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8 octobre 2022

Nouvel ordinateur

Ca y est, il est là !

Mon premier billet sur ce blog avec mon nouveau joujou.

Bon la première partie de la mise en route s'est plutôt bien passée ; j'ai répondu "oui" à toutes les questions !!! Non pas tout à fait mais il est vrai que certaines questions m'ont laissée perplexe.

Par contre pour les mails pour le moment c'est la panne sèche. Pas moyen de rattacher ma boite mail.

Comme il est très intelligent il a su retrouver tout seul des éléments de mon ancien ordi... sauf les mails !

Je suis contente car l'écran plus petit ne me gêne pas.

J'ai passé l'après-midi avec mon aînée et son compagnon et nous sommes partis en balade sur un GR proche de la maison avec leur chienne. Un peu plus de 8 km cela faisait bien longtemps que je n'avais marché autant. Pas fait de yoga ce soir mais je pense qu'il sera bienvenue demain.
Le soir nous avons dîné chinois à la maison et ce n'est qu'avant leur départ que j'ai mis en route l'ordi. Je ne voulais pas être toute seule pour commencer au cas où !!!

Je vais en rester là pour ce soir car mes petits yeux se ferment : effet de la balade au grand air !!!

A bientôt

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7 octobre 2022

Mes filles sont de passage à la maison

Ce matin après une petite grasse matinée (8h30) et un petit déjeuner Manon et moi sommes parties dépenser des sous... les miens !
Il est plus que temps que je change d'ordinateur. Ma batterie tient une demi-heure, tout est lent et parfois tellement lent que je n'ai d'autre solution que de l'éteindre pour le redémarrer.

Nous voilà donc chez B°ulanger. Pas de pub ; j'avais fait un premier repérage entre ce magasin et son voisin D°rty et le premier avait eu ma préférence côté choix.
Mais en 15 jours tout a changé ; le modèle que j'avais repéré n'était plus en stock et on passait allègrement 300 € au-dessus pour ceux en rayon. Je voulais un 17" car j'aime mon confort côté écran mais c'est de plus en plus rare.
Après avoir fait le tour des disponibilités sous commande avec un délai fantaisiste j'ai regardé du côté des 15". Là aussi des problèmes de disponibilités.
Attendre des jours meilleurs n'aurait servi à rien il fallait se décider.
J'ai choisi un 15" qui sera disponible au magasin demain matin.

Je voulais profiter de la présence de Manon pour mettre en route ce nouveau joujou car la dernière fois je l'ai fait avec Papa, il y a 8 ans. Je ne suis pas totalement ignare en informatique mais à deux cela me semblait plus facile.
Demain Manon est chez son Papa. Je ne sais pas si elle repassera me voir avant de prendre son train.
J'aurai mon autre fille avec son compagnon pour me guider.

Ce midi nous avons cuisiné la seule et unique butternut qui a bien voulu aller au bout de sa croissance dans mon potager. La culture des courges et courgettes a été catastrophique cette année.
Elle était délicieuse dégustée toujours sur la terrasse.

Manon a poursuivi ses travaux de couture (les 2 nouveaux sacs sont faits) après avoir cuisiné une montagne de cookies. A l'heure du goûter mon aînée, son compagnon et leur toutou sont arrivés à la maison en mode surprise. Je m'en doutais un peu... vu le nombre de cookies !

Le temps a passé très vite en surveillant la chienne d'un côté et la chatte de l'autre. L'une uniquement intéressée par son bâton et l'autre perchée dans l'olivier à surveiller tout ce petit monde. Pas de bagarre, pas d'animosité ; de l'indifférence d'un côté et de la prudence de l'autre.

Puis tout le monde est parti chez le Papa sauf Pookie ! J'ai même eu droit à un câlin après son dîner.

Demain matin j'espère que mon nouvel ordi sera au rendez-vous et que je vais pouvoir le rendre exploitable sans problème.
Je sens que cela va me travailler cette nuit !

A demain.

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6 octobre 2022

Soirée pizza... et couture !

Une journée très speed.
Demain sera ma première journée d'absence depuis 8 mois alors il faut anticiper.
Non pas que je sois indispensable mais c'est le problème des postes où un accueil est nécessaire.
Prévoir ce que va faire le stagiaire pour qu'il ne se retrouve pas tout seul lorsque la responsable va partir en réunion. Du coup il ira sur le terrain avec un agent !!! Une expérience de plus après les tableaux Excel que je lui fais faire !

Ce midi Manon et moi avons déjeuné sur la terrasse. Une coupure bien agréable.

Ce soir une pizza m'a allégée de la préparation du dîner et nous a laissé plus de temps pour la couture.
Manon avait préparé un premier sac à vrac dans l'après-midi et ce soir elle l'a terminé. Je lui ai montré comment faire une cordelière et le voilà fin prêt pour transporter ses achats du marché.

Demain on se lance dans la production à grande échelle : deux sacs !!!

