tontes séchées et un grand feu pour brûler le gros tas de déchets : nous serons bien conservées car cela sent la fumée dans toute la maison vu que le voisin s'y est mis après nous ; je ne l'ai pas vu de suite et j'avais tout ré-ouvert !

Remise en état de la terrasse couverte pour pouvoir y déjeuner. Ponçage des meubles, nettoyage.

Mon Ado Préférée nous a préparé des cookies pour le goûter et j'ai fait encore quelques croix avant de tout ranger dehors et dedans pour repartir pour une semaine non-stop.

Le jardin a un petit air sympa et c'était bien de partager cela à 3 même si les filles rouspétaient un peu !

Hier en revenant de ma virée en ville, j'avais passé un coup de rotofil sur le haut du terrain, il était trop tard pour faire tout le jardin. J'espère pouvoir faire le bas le soir dans la semaine ou au pire le WE prochain car ensuite, pendant au moins trois semaines, les mauvaises herbes pourront s'en donner à coeur-joie !

Demain à nouveau le réveil à 6h. Même si j'étais réveillée tôt cette semaine, je pouvais prendre le temps ! Dur !!!

Encore plus de boulot en prévision car il faut que je rattrape ma semaine de congés et que je prévois mon absence prochaine. Je saurai demain si ma collègue est revenue ou prolonge à nouveau son arrêt. Puis mettre mon boss au courant pour mon opération et comment gérer mon absence. Pas simple cette situation.

Hier midi j'ai retrouvé des copines à Toulouse. Un très chouette moment.
J'ai acheté du fil à tricoter en bambou à la Droguerie pour me faire un petit gilet avec un biais en Liberty ; un modèle d'un ancien Marie-Claire Idées. Des photos à venir...
Merci encore Isa pour le sympathique cadeau qui a rejoint ce projet sur deux aiguilles en accord de couleurs.

Un petit montage côté jardin pour vous souhaiter une bonne semaine.

Il reste des mauvaises herbes, n'est-ce-pas ???

La cabane a son toit !

Une journée de travail avec mon Papa venu à mon secours sous un soleil du sud avant l'orage et voilà !

Autant je la trouvais très à l'abandon avec sa toiture écroulée autant je la vois banale maintenant.
Bien sûr, elle est hors d'eau, hors d'air avec sa fenêtre réparée mais elle a un air de remise et plus de cabane qui laisse flotter l'imagination.

Je pense que c'est parce qu'elle n'a pas récupéré ses planches de rives. Un nouveau toit avec plus de débord ne m'a pas permis de remettre les anciens bouts de bois qui font la finition. Il va falloir que je trouve d'autres planches. Evidemment les bois festonnés lui donneraient un nouveau charme et cela me tente beaucoup ainsi qu'un petit coup de peinture mais je repars dans d'autres travaux là... On verra celà au mois d'août. Je suis en vacances tout de même !

J'ai rangé en catastrophe le soir ce qui pouvait craindre la pluie et l'orage a pu arriver... pluie, vent, éclairs : mon cabanon a résisté ! Ce qui reste étalé dans le jardin est en transit entre un stockage "au cas où" et la décheterie. J'avais déjà fait un voyage à plein dans la journée et rempli les bacs de la déchetterie à moi toute seule !

Et ce vendredi je n'ai rien fait. Mais alors rien. Réveillée de bonne heure, j'ai replongé dans le sommeil jusqu'à 10 h (quelle surprise !) pour m'apercevoir qu'il faisait gris puis il a plu ; j'ai traîné dans la maison, relu des BD vautrée dans le canapé et j'ai surfé sur le Net. J'ai du trop abuser des clous et du marteau la veille !

Et voilà ma première semaine de vacances terminée. Oui le WE c'est déjà moins les vacances ! Je n'ai pas fait le dixième de ce que je voulais faire ; cette idée m'a minée toute la journée et mon humeur s'est mise aux couleurs du temps ouvrant la porte aux éternelles divagations.

Mais ce soir il y a des étoiles dans le ciel donc demain il fera peut-être beau, je reprendrai mon petit jogging, puis quelques tâches à rayer sur ma longue liste de choses à faire, un petit bloc de patch peut-être...

Il faut aussi que je prépare mon sac à ouvrage(s) pour m'occuper sur l'île de Ré... et être moins tentée d'aller voir dans les jolies boutiques de l'île !!!

Allez demain est un autre jour... mais c'est déjà demain !

c'est beaucoup plus fatiguant que le crochet

Passage du rotofil, désherbage, taille (version Schwarzenegger avec le taille-haie) plantations et il en reste encore... pour les WE à venir ! Sans parler d'un petit tour à la décheterie avec une Kangoo version bric-à-brac pour faire la queue pendant plus d'une demie-heure ; mais j'avais pris un bouquin et Bill Evans dans le lecteur ! Je voulais faire un second passage avec la fin des restes de la piscine mais ce sera pour une autre fois.

Début mai je m'étais attaquée à la partie "rocaille" sous l'olivier. Ce n'était pas loin de la jungle et j'envisageais d'y aller avec la machette ! Rocaille est un bien grand mot. Tout ça parce que j'avais posé là quelques grosses pierres trouvées dans le jardin, couleur rose assortie à la maison !

