Le sommeil m'a lâchée à 6h30 ; c'est un peu tôt pour un samedi tout de même !

Après le déjeuner de Pookie je suis passée à l'arrosage (les moustiques ne sont pas encore voraces à cette heure !). Il fait très chaud en ce moment et les plantes souffrent. Je sais que dans d'autres régions la pluie ne fait pas des heureux mais je ne serais pas contre un nuage qui se déverse par ici.

Pendant que ma petite demoiselle dormait je suis allée chercher pain et croissants puis faire une visite éclair au marché. Il était très réduit en cette veille de long pont du 15 août. Mais les marchands qui m'intéressaient étaient là. Des œufs et quelques pêches plates et sanguines pour changer un peu des prunes violettes ou des mirabelles. Il y a aussi quelques mûres et de rares fraises au jardin mais ce n'est pas l'abondance. Beaucoup de mures sèchent même en arrosant bien le plant.

Au retour j'ai eu le temps de préparer la table du petit déjeuner sur la terrasse sud à l'abri du parasol et de commencer ma routine de yoga. Manon s'est levée, a repris ses esprits puis a préparé une salade de courgettes et féta pour notre piquenique du midi.
Après une courte méditation (j'ai du mal en ce moment à prendre ce temps, je cogite trop pour que ce soit efficace) nous avons petit déjeuné

Nous avions prévu une marche en fin de matinée avec une pause piquenique. Vers 11h direction Carbonne et notre "balade des abris au fil de l'eau". Une petite marche sans prétention sportive mais bien agréable même si nous avons choisi une heure un peu chaude pour se promener ; au moins il n'y avait personne. Le trajet longe souvent la Garonne en faisant quelques détours dans le village et ses jardins potagers. C'était bien sympa. Une distance de 7 km sur le papier mais nous en avons fait 6 car le tour du parking et de la base de loisirs ne nous emballait pas.
Cette distance ne représente qu'un petit tiers de ce qui nous attendra tous les jours en Bretagne !

De retour à la maison après un petit moment relax nous avons établi notre itinéraire et les endroits où dormir. Nous partons sans tente ni duvet pour se poser dans des chambres d'hôtes ou des gites. Nous avons cherché aussi des lieux un peu originaux lorsque c'était possible. Mon aînée avait déjà bien préparé le projet et nous avons complété.
Nous devrions avoir 4 jours de marche pour 82 km sans compter les parcours annexes de liaison logements, courses...
Nous envisageons de passer une petite 5e journée sur l'île de Batz. Notre point de départ et d'arrivée est Dinard pour les WE. C'est là où réside la famille du compagnon de mon aînée que je vais donc rencontrer à cette occasion.
Je laisserai ma voiture à Morlaix et nous prendrons un bus jusqu'à Plougasnou pour le début de la randonnée. L'arrivée étant à Roscoff nous reprendrons un bus pour Morlaix pour récupérer ma petite Kangoo qui j'espère nous aura attendu sagement. Donc il faut composer avec les horaires de bus, les horaires de bateau pour Batz et trouver un parking sûr et pourquoi pas gratuit !
En attente d'approbation de ma grande fille nous sommes allées nager.

Beaucoup de monde encore à 18h15 mais une seule personne dans le couloir. J'ai dû m'arrêter à 1250m. il était 19h passées de quelques minutes mais la "maitre-nageur" a fait évacuer les bassins avant 19h15. Visiblement elle avait envie de rentrer chez elle ! Pendant que les gens rangeaient leurs affaires j'aurais pu continuer mes longueurs car lorsque nous avons quitté la piscine après le passage au vestiaire il y avait encore des personnes qui trainaient sur les pelouses !

Une cueillette de haricots et quelques pommes de terre sautées fraichement déterrées pour notre dîner avec Manon avant qu'elle n'aille chercher son Papa à l'aéroport de retour de vacances puis passe quelques jours chez lui.

Une fois seule j'ai veillé un peu en espérant voir les étoiles filantes qui devaient être très visibles cette nuit. J'ai eu beau scruter le ciel un peu nuageux les étoiles que je voyais ne bougeaient pas.

A demain.

J'ai loupé le billet de dimanche dernier.

Manon est rentrée plus tôt dans la soirée de sa semaine au pays Basque puis la semaine a défilé.

Moi au boulot bien occupée, Manon en télé travail, piscine le lundi et le jeudi soir pour 1500 m et 1800 m car il fallait sortir du bassin, marche de 7 km le mardi soir pour se mettre en jambes pour la Bretagne avec une pause apéro au bord d'une clairière : relâche le mercredi soir et une visite check up chez le docteur vendredi. Depuis le temps que je repoussais... Tant que je vais bien je ne vais pas chez le médecin mais à mon grand âge il faut être plus sérieuse !