Un court billet pour ne pas casser le rythme journalier.

A demain...

OIP

4 octobre 2022

Ordre et désordre

Je ne sais pas si je tiendrai le rythme d'un billet par jour tout le mois (et vous en aurez peut-être assez de me lire quotidiennement !) mais je continue. Ce doit être le soleil revenu qui me booste.

Pas de piscine ce soir, cela n'aurait pas été très malin avec le rhume qui est encore présent. Tousser un temps sur 3, un coup à gauche, un coup à droite c'est pas top !

Après l'extérieur hier, c'est au tour de l'intérieur aujourd'hui. Non je n'ai pas commencé le tri. Trop chronophage pour une fin de journée.
Mon Petit Bout arrive mercredi pour quelques jours avant de commencer son premier boulot lundi prochain. Comme j'ai tendance à m'étaler, il faut que je recentre mes affaires... c'est à dire les empiler dans la chambre de l'aînée en attendant !
Je rêve que chaque "chose" ait sa place chez moi mais j'ai trop de "choses" et pas assez de place. Il faudrait "éliminer" c'est sûr mais c'est un concept raisonnable qui a du mal à se "faire une place" dans mon mode de vie.

Malgré tout je reconnais que ces derniers temps je me suis laissée aller à entasser autour de moi. Les livres autour du lit ; les ouvrages autour du bureau dans mon "boudoir créatif" ou sur la table de la pièce à vivre puisque je ne mange pas à table lorsque je suis seule. Mes remparts protecteurs sans doute.

Au bureau lorsque je suis arrivée, j'ai pris le poste en l'état et dans l'urgence. il y avait des "empilements" partout. De contrat en contrat je n'ai pas modifié l'organisation juste essayé de classer ce que je faisais. Mais semaine après semaine les tâches se sont multipliées et je n'arrive pas à dire STOP pour me poser et faire un gros tri. J'ai un stagiaire ce mois mais ce n'est pas vraiment du temps de gagné. Je lui fais créer des tableaux (vive Excel !) pour regrouper et organiser des informations mais il y a pas mal d'explications à donner pour que ce soit fait correctement et que ce soit utile. C'est aussi le but d'un stage de former et donc d'expliquer.

Donc bureau ou maison j'ai des univers très similaires où la notion de vide n'existe pas !

En règle générale je m'y retrouve.
Sauf ce WE où je cherchais une paire d'aiguilles n°4 pour un essai. Pas moyen de retrouver mon énorme stock d'aiguilles. Dans mon idée elles étaient dans un joli sac en papier. J'ai donc cherché ce sac partout. J'ai ouvert des tas de boites et de cartons, j'ai fouillé les recoins pour les retrouver quelques heures plus tard regroupées presque sous mes yeux sur une pile de magazines de tricot et sans le joli sac en papier.
Une fois que le jardin rentrera vraiment en repos pendant les longues soirées d'hiver je fais un peu de tri pour trouver de la place et ranger.

Vous êtes témoin de cette résolution d'automne... :-)

A bientôt

3

1 octobre 2022

Coucou il y a quelqu'un ?

Bien longtemps que je ne suis pas passée par ici.

Pas le temps, pas envie, sentiment de ne rien avoir à raconter...

Les annonces de "Vlogtober" deci, delà m'ont donné l'impulsion pour retrouver le chemin de mon blog.

Je ne vais pas faire de vidéos journalières, ce n'est pas mon support d'expression mais je vais essayer de reprendre un rythme de billets sur ce blog plus soutenu qu'une fois tous les 6 mois !

Que suis-je devenue pendant tous ces mois ?

Je suis toujours en contrat dans la même mairie jusqu'à la fin de l'année. Normalement le poste devrait se confirmer mais tant que je n'ai rien signé je reste très prudente.
Cela se passe très bien. La nouvelle responsable des Services Techniques est en poste depuis juillet et nous travaillons agréablement et efficacement ensemble. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer, c'est même plutôt l'inverse. Il y a toujours un problème à régler !
J'aime les contacts avec mes collègues et je me sens appréciée. C'est étonnant à dire mais j'y ressens comme une protection, moi qui n'ai plus celle de Papa. C'est un sentiment particulier.

Le retour au travail après plusieurs années de recherche d'emploi ne m'a posé aucun problème ; d'un autre côté le contexte m'a obligée à retrousser mes manches et à plonger dedans sans avoir le temps de me poser des questions !
J'ai par contr, un peu plus de mal à gérer mon temps libre. Je faisais beaucoup de choses ; trop sans doute car j'en laissais en cours de route par lassitude et envie de la nouveauté. 
Le printemps arrivant je me suis lancée dans la remise en état du jardin et du potager. Si le potager a bien profité de mes efforts il reste beaucoup à faire dans le jardin. Je comptais sur un automne favorable pour continuer mais la pluie modifie mon planning et ma motivation.

