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27 septembre 2023

La débacle !

Mardi 19 septembre

J'ai dormi d'une traite et me suis réveillée peu de temps avant mes filles. Trop de fatigue !

En posant les pieds au sol j'ai senti que la journée allait être compliquée. L'arnica n'avait pas fait de miracle et les ampoules avaient grossi pendant la nuit.
Malheureusement Laure ne savait plus où elle avait rangé sa trousse de couture donc pas de soulagement de ce côté. J'ai protégé mon orteil avec un pansement Compe@d mais l'enfilage de la chaussure a été délicat au moment de partir.

Avant cela nous avions un super petit déjeuner qui nous attendait. Cette fois-ci il y avait du pain pour pouvoir étaler le beurre salé ! Mais aussi des gâteaux, des yaourts, des graines. De quoi contenter tous les appétits.
Les mêmes neuf personnes se sont retrouvées à tables avant que chacun parte pour son programme du jour.

Plus loquace le matin j'ai papoté un moment avec Laure avant que mes filles me rejoignent. Nous avons remercié Laure pour son très agréable accueil et repris le chemin inverse pour retrouver le GR.

Un plan de secours commençait à se former dans ma tête car je sentais que je ne tiendrais pas le coup sur les étapes des deux jours suivants beaucoup plus longues.

Cette partie du GR était plus '"roulante" mais je tirais la langue et serrais les dents. Bien sûr que c'est possible de faire les deux en même temps !

Lorsqu'on porte presque trois sacs à dos, le vrai et la surcharge pondérale cela n'aide pas vraiment. Pourtant les filles m'avaient allégée du gel douche !

Je plaisante mais si mes pieds n'avançaient pas très vite les pensées faisaient leur chemin dans ma tête et ce n'était pas très positif.

Heureusement que le paysage était là !

Ile 23-09-19

Une île et sa maison solitaire

forêt 23-09-19

 

Un passage dans les bois

Manon sentier 23-09-19

 

Sur le sentier

Après un peu plus de 11km nous sommes arrivées à notre halte du midi. Un petit resto au bord du Dourduff : le café du Port. Laure nous avait fait la réservation le matin.

Une fois posées à table j'ai dit à mes filles : "J'arrête là, continuez sans moi, je rentre à la maison".

Non je n'ai pas dit tout à fait cela.

J'ai annoncé qu'il était beaucoup plus raisonnable que je parte chercher la voiture et que je continue en version assistance plutôt que participation.
Nous avons cherché quel bus pourrait me ramener à Plougasnou, à quelques kilomètres par la route. Je devais prendre un premier bus pour aller à Morlaix (à l'inverse) puis un autre beaucoup plus tard pour Plougasnou. Je n'étais pas arrivée !
La solution du taxi a semblé plus rapide.

Nous avons dégusté nos moules-frites et un café gourmand puis le taxi est arrivé. J'ai dit au revoir à mes petites demoiselles. La rando était finie pour moi.

En moins de 15mn j'étais déposée à côté de ma Kangoo.
Première chose enlever mes chaussures et mettre les Birk. Le petit doigt de pied gauche n'avait même plus la place de s'y glisser. J'ai conduis avec le pied nu.
Une fois derrière le volant j'ai eu un coup de cafard. Tout ça pour ça ! Même plus capable de faire une rando et de porter sa maison sur le dos. Trop lourde, trop molle, trop vieille.
Bon je vous passe la litanie qui m'a accompagnée jusqu'à Morlaix.
Pendant le repas nous avions convenu que j'irai à Morlaix faire des courses pour le dîner et le petit déjeuner. Puisque la voiture allait porter pourquoi se priver. 

Je suis arrivée à Morlaix via le port. J'ai loupé le centre commercial à l'extérieur. J'ai tourné un peu dans les rues en pente pour ressortir de la ville et enfin trouver le lieux de mes achats.
Ayant peu de courses à faire je n'ai pas pris de caddy. J'aurais dû car j'avançais à pas menus comme une petite vieille !
Vu que j'allais rester sans rien faire pendant que mes filles tricotaient des gambettes je me suis achetée deux livres de poche. Je n'étais pas loin de la fin du seul livre emporté.
J'ai aussi acheté du fil et des aiguilles. Laëtitia ayant un leggings de sport avec une couture qui avait lâché j'ai pris des aiguilles spécial jersey : erreur !

Alors que je retrouvais mon moyen de déplacement mes filles m'ont téléphoné pour me dire qu'elles étaient arrivées à Morlaix et qu'elle m'attendaient à la chocolaterie "Le Grain de Sail" !

Nous avions prévu cette halte gourmande. J'avais regardé un documentaire il y a quelques temps sur cette enseigne qui utilise un bateau à voile pour emporter des marchandises et revenir avec du café et du chocolat. Nous avons fait quelques achats cadeaux et gourmands.

Pour rejoindre notre logis du soir les filles ont opté pour la voiture. Le trajet de l'après-midi n'avait pas été aussi chouette que les précédents et elles étaient un peu fatiguées. De plus il ne restait que de la ville.

Le monsieur attendant trois randonneuses à pied et a été surpris de voir arriver une voiture !

C'est Laëtitia qui avait fait les recherches pour nos logis. On avait opté pour de l'original si c'était possible. Et là c'était vraiment original : une cabane dans un arbre.

Le monsieur nous a présenté la cabane qu'il avait construite avec le plus de récupération possible. Il a tout fait sauf l'électricité. Sa cabane a eu plusieurs étapes et est dotée maintenant de deux niveaux. C'est un bijou d'originalité avec plein de petits détails et un grand confort. Nous étions enchantées. Il y avait même un kouign amann sur la table pour notre goûter.

L'arbre, un châtaignier, continue de pousser. Son tronc énorme est dans la chambre du bas, une branche passe dans la pièce à vivre et le tronc continue à l'étage. Régulièrement des branches sont taillées.

Chambre arbre 23-09-19

 

La chambre

Il y a une belle douche à l'italienne dans la salle de bain, des toilettes sèches, la chambre et la pièce à vivre avec le coin cuisine et à l'étage une belle pièce avec un comptoir en triangle autour du tronc, un canapé dans un coin et deux lits superposés.

Balançoire 23-09-19

Balançoire dans la pièce à vivre

Table 23-09-19

 

Grande table et petites fenêtres variées

cuisine 23-09-19

 

Le coin cuisine

Nous avons pris nos aises. Les filles en haut et moi dans la chambre avec l'arbre.