Les mauvaises herbes traçantes s'étaient immiscées partout, les santolines débordaient, les oreilles d'ours (stachys) s'étaient ressemées. C'était l'anarchie.
On pense toujours que l'on va s'en sortir en tirant un peu par ici, un peu par là et quelques coups de binette. La saison étant déjà avancée, je ne voulais pas tout enlever pour faire place nette et replanter donc il faut ruser.

A part un qui a daigné fleurir mes iris n'ont fait que des feuilles cette année. Au mois d'août je les déterrerai pour les tronçonner et les replanter ailleurs.
Ce sont des iris que j'avais acheté trois euros six sous chez Lidl il y a plus de 5 ans et que je n'ai plus touchés. Donc un remaniement s'impose.
En fait je rêve devant les superbes iris de Provence ou Clayeux et je pense me faire une petite folie cet été ! En attendant j'ai planté quelques pourpiers à la place de la santoline débordante et des stachys envahissants, une lavande un peu mal en point qui était en pot, une Stipa Tenuifolia (la graminée toute fine appelée aussi Cheveux d'Ange) une petite plante (dont j'ai oublié le nom achetée en avril lors de floralies de la ville voisine, là) qui prend la place des mauvaises herbes, c'est ce que le vendeur aux beaux yeux a dit.

De début mai à aujourd'hui

Sous l'olivier j'ai retrouvé les cailloux blancs que j'avais posés. J'avais vu cela dans un "Côté Sud" sur un reportage en Grèce, avec beaucoup plus de cailloux bien sûr. Ceux-là je les avais trouvés dans le jardin et puis j'en ai ajouté de l'île d'Oléron. Petit à petit...
Lorsque j'enlèverai les iris, je découperais de la toile pour que les mauvaises herbes ne poussent pas et je replacerai les cailloux.
J'ai taillé les santolines devant mais je suis moyennement satisfaite, je me demande si je ne vais pas les enlever et mettre les boutures qu'il me reste pour refaire de belles boules et ne pas me laisser dépasser par la croissance.

Début mai, mi-mai et aujourd'hui

Les cistes ont pris de l'ampleur en tout sens mais c'est le début de la floraison alors j'ai limité la taille. Je ferai mieux dans l'été.

J'ai remplacé le Teucrium replanté dans la butte à la mi-mars ; il n'a pas aimé la transplantation. Avec une bâche ce n'est pas évident de replanter de grandes racines et je n'ai pas fait le trou assez profond. Entre les coups de vents, les pluies, la plante n'a pas réussi à reprendre. Tampis pour la symétrie : il y aura d'un côté une boule de Teucrium et de l'autre un Picea Glauca conica, bref un petit sapin qui pousse doucement.

A la jardinerie vendredi j'ai aussi craqué pour un Datura blanc. J'en voulais un depuis longtemps. C'est très gourmand en eau et en engrais parait-il ; j'espère que le soir je ne l'oublierai pas ! Il est sur ma terrasse pour l'embaumer...

Comme j'ai bien travaillé et que je le vaux bien petit plaisir de satisfaction en images.

La rocaille

Mon coin terrasse

Pour demain il me reste... 4 arbustes, 1 cypres de Provence, 2 potées de géranium, 1 jardinière bidens + verveine, du persil, du basilic, 2 jardinières de bégonias, passer les terrasses au Karcher, couper le chêne dont les branches touchent la maison... ou peut-être la chaise longue avec un crochet et des pelotes de laine !

Demain est un autre jour...

Cet automne j'ai planté un cerisier, là.

Au printemps j'ai vu apparaître quelques fleurs, une dizaine peut-être, ce qui laissait présager une récolte encore plus maigre ? Puis trois petites cerises ont grossi doucement.

Trois, c'était exactement ce qu'il fallait pour une première fois : une cerise chacune.
Je les ai regardées rosir. Le WE dernier, une seule aurait eu la couleur parfaite, il fallait attendre pour que nous ayons chacune notre du.

Mardi soir, mon Petit Bout arrive en hurlant : il manque une cerise ! La plus rouge, la plus belle, la première. J'ai eu une pensée pour mon Ado préférée qui avait peut-être craqué sur le fruit défendu, mais non.
L'impôt était passé par là. 33 % : on est presque dans les grandes fortunes, là !

Un impôt ,avec des ailes, qui a coupé la queue de la cerise au lieu de la détacher ; donc un gros oiseau, un merle sans doute.

Que faire ? Mon Ado Préférée était absente, laisser les 2 cerises sur l'arbre était tenter le diable noir. Manon a mangé la presque rouge et moi la presque verte. Très charnue, juteuse, mais bien sûr pas très sucrée, elle laisse cependant présager de futures récoltes délicieuses... Il va falloir ruser contre cette dîme injuste !!!

Allez c'est le WE. Quatre jours pour moi. Les filles partent avec leur Papa.
J'espère que le soleil sera présent. Tout semble plus facile lorsqu'il brille...