Et puis préparer et manger les légumes du jardin jour après jour.

Alors le PC est resté pas mal éteint.

Lorsque je me suis levée ce vendredi matin Pookie était allongée sur le rebord de la fenêtre des toilettes qui reste ouverte ainsi que la porte pour faire un léger courant d'air pour rafraichir un peu la maison la nuit.
Elle n'est pas venue réclamer son repas comme d'habitude dès qu'elle me voit. Elle regardait partout depuis son perchoir avant de finir par me rejoindre au salon. J'ai ouvert les volets et je la sentais inquiète en regardant dehors. Soudain j'ai vu arriver sur la route deux gros chiens qui se dirigeaient vers la maison. J'ai vite refermé la porte fenêtre. Ils sont venus jusqu'à la terrasse et ont pissé sur mes arbustes ! Pas de collier mais ils n'avaient pas l'air très agressifs. Par contre Pookie grognait derrière la vitre. Ils ont continué leur chemin.
Elle a à peine touché à son repas et m'a suivie partout dans la maison pendant que je me préparais sans vouloir sortir par les issues grandes ouvertes.
A un moment je l'ai entendu gratter mon sac de piscine qui était au sol ; j'ai pensé qu'elle cherchait à se cacher dedans. Jusqu'à ce que je remarque qu'elle grattait le sol (du carrelage !!!) d'une patte comme après ses besoins : elle avait pissé sur mon sac ! Elle avait sans doute trop peur pour sortir.
A moi le nettoyage en urgence ! Tout ça sans faire de bruit car Manon dormait encore.
J'ai quitté la maison avec Pookie toujours à l'intérieur. Elle pouvait sortir par où elle était rentrée de toutes façons.

J'ai laissé un mot à ma fille pour lui expliquer son comportement. En effet Pookie est restée sur son "balcon" rebord de fenêtre presque toute la journée.

Mais ce vendredi soir nous avons fait une bien triste découverte.
Ames sensibles s'abstenir de lire la suite.

Pas mal de prunes étant tombées j'ai demandé à Manon d'aller les ramasser pendant que j'arrosais.
Elle m'appelle en catastrophe pour me dire qu'il y a un chaton mort sur le sol. Le temps que j'arrive elle me dit qu'il y en a un second puis d'autres.
A mon arrivée je découvre six petits corps sur 4 m² sous les deux pruniers.
Je ne les avais jamais vus dans le jardin ni dans la cabane. Ils doivent avoir deux ou trois semaines.
Je pense qu'ils sont morts de soif. Ont-ils perdus leur Maman ? Ils sont restés tous ensemble et se sont écroulés au même endroit. Ils avaient tous la bouche ouverte.
Le matin j'étais allée picorer quelques mirabelles un peu plus loin en passant tout près des deux pruniers et je n'ai rien remarqué.
En tout cas ils n'étaient pas là la veille.

Impossible de faire des trous dans la terre trop sèche et dure.

Je les ai pris un à un pour les déposer dans un fourré voisin. Les fourmis et les mouches leur tournaient déjà autour ; je sais que c'est le cycle de la vie mais cela nous a bien attristées. Aucun autre chat n'est passé de la soirée et Pookie n'est pas venue dans ce coin non plus. Elle est restée craintive et aux aguets près de nous. Les avait elle vus dès le matin ou dans la nuit et c'est pour cela qu'elle était inquiète ?
C'est tout de même étrange qu'ils soient tous morts au même endroit.

Je m'étonnais de ne pas voir beaucoup de chats cette année dans le jardin mais je ne m'attendais pas à cela.

A demain avec j'espère un billet plus léger.

Cette semaine est passée vite et je n'ai pas fait grand chose de mes soirées.

C'est surtout la voiture de Papa qui m'a occupée.

Je l'ai abandonnée à son triste sort devant mon porche depuis plus d'un an. Passer devant tous les jours se faisait avec remord de ne pas m'occuper de la vendre. Suite à la proposition de reprise du garage très en dessous de la cote qu'il avait évaluée pour le notaire j'ai renoncé à passer par lui. Lui avait sans doute flairé la bonne affaire car il est revenu plusieurs fois à la charge sans augmenter beaucoup son offre.
J'ai pensé que je me débrouillerai seule.
Sauf que les temps ont changé par rapport à l'époque où j'avais vendu ma première voiture.
Devant certaines difficultés j'ai laissé passer le temps en faisant l'autruche. Du coup la cote a baissé donc... Je ne suis pas douée pour faire des affaires !!!

Lorsque j'ai voulu démarrer la voiture, je n'ai pas pu faire fonctionner la commande à distance de la portière. Pas grave la clé est là pour ça. Mais bien sûr la batterie était à plat.

