Temps couvert au réveil. C'était annoncé par la météo mais on s'habitue vite au rayons de soleil matinaux.

J'avais prévu à la mi journée, pour ne pas trop réduire mon temps de jardinage, d'aller chez Ik&a et chez Emmaüs porter quelques affaires tout en faisant un tour dans le hall de vente. Le but étant de rapporter moins de choses que j'en déposerai. Sauf que je me suis trompée dans le jour d'ouverture : le jeudi il n'y a pas de vente. Heureusement j'ai vérifié avant de charger la Kangoo.
Du coup je suis restée à la maison ! J'irai chez le suédois après le boulot la semaine prochaine car j'en suis plus proche. Quant à Emmaüs j'irai un samedi comme tout le monde leurs horaires d'ouverture étant très restreints.

J'ai continué le tricot matinal entre d'autres tâches quotidiennes mais je n'ai pas encore fini le dos ; il me reste une rayure.

En fin de matinée le soleil est revenu. Très bon timing pour aller jardiner.

Le programme du jour était la remise en état de la bande n° 7. Beaucoup plus de boulot que ce que j'avais prévu. Il faut dire que je fignole un peu à tout faire à la main. Il y a toujours beaucoup de cailloux et les mauvaises herbes qui poussent là-dedans sont des coriaces avec de longues racines. Du coup elles remontent de nouveaux cailloux ! C'est sans fin !!!
Je vais attendre dimanche ou lundi pour y placer les pommes de terre. C'est un travail silencieux et je vais éviter de faire du bruit le dimanche et le jour de Pâques.

J'ai fait des mini pauses dans le hamac au cours de ce chantier surtout pour me remettre le dos en place. C'était bien agréable de profiter un peu ; je me suis demandée si je ne serais pas mieux là avec un livre plutôt que courbée en deux à chercher des cailloux !

Satisfaite de cette longue bande de terre en attente je suis passée à la suite.

J'ai décidé de redonner de l'allure au petit massif que j'ai mis en place le long du futur repos du jardinier.
J'avais installé des plantes qui ne craignent pas le soleil sur une butte très caillouteuse. Il devait y avoir trois supports pour des clématites. Mais elles n'ont pas résisté à l'été dernier. Je vais y planter les trois érables qu'il me reste à la place. L'idée était de faire une petite séparation entre le chemin qui mène du jardin haut au potager bas et l'espace repos du jardinier ; c'est dans cette pente que je me suis cassé la cheville (souvenir ici). Depuis je la descends prudemment et plus en tongs qui glissent sur de l'herbe mouillée !
Mais avant il faut nettoyer. Beaucoup de mauvaises herbes et des bordures à refaire à coup de pioche qui font ressortir les cailloux.
Du côté du chemin les sauges prennent le pas sur les plantes voisines. Je ne suis pas sûre que ce soit un bon choix à cet emplacement. De l'autre côté, le long de la plateforme du repos du jardinier il y a eu des pertes dans les lavandes. Je vais donc tout arracher et refaire la ligne de plantation.
Mais ce sera pour demain.

Il y en a une qui bosse dur et l'autre qui se prélasse dans le bleu...

Une patte sur le museau mais on garde un œil ouvert.

Cela donne envie de lui faire plein de bisous et de passer les doigts dans sa fourrure, non ?
Mais je me retiens la plupart du temps ; je me contente de la regarder puisqu'elle est sur mon lit à 2.50m de mon bureau.

A demain.

Voir la lumière du soleil qui s'insinue dans le pourtour du volet lorsque je pénètre dans la pièce à vivre est un petit plaisir matinal. Cela donne de l'entrain même si mon corps est un peu plus raide chaque matin !

Dès l'ouverture de ce volet, celui de la porte fenêtre, Pookie rentre dans SA maison. Elle ne manque pas de me saluer par ses petits miaulements : "Bonjour. Bien dormi. Je suis contente de te retrouver." A moins que ce ne soit : Dépêche toi de me donner mes croquettes !" Juste un bisou volé et elle me précède au cellier pour me montrer où se trouve le sac de croquettes, dès fois que j'aurais oublié. J'attrape un sachet de pâté en même temps car je mélange les deux. La moitié du sachet le matin et l'autre le soir.

Pendant que Pookie se sustente je prépare mes tartines. Elle viendra en quémander un petit morceau mais surtout nettoyer le couteau à beurre avant que je ne le glisse dans le lave-vaisselle. C'est notre petit rituel.

Bien que le ciel soit totalement bleu et que la journée s'annonce radieuse elle n'a pas voulu sortir et s'est dirigée vers ma chambre pour s'installer sur ma couette. Pourtant ces derniers temps elle est plus souvent dehors. Elle y restera jusqu'au goûter !

Tâches diverses et tricot pour la matinée avec une première sortie depuis dimanche pour quelques courses.
J'arrive bientôt à la fin du dos. Ce sera le dos car le devant est différent au niveau de l'encolure légèrement creusée. Je n'avais pas lu les explications. Elles sont en anglais donc je ne peux pas juste les survoler, je dois réfléchir, ne tricotant pas anglais couramment !!!

L'après-midi j'ai délimité la dernière partie de la longue bande côté verger. Voilà une partie du terrain toute propre qui s'est embellie, n'ayons pas peur des mots, après le passage de la tondeuse.
J'ai passé la tondeuse sur tout le terrain pour récupérer du paillage et faire propre. Il faut profiter de ces espaces bien verts car dans quelques semaines tout sera jaune. Cela me prend presque trois heures pour faire du trail-tondeuse sur mon terrain accidenté. Ce sera encore plus long lorsque je serai venue à bout des ronces. Ca c'est pour les jours à venir !

Le coté verger bien délimité avec l'avancée sauvage des ronces à gauche (une toute petite partie !) qu'il va falloir éradiquer.

La vue depuis la terrasse sud avec le massif en devenir. On ne se rend pas bien compte de la pente.

Le massif de plus près et le potager en contre-bas. L'arbuste dans le pot est un essai. Pas sûre que je le plante là. C'est un des nombreux rejets donnés par le Papa des mes filles il y a quelques années avec les érables et d'autres arbustes qui sont venus se loger dans la haie ouest et dans le massif "en attente" à l'entrée du terrain. Ce pot-là n'a pas encore trouvé sa place.

J'ai tondu la parcelle n°7 qui, malgré le dépôt de tontes, s'est un peu enherbée. Il va me falloir enlever le paillage restant, passer la grelinette et délimiter les bords pour la préparer à recevoir les pommes de terre. A suivre.