J'avais emporté mes deux tapis de yoga et nous les avons déroulés après une bonne douche pour une séance en musique car contrairement à la chaîne du premier soir celle-ci avait une prise USB pour que Manon branche son téléphone. Une musique zen a accompagné nos étirements.

Un peu de couture avant de percer mes ampoules. Mon infirmière a poussé de grands cris lorsqu'elle m'a vu mettre du fil dans le chas de l'aiguille. J'allais faire entrer les microbes sous ma peau ! J'ai toujours percé mes ampoules de la sorte en laissant le fil ; le matin je tirais sur le fil et l'ampoule était sèche. Du coup je l'ai laissée faire. Sauf qu'une aiguille à jersey ce n'est pas très pointu et qu'il a fallu s'y reprendre à plusieurs fois pour arriver à percer la peau. J'ai dû perdre au moins 100g avec toute l'eau qui est partie !

Nous nous sommes préparées un délicieux rizotto végétarien avec champignons et brocolis accompagné du reste de vin blanc du plat.

Manon avait emporté un jeu de cartes et nous avons décidé de jouer à la belote.

Là tout a dérapé.

J'ai joué à trois pendant des années avec mes parents. Nous jouions à 4 lorsque nous allions chez les grands-parents. Avec mon grand-père paternel d'un côté ou ma grand-mère maternelle de l'autre. J'étais toujours en équipe avec Papa ou mon grand-père et nous gagnions la plupart du temps. Il m'est arrivée d'être en équipe avec un grand oncle paysan qui faisait des tournois au bistrot du village. Là c'était la gagne assurée. Il savait quelles cartes étaient les mains des joueurs !
Lorsque j'ai rappelé les règles, Manon m'a soutenue que je me trompais totalement. Je suis restée sur ma position et Laëtitia s'est rangée avec sa sœur. Leurs propos et leur ton étaient brutalement violents et laissaient entendre que je ne savais rien du tout. Nous avons consulté internet et même là devant l'évidence elles restaient sur leur position.

J'ai quitté la table, je suis allée dans la chambre lire à côté de "mon" arbre". J'ai été très choquée surtout de la violence de mon ainée. La petite part très vite et est toujours persuadée d'avoir raison comme son Papa mais Laëtitia est plus mesurée.

Au bout d'un moment Manon est venue me demander de venir jouer. J'ai d'abord décliné car je ne voyais pas comment jouer autrement que selon les règles officielles de la belote confirmées par le net. Sans dire que j'avais raison Manon a laissé entendre qu'elles avaient peut-être mal interprété les règles sur le Net.
J'ai cédé bien qu'il n'y ait eu aucune excuse ni regret. J'avoue que j'ai été déçue du comportement de mes filles.

La fatigue est arrivée avant de finir la partie mais Manon menait et sa "victoire" lui faisait oublier son accès de colère. Si elle avait été la dernière (qui était ma position) elle aurait certainement vu les choses autrement !

Tout le monde est parti se coucher. J'ai repris mon livre avant de sombrer sous les assaut du vent qui faisait tomber les coques sur la toiture.

Dort-on bien à côté d'un arbre ?

A suivre...

Chambre arbre2 23-09-19

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26 septembre 2023

En avant toutes !

Ce soir après le travail j'ai repris la natation.
J'ai enfin pu nager dans le bassin nordique. Il faisait chaud, il y avait du soleil et c'était très agréable. Par contre un peu trop de monde dans les couloirs qui sont plus étroits que normalement. Du coup les lignes du fond sont décalées. Pour se doubler c'est assez difficile et mon poignet gauche en a fait les frais. Un choc avec une nageuse qui doublait en arrivant de face l'a retourné. Douleur qui s'accentue ce soir après la douche. Je vais masser à l'huile d'arnica avant de me coucher. L'arnica et moi toute une histoire...
Malgré cela je suis contente d'avoir fait mes 2km.

Revenons maintenant à mon récit.

Lundi 18 septembre

Réveillée vers 4h du matin j'entendais le vent gémir en se faufilant dans des interstices. Le sommeil semblant me bouder, j'ai lu. Je n'avais pris qu'un livre (ça fait du poids à porter !) qui était déjà commencé. Le sommeil est revenu avant que j'arrive à la fin. Vers 8h le ciel était gris et les nuages se déplaçaient à toute vitesse mais pas de pluie.

Les filles se sont levées et nous avons petit déjeuné. Pas de pain pour étaler le petit pot de beurre salé donné par la Maman de Nicolas. Heureusement qu'il me restait des madeleines raplapla dans mon sac à dos. Les filles mangent du fromage blanc avec des graines de toutes sortes et avaient prévu les quantités pour le matin.

Vers 10h nous quittions notre confortable logis avec un détour de 2km pour aller au village en quête d'une boulangerie pour notre en cas du midi.
Une jolie côte nous attendait pour se mettre en jambes. Mes chaussures toutes neuves que je n'avais pas pu tester en raison des trop fortes chaleurs pour aller marcher le soir semblaient convenir à mes petons.

Après avoir choisi notre menu nous avons cheminé sur la route avant de retrouver le GR sous un ciel qui se dégageait de plus en plus.

A partir de là nous en avons pris plein les mirettes sur cette portion jusqu'à Plouezoc'h. Le sentier était un peu technique avec pas mal de cailloux, de racines, de montées et de descentes. Mais la mer était presque toujours visible pour nous donner du courage. Le soleil de plus en plus présent lui donnait des couleurs magnifiques.

A un moment un chemin de galets menait à une pointe. J'ai laissé les filles s'y aventurer mes chevilles n'aimant pas trop cette instabilité. J'ai cheminé seule dans les bruyères avant de me poser pour les attendre.

Lande cotière 23-09-18

 

Chemin côtier en liberté... et en plein vent pour un grand bol d'air

Nous avons fait un pause sur le chemin à l'abri du vent en se mettant au ras du sol derrière des fougères pour notre casse-croute. Puis nous sommes reparties.

Vue pause déjeuner 23-09-18

Jolie vue pour pique niquer

Laëtitia ouvrait la marche sans difficulté, Manon suivait en rouspétant parfois et j'étais en queue de peloton avec un écart qui grandissait lorsque le terrain était très accidenté puis que j'essayais de combler lorsque le terrain le permettait.