Je ne faisais plus de sport depuis des années. La fracture du poignet et ses suites puis la fracture de la cheville avec une rééducation un peu longue n'ont pas favorisé une reprise d'activité. Le poids en a profité pour s'envoler et il n'était pas question de rechausser les runnings.
J'ai longtemps hésité, la mise en maillot étant une étape à franchir, mais début juillet je suis allée à la piscine voisine. Des années que je n'y étais plus allée. Mon premier aller retour, soit 50 m en crawl a été laborieux. A croire que j'avais fumé paquet sur paquet pendant ces dernières années, alors que je ne fume pas. J'ai donc fait beaucoup de pauses pour finir mes 500 m. Le lendemain j'arrivais à 750 m avec un peu moins de pauses.
Puis un matin grosse douleur au genoux gauche (celui de la cheville fracturée) sans choc, ni faux mouvement. J'avais ressenti une gêne à l'extension vers la fin de la rééducation de la cheville. Le kiné optait pour un rééquilibrage du positionnement du corps ; j'avais eu mal aussi à la cheville droite pendant la rééducation alors qu'elle n'avait rien !
Là ce n'était plus de la gêne mais de la douleur. Je devais trouver des stratagèmes pour étendre ma jambe lorsque je me levais de la position assise. Une fois lancée c'était mieux.
J'ai attendu quelques jours puis je suis allée à la pharmacie pour un anti-inflammatoire ; quelques jours plus tard  j'ai pris rendez-vous chez le docteur. il n'était pas question de continuer un médicament sans consultation. C'était son remplaçant, le même qui l'an passé avait diagnostiqué ma fracture. Manque de chance il a eu le Covid et le rendez vous a été annulé et reporté 10 jours plus tard. J'ai trouvé un rendez-vous entre temps dans un centre de soins qui a opté pour une IRM et donné un autre anti-inflammatoire. Le rêve, plus de douleur !!! Une première radio n'a rien détecté en attendant le rendez-vous pour l'IRM. Le verdic de l'IRM était soit-disant une fracture. Mais le remplaçant que j'ai fini par voir était perplexe vu qu'il n'y avait rien sur la radio et a proposé de la rééducation. Pendant tout ce temps j'ai continué de nager principalement avec le poolboy de façon à ménager le genou. Juste quelques battements en fin de séance mais pas de brasse.
Avant de repartir pour des séances chez le kiné j'ai décidé d'arrêter les anti inflammatoires, ne serait-ce que pour pouvoir indiquer où j'avais mal. A ma grande surprise les douleurs ne sont pas revenues. Je sentais bien une gêne qui a diminué jour après jour ne subsistant que dans certains mouvements. J'ai donc repoussé le moment de voir le kiné pour le moment.

La piscine découverte a fermé mais j'ai continué au centre nautique de la ville voisine qui est à quelques kilomètres de la mairie. Je sors du bureau, je vais nager mes 2 km (j'ai progressé !) deux fois par semaine. Il y a un peu de monde mais cela reste supportable.
Pour le moment je tiens le rythme.

J'ai aussi repris le yoga au soleil couchant sur ma terrasse et dans la maison depuis quelques temps.

La natation puis le yoga me permettent de retrouver mon corps. Ses proportions n'ont pas beaucoup changé mais je m'y sens mieux !

Il resterait bien un peu de temps pour re-plonger dans mes activités textiles ou de papier mais...
J'avoue que lorsque je rentre, bien qu'il ne soit pas très tard j'ai un coup de mou. Je suis très speed toute la journée (je pourrais avoir le sentiment que j'ai toujours 20 ans !) et là tout se relâche (et les 62 ans refont surface !!). J'ai même du mal à me remettre sur l'ordi pour lire les mails qui s'accumulent.

Il y a aussi toujours l'association à gérer et là je sature. Les nouveaux bénévoles qui devaient petit à petit prendre le relai ne savent que brasser du vent. Ils sont les rois du "YA KA FO CON" sans s'inclure dans l'action. Là aussi des problèmes à gérer mais j'avoue qu'après ceux de la journée je ne suis plus motivée.

Ces derniers temps j'ai ressorti quelques ouvrages, fait quelques rangs de crochet par ci, d'autres de tricot par là mais ce n'est pas très efficace. 

Et surtout il y a ma "verrue" sujet pour lequel je procrastise jour après jour : les "affaires" de Papa que je ne sais pas où ranger et qui sont à l'endroit où elles ont été posées après leur récupération compliquée. Je bloque sur le tri qui me permettrait de diminuer un peu, tout en ne sachant pas où ranger ce qu'il resterait. Cet été j'avais pour excuse le jardin, puis la canicule mais le temps me remisant plus à l'intérieur maintenant, il va falloir que je m'y mette.
Il faut y ajouter un amas de cartons qui renferment tout ce que je mets de coté pour le scrap. Là aussi il y aurait du tri à faire. J'avais l'idée de faire un atelier scrap dans la chambre de mon aînée mais il y a encore ses affaires qu'elle récupèrera un jour et la chambre est petite...