J'avais garé la voiture dans le sens de la marche dans mon allée ce qui fait que ma Kangoo ne pouvait pas lui porter secours en branchant des câbles de batterie à batterie. Les câbles sont trop courts.

Mon collègue mécano m'a prêté un énorme appareil sur batterie pour démarrer la voiture.

Les batteries des voitures sont maintenant bien protégées par des capots en plastique et trouver le + et le - n'est pas facile. J'ai déniché le + sous un capot mais pas le -.

Demande de conseil le lendemain pour ne pas faire de bêtises. Je savais que l'on pouvait faire la masse sur une partie métallique de la voiture mais je préférais en avoir la confirmation. J'avais raison. Il ne restait plus qu'à trouver une partie métallique accessible à la pince sous le capot.

La connexion faite il me restait à démarrer la voiture. Une légère hésitation et elle a démarré sans problème.
J'ai laissé tourner le moteur puis retiré l'installation et fait le tour du lotissement. J'étais sur la réserve et je voulais vérifier que je pouvais redémarrer avant d'aller à la pompe.
Retour dans mon allée je me suis garée dans l'autre sens avant de couper le contact. L'énergie n'a pas été suffisante pour rabattre les rétroviseur et comme je le craignais, je n'ai pas pu redémarrer. 
C'était utopique de ma part de penser que je rechargerais la batterie en quelques tours de roues.

Il me fallait trouver une autre solution.

Compte-rendu à mon mécano préféré le lendemain. Je suis rentrée le soir avec un chargeur de batterie version poids lourd. Heureusement que le coffre de la Kangoo est grand !

Le branchement a été rapide maintenant que je sais où placer les pinces.

J'ai laissé branché jusqu'à mon coucher soit environ 6h de charge. Je ne pouvais pas laisser l'appareil visible dans l'allée du terrain non cloturé toute la nuit. Après avoir débranché j'ai démarré la voiture sans problème et les rétroviseurs se sont bien rabattus lorsque j'ai coupé le contact. J'en suis restée là avant d'aller me coucher. J'ai peur de prendre le risque d'aller à la pompe et de couper le contact. Je vais donc essayer d'ajouter de l'essence via le bidon que j'utilise pour la tondeuse pour avoir de la marge de manœuvre et aller au boulot avec. Comme ça cela continuera à charger la batterie pendant le trajet et surtout si je ne démarre pas je ne serai pas toute seule.
Il faut juste trouver comment mettre de l'essence dans le réservoir car il me semble qu'il y a un clapet que le tuyau à la pompe enfonce normalement. Ce sera pour plus tard...

Toutes ces opérations m'ont bien occupée le soir avec un peu d'arrosage... et du ramassage de prunes !

Les deux pruniers "sauvages" laissent tomber chaque jour une partie de leurs fruits. Je dis "sauvages" car ils étaient sur le terrain et ont repris après le passage des terrassiers pour construire la maison. Avec eux seuls le chêne et les figuiers ont survécu. Il y avait un ou deux poiriers qui ont été coupés avant que je n'intervienne. Les pruniers ne sont pas sous forme d'arbre mais plutôt un buisson tout en hauteur. Il faudrait les tailler mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. Déjà il faut placer l'escabeau sur le sol qui est en pente et je doute qu'il soit assez haut. A ne pas faire toute seule !

Les années précédentes j'ai ramassé quelques prunes mais cette année c'est l'opulence à l'image du mirabellier qui craque de toutes parts. Je ne sais pas la tête qu'il va avoir lorsque les fruits seront récoltés et que je vais tailler les branches cassées !

Jeudi avec mon saladier plein j'ai décidé de faire de la confiture. Les filles n'en mangent pas et moi c'est seulement sur les crêpes ou les pancakes que je l'étale.
J'ai dénoyauté les fruits avec difficulté car la chair de cette prune adhère bien au noyau. C'était déjà de la compote dans le saladier et sur mes doigts. Les prunes sont violines et l'intérieur jaune orangé. Je ne sais pas du tout de quelle variété il s'agit. J'ai ajouté le sucre (classique) en quantité plus réduite que sur la recette Le Parf@it et le jus d'un citron. J'ai mélangé, recouvert d'un torchon et laissé macérer jusqu'au lendemain.

Vendredi j'ai fait quelques courses avant de rentrer : du sucre, des citrons et une nouvelle cuiller en bois (la mienne que je n'utilise que pour les confitures est partie en camping avec ma demoiselle !). Me voilà prête pour les premiers pots de confiture et les suivants.