Après une pause goûter et quelques instants de récupération dans le hamac sur ma terrasse il me restait un peu de temps pour poursuivre le désherbage des arbustes de la haie. J'ai pu en faire deux sur les 5 restants.

Vite ranger, passer sous la douche, nourrir Pookie et sortir écouter un peu de musique.

Ewa, mon ancienne prof de piano qui est devenue mon amie, m'a demandé de jouer le rôle du jury pour le concours blanc de piano de ses élèves, ainsi que ceux de la flute et de la trompette qui passent le concours dans une dizaine de jours. J'ai déjà tenu ce rôle quelques fois mais maintenant je ne suis plus présidente de l'association et je ne voulais pas que ce soit mal perçu.
Pas de problème pour la nouvelle présidente. De plus je suis toujours adhérente puisque j'ai payé mon adhésion en septembre pour les derniers mois de ma présidence avant la relève en janvier.

Beaucoup de monde dans la petite salle de piano. Les parents sans doute plus stressés que les enfants.

Ewa avait tout préparé, la liste avec les noms et les partitions. Pour le piano c'est sans partition alors que la flute et la trompette ont le pupitre pour lire la partition. Ewa les accompagnait au piano.

Cette répétition permet aux élèves qui passent le concours souvent pour la première fois de ressentir cette pression de l'épreuve avant le grand jour.

La grande stressée que j'étais devenue à l'âge adulte ressentait parfaitement leur appréhension. Au débrief j'ai d'abord félicité les candidats puis leur ai dit de s'appuyer sur la musique, sur les nuances et sur le rythme même lorsque les morceaux sont pour débutant. De ne pas tenir compte des petites erreurs et d'aller jusqu'au bout pour finir proprement son morceau car c'est presque cette dernière note qui reste dans l'esprit du public ou du jury. J'ai cette image en danse où même si le pas n'était pas parfait, la jambe pas levée assez haut, il fallait accentuer le mouvement avant de le terminer.

Nouveauté cette année il y a aussi des candidats pour un concours en guitare. Il y a eu une guitare sèche, une basse et une guitare électriques. L'élève jouera en groupe avec un batteur et un autre guitariste selon l'instrument guitare ou basse ; ce sont des profs qui font l'accompagnement. Que la guitare sèche soit un peu retenue ne m'a pas étonnée mais j'ai été surprise par le coté effacé en électrifié. Surtout pour interpréter Nirvana ou Aérosmith.

Une parenthèse musicale bien agréable pour finir cette journée.

Pookie qui gardait la maison a profité de mon retour pour partir à l'aventure. Avec une journée de sommeil il lui fallait se dépenser un peu.

A demain.

Une belle journée ensoleillée mais frisquette.

On ne change pas un programme qui fonctionne. Tricot le matin et jardin l'après-midi.

Rayure après rayure le dos ou le devant (je crois que rien ne les différencie) avance tout en regardant des podcasts tricot ou jardinage.

L'après-midi, j'ai commencé par le tas de compost.
Depuis 3 ans je crois je ne mets plus mes déchets dans un container en plastique car je ne pouvais pas les retourner facilement et le temps pour obtenir du compost me semblait bien long.
Je vais déposer mes déchets dans un coin en bas du jardin à l'ombre des cyprès. Ce n'est pas le plus joli lorsque je vais au bout de la grande bande côté verger mais c'est le seul coin à l'ombre. L'ombre chez moi est rare !
Dans la continuité j'avais entassé les arrachages d'herbes indésirables qui ont composté pendant un ou deux ans, celles que j'ai utilisées pour le nouveau massif. Il restait cependant des touffes que j'avais remises en tas sur le compost.
Mauvaise idée.
J'ai donc enlevé cet ajout pour le placer sur la plateforme du futur "repos du jardinier". C'est là que je dépose tous mes arrachages de l'année.

J'ai envie de faire un coin compost plus "joli" et pratique car mon idée de départ n'a pas abouti ; je me suis contentée de jeter mes déchets sans remuer le compost.
J'ai profité de ce remue ménage pour tamiser une partie de ce compost et remuer le reste. Je pense continuer à tamiser au cours de la semaine.
Je m'interroge sur l'emplacement du compost. Tout en bas du jardin ce n'est pas pratique surtout l'hiver. Il faudrait qu'il soit proche de la maison, côté cuisine.
Je cogite...

Pour revenir à l'emplacement du repos du jardinier, je n'aurai pas le temps cette année de faire une belle surface farniente à cet endroit alors j'en profite pour refaire un compostage de ces déchets verts. Je trouve que cela a bien fonctionné. J'ai récupéré de la terre et à cet endroit j'en ai besoin. Si je retourne la surface pendant l'été je pense accélérer la décomposition et peut-être qu'à l'automne, si j'ai le temps (et hop une semaine de vacances !) je pourrai enfin faire une surface correcte où il fera bon se délasser dans un transat. Il y a de toutes façons la butte à l'arrière à travailler. A voir si j'ai le temps de la replanter avant les grosses chaleurs.

Après ce jeu de déplacement j'ai pris la pioche pour continuer la délimitation de la bande côté verger : avant dernière section.
Sur cette partie il y a des fèves et de l'ail très envahies de mauvaises herbes. Côté fèves délimiter la tranchée n'a pas été trop difficile mais de l'autre côté la pioche a délogé quelques plants avant que je corrige la ligne. Enlever les indésirables entre les fines feuilles est galère.
Comme toujours il y a des cailloux ; à un moment la pioche a rebondi sur une surface dure dont je n'arrivais pas à trouver les limites Et pour cause. Un énorme cailloux se trouvait juste sous ma délimitation.
Il va trouver sa fonction pour retenir mes plants dans la pente le long du futur "repos du jardinier".

Vous remarquerez au passage la beauté de la brouette qui a déjà 30 années de bons et loyaux services ! 
Plus qu'une partie et ce sera tout beau, enfin presque. A travailler par petits bouts au milieu des herbes ne donne pas un tracé très droit ! Lorsque j'aurai un moment (???) je reprendrai la ligne, ce qui me permettra d'élargir un peu les parcelles qui sont plus étroites que du côté du potager.

Ensuite j'ai picoré des tâches de ci de là. J'ai nettoyé la bande aromatique le long du mur de la cuisine pour y planter la coriandre et ajouter un pot dans lequel j'ai mis la menthe bergamote.