Depuis la chute qui a occasionné ma double fracture du poignet je marche en contrôlant mes pas. Je n'ai toujours pas digéré cette perte d'équilibre sur terrain plat. Alors sur un terrain qui présente des trous, des bosses et des pièges je suis en alerte maximum. Du coup mon corps est contracté des orteils aux fessiers ! Ajoutons à cela une condition physique qui n'est pas à la hauteur du challenge. Je mettais souvent les mains pour m'assurer le passage de rochers. Mon sac à dos n'était pas encore au top côté agencement j'avais un peu trop de poids en haut ce qui me faisait basculer en avant. Côté souffle avec la natation je m'en sortais bien mais coté muscles des gambettes j'étais loin du compte.
J'ai commencé à me poser des questions.

Depuis quelques semaines je ressentais un gène sur le dessus du pied gauche à la pliure des orteils. Je pensais que c'était dû au port continuel des Birk et de la crispation des doigts de pied pour tenir la chaussure. J'avais repris la marche pieds nus à la maison sans que cela semble changer quelque chose.
Cette gène est devenue douleur au fil des kilomètres et j'ai cherché à poser le pied droit de différentes façons pour le soulager. Je marchais un peu à 12h10 !

 

Puis nous avons quitté le GR pour suivre les indications de notre logeuse pour la nuit. Les filles n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur la direction à prendre. J'avoue que je les ai laissées se quereller. J'en avais plein les pattes et j'espérais juste que nous ne ferions pas fausse route pour allonger la distance avant le repos.

Le chemin choisi était le bon et nous avons avancé dans l'herbe bien grasse en longeant des étangs puis dans un petit bois avec une belle montée. Manon a senti que j'avais un coup de "moins bien" et a voulu m'encourager en marchant près de moi mais je lui ai dit que je préférais rester dans ma bulle et mettre un pied devant l'autre sans réfléchir.
Pourtant ça cogitait beaucoup dans ma petite tête. Je ne voyais pas comment j'allais continuer l'aventure avec cette douleur. La fatigue, les muscles endoloris je pouvais passer outre quitte à baisser le rythme mais ne pas savoir comment poser le pied et déclencher d'autres douleurs avec cette allure de guingois me laissait dubitative quant à la suite. Et puis ne pas être à la hauteur me minait le moral.

Nous sommes enfin arrivées à notre seconde halte après 19km de petits pas. C'était une chambre d'hôte. Après avoir enlevé nos chaussures (ah que cela fait du bien !) Laure, l'hôtesse, nous a installées à la table pour un rafraichissement. Il y avait déjà deux autres randonneuses. Des petits gâteaux ont accompagné les boissons.

 

A ce moment là, la pluie s'est mise à tomber !

La sauvage que je suis n'avait envie que d'une douche et de s'allonger un peu.
Heureusement que mes filles sont plus sociables et qu'elles ont assuré l'essentiel de la conversation.

Enfin nous avons pu nous installer dans notre chambre. Le grand lit pour mes filles qui sont habituées à dormir ensemble et le petit lit pour moi.
Sous la douche j'ai vu l'étendue des dégâts. Un dessus de pied bien gonflé et deux magnifiques ampoules sur le petit doigt de pied à gauche. J'avais bien senti une gêne mais c'était le pied droit qui monopolisait mon attention.
Je n'avais pas pris d'aiguille avec moi pour percer les ampoules pour qu'elles sèchent pendant la nuit. Grosse erreur !

 

La douche puis un temps de repos m'ont un peu requinquée et j'envisageais la suite avec plus de confiance.

Nous prenions le repas sur place car la maison est très isolée. D'autres randonneurs sont arrivés et nous étions 9 à table.
J'avoue que j'ai eu un moment de panique à me dire qu'il allait falloir assurer la conversation avec toutes ces personnes que je ne connaissais pas.

Ce fut pourtant un chouette repas. Laure nous a bichonné avec une belle assiette de crudités puis des galettes et des crêpes et du cidre bien sûr. Les conversations allaient bon train entre gens civilisés et sportifs. Deux des randonneurs couraient des marathons et bien sûr le sujet était tout trouvé avec ma championne.

Chacun a regagné sa chambre, repu et après un petit massage à l'arnica j'ai sombré jusqu'au matin.

Dans quel état serai-je après une nuit de sommeil ?

Quelques belles images pour patienter.

Bateaux 23-09-18

 

De vieux bateaux qui ne prendront plus la mer

Maison 23-09-18

 

Maison parfaite pour la sauvage que je suis

Vue 23-09-18

 

 Quitter des yeux le chemin pour se faire du bien avec du beau

A suivre...

25 septembre 2023

Bretagne me voilà !

Samedi 16 septembre

Réveillée tôt car mon esprit pensait trop à tout ce que j'avais encore à faire et à préparer avant de partir : mon sac plus des affaires des filles et ranger un peu la maison.

La voiture a enfin été chargée et j'ai pris la route à 9h15.

Conduire et avaler des kilomètres seule ne m'a jamais posé de problème mais cela faisait si longtemps que je doutais un peu de mes capacités. Allais-je tenir presque 800 km, la voiture plus de première jeunesse (comme moi) allait-elle lâcher en cours de route ? une compote et c'était reparti.

A 17h15 j'arrivais à destination à Dinard chez la Maman du compagnon de mon aînée après un trajet sous le soleil et sans trop de circulation sauf aux abords des grandes villes. J'ai pris l'autoroute tout le long ; en Bretagne ce sont seulement des voies rapides. Juste une petite pause le midi pour avaler des tomates cerises du jardin, un peu de fromage, un reste de chips, une compote et c'était reparti.

Laëtitia, Nicolas son compagnon et Marouet la chienne avaient passé la semaine qui avait suivi le triathlon chez le Papa puis chez des copains à Rennes. Au retour ils avaient récupéré Manon à la gare. Tout le monde était là à mon arrivée.
Vous connaissez mon côté sauvage mais aucun problème avec la Maman car elle est comme moi. Ce qui fait que nous avons sympathisé de suite !

Nous sommes tous allés nous balader au bord de la mer avant de finir au restaurant offert aux Mamans par les enfants !

J'ai dormi avec mon Petit Bout. Moi qui dors seule depuis des années cela m'a un peu perturbée. Manon n'a pas de problème elle met des bouchons d'oreilles et un masque ! Il parait que je ronfle...