Tout ce tri et ce rangement prennent du temps et ne se font pas en 5 minutes par ci, 5 minutes par là. Les WE n'ont que deux jours (vous ne saviez pas !) et il y a toujours d'autres occupations qui passent avant. De plus je n'ai pas pris de vacances qui m'auraient laissé quelques jours d'affilé.

Je vais bien finir par y arriver mais heureusement que je vis en sauvage solitaire car la maison n'est pas présentable.

Un long bavardage pour ce que j'espère être un retour...

A bientôt.

Cartons accumulés2b

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20 mars 2022

C'est le printemps !

Du vent, un ciel gris mais les oiseaux l'ont tout de même annoncé c'est bien le printemps en ce dimanche 20 mars.

Samedi j'ai enfin œuvré au jardin. Deux petites séances coupées par un peu de musique.

J'ai taillé la ligne d'hortensias autour de l'entrée de la maison côté nord ainsi que l'hortensia grimpant. Il a cependant un peu trop pris ses aises vers les tuiles de la toiture. Je vais attendre la venue de mon aînée pour grimper sur l'escabeau et jouer du taille-branche. 

Hortensia 1 avant 

Chaque hiver je laisse les fleurs pour protéger les premiers bourgeons du gel 

Hortensia 1 après

Le bazar sous mon porche n'est plus caché !

Hortensia 2 avant 

Tous les pieds ont été plantés en même temps mais ils continuent à se développer en decrescendo
Touffu près du porche et maigrichon à l'autre bout ! 

Hortensia 2 après 

Il va falloir couper la base du lierre qui devient envahissant.

Ce sont presque les mêmes photos année après année !

Je suis descendue au potager qui disparait totalement sous les herbes comme tout le reste du jardin évidemment. Il y a du boulot.
J'ai choisi de dégager la partie des fraisiers (stolons que j'avais repiqués côté verger à l'automne) ainsi que les pieds des framboisiers, du mûrier et des pommiers. C'est presque dérisoire vu ce qu'il reste à faire mais il faut bien commencer quelque part.
Pas le temps de remettre en route le rotofil ce WE pour dégrossir le travail et donner un peu de visibilité. J'appréhende qu'il refuse de démarrer comme l'an passé. Manon qui devait le passer à ma place en avait profité pour demander à son Papa de jeter un œil et il avait réussi à le remettre en route.

Il y a les travaux que je suis sûre de savoir faire et pour lesquels je ne me pose pas de question et ceux où le doute s'installe alors je tergiverse. Il me faut demander de l'aide, attendre le bon moment, être tributaire de quelqu'un. J'avoue qu'en ce moment j'ai du mal à m'ajouter des problèmes à ceux que je dois résoudre. Donc le rotofil attendra plus de positivité et de certitude de ma part pour que je m'acharne sur son lanceur !!!

Entre deux coups de sécateur je suis allée faire le jury au concours blanc à l'association. Dimanche prochain c'est le vrai concours et une petite répétition en situation permet de préparer ces jeunes artistes. Le mari d'Ewa (la prof de piano) ancien 1er violon et soliste dans différents orchestres était l'élément important de ce jury. Pas de note, ni de classement juste des conseils à l'issue de la prestation. Si mes quelques remarques étaient basiques et rapides sur une position au clavier ou sur le rythme, les propos de Maciek avaient une toute autre résonnance. Je m'amusais du regard attentif que lui portait chaque enfant. Il racontait comment vivre la musique en plus des détails techniques à corriger. Même si ce sont pour la plupart des enfants avec peu d'années d'instrument ces conseils que l'on pourrait croire trop complexes au vu de leur niveau ont toute leur utilité. Il y avait aussi des flutistes, une trompette et un violon. Le niveau musical de Maciek et son oreille absolue ont trouvé de suite le quart de ton trop bas d'une flute. Et d'expliquer comment corriger avec la position de la bouche en fonction de la chaleur de la flute au fur et à mesure de l'interprétation. Il s'adressait là à une élève un peu plus aguerrie et le résultat a été immédiat à l'oreille. Pour une autre flutiste toute jeune il lui a demandé de chanter sa partition puis de jouer la même chose avec sa flute et là aussi la différence était indiscutable. Quant au violon il lui a dit qu'elle devait le sentir vibrer contre elle pour en tirer le meilleur son. Je sais toute l'importance de l'intention dans le jeu musical et je l'ai souvent constaté dans mes interprétations mais le découvrir si rapidement sur de jeunes élèves, il y a presque un côté magique.