J'ai récupéré ma jolie bassine en cuivre en haut des étagères et j'ai transféré la mixture du saladier. Cette opération met déjà en joie avant l'odeur... La recette était celle de quetsches avec de la cannelle. J'ai déniché un reste de bâtons de cannelle que j'ai ajouté dans la bassine et c'était parti pour la cuisson. J'ai écumé tant bien que mal car l'écumoire qui allait bien est resté introuvable.

Il me restait des pots de confiture achetés il y a des années pour de la déco. Après nettoyage je les ai remplis de cette odorante préparation. Sur les trois bouts de bâtons de cannelle je n'en ai retrouvé que deux donc il y aura une surprise dans un pot !
J'ai pu faire 4 pots avec 1.5 kg de fruits dénoyautés. Le fond de la bassine est allé dans un petit ramequin. Je vais être obligée de faire des crêpes pour le vider !

Cela a pris un peu de temps mais j'ai trouvé ces instants et le résultat particulièrement "réconfortants". C'est le mot qui me semble le plus approprié pour définir mon état. Cela me donne envie de passer encore du temps en cuisine pour préparer et conserver pour les mois à venir.
Cela tombe bien car j'ai des courgettes longues et rondes qui n'attendent que mon bon vouloir pour se transformer !!!
Et puis il y a encore des prunes qui vont tomber, les mirabelles à récolter et les haricots qui arrivent. Je pense que le premiers seront mangés avec Manon qui revient dimanche soir.

Mais demain il me reste des branches à broyer, du paillis à étaler au pied des arbustes et un passage de tondeuse au potager.
Le WE va être bien rempli.

Un dimanche qui est passé très vite.

La grande est partie de bon matin pour un long run qui la mènera jusqu'au marché où nous la retrouvons deux heures plus tard pour des courses à trois.

De retour à la maison je file à la piscine avec mon aînée pour nos 2 km quotidiens et quelques culbutes. Le temps est maussade et frisquet alors nous avons un bassin et un maître nageur pour nous deux.
La petite étant encore un peu malade rester à la maison pour préparer le repas était préférable.
Ce sont des empanadas au menu car sur le marché il y a un food truck qui en propose de très bons.

Laëtitia part chez son Papa qui est absent pour retrouver des copains-copines qu'elle y a invités pour un moment retrouvailles-piscine.

Avec Manon nous préparons ses affaires pour du camping pendant la semaine à venir. La C3 est petite avec trois autres passagères donc il faut prendre le strict minimum indispensable. Le salon se remplit de sacs.

A 18h nous allons à la ville voisine où Laëtitia nous rejoint au cinéma pour voir "Barbie". Nous avons bien ri et passé un bon moment.

Un dîner en terrasse qui s'éternise un peu pour savourer les instants encore ensemble.

Demain je les laisserai dormir en partant travailler. Un dernier repas partagé le midi et il nous restera les messages sur le téléphone.

Bonne semaine.

Je dors avec la petite fenêtre de mon coin boudoir créatif ouverte car il fait un peu chaud la nuit. Je tire juste le rideau en patch devant pour masquer la lumière. Comme il y a des barreaux, personne ne peut rentrer.
Personne ?
Sauf Pookie qui se glisse sans problème par cette ouverture à 6h du matin pour avoir un petit déj' en avance.
Elle devait être là, perchée sur mon mon bureau depuis un petit moment à se toiletter ce qui fait bouger sa clochette. Ce petit bruit a dû finir de me sortir des limbes de sommeil. J'ai tenté de résister mais j'étais trop éveillée pour prolonger ma nuit. Elle est restée silencieuse un moment puis un faible miaulement, puis un second et un troisième plus insistant. Elle n'a pas voulu monter sur le lit pour un câlin. Je me suis levée !

Ravie, elle m'a précédée promptement jusqu'à sa gamelle pour que je la remplisse.

Je l'ai laissée à son repas et je suis retournée m'allonger mais j'ai commencé à penser à ce qu'il fallait faire en ce samedi ; autant se lever vraiment.

Pas question de faire du bruit donc direction le potager ; il y a toujours un truc à faire comme enlever des mauvaises herbes !

Puis je suis revenue sur l'ordi jusqu'au lever des mes demoiselles.
La grande est allée chercher pain et croissants et la petite a ronchonné car elle est malade : un rhume en plein été ce n'est pas agréable.

Petit déjeuner en terrasse à l'ombre du parasol car le soleil cogne déjà bien : la journée va être chaude.
Puis chacune a vaqué à ses occupations avec une séance de yoga pour moi. Ce n'est pas l'idéal après avoir mangé mais c'est bien passé. Ensuite départ à la piscine pour Laëtitia et moi. Manon est restée à la maison vu son état ; charge à elle de préparer le repas, juste les légumes déjà ramassés pour une nouvelle salade grecque.