Dimanche 17 septembre

Le lendemain après un copieux petit déjeuner nous avons enfilé nos maillots pour une baignade. Laëtitia était déjà allée courir 18 km avec Nicolas, un copain et Marouet de bonne heure. Une petite marche pour trouver la grande étendue de sable. L'entrée dans l'eau était surprenante mais après quelques mouvements de crawl c'était parfait. 19° ce n'est pas froid pour la Bretagne. En plus il y avait du soleil entre quelques nuages.

Quelques courses sur le chemin du retour pour notre repas du soir.

Un déjeuner bien agréable au soleil dans le jardin avant de prendre la route à deux voitures avec un détour pour faire la connaissance du Papa. Nicolas est resté un peu chez son Papa et cette fois c'était vraiment le début de l'aventure.

Environ 2 heures de route pour arriver à Plougasnou notre point de départ. Par la magie des réseaux sociaux j'avais la possibilité de laisser ma Kangoo devant la maison de Sylvie (encore merci :-) ce qui me tranquillisait. Ravie de cette opportunité je n'avais pas regardé la distance entre ce point et notre premier logis au bord de la mer. Ma cadette qui vérifiait l'itinéraire sur son téléphone a commencé à m'enguirlander. Elle est toujours très prompte à rouspéter !
J'ai proposé d'aller déposer nos affaires dans l'appartement puis j'irai laisser la voiture et reviendrai à pied. J'en avais bien pour 5km sur une route avec pas mal de voitures ; de quoi démarrer la rando plus tôt que prévu.
C'était sans compter sur ma championne qui une fois changée a déposé la voiture pour revenir en courant. Elle a allongé un peu la distance (8km) pour éviter la route et prendre des petits chemins trouvés sur Strava (merci à ceux qui partagent leur parcours de course). Du coup elle a fait une bonne journée entre le matin et le soir.
Avec Manon, en l'attendant nous nous sommes promenées le long de la mer en s'inquiétant du ciel qui devenait de plus en plus gris et des éclairs qui zébraient le ciel. Laëtitia est arrivée alors que les premières gouttes tombaient.

Plage 23-09-17

La vue depuis notre salon de l'appart-hôtel

 

Appart 23-09-17

 

Notre palace pour la nuit

Arc en ciel 23-09-17

 

Ciel gris mais superbe arc-en-ciel

L'appartement était parfait. De la place avec deux chambres, une grande pièce avec la cuisine et une belle salle de bain. Nous commencions dans le luxe pour notre plat de pâtes au pesto ail des ours de la Maman de Nicolas.

Il a plu une partie de la soirée puis dans la nuit le vent s'est levé.

Quel temps pour la première journée de marche le lendemain ?

A suivre...

10 septembre 2023

Ma championne !

Pas moyen de louper l'ouverture de la chasse en Haute-Garonne ce matin : à 7h les chasseurs étaient déjà en train de tirer.
Et moi qui ai des scrupules à lancer mon broyeur avant le milieu de la matinée !

Un peu d'arrosage à la fraiche et la chaleur est arrivée très vite ce dimanche. Du coup pas de jardinage ni de broyage.

Après quelques courses, j'ai fait du sport par procuration. Supporter c'est du sport aussi !

Pas de retransmission en direct du triathlon bien sûr mais quelques images sur Insta où je n'ai pas pu trouver ma fille au milieu des combinaisons noires, des bonnets jaunes et des lunettes sur les yeux !
Mais il y avait un suivi et j'ai pu lire qu'elle était sortie de l'eau plutôt pas mal, qu'elle avait une bonne allure en vélo et qu'elle grattait quelques places en course.
Tout ça pour finir en 2h51', 26' après la 1"ere féminine. Ce qui la place à la 31e place sur 169 féminines et 7e sur 32 dans sa catégorie.
Pour une première je trouve qu'elle s'est bien débrouillée et en plus elle a aimé.
Je sens que ce ne sera pas le dernier triathlon. Reste à trouver le temps pour s'entrainer pour 3 disciplines !!!

J'ai hâte de la voir pour qu'elle me raconte tout.

Après tous ces efforts j'ai sombré dans une sieste l'après-midi !!!

J'ai tout de même glissé mes petons dans mes chaussures de torture pour une petite marche de 5 km à 6.4km/h. Je suis partie un peu tard et ai renoncé à mes 7km pour ne pas finir à la nuit. De plus deux belles ampoules se sont invitées donc demain c'est essayage de pantoufles !

Pas de yoga non plus. Il y a du laisser aller ce WE.

Bonne semaine.

MARCHE

9 septembre 2023

Broyer et marcher !

Ah pouvoir profiter de la fraicheur du matin pour avancer un peu au jardin.

Il restait deux fruitiers côté verger qui n'avaient pas eu leur apport de terreau enrichi puis leur paillage de broyat. Voilà qui est fait. Dans la haie qui me sépare du voisin côté verger j'avais planté un buddleia blanc issu de bouture qui a beaucoup souffert pendant l'été. Ne voulant pas m'avouer vaincue il avait eu droit lui aussi à son apport de terreau et de paillage. Timidement il a refait quelques feuilles. Il a bénéficié d'un surplus d'arrosage par rapport à ses copains au régime presque sec. Comme le paillage avait bien fondu et que le chiendent repoussait déjà j'ai fait un peu de nettoyage autour de son pied et découvert la première mini hampe fleurie. Chouette !

Dans cette haie que j'ai paillée avec mes premiers bacs de broyat la couche a déjà bien diminué. Je vais devoir refaire un apport et arracher les herbes indésirables (le chiendent surtout) qui profitent de la situation.
Vu tout ce que j'ai à tailler puis à broyer je ne suis pas prête à manquer de matière première. Je ne regrette vraiment pas cet achat.

Après ces travaux silencieux j'ai donné à manger à la machine avec entre autre les branches du mirabellier. Trois grosses branches ont cassé cet été sous le poids des fruits. Je me suis contentée pour l'instant de couper toutes celles qui passaient entre les lames du gros sécateur. Pour le reste il faudra user de la tronçonneuse. Je verrai plus tard. J'ai aussi coupé d'autres branches un peu partout pour tenter de lui redonner un peu d'allure. Le tronc penche et je me demande si je ne vais pas lui mettre une béquille pour le redresser petit à petit lorsque la terre sera plus humide cet automne. Je crains qu'à la saison suivante il n'ait que peu de fruits de toutes façons.

Un début d'après-midi tranquille à l'ombre de la maison même si la chaleur était moindre que ces derniers jours.