Dimanche prochain je dois remplacer ma prof de piano pour le concours. Elle est en répétition pour un autre examen. Il va falloir rassurer tous ces artistes, ajuster le siège, bien placer les doigts sur le clavier pour les débutants, sans la partition qui est donnée au jury alors que je ne la connais pas ! C'est l'étape qui me stresse le plus. Pour les "un peu plus grands" ils se débrouillent seuls pour se placer au piano. Samedi je vais récupérer les partitions et apprendre par cœur !!!
Heureusement cela se passe une nouvelle fois dans notre école de musique. Lorsque Manon participait à ce concours nous sommes allées une fois à Bordeaux et deux fois à Castres. Ce concours a perdu en participation au fil du temps dans les régions car les conservatoires de musique y ont aussi accès et raflent les prix. Du coup les petites écoles de musique ont plus de mal à trouver des élèves pour y participer. Pas de haut niveau en piano cette année dans notre école ; initiation, cycle 1 niveau 1 et niveau 2. Il y a quelques années nous avions un ou deux élèves pour le 2e cycle jusqu'au 4e niveau.
Pour la petite histoire ce concours qui s'appelle Prodige Art anciennement Le Parnasse est la continuité du concours Léopold Bellan que j'ai passé plusieurs années à Paris dans ma jeunesse. J'étais contente que Manon poursuive cela lors de ses quelques années de piano.

Allez, fin de la séquence "Nostalgie" !

Pas de jardin en ce dimanche. Beaucoup trop de vent, en plus il est froid et j'ai quelques courbatures ! Voilà ce que c'est de ne plus rien faire depuis des mois. Ce ne sont pas les quelques montées du raide escalier en fer au boulot ni les relevés sur pointes et les tenues d'équilibre chez le kiné qui  vont me redonner une bonne condition physique.

Alors j'ai repris l'aiguille à broder...
La suite bientôt.

13 février 2022

Parlons de cette formation

Un long post ; installez-vous et prenez quelques forces avec boisson et douceurs à grignoter...

Au fil de mes billets précédents j'ai évoqué la formation que je suivais ces dernière semaines. Je vous en dis plus.

Je suis sans emploi depuis un "certain temps", si ce n'est mon travail de bénévole pour l'association que je préside. Cela a entraîné un sérieux changement de train de vie au fil des mois. Heureusement les filles étant pratiquement indépendantes et avec leur Papa toujours présent elles ne subissent pas ces "restrictions budgétaires" !
L'âge avançant mes connaissances et expériences semblent se diluer aux yeux des employeurs et n'avoir plus aucune valeur pour un travail rémunéré à part mettre des plis dans une enveloppe ou être l'assistante de patrons douteux !!!

Mes 62 ans approchants il était possible de déclencher une retraite avant l'heure. N'ayant pas travaillé en continu au cours de ma carrière cela se ressent sur le montant à percevoir. J'étais donc en plein questionnement jusqu'à une annonce de Pôle Emploi au mois de novembre pour une formation de secrétaire de mairie.
Je n'avais pas d'idée précise du profil pour ce poste mais j'imaginais une certaine pluralité des fonctions qui pouvait correspondre à mon expérience. Je me suis donc positionnée sur cette formation.

Il y a eu une réunion d'information qui a confirmé le large éventail de tâches à accomplir. Sur la centaine de personnes intéressées 40 ont été retenues pour un entretien puis 18 pour accéder au stage. Cela faisait du bien de se dire que je n'étais pas encore hors circuit et que mes presque 62 ans à ce moment-là n'avaient pas le même impact dans la fonction publique que dans le privé.

Au premier jour de formation j'étais tout de même la plus âgée, deux autres personnes ayant un peu plus de la cinquantaine.
Nous voilà partis 17 femmes et un homme au profil très différents dans une aventure lancée à grand renfort du soutien de divers institutions, du département et de la région Occitanie. La première matinée a été un peu protocolaire avec la venue de personnalités, de la presse et des séances photo ! Nous étions la cession pilote de cette formation.
Il y a pénurie de secrétaires de mairie avec beaucoup de départs à la retraite ; cela met surtout en péril les petites mairies.
Le but de cette formation est de créer un vivier pour des missions de remplacement qui peuvent déboucher sur des emplois à long terme et une éventuelle entrée dans la fonction publique.

Puis nous avons attaqué la formation. Quand on a œuvré dans le privé, la fonction publique est une découverte avec ses règles et ses codes. J'ai maintenant un autre regard sur cette institution !
En 29 jours effectifs de formation nous avons exploré pratiquement toutes les fonctions possibles d'une secrétaire de mairie. C'était intense. Les 10 jours de stage en suivant ont permis de mettre de la réalité sur cet apprentissage.

Il est évident que l'on ne peut pas se revendiquer "secrétaire de mairie" à l'issue de cette formation mais cela donne de bonnes bases pour occuper un poste avec une période de tutorat.