Après 2 km et quelques galipettes, pardon culbutes, sous l'œil de ma fille nous sommes rentrées à la maison reprendre des forces. Comme toujours nos horaires de repas sont très tardifs

Il faisait bien chaud et nous étions chacune dans nos chambres au frais relatif. J'ai commencé à piquer du nez devant mon ordi et me suis allongée. J'ai basculé dans le sommeil sans m'en rendre compte pour émerger en fin d'après-midi.

Je suis allée faire quelques courses car il manquait des ingrédients pour le repas du soir que préparait mon aînée.
Oui je profite de la venue de mes filles pour ne pas cuisiner ! Par contre je range derrière...
Pendant ce temps j'ai arrosé le jardin. Le ciel devenait de plus en plus gris mais je doutais qu'une pluie abondante le fasse à ma place.
Alors que nous étions attablées en terrasse il est bien tombé 3 ou 4 gouttes suffisantes pour nous faire rentrer puis ressortir mais pas pour abreuver mes plantations.

Pas de broyage, pas de tricot ce WE ; mes occupations habituelles sont en attente.
Beaucoup de papotage parfois musclé car mes demoiselles qui ont pris leur indépendance ont parfois du mal à accepter les contradictions. Il y a souvent le ton qui monte avant de se rendre compte que Maman n'a pas forcément tort et n'est pas encore  complètement dépassée malgré son grand âge. Entre sœurs c'est encore plus fréquent, chacune voulant marquer sa position. La grande car c'est l'aînée mais qu'elle doute de ses compétences (désolée de cet héritage maternel !) et la petite car elle se considère un peu au dessus de la mêlée (gros défaut hérité de son Papa et toc !!!).
A leur décharge j'avoue que même si mon caractère entier s'est beaucoup assoupli avec les années je n'ai pas la même patience avec mes filles qu'avec d'autres personnes. Il y a des restes d'autoritarisme parent-enfants sans doute.

Malgré tout ça nous préparons une semaine à trois en Bretagne à la mi septembre car notre escapade parisienne nous avait bien plu. Là nous envisageons 4 jours de marche (20 km par jour) sur le GR 34 (sentier des douaniers) entre Morlaix et Roscoff autour de la baie de Morlaix. Il y a l'île de Batz en face de Roscoff où j'ai fait un stage de planche à voile avec les Glénans il y a... des années.
Je les laisse définir les grandes lignes. Mon soucis actuel est de savoir ce que je vais faire de Pookie et cela me travaille beaucoup.
Si mes gentils lecteurs ont des informations à partager sur ce sentier et sur les hébergements alentour je serais ravie. Nous ne prenons pas le matériel de camping. On fait dans le luxe avec chambre d'hôte ou gite pour une nuit.
L'arrivée pour le premier WE se fera à St Malo car ma grande y sera déjà avec son compagnon dans la famille de celui-ci. On a hâte de me faire rencontrer la Maman avec laquelle je devrais très bien m'entendre...

Pas sûre que mes 2 km de natation suffisent à me mettre en jambes ; il va falloir reprendre la marche pendant le mois d'août !

Quelques achats en prévisions. Voir si mes chaussures de trail délaissées sont encore confortables à mes petons ou si je dois investir. Et trouver un nouveau sac à dos. Le mien est un Millet acheté il y a pas loin de 40 ans pour faire de la montagne. Je pouvais y accrocher les skis et un piolet. Pas très adapté aux landes bretonnes. De plus il n'a pas assez de poches pour de la randonnée et le confort n'est pas celui des nouveaux sacs à dos. Ce n'est pas le sac à dos en toile et cuir mais on n'en est pas loin. Décathl°n j'arrive !!!

Demain dernière journée partagée avec mes filles. Elles repartent lundi en début d'après-midi. J'aurai juste le temps d'un dernier repas lundi midi et la grande reprendra son train vers ses montagnes déposée à la gare par sa sœur qui elle récupère des copines pour filer en direction des Pyrénées pour une rando avant de continuer vers le pays Basque espagnol. Elle sera de nouveau à la maison le WE prochain.

A demain.

Projet de rando bretonne...

Pour la venue de mes filles ce WE j'avais pensé prendre mon vendredi mais le matin j'avais une réunion donc j'ai opté pour deux après-midi, jeudi et vendredi. Cela m'a permis d'aller chercher ma grande à la gare en début d'après-midi. En fin de journée nous sommes allées à la piscine mais c'était un peu juste dans le timing pour nager 2 km donc 1600 m seulement avant la fermeture du bassin.