Une nouvelle étape de taille et de broyage. J'ai l'impression que plus je taille plus il y en a. Je taille à la fois des branches sèches sur certains arbustes (un énorme buddléia orange) et des branches feuillues. J'ai des arbustes qui ont pris des proportions trop importantes et je veux revenir à une taille plus adaptée. Pour le moment je picore un peu partout ; il faudra poursuivre avec la tronçonneuse car le diamètre des branches est trop gros. En plus il faut sortir l'escabeau et le sol ne permet pas toujours une stabilité parfaite surtout en étant toute seule. Je me garde cela lorsque mon Petit Bout va revenir quelques jours à la maison.
En attendant j'ai tout de même de quoi m'amuser !

Puis je suis allée marcher 6km à 6.4km/h en début de soirée. Je m'interroge encore sur le choix des chaussures. Elles sont raides et j'ai les pieds endoloris après 6km donc au bout de 20km ! Je prévois 7km demain. A voir si cela passe ou si je "cours" acheter une paire de pantoufles pour les tester un peu avant !
Toujours à la dernière minute comme d'habitude !

Mon aînée participe à son premier triathlon demain à Dinard. Elle est donc déjà en terre bretonne avant que nous la rejoignons samedi prochain Manon et moi.
Elle a choisi le format olympique : 1.5km de natation - 41km de vélo - 10km de course à pied.
Elle a récupéré son dossard hier en arrivant depuis ses montagnes. Elle stresse un peu surtout pour la natation avec tout le monde autour. J'ai suivi dans l'après-midi le triathlon longue distance pour voir ce qu'il en était. A part l'élite qui part en gros groupe ensuite cela se fait par vagues rapprochées de peu de personnes. A voir si cela sera pareil demain.
Pour le vélo elle fait cela avec son vélo basique donc pas spécialement adapté au triathlon ; pas de pédales automatiques, pas de prolongateur. Deux roues, une selle, un guidon et on appuie sur les pédales !
Pour la course si elle n'est pas KO des péripéties précédentes elle va gérer ces 10km.
En tout cas je suis très fière d'elle de se lancer dans l'inconnu.
Pas sûre qu'elle ait le même beau temps demain car de l'orage est annoncé pour le matin. Ah ce temps breton, n'est-ce pas Sylvie !!!

Ma séance de yoga s'est réduite à quelques étirements dans le lit au coucher. Voilà ce que c'est que de trainer dans la salle de bain après la douche, la motivation disparait avec la nuit qui tombe.

A demain.

icone triathlon

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3 septembre 2023

Un dimanche avant la rentrée !

Le soleil a essayé de percer les nuages tout au long de la journée avec un fort vent d'Autan.

Au matin je suis allée faire quelques courses n'en ayant pas eu l'envie la veille.

Le midi je suis allée nager pour la dernière fois à la piscine découverte ; moment nostalgie lors de la dernière longueur.
L'eau s'était rafraichit et nous n'avons jamais été plus de trois. Alors que j'étais seule dans le bassin un père et sa fille se sont installés dans la ligne. Ils nageaient au centre lui en crawl éclaboussant et elle en brasse. J'ai filé de l'autre côté de la ligne mais j'ai lâché au maître nageur en récupérant mon pool boy et les plaquettes que "ce n'était pas comme si la piscine était surpeuplée !".
J'avoue cela m'a agacée. Mais je me suis sentie vengée quand le père a compris qu'il brassait du vent puisque j'allais plus vite que lui. En plus il s'arrêtait tous les 50m. Il n'a pas tardé à sortir de l'eau. Tout ça pour ça !

Après mes 2km j'ai profité un petit moment du soleil qui se faufilait entre les nuages à grande vitesse en m'allongeant sur ma serviette. Mon bronzage est le résultat du jardinage et de la natation avec les différentes démarcations. Il est loin de temps où je peaufinais la surface de bronzage.

J'ai dit au revoir au maître nageur qui surveillait deux bassins vides et de fil en aiguilles nous avons papoté. C'est tout moi ça attendre le dernier jour pour me sociabiliser ! Lorsque je suis partie deux personnes bravaient la fraicheur de l'eau. Normalement je devrais le retrouver à la piscine proche du boulot où j'espère être régulière cette année !

J'ai flemmardé l'après-midi entre l'ordi et le hamac et quelques occupations obligatoires.

En fin de journée j'ai chaussé les chaussures de trail et suis partie pour 5km. Le vent avait beau être dans le bon sens au départ je suis partie mollement et je n'ai pas réussi à rattraper le temps perdu ; toujours au dessus de 6km/h mais moins que la veille (6.27km/h). Un peu après la mi parcours j'ai senti une ampoule se former au pied gauche. Je pense que les chaussettes neuves que je testais ne vont pas partir avec moi en rando. A voir une fois qu'elles seront passées au lavage mais j'ai des doutes. Les vieilles chaussettes il n'y a que ça de vrai ! Peut-être aussi un défaut de serrage de lacet. A suivre...

Au retour séance de yoga dans la maison. J'avais l'espoir que le vent empêche les moustiques de voler mais alors que je donnais un coup de balai pour débarrasser le sol des feuilles et branchages ils sont venus roder autour de moi. Satanées bestioles !

A part quelques activités sportives je n'ai pas fait grand chose ce dimanche.
Pour les semis, les boutures et le tricot c'est raté !

Il devrait faire chaud cette semaine. Pas sûr que je sois très motivée pour aller marcher le soir les fois où je n'irai pas à la piscine. Me lever plus tôt le matin pour aller gambader dans la nuit ne me tente pas non plus. Je me suis donnée un objectif de 50 km pour la semaine. Je vais devoir tempérer mon enthousiasme !!!

Retour au bureau demain. J'imagine déjà la pile de documents devant le clavier !
Cela aura comme une odeur de rentrée !

Bonne semaine de rentrée (scolaire).

C'est la rentrée

2 septembre 2023

Redeviendrais-je sportive ?

Il me semblait que la météo avait prévu du soleil pour ce WE. Ce matin c'était gris, pas très chaud et avec quelques gouttes de pluie de temps à autre. Ma séance natation du midi serait-elle possible ?

Du coup après quelques occupations obligatoires je me suis installée devant le PC et je n'ai pas vraiment vu le temps passer.

Je n'étais pas motivée pour aller nager à la mi journée et j'ai compté sur une amélioration en fin de journée.