Sur les 18 stagiaires, 7 vont poursuivre plus ou moins longtemps dans la mairie de leur stage; deux ou trois postes devant se concrétiser par une embauche, les 4 ou 5 autres ajouteront une première expérience à leur parcours. Ce n'est pas mon cas. Seules les petites mairies ont pu proposer cela. J'étais dans une mairie de presque 10 000 habitants où les postes que j'aurais pu occuper sont déjà pourvus.
Mais le but de cette formation est d'envoyer en mission les stagiaires. Le service qui gère ces disponibilités a un enjeu économique en proposant du personnel à des collectivités en pénurie provisoire à l'image d'une agence d'intérim pour le privé; donc je continue d'y croire.
Mon but n'est pas de devenir titulaire dans la fonction publique, c'est trop tard pour moi et pas intéressant. Je ne vais pas non plus me lancer dans des concours à mon âge ! Le statut de contractuel me conviendrait parfaitement. De plus enchaîner des missions et continuer de découvrir et d'apprendre me séduit beaucoup. A voir comment cela peut se gérer sur le plan financier !

J'ai donc repoussé à plus tard la possibilité de partir en retraite et je pensais que ce serait simple administrativement, que je n'aurais rien à faire. Erreur : je dois justifier que je ne prends pas ma retraite auprès de Pôle Emploi avec un processus qui va prendre entre 4 et 6 mois avant de se régulariser ! En attendant la petite aide financière que je pouvais recevoir est bloquée. Alors une petite mission en mairie rapidement serait la bienvenue !!!

Malgré le décès de Papa j'ai poursuivi la formation avec juste une absence le lundi pour l'enterrement. Alors j'ai apprécié ce retour à la maison après la formation pour reprendre pied et gérer tout l'administratif ; que ce soit le mien ou celui de Papa.
Mon Papa était très organisé mais ce n'est pas évident de prendre la suite. 

Heureusement Manon était là avec son esprit formé au droit ; à deux nous avons avancé dans les méandres des obligations d'une succession. Lundi 31 janvier je l'ai reconduite au train pour la capitale et j'ai pris encore plus conscience du grand vide laissé par mon Papa.

Mes journées occupent mon esprit par contre la nuit je ne maîtrise pas mon sommeil et là c'est un peu plus compliqué. Pour m'aider Pookie vient dormir avec moi après un long câlin sitôt que je me glisse sous la couette. Elle ne faisait pas cela avant.
Le vendredi de l'annonce du décès je ne suis pas rentrée le midi à la maison comme je le faisais depuis le début du stage donc Pookie est restée seule sans sortir jusqu'à presque 20 heures. Lorsque je suis arrivée elle est venue vers moi au lieu de réclamer son repas du soir. Bon elle a tout de même fini par s'asseoir devant sa gamelle vide, son bidon pourtant rondouillard criant famine !
Depuis elle rentre le soir lorsque je vais me coucher et que j'ouvre un volet pour l'appeler ; elle file dans ma chambre et miaule si je tarde à me mettre au lit ! Elle n'est pas devenue plus câline juste plus présente. Elle reste cependant dans son rôle de chat : comme elle veut et quand elle veut !!!

Merci à toutes pour vos gentils messages pour ces moments difficiles.

Ajout du 13 février.

Toute cette prose attendait que je trouve le temps mais surtout l'envie de la partager. Je vous expliquerai dans quelques temps pourquoi.

Je ne suis restée qu'une semaine à la maison. Le vendredi 4 février en fin de journée j'avais un appel me proposant une mission d'une semaine dans une mairie. L'agent qui gérait les finances et la comptabilité était malade depuis quelques temps et il était urgent de remettre en route certaines tâches. Je trouvais le poste un peu trop ambitieux pour moi mais la demande était pressante et il me fallait bien se lancer.
Je suis arrivée le lundi après midi, le temps que la mairie organise le poste. Un accueil sympathique, quelques consignes mais pas beaucoup d'aide car personne d'autre ne gère ce poste. Or mes connaissances sur le logiciel utilisé se sont limitées à quelques clics et trois ou quatre saisies pendant le stage ! J'avoue que je n'en menais pas large. Préparer et organiser un travail de comptabilité était dans mes cordes en attendant un élu pour me guider sur le logiciel et rentrer dans le vif du sujet ; mais les élus sont surtout là en fin de journée !
Enfin mon sauveur est arrivé pour me former.
J'ai certainement été moins "utile" que je ne l'aurais voulu mais la situation était particulière. Les finances et le bilan étaient en cours lorsque la personne est tombée malade et rien n'a eu le temps d'être défini.
Heureusement le responsable des services était conscient de la situation et m'a remercié d'avoir fait au mieux.
J'ai beaucoup appris en quatre jours car j'avais déjà dépassé mon quota de 35 heures le vendredi midi. Cela ne me gênait pas de faire plus d'heures même non payées car j'ai plus eu le sentiment d'apprendre que de restituer mais c'est la fonction publique, on ne badine pas avec les horaires ! Dans le privé j'ai toujours été ce qu'on appelle "au forfait" donc on fait ce qu'il y a à faire au moment voulu.

J'ai effectué ma première semaine de travail rémunéré depuis... très, très longtemps. J'aurais aimé partager cela avec mon Papa lui qui a suivi jusqu'à la veille de son départ mes récits de stage.