Pendant que ma fille préparait la première salade grecque de l'été (le poivron n'était pas encore assez gros jusque là !) j'ai arrosé le jardin qui en avait bien besoin. Le ciel était menaçant mais la pluie n'était pas annoncée.
Nous avions prévu de dîner en terrasse mais une fois la table mise quelques gouttes sont venues perturber notre projet et l'ont carrément annulé en devenant plus grosses. Puis le vent s'est levé et nous nous sommes réfugiées à l'intérieur.

Ma cadette est arrivée vers 23h après un trajet sous la pluie à petite allure pour rentrer du pays Basque.

Mes deux filles étaient à la maison !

Vendredi matin j'ai laissé tout le monde dormir pour aller au boulot. Encore une demie journée speed avec son lot de péripéties.

J'ai réussi à partir un peu après midi pour rejoindre mes filles à la piscine. Beaucoup moins de monde que la veille au soir. En plus le temps était couvert ce qui a dû dissuader les baigneurs.
J'ai nagé 1800 m puis me suis entrainée à faire des culbutes sous les directives de mon ainée. Donc en distance je ne devais pas être loin des 2km à force de faire des aller-retour en bout de bassin mais surtout cela m'a pris beaucoup d'énergie. Je culbute et je repars plus ou moins droit mais je ne suis pas sûre que ce soit très efficace côté grain de temps. Tant que mes filles sont là et qu'il n'y a pas trop de monde je vais continuer à m'exercer mais je doute de pouvoir tenir le rythme d'une culbute tous les 25m.
Je n'ai plus l'âge pour les culbutes !!!

De retour à la maison déjeuner tardif gentiment préparé (avec les légumes du jardin !) par ma grande en fin de matinée après qu'elle soit allée courir pendant que la petite continuait à dormir.

Quelques courses avec ma cadette dans l'après-midi pour acheter des lunettes de piscine qu'elle a oubliées à Paris. Ce midi Maman a demandé au jeune maître nageur s'il avait des lunettes à prêter et il lui a proposé les siennes. 25 ans et encore besoin de Maman !!!

Nous sommes passées aussi au garage car la voiture de Manon a eu un autre voyant qui s'est allumé puis éteint pendant son voyage de retour et jamais rallumé depuis. Normalement rien de gênant donc elle va pouvoir repartir lundi pour d'autres aventures.

Le soir notre trio de filles était de sortie.
A quelques kilomètres de la maison il y a une guinguette au bord d'un lac. Cela fait plusieurs années qu'elle ouvre à la belle saison. L'établissement est tributaire du temps et ferme dès que la pluie ou un orage menace. J'y étais allée quelques après-midi pour des rencontres tricot-crochet mais jamais le soir.
La décoration est récup et toutes les tables, hautes, basses sont différentes, les sièges également.
Bien sûr le soir les petites lumières s'allument... guiguette oblige. Il y a parfois des petits groupes de musique qui se produisent. Hier sur la platine c'était un mix d'ACDC, Reggiani... capté par mes oreilles entre nos conversations. Parfait pour moi !
Qu'y avait-il dans nos assiettes me direz-vous ? Rien car pas d'assiettes. On choisi les plats qui arrivent en même temps et on mange directement dedans en partageant selon l'envie. C'était très bon accompagné d'une bonne bouteille de vin blanc.
Une soirée parfaite avec mes petites demoiselles.

A demain.

Mon Petit Bout a pris la route vers 9h.
Pendant qu'elle se préparait j'ai fait quelques courses dans le potager pour qu'elle parte avec des tomates et des courgettes. Ses copines ne sont pas très légumes mais des bons légumes plus que bio cela ne leur fera pas de mal !
Le feu stop droit a confirmé son refus d'allumage. Elle fera son plus charmant sourire au gendarme si besoin en lui montrant sa boite de lampe pleine !

La surprise désagréable a été en ouvrant le coffre. Un essaim de guêpes s'était installé dans la jointure de la porte. Cela fait plusieurs semaines que la voiture n'a pas bouger. Heureusement qu'elles ne sont pas venues tourner autour de moi la veille lorsque j'ai conduit. Jouer du balai à feuilles était moins facile à cet endroit avec le risque de faire tomber l'essai dans la voiture. Je me suis souvenue que j'avais une vieille bombe à long jet pour ces bestioles. J'ai réussi à la retrouver dans les "décombres" de la cabane. Il ne restait plus beaucoup de produit et le jet était faible mais cela a permis de les mettre KO. Une pichenette "expérimentée" avec le balai et hop l'essaim était éjecté. Un coup de balai pour enlever les guêpes mortes tombées dans le coffre et ma fille pouvait charger ses bagages et prendre la route tranquille.

Une fois seule j'ai déroulé le tapis de yoga avant une petite séance de broyage. Il faisait déjà très chaud en allant démêler les branches même si le broyeur est à l'ombre sur ma terrasse.