Puisque j'étais de ce côté du jardin j'ai décidé de remplacer les deux Escallonia de la petite haie côté terrasse couverte qui n'ont pas résisté à l'été dernier par deux boutures : un Cotoneaster, qui avait été mis en terre en attente à l'endroit de l'ancien compost et un Aucuba, que j'ai en pot depuis longtemps et qui végète.
Bien que les Escallonia soient complètement desséchés j'ai eu beaucoup de mal à les déterrer. Il a fallu forcer sur la bèche ; surprise il y avait énormément de cailloux. Pourtant lors de la plantation j'avais fait un trou rempli de terreau et donc éliminé beaucoup de cailloux. Les racines les ont sans doute "remontés".

J'ai désherbé les pieds des érables qui sont bien en feuilles et commencent à grossir. Cela donne une idée de ceux plantés dans le nouveau massif. Gros boulot pour arracher toutes les racines et les touffes d'herbe. J'ai refait la surface avec du terreau avant un bon arrosage.

J'ai fait la même opération pour les rosiers. Un de ceux achetés à L&dl l'an passé est mort. Je verrai s'il y a une promo prochainement. Les autres vivotent plus ou moins bien. Je pense qu'ils restent à l'ombre trop longtemps avant que le soleil n'ait une plus longue course dans l'année. Il faudra peut-être leur trouver un autre endroit. De plus la terre à cet endroit est vraiment très pauvre. En attendant je vais les booster un peu.

Il me reste les autres arbustes de la petite haie à nettoyer pour finir ce coin mais à 19h passé il était temps de ranger les outils.

Un dernier tour au soleil couchant pour admirer tout ce vert (et un peu le travail accompli) avant de décrocher la lessive et rentrer nourrir le fauve.

Demain je continue...

Tricot le matin et jardinage l'après-midi ; je repends mon programme des vacances précédentes.

Le soleil est tout de même un peu plus timide qu'il y a un mois et demi. Il a mis du temps à percer à travers les nuages mais au moins la pluie a fait une pause.

J'ai continué mon pull rayé le matin entre diverses tâches moins amusantes mais obligatoires.
Nouvelle couleur de fond pour continuer ce pull. J'avoue que je suis partagée. Pas facile de sortir de ses couleurs habituelles. Je l'aurais bien vu avec trois tons de bleu !
Par contre j'espère avoir assez de laine gris clair car j'ai passé une pelote pour le bas du pull et je n'en ai achetées que 3 de cette teinte. Les rayures des manches étant plus fréquentes il y a plus de gris foncé utilisé. A voir...

Sitôt changée après le déjeuner je suis partie au jardin. L'air est frisquet et le foulard autour du cou est bienvenu. Je ne sais pas si c'est l'âge mais j'ai souvent froid et m'emmitoufle beaucoup. Pourtant ma couche adipeuse est conséquente !

J'ai mis en place les fraises côté verger entre les fruitiers déjà en place. J'avais acheté 3 variétés : Mara des bois et Charlotte qui sont remontantes et Gariguette non remontante. Il me reste encore quelques trous à boucher donc une nouvelle barquette de 6 plants sera un prochain achat.
C'était la partie facile. Quelques cailloux en enlever dans ces parcelles encore peu travaillées mais une terre facile à creuser grâce à la pluie et au récent paillage. J'ai enlevé la terre de chaque trou pour la remplacer par du terreau. Le sceau de terre a fini sur le massif en devenir. Rien ne se perd ici ; les cailloux sont allés dans le trou sous les ronces pour combler petit à petit et continuer ma plate-forme lorsque je vais arriver au bout de la taille des ronces. On y croit à un futur jardin paradisiaque !!!

Pour les salades ce fut plus sportif.

J'avais planté les précédentes entre mes lignes de petits pois et de mange-tout. Sauf que je n'ai pas réfléchi. Je vais mettre un grillage pour soutenir les tiges et mes salades ne seront plus accessibles !!!
Les petits pois ne seront pas enlevés avant fin mai au plus tôt ; je ne sais pas si les salades attendront jusque là. Elles seront pourtant bien protégées d'éventuelles chaleurs. En attendant de savoir si je les transplante ailleurs il me fallait mettre en place les nouvelles.
Dans la plus longue bande coté verger j'ai de la place entre le pommier, le kiwi et un framboisier, sauf que cette bande n'est pas totalement remise en état. Elle est envahie par les mauvaises herbes et je dois redéfinir le contour à la pioche.
A l'attaque !
La pluie a rendu la terre plus meuble mais n'a pas fait fondre les cailloux. De plus les adventices qui poussent dans cette partie sont coriaces avec de longues racines. J'y ai passé un bon moment mais après quelle satisfaction de voir une parcelle prête à recevoir une douzaine de salades.
Il me reste deux parties dans cette bande à nettoyer de la sorte mais ce sera pour les jours à venir. Sur ces zones il y a des fèves, de l'ail et des échalotes qui sont noyées dans ces herbes indésirables ; donc une belle partie de plaisir !

Pour les douze salades restantes je ne pouvais pas les mettre à la suite entre les rangés de petits pois. J'ai enlevé le paillage sur une partie de la bande n° 5. J'avais prévu d'y mettre des tomates cette année pour faire de la rotation. Il reste de la place mais je vais devoir modifier mon organisation qui n'était de toutes façons pas très établie !

Côté potager c'était tout pour le moment. J'ai une cagette de pommes de terre à planter données par un collègue vendredi. Elles ont de super germes. Je ne connais pas la variété. Je pense que ce sont des pommes de terre de conservation mais rien ne m'empêchera d'en prélever au cours de l'été si elles se développent correctement.
J'ai prévu des les mettre dans la bande n°7. J'avais recouvert de tontes cette bande mais les adventices sont passées au travers et c'est la jungle. Donc gros boulot pour la semaine.

J'ai mis en place le rosier dans le nouveau massif. C'est un gros challenge ce massif. La pente dans le mauvais sens, le terrain à l'arrière et sur un côté qui sera modifié pour créer une fin de pente plus douce, de la terre à apporter pour avoir un surface presque plate et des plants qui sont des boutures en attente.

Un petit dessin pour que ce soit plus clair, (vous remarquerez au passage mes talents pour le dessin !)

Devant les trois érables et légèrement sur le côté j'ai planté le rosier acheté il y a une semaine en estimant l'envergure que je lui laisserai à terme puisque c'est un rosier qui peut monter jusqu'à 3m. Sur le côté et en arrière j'ai planté un buddleia que j'espère mauve. C'est une bouture qui a été mise en terre l'an passé dans le massif provisoire de l'olivier mais l'étiquette a disparu !
Il serait plus facile d'acheter les plants qui composeraient joliment ce massif mais je veux utiliser au maximum les boutures que j'ai faites même si elles ne sont pas forcément adaptées pour donner une belle allure à ce massif tout au long des saisons. Je pourrai toujours déplanter : j'apprends.