Mon vendredi après midi était libre pour régler ce que je n'avais pu faire dans la semaine en raison d'horaires trop tardifs.

Ma Kangoo était toujours chez le garagiste. J'avoue que j'avais la tête ailleurs et utilisant la voiture de Papa il n'y avait aucune urgence. Il pense avoir trouvé la cause de cette panne aléatoire à 95 % et donc savoir quelle pièce changer. Après des hésitations dans le contexte actuel j'ai opté pour une réparation ; cela ne sera qu'un plus si je vends la voiture. Et puis rester avec cette épée de Damoclès serait trop stressant. Maintenant il n'y a plus personne pour venir me chercher si je reste bloquée quelque part.

J'ai alors découvert un message sur mon téléphone du directeur des services de la mairie où j'ai fait mon stage. Un besoin de remplacer une personne en maladie dès le lundi. Une vérification auprès de l'organisme qui gère les missions pour savoir si je peux passer directement avec la mairie ; aucune contrainte, au contraire. Je rappelle et donc je commence lundi matin pour gérer l'administratif des services techniques jusqu'à la fin du mois de février pour le moment.

C'est le cœur un peu plus léger que je suis allée dans un autre garage, celui de la marque de la voiture de Papa pour une estimation grossière du véhicule pour la notaire. Ma recherche sur le Net était imprécise car je n'ai pas réussi à identifier le modèle exact avec ce que je savais lire d'une carte grise.

La personne des RH m'a appelée pour les documents nécessaires pour le contrat. Elle m'a dit qu'elle était contente de me revoir et a pris des nouvelles étant au courant de ma situation. Je lui ai dit que ce jour Papa aurait eu 90 ans ; elle a gentiment dit qu'il pensait à moi et me soutenait puisque j'avais une nouvelle mission.

Quelques courses, un tour chez le kiné pour drainer une cheville qui n'est pas très conciliante et retour à la maison pour me poser, enfin !
Si cela avait été mon style et comme dans les films, c'est le moment où je me serais servi un whisky en me calant dans un fauteuil ; mais je n'aime pas ça et cela ne me viendrait pas à l'idée de me servir un verre d'alcool à ce moment-là. Et puis c'était l'heure du repas de Pookie !

Samedi j'ai remis le nez dans les papiers pour Papa puis géré de l'administratif pour l'association et enfin ce dimanche j'ai retrouvé mes aiguilles pour tricoter en écoutant un podcast afin de ne pas cogiter. Cela m'arrive beaucoup trop la nuit. 

Allez, une nouvelle semaine commence et je vais chercher Manon à la gare mercredi soir pour quelques jours à la maison.

A bientôt.

4 février 2022

Encore des cadeaux

Pour mon anniversaire, j'ai aussi reçu d'autres cadeaux.

Quelques jours avant le décès de Papa, mon amie ma prof de piano (quand je jouais encore !) m'avait offert une place pour le concert de piano de Evgeny KISSIN à la Halle aux Grains à Toulouse. C'était superbe avec 4 rappels.
Avant le concert nous sommes allées prendre un pot dans un bar à tapas. Nous avons fait non pas grimper l'ambiance mais la moyenne d'âge ! Pour moi qui ne sors plus depuis quelques années c'était une plongée dans un monde oublié. Etrange sentiment de ne pas être à ma place mais agréable sensation d'être là à cet instant.

Concert piano

Mes filles m'ont offert de jolies bottines ; des chaussures de lutin pour Manon. Je ne peux plus enfiler aucune de mes chaussures en dehors de mes vieilles Nike noires. Le pied gauche reste trop gonflé même au matin pour se glisser dans mes anciennes chaussures. Pas facile de trouver un modèle à mon goût et qui accepte ce pied gauche. J'ai dû passer au 40 au lieu du 38-39 et glisser une semelle dans la chaussure droite.

Bottines1

Bottines2

Bottines3

Après avoir passé la nuit chez son Papa, Manon est revenue à la maison le samedi 29 avec les croissants et un joli bouquet sec. Nous sommes allées sur la tombe de Papa, mon premier anniversaire sans lui, avant d'aller déjeuner au restaurant où nous avons beaucoup parlé de notre Papa-Papy ! Mais ce n'était pas triste. Il aurait été heureux que l'on profite de l'instant toutes les deux.

Bouquet1

Bouquet2

2 février 2022

Pour un ordinateur...

La semaine qui a suivi l'enterrement de Papa, sa compagne a voulu faire le point sur les affaires de Papa. Je n'étais pas pressée mais elle semblait vouloir se débarrasser !

Je suis donc allée chez elle, sa fille était présente.

A mon arrivée il y avait des sacs poubelle sur la terrasse et la balance de Papa (soucieux de sa ligne mon Papa !). Cela m'a fait drôle ; j'ai eu l'impression que c'était ce qui m'était destiné mais je n'ai même pas regardé à l'intérieur des sacs.

