Une somme de petites actions

Prendre le temps le matin de croquer sa tartine en regardant SON jardin. Bien sûr y voir tout ce qu'il reste à faire mais poser les yeux sur les coins jolis, sur les couleurs des fleurs qui n'ont jamais été si nombreuses que cette année et regretter de ne pas en avoir planter plus les années précédentes.

Et puis passer à l'action.

Le ciel est blanc, la température idéale pour travailler dehors. C'est parti pour une multitude de petites tâches qui n'ont pas la visibilité de la taille des hautes herbes mais qui sont pourtant nécessaires.

En arrosant les bandes du verger à l'arrosoir (elles n'ont pas d'arrosage automatique et le tuyau n'irait pas au bout des bandes) j'en ai profité pour désherber.
Remarquant des stolons sur les fraises je suis remontée chercher des godets et de la terre pour préparer huit pots et étoffer plus tard mon parterre de fraises.

Au bout de ces bandes il y a le compost. Je l'avais ratissé et tamisé là. Depuis des pieds de tomates et de cucurbitacées ont poussé. Je laisse ce mélange faire sa vie et je verrai bien ce qu'il en ressort ; il y a déjà des fleurs. C'est à l'ombre mais la terre est sans doute très riche. La suite de mon compost est juste à côté ne lui ayant toujours pas trouvé de place plus proche de la maison.

J'ai enfin mis en place le tuyau poreux sur la bande n° 3 pour les haricots. Il est trop long ; je pourrais profiter de l'espace au centre pour semer quelque chose qui bénéficierait de la troisième ligne d'arrosage. A voir.

J'ai arrosé les fleurs le long du repos du jardinier et celles de la pente ainsi que les pommes de terre qui commençaient à baisser la tête. J'ai bien envie de gratouiller un pied pour voir si les pommes de terre sont là et de quelle taille. Demain peut-être.

Sur la terrasse sud j'ai entrepris la taille des Teucriums avec le petit taille-haie. Les deux plus petits se trouvent devant les portes-fenêtres des chambres des filles. Devant celle de Manon il y a peu de chiendent entre les pavés mais du côté de Laëtitia c'est la jungle. Je n'ai jamais trouvé la raison de cette différence.
J'ai arraché les brins un à un ; j'en ai profité pour finir d'enlever ce qu'il restait en face du salon. Un bon coup de balai à feuilles pour emporter aussi les feuilles du rosier qui sont tombées et j'ai rempli une brouette à déverser sur le tas. C'est déjà plus propre même s'il reste des récalcitrants. A voir pour passer le brûleur au matin d'un journée de plein soleil pour accentuer le traitement.

Pour tailler le gros Teucrium en face du salon j'ai changé de modèle de taille-haie et heureusement. Cela m'a permis d'être plus  distante de l'arbuste. J'ai commencé par le côté nord en tournant vers le côté sud et soudain douleur sur la main gauche. Je me suis faite piquer à travers le gant. Je me suis vivement écartée de l'arbuste car plusieurs guêpes en colère me tournaient autour.
Comme l'an passé j'ai dérangé un groupe qui s'installe entre les branches de l'arbuste. L'an passé c'était en tondant au pied sud de l'arbuste. Ah ces squatteurs !
Au printemps j'avais regardé si je voyais quelque chose me souvenant de l'attaque de l'an passé mais elles n'étaient pas encore installées puis j'ai oublié.

Je me retrouve avec un arbuste dégingandé taillé d'un côté et hirsute de l'autre ! Il faudra faire attention en tondant à côté.

La piqûre est moins violente que l'an passé. Le gant m'a protégée.

J'ai changé de coin pour arroser des pots de lauriers fleurs avant de les recouvrir de paille de lin. J'ai aussi arrosé et paillé le petit massif de la boite aux lettres.

Il était plus que temps de reprendre des forces.