Je n'ai pas fait de photo de ce massif en devenir car Pookie m'attendait derrière la baie vitrée pour son dîner et l'heure était déjà bien dépassée. Il faisait encore bien jour et j'étais lancée pour faire des trous mais cela faisait déjà plus de 6 heures que j'étais au jardin et il était temps de rentrer.

Demain le soleil devrait être présent toute la journée même si la température chute.

Je vais reposer mon pauvre petit corps...

Comme je ne suis pas venue papoter samedi, il n'y aura qu'un seul post pour ce WE.

Samedi matin j'ai terminé mon pull. Je l'ai enfilé et il me va ! Ô joie !
Vous devez penser que c'est un peu le but d'un tricot d'être porté mais pour mon premier pull en rond et en yoke rien n'était moins sûr.
3 mois avec une écharpe tricotée deux fois au milieu, je ne suis pas mécontente au vu de mes nombreux projets commencés qui traînent...

La seule remarque est que cela gondole un peu au niveau des augmentations. Je vais voir ce qu'il en est au blocage.
Il me reste à rentrer les quelques fils avant qu'il fasse trempette. Mais vu le temps incertain du WE j'ai laissé mon ouvrage en plan pour faire quelques courses avant de passer au jardin.

J'ai commencé par remonter tout le terreau maison pour garnir le nouveau massif.
Depuis une semaine les 6 pots d'érable étaient en situation avant plantation mais cela ne me convenait plus. Trois me semblaient suffisants (moins de gros trous à faire !) pour faire un fond à ce massif.

La tondeuse a fait un nouveau passage car l'herbe avait déjà bien repoussé. J'ai tondu à mi-hauteur cette fois ; je ne peux pas descendre plus bas avec mon terrain tout bosselé sans que la lame ne frotte la terre ou pire un cailloux.

Tout de suite c'est plus net et plus joli, surtout entre les bandes du potager. J'ai pu pailler la plus courte des deux bandes côté verger après avoir arraché les mauvaises herbes entre les plants.
Sur la seconde bande où les adventices s'en sont donnés à cœur joie au milieu des fèves, échalotes et fraisiers j'ai commencé à piocher pour faire la séparation entre les allées et la parcelle. La terre est dure, caillouteuse et les mauvaises herbes bien enracinées. Je remarque bien la différence entre cette terre et celle côté potager, même si elle n'est pas encore au top. Je n'ai pu faire que deux parties sur les cinq. La pluie devant revenir dans la semaine j'espère que le WE prochain l'arrachage en sera facilité.

Je ne sentais plus mes doigts le soir en plus de la fatigue générale. Pas de tricot. 

Réveillée à 5h30 nouvelle heure ce dimanche j'ai voulu rester au lit mais à part me tourner et retourner en pensant à mille et une choses je n'ai pas retrouvé le sommeil.

Ciel gris, petite bruine pas très encourageante pour le jardinage.
J'avais repéré une vente de végétaux dans une ville voisine et je suis allée y faire un tour. Peu de marchands éparpillés dans un parc. Une dame ne vendait que des rosiers. Je passe une fois puis après un tour complet repasse. Et si je mettais un rosier dans mon nouveau massif ?
Le choix a été compliqué mais la dame de bon conseil. Je ne pouvais pas mettre un grimpant à cet endroit qui n'est pas protégé du vent d'Autan tant que les érables non encore plantés n'auront pas une certaine envergure. Du coup j'ai opté pour un buisson mais qui peut monter un peu selon s'il est taillé court ou pas.
Il restait le problème de la couleur. Je n'ai pas d'idée sur la tonalité de ce massif pour l'instant alors j'ai choisi une couleur qui me plaisait.
J'ai donc acheté mon premier rosier David Austin : Crown Princess Margareta.

Voici la photo de ce qu'il deviendra peut-être un jour !

Je pense qu'avec des fleurs parmes, violettes ou blanches cela doit être superbe. A voir...

Sur le chemin du retour la bruine est devenue pluie. J'envisageais donc un dimanche après-midi tranquille.

Mais après le déjeuner le soleil est revenu.

Hop, changement vestimentaire et me voilà avec la pioche. Pas question de continuer les tranchées et le désherbage. J'ai entrepris de boucher les trous dans la haie symbolique entre le voisin en contre-bas et moi. Il y a de tout dans cette séparation : Cyprès, Feijoa, laurier-tin, buddleia, laurier fleur, arbustes inconnus. J'ai planté ce que j'avais sous la main.
Une bouture de laurier fleur n'a pas résisté à l'été dernier, une perte précédente n'avait pas été remplacée et il restait un pré-trou jamais terminé.
J'ai planté une bouture de laurier fleur et une bouture de buddleia qui étaient dans le massif de l'olivier depuis l'an passé. Une bouture de je ne sais pas quel arbuste persistant a pris place dans le dernier trou.

Il a fallu composer avec des giboulées qui me faisaient vite remonter à la maison, laissant tout en plan pour quelques minutes.

J'ai aussi transplanté ma dernière bouture de laurier fleur dans la continuité de cette haie de l'autre côté de l'étendoir. Là aussi la précédente pourtant en place depuis plus de deux ans n'avait pas passé l'été.
J'ai encore un espace pour alterner laurier fleur et teucrium mais là les trous à faire sont difficiles car la haie est sur une sorte de chemin avec des cailloux agglomérés qui recouvrent de gros galets difficiles à déloger. Ce sera pour un jour où je serai très en colère !!!

Puisque je jouais de la pioche entre deux averses je me suis lancée dans la mise en place des trois érables dans le nouveau massif.

Afin de rattraper un peu la pente j'ai fait les trous que j'ai remplis de bon terreau pour poser le plan à la surface puis j'ai utilisé du terreau 1er prix pour encercler. J'ai recouvert le plan de bon terreau. Pour le 3e trou qui était plus bas que le autres, j'ai d'abord comblé avec du terreau 1er prix en formant une cuvette remplie de bon terreau pour poser le plan et continué.
Résultat les trois futurs arbres sont au même niveau. J'ai réaménagé un peu la terre rapportée pour dessiner le massif.