Après le déjeuner je me suis décidée à bouger un peu pour tondre le jardin dans sa totalité. Il n'y a pas beaucoup d'herbes, plutôt des pousses disparates et démesurées mais il faut tout de même passer partout. J'en ai profité pour désherber les parties non cultivées côté bandes du verger pour y déposer le paillage.
J'ai arraché les pieds de concombre qui étaient secs et paillé cette petite surface. Il faudra penser à étaler les plantations l'an prochain car ils sont tous arrivés en même temps avant de péricliter.
Je ne sais pas encore comment je vais organiser un petit potager d'hiver. Je n'ai fait aucun semis. J'ai peur qu'en moins d'une quinzaine cela ne lève pas suffisamment en godet pour être mis en terre avant que j'aille vagabonder en terre bretonne. Quant à semer directement je crains qu'il y ait beaucoup de pertes. Mes semis en pleine terre de betteraves, blettes n'ont pratiquement pas poussé. Il a vite fait chaud après le semis et j'ai peut-être été radine sur l'arrosage. D'ailleurs sur les poireaux que j'ai repiqués un peu plus tard il y a beaucoup de perte.
Dans la semaine j'étais passée du côté de Truffaut en revenant de formation et il n'y avait pas grand chose en semis. Je n'ai pas eu l'occasion ce samedi d'aller à l'autre jardinerie pour voir leur proposition de plants. J'espère qu'au marché mardi matin il y aura quelques plants à me mettre sous la dent !

Une fois le jardin tout beau (enfin moins moche !) il était temps d'aller nager si je me décidais.
Prise d'un grand courage j'ai pris mon sac et en voiture.
Il y avait 1 nageur et 1 nageuse dans l'eau et personne autour.
L'eau avait retrouvé sa fraicheur et un petit vent faisait friser l'eau ; je ne parlerai tout de même pas de vagues ! J'ai fini mes 2km seule pendant que le maitre nageur rangeait ses équipements.

Sur le chemin du retour je pensais qu'une petite marche pour tester mes chaussures de trail qui ont tout juste 11 ans (j'ai retrouvé cela sur mon blog !) serait une bonne idée.
Changement de tenue, ce qu'il reste de ma montre connectée dans la main (bracelet cassé irremplaçable !) et en route. Je ne voulais pas rentrer trop tard donc je me suis limitée à 4 km. J'ai marché à un peu plus de 6km/h (6.35) ce qui me convient. Je ne marcherai pas à cette allure avec un sac sur le dos et sur une plus grande distance mais m'entrainer à cette vitesse me laisse de la marge.
A première vue les chaussures devraient faire l'affaire. Elles sont un peu raides mais tenant mieux le pied que les running je n'ai pas eu d'ampoules au talon. La raideur est dû à ce type de chaussures mais certainement aussi à l'âge des matériaux et à la non utilisation ces dernières années. A voir dans les jours à venir si cela risque de me faire mal aux pieds ou pas sur une longue utilisation. Elles ont fait des distances de plus de 30 km donc...

Cela faisait longtemps que je n'avais pas repris ce trajet où j'allais courir et j'ai été choquée par le nombre de canettes, paquets de cigarettes, plastiques de sandwich et autres qui se trouvaient sur les bas côtés. Certains avaient été plus ou moins broyés par l'épareuse qui avait coupé l'herbe récemment mais il y en avait de nouveaux. J'en ai toujours vu au long de mes entrainements par ce passage obligé sur la route mais pas autant.

Le genre humain me désole de plus en plus (pas seulement coté déchets !).

Pendant la formation certains profitaient des pauses pour fumer. Dans ce centre il y a plein de cendriers pour éteindre sa clope et la déposer dans la boite appropriée. Il y en a tout de même qui écrase le mégot dans l'herbe et l'y laisse. Cette personne n'était pas dans notre groupe donc je ne suis pas intervenue. Dans le groupe je ne me serais pas gênée.
D'ailleurs pour le dernier jour, le formateur nous a dit qu'avant de partir nous devions remettre les tables et chaises comme à l'origine et jeter tous les papiers et autres à la poubelle pour faciliter le ménage. Lorsque je suis partie il restait un gobelet de café avec un pot de yaourt et une cuiller. J'ai jeté les récipients et mis la cuiller entre les mains de celui qui avait laissé cela et qui fumait à l'entrée de la salle. Il a bredouillé un vague "j'allais le faire". Je lui ai répondu qu'il n'était pas chic (pourquoi ce mot ? Mystère !). Etant la doyenne de cette formation mon âge me permettait les réprimandes !

Je ne suis pas parfaite, loin de là mais j'avoue que je fais attention à ne pas "salir". Cela date bien avant l'arrivé de l'écologie". Maman m'avait dit que si j'avais pu transporter dans ma poche un bonbon dans son papier je pouvais tout aussi bien transporter le papier sans le bonbon jusqu'à une poubelle. De même, garder le papier pour y remettre le chewing gum. Pour cette raison j'ai longtemps préféré ceux en tablette qu'en dragée qui n'avaient plus de papier.

Pour me calmer l'esprit à mon retour car côté gambettes je commençais à avoir ma dose, j'ai déroulé le tapis de yoga. Une séance à la nuit tombante avec ma petite bougie bouddha.

Tout cela fait-il de moi une sportive ?
Pour avoir regardé l'arrivée de l'UTMB je suis loin du compte !
En tout cas malgré l'absence d'exploit mes muscles savent qu'ils ont travaillé. Je pensais que l'eau froide aurait un effet décontractant mais j'ai plus de courbatures que d'ordinaire. Elles restent malgré tout très légères.

Pas de tricot dans cette journée. On verra demain.

Y aura-t-il du soleil demain ?

A suivre...

20210206191841

12 août 2023

Une journée bien remplie

Le sommeil m'a lâchée à 6h30 ; c'est un peu tôt pour un samedi tout de même !

Après le déjeuner de Pookie je suis passée à l'arrosage (les moustiques ne sont pas encore voraces à cette heure !). Il fait très chaud en ce moment et les plantes souffrent. Je sais que dans d'autres régions la pluie ne fait pas des heureux mais je ne serais pas contre un nuage qui se déverse par ici.

Pendant que ma petite demoiselle dormait je suis allée chercher pain et croissants puis faire une visite éclair au marché. Il était très réduit en cette veille de long pont du 15 août. Mais les marchands qui m'intéressaient étaient là. Des œufs et quelques pêches plates et sanguines pour changer un peu des prunes violettes ou des mirabelles. Il y a aussi quelques mûres et de rares fraises au jardin mais ce n'est pas l'abondance. Beaucoup de mures sèchent même en arrosant bien le plant.