Ma copine est venue me chercher pour aller nager et j'ai fait mes 2km. Je suis contente : but atteint en 8 séances après 9 mois sans nager. Même dans l'eau on sentait bien la chaleur dès que les bras sortaient. Un peu plus de monde dans la piscine et dans le couloir de nage ; il a fallu doubler.

De retour à la maison, j'ai déjeuné puis regardé la fin du Tour de France féminin avant la dernière étape du masculin. J'ai aussi découvert la performance en natation du 400m 4 nages. Qu'ils sont ridicules mes 2000m à petite allure !!!
Je me suis endormie à l'ombre et au frais dans le canapé ! Il faut dire que le rythme était cool et un peu soporifique. J'ai ouvert un œil au passage dans la cour carrée du Louvre et j'ai tenu bon jusqu'à la fin. Il n'y avait de toutes façons plus de suspens pour le podium.

Je suis restée molle toute la soirée.

Ce WE est passé trop vite avec seulement deux jours !

Bonne semaine.

Les activités d'un samedi.
Un tour au marché en début de matinée après avoir un peu trainé à différentes tâches dans la maison.
Je me suis battue avec un essaim de guêpes.
En mettant un sac dans la poubelle des ordures ménagères j'ai découvert un gros essaim sous le couvercle. J'utilise peu ma poubelle car j'ai peu de déchets ménager. Cela fait bien un mois que je ne l'ai pas ouverte pour y déposer un sac.
Comment le déloger ?
J'ai pris le râteau à feuilles avec un long manche pour rester le plus loin possible et j'ai réussi à sortir l'essaim en le projetant au loin derrière la haie. J'ai laissé ouvert le temps que les guêpes qui allaient et venaient comprennent que leur squat était démoli !

Ensuite il était l'heure de l'instant broyeur et la satisfaction de voir le tas baisser. J'attaque une partie difficile, des branches bien enchevêtrées et très dures à broyer. Cette activité sonore ne m'a pas permis d'entendre le téléphone et une copine qui me proposait d'aller marcher avant les grosses chaleurs.
Du coup je lui ai proposé de venir nager avec moi pendant midi.

Le temps de prendre la douche, de passer la chercher et nous barbotions presque en solitaires dans l'eau bleue !

1900m de plus pour moi. Demain je compte bien franchir les 2000m. J'en resterai là car cela prendre déjà pas mal de temps. Par contre je vais allonger les séquences.
Actuellement je nage 300m crawl-brasse, 400m avec les plaquettes et le pool boy, 400m crawl-brasse, 400m avec le pool boy et 400m crawl-brasse. Je vais aussi allonger les part de crawl, même si j'aime toujours nager la brasse (brasse coulée bien sûr). Je ne fais de pas de dos crawlé car sans le plafond d'une piscine j'ai du mal à aller droit. Des suites de la fracture du bras gauche il est plus faible et je sens que je tire à droite comme une voiture mal réglée ! En voyant le fond je corrige mais juste en regardant le ciel bleu je vais me prendre la ligne ou le mur !!! Et puis cela ne fait pas sérieux de zigzaguer.

Comme j'avais ma copine à ramener chez elle je suis aussi rentrée déjeuner puis repartie ensuite faire des courses.
Changement de voiture pour aller faire le plein de la voiture de ma fille pour qu'elle soit prête à partir le lendemain. J'en ai profité pour la passer sous le lavage automatique. En sortant du portique un voyant et une petite voix signalent qu'un des feux stop est défectueux. Je me dis que c'est l'humidité mais en mettant à nouveau le contact plus tard à la maison toujours le même message. Toute seule je ne peux pas à la fois regarder derrière et appuyer sur la pédale de frein ! On verra demain. Mais je doute que je puisse accéder facilement aux ampoules depuis l'intérieur. Sa boite de secours étant complète je ne pense pas que cela porte à conséquence si elle se fait contrôler. On verra au retour pour la changer. Je vais potasser le Net pour voir de quelle façon j'accède à ces fichues lampes.

Ensuite j'ai rangé la maison car un certain désordre ne me gène pas toute seule mais avec l'arrivée de mon Petit Bout il fallait tout de même y mettre fin. J'ai aussi aéré et passer l'aspirateur dans sa chambre. Pookie avait demandé quelques fois à y aller se reposer et y a laissé des souvenirs poilus !
Cela m'a pris plus de temps que prévu et j'ai juste eu le temps de passer sous la douche avant d'aller la chercher à la gare pour 21h30. Au retour un passage par chez son Papa pour un bisou avant qu'il ne parte en vacances le lendemain.