Il faudra évidemment aménager la pente derrière les arbres. Un gros travail pour les mois à venir. Vu le nombre de cailloux que j'ai sortis des trous il y aura très peu de terre à récupérer dans ce chantier pour adoucir la pente. Elle restera trop pentue pour envisager d'y passer la tondeuse donc il faudra y planter des arbustes qui résistent au plein soleil. C'est le pendant de la butte côté "repos du jardinier" que j'ai toujours à reprendre. Elle est actuellement envahie par les herbes et les ronces au milieu des cistes, des lavandes et des santolines qui ont résisté mais qui sont en manque de taille.

Avant de travailler sur cette pente je vais tenter de fleurir ce nouveau massif et déjà de mettre en place le rosier.

Ce sera pour le WE prochain et la semaine qui suivra car je serai en congés.

Sans photo toutes ces explications sont un peu abstraites pour le lecteur. La pluie m'ayant définitivement chassée du jardin je n'ai pas eu le temps de mettre quelques images dans la boite.

Avec tous ces coups de pioche je vais sans doute avoir un rappel à l'ordre de mon canal carpien cette nuit.

Je vais pouvoir faire quelques mailles sur un nouveau projet que j'ai mis sur mes aiguilles. Un projet détricoté pour en faire un nouveau.
Je vous montrerai bientôt.

Mes petits muscles vont apprécier le retour au bureau demain.
Je pensais reprendre le yoga ce soir sur ma terrasse. Ce retour des efforts au jardin me pousse à étirer mes muscles et retravailler ma souplesse. Quelques instants de méditation ne me feraient pas de mal non plus.
J'ai acheté hier un tapis de jardin que je peux mettre sous mon tapis de yoga. Ma terrasse en pavés nécessite un balayage à chaque fois pour ne pas abîmer mon tapis mais il reste toujours des morceaux qui rentrent dans le tapis. Là il sera protégé.
Mais vu le temps je ne testerai pas aujourd'hui.
Je pourrais faire ma séance dans le salon mais... à voir si je me décide.

Bonne semaine.
A bientôt.

J'avais quelques courbatures de la veille ; trop peu d'activités physiques depuis le jardinage lors de ma semaine de vacances et à mon âge, une pause cela ne pardonne pas !

J'ai commencé ma journée par le tricotage en regardant des podcasts. J'étais peu motivée à reprendre mes outils de jardinage, bien calée sur mon siège, mes petits muscles au repos. Quelques giboulées ont donné raison à mon peu d'enthousiasme. De plus la fin de mon pull est proche.

Après le déjeuner, le soleil étant bien présent malgré quelques nuages j'ai posé mon tricot (j'ai attaqué les côtes), j'ai enfilé les vieilles guenilles que je réserve au jardinage et j'ai mis le nez dehors.

Vu mon état physique j'ai opté pour des travaux plus cool, enfin c'est ce que je croyais.
J'avais des pots avec des plantes ou des fleurs qui avaient cessé de vivre. Voilà de quoi alimenter le massif en devenir avec la terre ou plutôt le substrat, récupérer des contenants et faire un peu place nette.

Des restes de fleurs en barquettes, cyclamens et primevères attendaient une hypothétique plantation en jardinières. Elles ont trouvé une place dans le massif de l'olivier. C'est aussi un massif en devenir où j'avais planté l'an passé certaines boutures pour les laisser grossir pensant les mettre en place à l'automne. Mais je n'avais pas eu le temps de préparer un massif donc elles continuent de grandir à cet endroit provisoire.
Une bonne partie d'entre elles sont prévues pour meubler la pente du repos du jardinier que je dois refaire. J'ai toujours l'idée de faire une retenue de terre avec des fers à béton et des planches de palettes mais je n'ai rien commencé. Pourtant au boulot il y a des palettes qui me font de l'oeil avant de finir à la décharge. Il faut que je me décide à les charger dans la kangoo puis acheter des fers à béton et la pince pour les couper. Bref j'ai toujours l'idée mais...

Comme j'avais encore de la place sous l'olivier j'ai ajouté d'autres boutures qui végétaient dans leur pot.

Quitte à m'occuper de ce coin autant en retracer la bordure à coup de pioche et arracher les mauvaises herbes qui ont fini sur le tas de terre du futur massif. Cela permettra à la tondeuse de se caler dans le creux. Dans les jardins moins sauvages un dresse bordure fait une jolie finition entre la pelouse et le massif. Dans mon cas ce serait un peu présomptueux tant que l'organisation du jardin n'est pas établie.

Puis j'ai fini par aller gratter le terreau maison pour remonter des brouettes à verser sur le tas qui ne s'épaissit pas vite.
Les arbres que je veux mettre en place dans ce massif devrait cacher l'immeuble en contre bas. Hier je disais que je ne voyais pas de reprise sur les érables que j'ai en pot. Surprise il y a des petites pousses qui sortent. J'ai 6 arbres à planter cela devrait faire un fond de massif intéressant.
Après avoir pris la photo j'ai mis en place les pots pour visualiser. J'aime bien. Je pense que le massif ne sera pas plat mais en pente car cela ferait beaucoup trop de terre à ajouter. Les éléments hauts seront plantés plus bas ce qui ne devrait pas être un problème. Bon il me faut encore de la matière...

Donc les bras et les gambettes ont bien travaillé. Je vais apprécier d'être derrière mon bureau demain...

J'ai pensé à faire des photos avant que le soleil ne se couche. Mais j'ai oublié de faire celle du pull (pour quelques centimètres de plus, ce n'est pas nécessaire !).

Voici une partie des ronces qu'il me reste à couper.

Cette plate forme a été gagnée petit à petit en déposant tout ce qu'il me restait lorsque j'ai tamisé les deux petites buttes à l'entré du terrain. Au début j'y mettais tout puis j'ai fini par ne déposer que ce qui restait dans le tamis lorsque j'enlevais les gros cailloux. Ceux-ci sont allés dans les ronces à gauche car le trou est encore trop profond. C'est du travail de fourmi et cela peut avoir un côté dérisoire dont je suis consciente. Ces dernières années j'avais du temps et pas de moyens et j'aime avancer petit à petit avec les moyens du bord ; j'ai aussi sans doute un côté un peu maso !
Donc la prochaine étape est de continuer à grignoter sur la gauche pour voir où en est la profondeur. Car j'y jette tous les cailloux que je trouve lors de mes travaux.

Je rêve de me servir des creux et bosses de mon terrain pour y faire des petits coins à l'atmosphère différente. Mais il faut que ce soit plus praticable avec la tondeuse pour l'entretien que les pentes actuelles sinon je serai à nouveau dépassée.
Donc une fois que les ronces ne seront plus il va falloir piocher et manier la terre des buttes pour aménager.
Rome ne s'est pas fait en un jour... mon jardin non plus !