Au retour j'ai eu le temps de préparer la table du petit déjeuner sur la terrasse sud à l'abri du parasol et de commencer ma routine de yoga. Manon s'est levée, a repris ses esprits puis a préparé une salade de courgettes et féta pour notre piquenique du midi.
Après une courte méditation (j'ai du mal en ce moment à prendre ce temps, je cogite trop pour que ce soit efficace) nous avons petit déjeuné

Nous avions prévu une marche en fin de matinée avec une pause piquenique. Vers 11h direction Carbonne et notre "balade des abris au fil de l'eau". Une petite marche sans prétention sportive mais bien agréable même si nous avons choisi une heure un peu chaude pour se promener ; au moins il n'y avait personne. Le trajet longe souvent la Garonne en faisant quelques détours dans le village et ses jardins potagers. C'était bien sympa. Une distance de 7 km sur le papier mais nous en avons fait 6 car le tour du parking et de la base de loisirs ne nous emballait pas.
Cette distance ne représente qu'un petit tiers de ce qui nous attendra tous les jours en Bretagne !

De retour à la maison après un petit moment relax nous avons établi notre itinéraire et les endroits où dormir. Nous partons sans tente ni duvet pour se poser dans des chambres d'hôtes ou des gites. Nous avons cherché aussi des lieux un peu originaux lorsque c'était possible. Mon aînée avait déjà bien préparé le projet et nous avons complété.
Nous devrions avoir 4 jours de marche pour 82 km sans compter les parcours annexes de liaison logements, courses...
Nous envisageons de passer une petite 5e journée sur l'île de Batz. Notre point de départ et d'arrivée est Dinard pour les WE. C'est là où réside la famille du compagnon de mon aînée que je vais donc rencontrer à cette occasion.
Je laisserai ma voiture à Morlaix et nous prendrons un bus jusqu'à Plougasnou pour le début de la randonnée. L'arrivée étant à Roscoff nous reprendrons un bus pour Morlaix pour récupérer ma petite Kangoo qui j'espère nous aura attendu sagement. Donc il faut composer avec les horaires de bus, les horaires de bateau pour Batz et trouver un parking sûr et pourquoi pas gratuit !
En attente d'approbation de ma grande fille nous sommes allées nager.

Beaucoup de monde encore à 18h15 mais une seule personne dans le couloir. J'ai dû m'arrêter à 1250m. il était 19h passées de quelques minutes mais la "maitre-nageur" a fait évacuer les bassins avant 19h15. Visiblement elle avait envie de rentrer chez elle ! Pendant que les gens rangeaient leurs affaires j'aurais pu continuer mes longueurs car lorsque nous avons quitté la piscine après le passage au vestiaire il y avait encore des personnes qui trainaient sur les pelouses !

Une cueillette de haricots et quelques pommes de terre sautées fraichement déterrées pour notre dîner avec Manon avant qu'elle n'aille chercher son Papa à l'aéroport de retour de vacances puis passe quelques jours chez lui.

Une fois seule j'ai veillé un peu en espérant voir les étoiles filantes qui devaient être très visibles cette nuit. J'ai eu beau scruter le ciel un peu nuageux les étoiles que je voyais ne bougeaient pas.

A demain.

étoile fllante

4 novembre 2019

Un petit coucou !

Quatre mois qu'un faux pas a chamboulé mon équilibre... et mon quotidien !
Un été est passé sans que j'en profite vraiment et l'automne est déjà bien installé avec l'arrivée des pluies et de la fraîcheur. Pour le moment j'ai réussi à passer au travers des jours de pluie pour mes déplacements pédestres mais je pense que cette "chance" ne va pas durer et je risque d'arriver dégoulinante chez le kiné !

Où en est ma rééducation ?

Je vois toujours trois fois par semaine mon gentil kiné. Une étudiante en kinésithérapie en stage pendant quelques semaines a fait son rapport de stage sur mon cas ; il faut bien que je serve à quelque chose !
Je progresse ; la mobilité du poignet s'améliore mais l'algodystrophie étant toujours là les doigts restent trop rigides. Je ne peux pas fermer la main et n'arrive qu'au cours de la journée à mettre en contact le pouce et le petit doigt. Mon premier réflexe en ouvrant les yeux le matin est de faire le point sur la mobilité de mes doigts ! 
Tenir fermement une fourchette reste impossible. Il n'est donc pas question de conduire. Je peux refermer mes doigts sur le volant mais je ne peux pas le manoeuvrer de la main gauche.

Bien sûr il y a des progrès et de nouveaux gestes sont accessibles ; la plupart se font cependant avec une petite gène, je ne peux pas vraiment parler de douleur. Cela donne parfois trop confiance : attraper une assiette dans chaque main et vite reposer celle de gauche car ce mouvement est douloureux et trop risqué... pour l'assiette !
Pourtant il a bien fallu car le lave-vaisselle a rendu l'âme après plus de 25 ans de bons et loyaux services. Pour moi seule c'est un peu du luxe et en temps normal je m'en serais passée mais j'avoue que depuis quelques jours j'apprécie le retour d'un nouvel appareil.

De temps à autre je teste mes activités manuelles pour essayer de faire autre chose que de regarder des écrans (ordi, TV) ou des livres et taquiner les plantations du jardin.

Crocheter reste impossible. Je ne peux pas refermer les doigts sur le fil et le guider tout en tenant l'ouvrage. Je n'ai pas tenté d'inverser les mains ; c'est mon cerveau qui risque de ne plus s'y retrouver ! J'ai le souvenir d'avoir tenté l'apprentissage du crochet à mon aînée gauchère...

Tricoter avec modération est ma récente activité. J'arrive à maintenir l'aiguille sans perdre les mailles ; par contre la position du poignet devient douloureuse au bout d'un moment.
Pour aller au plus simple j'ai repris le châle CAMEO au point mousse et je me contente de 4 rangs par période. Je n'ai qu'une centaine de mailles pour le moment donc cela ne dure pas trop longtemps. Peut-être que les progrès iront de paire avec les augmentations et que je resterai sur ces étapes de 4 rangs !