Un peu de papotage pendant qu'elle défait sa valise et fait son sac pour quelques jours. Pookie qui était arrivée en entendant la voiture dans la nuit nous tournait autour en se demandant ce que nous faisions. Elle est restée près de nous alors qu'en début de nuit elle part en vadrouille. Manon reste sa maîtresse. Même si Pookie n'est pas câline elle aime signifier son attachement en restant près de nous.

Pas eu le temps de dérouler le tapis de yoga. J'avais loupé le coche le matin et je me doutais qu'en fin de journée ce serait difficile.
On verra demain après que Manon soit partie.

Chouette un WE qui commence le jeudi soir.

La journée a été beaucoup plus fraiche et cela fait du bien même si je peux mettre la clim dans le bureau. Par contre journée chargée avec organisation de la soirée festive avec repas et feu d'artifice. Déviations, matériel, imprévus et effectifs réduits pour cause de congés. On ajoute vers 16 heures un camion qui renverse un lampadaire devant un portail d'entreprise qui ne peut plus fermer et c'est le branle bas de combat pour faire intervenir la société qui gère l'éclairage. Je ne me suis pas ennuyée.
Comme il y a eu des volontaires pour encadrer cette soirée je ne fais pas la sécurité comme l'an passé. C'était sympa mais j'avais envie d'être tranquille à la maison.

Mardi dernier je suis allée nager après le boulot. La ligne d'eau avait sa petite pancarte "réservé nageurs" et la consigne était respectée. 1500m avec des séquences qui s'allongent ; je suis contente de progresser rapidement niveau endurance ; pour la vitesse c'est autre chose !
Au retour j'étais zen. Après le dîner j'ai profité du hamac en dégustant ma glace Macadamia avec un peu de vent pour contrarier les moustiques : le bonheur !

Comme le temps était frais pas de longueurs ce jeudi mais tonte du potager. Le voilà tout beau et du paillage en plus pour certaines bandes de cultures.
J'ai regardé les feux d'artifice dans le lointain avant de me coucher.

Afin d'avoir le temps de jouer avec le broyeur je suis allée "tôt" au marché ce dimanche sans passer par la case "yoga".
J'ai acheté mes premiers melons. Le premier n'est vraiment pas bon ; j'espère que demain le second sera meilleur. C'est rare maintenant de trouver des melons sans goût et sans sucre. Pourtant directement acheté au producteur et pas au rabais !

Il faisait bien chaud déjà à 10h30 pour broyer les branches mais je ne voulais pas faire de bruit trop tôt.
Deux bacs de plus et un mètre carré vide récupéré pour mon jardin. C'est encourageant surtout après le coup de tondeuse qui nettoie les feuilles mortes et les brindilles. Evidemment on est loin d'une belle pelouse vu qu'il n'y a pas un brin d'herbe mais je pense que  cette terre a profité de cette matière dont une partie s'est décomposée.
Encore quelques efforts et j'aurai la place d'installer le second hamac entre le cerisier et l'abricotier. Cela permet de varier les perspectives sur le jardin !

Une douche et direction la piscine. Le rêve : un bassin vide.

J'ai été très surprise de ne pas y voir de nageurs comme les années précédentes. Juste une connaissance que je retrouve chaque année qui venait de terminer ses longueurs.
J'ai pris possession de la ligne d'eau mais j'aurais pu tout aussi bien nager dans la grande surface libre voisine.
J'ai fini par y aller car une petite fille avait un cours de natation et vu qu'il y avait de la place pourquoi la stresser en nageant à côté d'elle dans le couloir.
J'ai pu compter mes longueurs l'esprit libre : 1250m. Je suis contente car j'ai fait des cessions plus longues que la veille.

Quand je suis sortie de l'eau le couloir avait déjà des intrus qui ne se souciaient pas de la petite demoiselle en apprentissage. Même la présence du maître nageur tout proche ne les dissuadait pas.

Pendant cette matinée ma grande fille galopait en montagne pour un trail de 34 km et 2330 D+. Je pouvais la suivre en live sur le téléphone.

Après un déjeuner tardif j'ai repris mon tricot. J'ai changé la longueur du câble pour pouvoir l'essayer. Il sera large mais cela devrait aller. Je suis revenue sur le câble précédent car les mailles s'écartaient trop et ne glissaient plus correctement. Déjà que je ne suis pas encore tout à mon aise avec les aiguilles circulaires il ne faut pas que j'ajoute des difficultés.
Je n'avance pas très vite avec 280 m sur les aiguilles.

Un récit de course de ma sportive le soir au téléphone, pas de yoga en terrasse car trop chaud, le dîner en regardant un James Bond pour se vider la tête et au lit.

Cette dernière journée de vacances est vite passée.

Bonne semaine.