Ce soir je suis bien fatiguée, j'ai les joues qui chauffent d'être allée deux jours au grand air mais je suis contente.

A bientôt.

Ce matin j'ai attaqué la journée de bonne heure, 6h30 pour un samedi.
Petit déjeuner de Pookie puis le mien et hop j'attrape mon tricot.
J'ai fini la seconde manche dans la semaine et repris le corps. Il ne sera pas fini ce WE mais j'avance...

Tout en tricotant j'organise la journée dans ma tête. Le soleil semble de plus en plus présent depuis la petite fenêtre de mon "boudoir créatif". Je regarde le site de la météo avec l'arrière pensée que si dimanche le soleil est toujours là cela me laissera du temps pour jardiner. Je sens une vilaine tentation de procrastination, là !

La pluie est annoncée pour l'après-midi du samedi et aussi dimanche.
C'est le coup de fouet qu'il me fallait. Je décide d'attaquer dès ce matin et d'aller faire les courses en fin de journée.

J'attends tout de même 10h car j'ai l'intension de tondre en premier et c'est parti.

J'ai tondu au plus haut tout le terrain, enfin ce qui est "tondable" et récupéré de quoi pailler presque deux parcelles. L'herbe avait bien poussé depuis la tonte pendant mes congés.

Le soleil ne semblant pas disposé à partir j'ai étendu ma lessive de la nuit sur le fil.

A la pause déjeuner j'ai pris mon premier repas à l'extérieur de la saison. Que c'était bon ce soleil. De toute façon Pookie s'étant installée pendant mon absence sur mon fauteuil de bureau que je n'aurais pas pu manger devant mon ordi comme à mon habitude !

Pause syndicale terminée je me suis attaquée aux ronces. Plus de 6 ans que je n'y ai plus touché (voir ici). Elles ont lâchement profité de cela pour proliférer et gagner du terrain même si l'an passé avec l'acquisition de la tondeuse j'ai pu maintenir l'expansion à certains endroits.
Le voisin et moi entretenons la bande qui nous sépare depuis que les services techniques avaient enfin tondu il y a 3 ou 4 ans. Ils ne sont jamais revenus c'est pourquoi nous le faisons. D'un coté cela me fait de la matière.
Le rotofil ne peut rien contre elles, de toute manière je n'ai pas cherché à le démarrer cette année. Je pourrais fixer la lame qui est vendue avec mais je ne l'ai jamais fait sur celui-ci et si je me loupe sur le serrage cela va faire mal. Comme j'ai beaucoup de cailloux ce n'est de toute façon pas une bonne idée.
Donc je fais tout au taille haie en me pliant en deux pour finir au ras du sol ; c'est sportif.
La pluie n'étant arrivée qu'à 17 h j'ai pu avancer. Si on regarde le travail fait c'est plutôt satisfaisant mais si on regarde ce qu'il reste à faire c'est presque dérisoire.

J'ai envie de créer un massif sur le haut du terrain qui serait visible depuis la baie vitrée. Avec les dénivelés ce n'est pas facile de se projeter. Je voudrais y implanter des arbustes, peut-être quelques arbres à tailler. Il me restait des plants d'érables donnés par le Papa de mes filles. J'en avais planté sur le côté est vers la terrasse couverte pour faire une future protection visuelle mais les autres sont restés en pot. Par contre ils ont beaucoup souffert l'été dernier et pour le moment je ne vois pas encore de reprise de végétation alors que cela commence pour ceux qui sont en terre.
L'idée est de faire un fond en hauteur qui cachera les immeubles en contrebas mais du coup mon potager aussi. Les arbres seraient au sud et protégeraient un peu du soleil les plantations que je mettrai au nord. Vu la taille de ceux qui sont en terre depuis 2 ou 3 ans l'ombre n'est pas pour tout de suite. Au pied il y aura des arbustes (mes boutures qui attendent en pot depuis 2 ou 3 ans !) et ensuite des fleurs.
Ce sera un massif d'apprentissage car je vais planter ce que j'ai en pot et pas forcément ce qui serait joli et adapté. J'ai un tas de graines plus ou moins vieilles de fleurs vivaces ou annuelles. Cela fera de la couleur, si ça pousse, en attendant quelque chose de plus structuré.
Par contre si les arbres en pot reprennent vie cela sera ma base.

A cet endroit la terre est plus basse et forme une plateforme. Comme partout sur le terrain il y a énormément de cailloux et faire les trous de plantation dedans serait difficile.
J'ai décidé de remonter le niveau. Côté nord je vais m'aligner sur la pente. Côté sud je pense casser la pente suivante pour la faire plus douce qu'actuellement. C'est ce que j'avais commencé à faire il y a 2 ans lorsque je me suis cassée la cheville.
Il me faut bien sûr beaucoup de terre et j'ai une botte secrète !

L'an passé lorsque j'ai désherbé le potager et d'autres endroits du jardin de la terre venait avec l'arrachage des plantes. J'ai tout entassé dans un coin. De l'herbe a repoussé dessus mais en grattant j'ai un terreau grossier qui me semble parfait pour faire un fond de massif.
Cela ne suffira pas en quantité et j'ajouterai du terreau 1er prix. De plus je ne vais sans doute pas faire tout le massif en une fois. Je l'ai matérialisé avec la rallonge électrique qui m'a servi pour le taille haie. Les trous que je ferai pour planter mes plants seront bien sûr rempli de bon terreau.

Les gros nuages noirs sont arrivés avant que j'ai pu gratter tout ce terreau maison pour le mettre en place donc je ne sais pas encore ce que cela va donner.

J'ai tout rangé, rentré le linge et l'orage a éclaté avant que le déluge commence.

Je n'ai donc pas fait de photo pour imager mes explications sans doute peu représentatives pour qui n'est pas sur place !

Un heure plus tard c'était fini et j'ai pu aller faire quelques courses.
En passant dans la commune voisine je remarque du blanc dans un caniveau. J'ai pensé que quelqu'un a versé de l'eau savonneuse. Plus j'avance plus il y a de nappes blanches : c'était de la neige. A moins de 3 km je n'avais rien dans mon coin.

Cinq heures de gros jardinage étaient bien suffisantes et je suis KO mais contente.

Normalement demain il pleut alors ce sera tricot.