Châle Caméo turquoise au 19-11-04

Faire du patchwork à la machine a été une bouffée de créativité bienvenue.
Pour reprendre le BOM de Bobbins avec mes tissus provençaux il me fallait être en mesure de couper les carrés avec le cutter et la règle. J'avoue que je me suis lancée avec quelques appréhensions. Si je n'arrivais pas à maintenir la règle je risquais un carnage avec la lame bien coupante (tissus et doigts !). J'aurais pu faire un gabarit et tout couper aux ciseaux mais c'est plus long, cela me demande beaucoup plus de mouvements avec le poignet et cela me contrarie.
J'ai tenté... et j'ai toujours mes doigts pour le moment ! Bon je vais plus lentement et je redouble d'attention mais les petits carrés s'empilent. J'ai beaucoup de retard puisque je n'avais pas fait le bloc de juin, ni les suivants.
La partie piqûre à la machine ne pose pas trop de problèmes même si je sens un manque de sensibilité dans les doigts pour faire glisser les tissus.
Pour la partie couture à la main avec le point de feston je verrai plus tard car je ne maintiens pas bien le tissu avec les appliqués.

Provençal01-19-11-04

Même si je dois adapter mes pratiques je suis contente de pouvoir enfin faire quelque chose de mes 10 doigts.

Pour la carterie c'est un peu plus compliqué car mon matériel est entassé et recouvert de tout un "bordel" suite à la récupération d'une bibliothèque sans son contenu par ma fille aînée. J'avais laissé tout en plan dans sa chambre car avec la reprise du potager je ne scrapais plus. Maintenant je me retrouve avec des cartons et un tas d'objets à manipuler (et à ranger !) et c'est un peu compliqué avec une main et demie ; ma petite demoiselle n'ayant pas le temps (ni l'envie) de m'aider pendant les rares instants où elle rend visite à sa Maman.
De plus la carterie demande une certaine minutie et ce n'est pas mon point fort actuellement. Pourtant sur mon forum la préparation des cartes de fin d'année est lancée avec de beaux challenges et cela me démange de participer.

J'ai franchi les 80 km de marche en octobre toujours à 6 km/h ce que je trouve lent. Presque uniquement de la marche de "déplacement" car je ne suis allée marcher pour le plaisir qu'une seule fois où je n'ai pas dépassé le 6,4 km/h de moyenne. Je me demande d'ailleurs si je retrouverai mes 6,6 - 6,7 km/h un jour. Je réduis les pas et je serre les fesses surtout si le sol est mouillé et encore plus avec les feuilles trempées sur les trottoirs. J'ai la hantise de la chute. Même dans la douche je redouble de prudence. A quelques semaines de la soixantaine j'ai le sentiment que cet accident m'a fait prendre un coup de vieux. Le déambulateur est pour bientôt...

Je continue le yoga "sans les mains" avec mes routines perso d'une heure pour les jambes et ce que je peux étirer du haut du corps. Je teste aussi mon équilibre avec la position de l'arbre que je tiens bien donc cela me rassure un peu même si je ne tente pas des positions plus compliquées par peur de tomber.
Pour retrouver des muscles dans le bras gauche je fais des mouvements avec une bande lestée que je fixe au poignet puisque je ne peux pas tenir d'altère. J'ai ainsi l'impression d'agir contre les douleurs de la nuit dans le bras même si elles sont toujours là. Je suis encore loin de ressembler à Poppeye !

Ce qui commence vraiment à me manquer c'est ma liberté de déplacement. Quatre mois que je navigue entre le kiné, le Lid° et parfois Intermarch° et le jardin. Avec cependant quelques extras : une sortie jardinerie-Décathl°n, une autre Dart°-Boulange°-Carref°our. J'ai beau ne pas être une fana de shopping je rêve de déambuler dans une galerie marchande ! Bon j'exagère mais le fait de ne pas pouvoir prendre ma voiture pour aller "faire un tour" me manque. Aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs qu'ici.
Je me console en me disant que je diminue mon empreinte carbone et fais des économie.

Un avantage de l'algodystrophie avec le froid qui arrive quand on a comme moi les doigts toujours gelés c'est que la main gauche sert à réchauffer la main droite ! 

Dans un mois je revois le chirurgien. Va-t-il vouloir enlever la plaque ou attendre ? Ayant le sentiment de maîtriser un peu la situation maintenant j'avoue ne pas avoir envie d'une nouvelle hospitalisation pour l'opération, de nouveaux soins infirmiers pour la cicatrice, une régression de la mobilité et ce qui me fait peur une augmentation possible du syndrome d'algodystrophie. Comme on arrive sur la fin de l'année et que les opérations non urgentes sont souvent repoussées en raison des fêtes ce sera peut-être pour l'année prochaine. Quel beau cadeau pour mes 60 ans !!!

J'ai toujours mon long billet jardinage dans ma musette à terminer alors à bientôt...

dessin_arbre_grand

7 avril 2019

Le retour de la marche !

Ce dimanche, avant de reprendre ma pioche, j'ai chaussé ma vieille paire de running. Non toujours pas de course à pied au programme mais de la marche à nouveau.

Sous un soleil qui jouait à cache-cache et un petit air frisquet j'ai retrouvé mon trajet habituel. Enfin presque. C'est devenu une autoroute !
Des travaux d'assainissement avaient été lancée l'an passé et comme ce tronçon est terminé la route a été re-goudronnée. Cela secouera un peu moins en VTT mais les quelques voitures de riverains vont aller encore plus vite.
Surtout ce sont les bas-côtés qui ont été rasés. Le fossé a été recreusé, c'est une bonne chose mais du coup plus la moindre ortie !
Comment je vais faire moi pour glisser quelques feuilles d'ortie au fond du trou de mes pieds de tomates lors de la plantation dans moins d'un mois ????

Chemin ânes au 19-04-07A

 

Avant la route ressemblait à cela
(encore que les bordures ont été rabottées et il y a même une "crotte" de goudron !)

Chemin ânes au 19-04-07C

 

maintenant... piste de roller !

 

Chemin ânes au 19-04-07B

 

j'ai trouvé la responsable !

J'étais contente de marcher : l'allure n'a pas été très rapide par manque d'entrainement et surtout parce que je regardais à droite et à gauche pour me réapproprier le paysage... et prendre les photos : résultat 6 km.

GR68 au 19-04-07

 

Passer la route goudronnée pour arriver là !

 

Comme je ne doute de rien j'ai fixé le challenge à 100 km sur le mois. C'est sans doute un peu prétentieux pour une reprise tardive de surcroit mais on verra bien...

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