Après le déjeuner j'ai mis au propre le massif des rosiers devant la terrasse sud. Un peu de désherbage mais surtout gratter la terre, ajouter du terreau au pied des rosiers, arroser et tailler en boule les Locinera échevelés. Il serait bien de pailler ce massif mais il est trop en pente et à la moindre pluie tout sera au pied des santolines.

J'ai arrosé les quelques pots sur cette terrasse puis les plants sous l'olivier. J'ai continué avec le massif de ma terrasse et tous les pots des boutures en attente en arrachant des bouts d'herbe par ci par là.

Etape par étape, j'ai fini par arroser tout le jardin !

Le long du grillage vers l'étendage il y a une petite bande de terre qui attendait son heure.
J'y avais stocké des branchages il y a quelques années avant d'y installer les fraisiers en laissant pas mal de branches en terre pour l'améliorer. Les fraisiers ayant souffert d'être en plein soleil ce qu'il en restait a été transplanté dans les bandes côté verger entre les fruitiers.

Mon envie de fleurs du matin m'est revenue. Si je semais des graines de fleurs, celles des pots achetés chez Acti°n par exemple. Les graines que j'ai semées le long du repos du jardinier colorent joliment ce coin en attente.
Bien sûr il est un peu tard dans la saison mais pourquoi pas.

Un coup de grelinette avant de préparer la terre à la main en arrachant les herbes et surtout les ronces. Beaucoup de cailloux à enlever ainsi que des branchages. J'en ai laissé que j'ai poussés vers le grillage pour un illusoire rempart aux herbes.

La surface était prête à devenir un parterre de fleurs.

Sauf qu'en remontant chercher les graines je suis passée devant les plants de courges qui restent abandonnés dans leurs petits godets en continuant vaillamment de pousser.
Pourquoi ne pas allier l'utile à l'agréable. Je ne pourrai pas tous les mettre en terre mais juste quelques pieds au milieu de fleurs.

Dans les trois pots de graines il y en a un qui est plus pour les insectes butineurs. Voilà l'alliance parfaite avec mes courges.

Une fois tout mon matériel en bas j'ai préparé six trous, en enlevant encore des cailloux pour y placer six courges. Devant j'ai creusé un sillon pour y semer les graines. J'ai ajouté du terreau que j'ai bien enrichi avec du fumier. J'ai choisi les six élues, les autres plants ont regagné leur godet. Un bon arrosage et il ne reste plus qu'à attendre.
Je garde encore les plants en secours si l'un en place donnait des signes de faiblesse. C'est ce qui s'est passé sur un des plants dans la parcelle n°9 que j'ai pu ainsi remplacer.

Il y aura moins de fleurs qu'avec mon idée de départ à moins que demain je ne trace aussi un sillon derrière pour une seconde rangée de fleurs. A voir.

Pour finir cette journée bien remplie de petites choses j'ai déroulé le tapis de yoga après la douche. Le vent s'étant levé les moustiques seraient moins présent et la motivation était revenue.
Le temps semblait tourner à l'orage et ma séance d'arrosage était peut-être inutile.
J'ai écourté ma méditation car les premières gouttes sont tombées. Heureusement j'avais eu le temps de faire une bonne séance avant.

Dans la soirée il y a eu une coupure de courant. Je me suis retrouvée dans le noir total juste avant la fin de l'épisode de ma série. Le temps que je cherche où j'avais mis les allumettes pour allumer une bougie, l'électricité était revenue. Comme je suis tributaire du Wi-fi puisque sans antenne en état de marche j'ai regardé la fin en replay une fois que tout s'est reconnecté. Pas grave. J'ai juste toutes les horloges à remettre à l'heure !!!

A demain.

Comments

[NiniDS]

Les journées pendant lesquelles ont accumule un tas de petites actions sont aussi des journées productives, même si elles sont moins spectaculaires...

Ici, les guêpes ont élu domicile dans le couvercle de la poubelle de verre... comme l'an dernier, il va falloir œuvrer pour s'en débarrasser... sans trop courir le risque d'être piquée... je compte sur l'appui de mon fiston...

Bon samedi, bises