La troisième pelote est à moitié. L'écharpe commence à être bien longue, elle atteint presque la longueur de la première version. Ne sera-t-elle pas trop longue du coup ? Je vais jusqu'au bout des 4 pelotes de toutes façons.
Pas sûre que je l'ai terminée dimanche soir pour ma fin de vacances. J'ai cependant l'espoir de l'envoyer la semaine prochaine.

Au jardin les avancés sont moins remarquables.

J'ai ajouté du terreau à chaque pied d'arbre ou arbuste à fruit. J'ai toujours les deux pieds d'artichaud qui ont eu tellement de mal à rester en vie l'été dernier. Un se porte bien, l'autre continue à vivoter. J'ai taillé les framboisiers. J'ai coupé court au dessus d'un départ. Je ne suis pas sûre que ce soit dans les règles de l'art mais les longues tiges dégingandées me gênaient !

J'ai délimité à la pioche tout le pourtour d'une des deux bandes côté verger. Ce fut sportif. La terre n'a jamais été travaillée, avec beaucoup de cailloux et des herbes courtes mais fortement enracinées ; le côté plat de la pioche rebondissait. Lors des plantations je n'avais fait que les trous pour ce que je plantais au lieu de retourner toute la bande.
J'ai ratissé les mottes, je les ai mises en tas. Je pensais continuer à piocher entre les plantations, la grelinette ne m'étant d'aucune utilité dans cette terre trop compacte. Après réflexion j'ai décidé de déposer les mottes de terre enherbées sur ces espaces. J'ai l'espoir que cela étouffe les herbes qui commencent à pousser, que la pluie (si elle arrive) décompacte un peu les mottes pour que je récupère de la terre. D'ici mes plantations de fraisiers, cela n'aura pas le temps de se décomposer et faire du compost mais ce sera toujours un plus sur ces bouts de terrain ingrats.

Dans l'autre bande j'ai désherbé tous les fraisiers, enfin ce qu'il en reste. Beaucoup de pertes. Certains ont séché mais d'autres ont simplement disparu (???).

Voulant ménager mes poignets des impacts de coup de pioche (le canal carpien va se réveiller) j'ai laissé la pioche de côté et j'ai continué à désherber du côté du jardin d'ornement. Quel grand mot pour ces quelques mètres carrés de terre appelés pompeusement "massif". Au pied de l'olivier il y a aussi pas mal de feuilles de chêne qui ont recouvert les différentes plantations. Je me sers de cet espace pour y mettre les boutures bien développées qui ne peuvent plus rester en pot mais qui n'ont pas encore de destination finale. C'est donc un bric à brac de vivaces et arbustes sous cet arbre.
Les taupes se sont régalées dans cette terre déjà travaillée. Pourquoi n'ont-elles pas fait ce boulot dans le verger ???
C'était un peu la chasse au trésor à chercher mes plantations sous les feuilles, les adventices et les tas de terre. Il y a là aussi des pertes suite à cet été trop chaud. Même des lavandes et des santolines n'ont pas résisté malgré l'ombre de l'olivier. Les plants qui restent sont des variors !

J'ai fini en désherbant les pots de boutures. Je les ai regroupés pour mieux les arroser car ce soleil d'hiver sans pluie depuis plusieurs semaines ne leur convient pas. Je pense que les espaces libres sous l'olivier vont accueillir de nouveaux pensionnaires car cela fait plus de deux ans que la plupart des boutures attendent. Je n'en ai pas fait l'été dernier car j'ai déjà trop à planter pour les espaces qui peuvent les héberger pour l'instant. J'ai des idées de massifs mais il y a tellement de préparation avant de pouvoir planter sur mon terrain sauvage.

Que vais-je faire samedi ?

Peut-être un passage de tondeuse à mi hauteur pour que ce soit plus net. Vu les herbes sauvages et non de la belle pelouse sur mon terrain bosselé la notion de netteté est une vue de l'esprit. Au moins cela m'apportera encore un peu de tontes pour recouvrir certaines parcelles.
Puis un travail plus gratifiant avec quelques plantations.

A suivre...ou pas 

Moins de tricot ce matin car il y avait des courses au programme. Mais la seconde pelote est presque finie.

Je suis allée dans ma jardinerie préférée pour trois sacs de terreau. Des petits pots de bulbes de jonquilles et de muscaris étaient en promo alors je me suis lâchée. J'ai musardé dans les allées désertes mais je n'ai rien acheté d'autre ; j'ai des tas de boutures à placer.
Je pense planter les bulbes printaniers dans le massif devant ma terrasse sud.
Il me faut la nettoyer, tailler les rosiers et remplacer une lavande qui a dépéri cet été.
J'ai des boutures bien implantées mais qui restent trop petites par rapport aux pieds de lavande en place ; cela ferait trop de différence. Je vais donc en prendre une dans la bande du repos du jardinier ; je dois revoir cette bande car elle ne me convient pas. Le problème d'utiliser des boutures c'est que les plants ne sont pas disponibles en même temps. J'ai une idée en tête mais pas la matière première disponible en totalité. Alors je compose, je laisse de la place mais ce côté "au petit bonheur la chance" n'est pas toujours très esthétique.
Donc la plantation des bulbes va s'intercaler entre les lavandes. J'espère qu'en poussant cela cachera les feuilles qui doivent sécher pour reconstituer les réserves du bulbes. Ce sera sans doute mon projet pour dimanche ; cela ne fait pas de bruit.

L'après-midi j'ai enfin nettoyé ma terrasse et fini la tonte du haut du terrain. J'ai rempli un bac de compost de feuilles. C'est un bac en plastique que je ne trouvais pas très pratique pour le compost, que j'avais démonté et remisé dans un coin. Remonté il a retrouvé sa place sur un côté de la cabane en ruine (il va vraiment falloir que je m'attaque à ce chantier !). Je l'ai donc rempli de feuilles de chêne. Je n'ai pas mis le fond du bac pour un plus grand contact avec le sol. J'ai l'espoir que cela se transforme en terreau ! J'aurais pu remplir encore un second bac vu la quantité de feuilles. J'ai utilisé les sacs de terreau vides que j'avais stockés. Le reste de feuilles est passé sous la tondeuse avec l'herbe.
Comme j'ai fait une coupe haute il en reste mais cela fait déjà plus propre.

Un bon coup de balai sur la terrasse et je constate que les taupes ont vallonné ma terrasse et que des pavés sont déchaussés. Il va y avoir du travail là aussi. La table et les chaises grecques ont retrouvé leur place et j'ai posé mon corps fatigué quelques instants dans le hamac qui n'a pas bougé de tout l'hiver et qui aurait besoin d'un tour en machine à laver ! Quelques secondes pour contempler le travail effectué... et surtout ce qu'il reste à faire et ça repart !

J'ai nettoyé le massif qui borde ma terrasse. Chaque année c'est le même problème. Les feuilles s'insèrent entre les plantations et c'est vraiment moche même si cela les protège. De plus je trouve que tous ces plants végètent depuis des années. J'envisage de tout enlever et de faire place nette. Mais avant il faut que je trouve où replanter tout cela. Question pour les jours (ou semaines) à venir...

J'ai fini ma journée avec un premier désherbage des arbres et arbustes des bandes côté verger. Demain je vais refaire la limite de ces parcelles qui se confondent avec les allées. Il me faut ajouter du terreau au pied de chaque plantation car certaines racines affleurent. L'idéal serait de faire du broyat pour en recouvrir les pieds.
Entre les plants d'une des bandes j'espère passer la grelinette pour désherber plus facilement. J'envisage de planter des fraisiers lorsqu'ils seront en vente.
Dans l'autre bande il y a des fèves, de l'ail et des échalotes à retrouver au milieu des adventices. Donc un gros boulot de nettoyage.

Les courbatures sont bien installées et je commence à accuser le coup le soir. Il faut vraiment que je reprenne le sport et le yoga sinon je ne vais bientôt faire plus que mon âge !
La semaine prochaine sera plus reposante au bureau !!!

Mais cette semaine au soleil et au grand air est vraiment agréable et me rappelle que, même si j'aime "bricoler" dans mon petit "boudoir créatif", j'adore être dehors et que l'effort physique me manque. Il est loin le temps où j'allais courir... J'envisage de retourner nager après le boulot la semaine prochaine ; ce sera un début en douceur...

A demain.

Dessin de Laëtitia

On ne change rien. Tricot le matin et jardin l'après midi.

L'écharpe avance. La seconde pelote est à moitié.
J'ai oublié la photo mais cela ne vous manquera pas puisque c'est toujours la même chose avec un petit marqueur de rang qui se déplace !

Ma grande fille a soufflé ses 31 bougies aujourd'hui là-bas dans ses montagnes. Elle reste mon Ninou...malgré son grand âge 

Il y avait un paquet dans ma boite aux lettres aujourd'hui.
J'ai craqué en début d'année pour une box chez une teinturière de laine sur le thème de Game of Thrones par Arcoiris Yarns. Il y a un écheveau de laine et des petits cadeaux. L'an passé j'avais regardé de loin ces box à thème que proposent certaines teinturières. Un seul écheveau de 100g avec des goodies sans savoir de quoi il retourne à un prix conséquent : je n'en voyais pas l'utilité. Mais il ne faut jamais dire jamais !
Je me suis lancée dans l'aventure pour voir.
Je ne montrerai rien aujourd'hui car toutes les box ne sont pas encore parvenues à leurs destinataires. Même si peu de ces personnes passent par mon blog il serait dommage de leur gâcher la surprise. Patience mais la couleur de la laine est superbe...

Côté jardin j'ai semé les pois gourmands sur la parcelle n°1, arrosé puis protégé avec ce qu'il me reste de barquettes porte plants. Il va falloir acheter quelques fleurs pour renflouer le stock de ce contenant bien pratique !
J'ai nettoyé la bande n°5. J'ai hésité car il restait des poireaux en cours de prise de taille. Mais c'était trop compliqué de désherber autour. J'ai donc tout arraché. Cela me fera une petite salade de poireaux en vinaigrette.
Je ne sais pas si je la laisse en attente en la recouvrant de tontes comme la bande n°4 ou si je sème une nouvelle fournée de fèves. A vouloir mettre des fèves et des pois partout (ce qui fait du bien à la terre avant de finir sur la table) je risque d'être en manque de surface pour des plantations intermédiaires avant la salve des légumes d'été. A voir...

J'ai commencé la tonte du haut du jardin devant la maison. Une herbe bien drue que ma petite tondeuse a courageusement coupé en passages répétés. Comme il y a de la pente qui ne peut être tondue qu'en avançant et reculant mes bras ont bien travaillé. Les tontes sont allées provisoirement sur la bande n°7 qui est totalement enherbée. Cela stoppera leur croissance en attendant !

Je pensais avoir le temps de nettoyer la terrasse de ma chambre recouverte de feuilles du chêne et de branchages et l'entourage pour passer la tondeuse mais la journée a fini trop vite. Dans cette partie du terrain les taupes ont tout ravagé et après un premier ratissage de feuilles et branches je vais devoir niveler la terre pour que la tondeuse ne souffre pas trop. Je pense que ce sera pour jeudi.
Je dois aussi aller à la jardinerie pour acheter du terreau ; ma réserve est à zéro. Lorsque je sème je rempli toujours le sillon ou le trou avec du terreau de qualité. Ma terre étant loin d'être au top cela me permet de l'améliorer. Enfin c'est ce que j'espère.

Je voudrais aussi planter quelques arbustes que j'ai bouturés et qui patientent depuis plus de deux ans dans leurs pots ; donc des trous à creuser. Si j'attends trop il fera vite chaud et sec ; il aurait été mieux de le faire à l'automne mais j'ai loupé le coche.

Il y a aussi les bandes du côté "verger" à nettoyer. Tailler les petits fruits, retrouver les plantations au milieu d'adventices et retracer les limites de ces parcelles qui se délitent dans les allées. J'ai l'impression que beaucoup de fraisiers ont disparu. Pourtant j'avais repiqué des stolons ou alors le manque de nouvelles feuilles ne m'a pas permis de les repérer.

J'ai encore de quoi m'occuper d'ici la fin de la semaine.

Je voulais enfin utiliser mon broyeur avec les branchages qui s'entassent déjà dans un coin du jardin ainsi qu'avec de nouvelles tailles. Le faire dans la semaine m'aurait évité de faire du bruit les prochains week-end mais je n'ai que deux bras et bien trop à faire.

Malgré tout je me satisfais de me dire que nous sommes mi-février et que j'ai déjà un potager qui ressemble à quelque chose et un devant de maison qui ne sera pas une jungle au printemps et à l'été comme l'an passé. Cela m'avait fait du paillage mais c'était galère d'en venir à bout et c'était moche même si j'aime le côté sauvage. Bien sûr il ne faut rien lâcher sur l'entretien à venir. Mais une coupe de 5 cm n'a rien à voir avec 50 cm !

A demain pour la suite de ce journal de vacances !!!

Que la boite pour patienter...