J'ai toqué et sa compagne est venue m'ouvrir. Le pas lent, la mine défaite, le regard mouillé, le "Ca va ?" plaintif ; je trouvais qu'elle en faisait trop. Mais pour rester dans le rôle que Papa aurait aimé me voir tenir face à sa compagne j'ai pris sur moi.
Dans le couloir m'attendait la fille.

J'avoue que je ne me sentais pas à ma place. Je suis souvent allée chez elle et l'accueil était agréable mais il y avait Papa et j'étais protégée.

Lors du décès lorsque j'ai dû chercher les papiers pour le déclarer avec la personne des pompes funèbres j'ai surtout traité avec la fille puisque sa mère était effondrée.

Papa était très organisé. Tous les dossiers étaient classés dans un tiroir de son bureau. Il avait une pièce à lui dans la maison où il passait beaucoup de temps sur SON ordi. Papa gérait tout l'administratif. C'est le côté patriarcal de Papa. Il gère, il protège et il assume. Je remarque que j'emploie le présent !

J'ai eu plus de mal à trouver le livret de famille de mes grands-parents. Il y avait un coté surréaliste à aller et venir dans ce bureau où Papa reposait sur son divan. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il fallait que je sois à la hauteur de ce qu'il m'avait appris : gérer, assumer, être droit dans ses bottes. Alors c'était à moi de tenir, de faire ce qu'il fallait, d'être compatissante et de prendre en charge pour soulager...

Dans la semaine qui a suivi il a fallu s'occuper des démarches. J'étais en stage en mairie et Manon en télétravail à la maison. C'est elle qui a pris un peu les commandes pendant les horaires de bureau. J'ai juste dit à la fille que Manon allait passer récupérer les papiers et l'ordi de Papa car le connaissant tout devait être dedans.

C'est là où tout a basculé.

Elle m'a appelée juste avant ma séance de kiné pour me dire que je ne pouvais pas prendre l'ordi que j'allais tuer sa mère, que toute sa vie était dedans. Sa mère ne sait pas se servir d'un ordinateur !!! J'ai essayé d'argumenter, de dire qu'on allait mettre sur une clef USB ce qu'elle voulait garder comme des photos ou autres mais j'avais une hystérique dans l'oreille. J'ai préféré mettre fin.
Le kiné en massant ma cheville toujours enflée même après 4 mois sans la botte m'a trouvée un peu tendue !

Manon est donc passée chercher les papiers qui avaient été préparés par la fille ; juste une feuille par ci par là et non le contenu du tiroir au complet ce qui aurait été plus simple. Cela ne me gênait pas que la fille voit les comptes de Papa. Je la savais plus au moins au courant puisqu'elle travaille à la Banque Postale et que c'est la banque de Papa même si ce n'est pas sa conseillère. Elle avait d'ailleurs proposé de voir avec la personne qui gère les successions et donc gardé les identifiants du compte avant de se rétracter et de laisser Manon appeler. Et puis on est très loin d'une fortune. Bien sûr l'ordi est resté à sa place ! Justement la mère et la fille étaient sur l'ordi quand Manon est arrivée.
Manon allait ensuite chez son Papa ; je lui ai donc envoyé un sms agacé suite à l'histoire de cette rétention d'information. Elle m'a proposé de laisser passer un peu de temps. 

En consultant les papiers avec Manon le lendemain nous avons découvert que Papa payait tout, qu'il y avait un tas d'abonnements à des revues et des dons (petits mais nombreux) à des oeuvres. La fille avait demandé à s'occuper de résilier les abonnements car sa mère voulant en conserver certains il fallait faire un transfert de règlement.
Il y avait des prélèvements que je ne voulais pas bloquer de suite car cela aurait pu poser un problème à sa compagne.
Comme Papa avait pris à sa charge internet, la fille a repris la box pour sa mère en changeant le compte payeur ; Manon et moi ne nous sommes pas méfiées.

Pendant le WE qui a suivi, celui de mon anniversaire, nous sommes passées Manon et moi récupérer le téléphone de Papa pour pouvoir accéder au compte avec la sécurité. J'en ai profité pour prendre le reste des papiers pour surtout tenter de retrouver le livret de famille de mes parents celui qui prouve que je suis leur unique fille pour le notaire que je devais voir quelques jours plus tard. La mère m'a proposé de revenir la semaine suivante pour faire le point sur les affaires de Papa. Il est vrai que je n'y voyais aucune urgence (en dehors de l'ordi) mais je sentais qu'elle voulait se "débarrasser" de cette épreuve. Pour être agréable j'ai acquiescé.
Elle a dit à Manon qu'elle espérait qu'on resterait en contact, qu'on était une famille...

J'ai fini par trouver ce livret dans le dossier de succession suite au décès de Maman ce qui était logique puisque cela a été sa plus récente utilité.

Le lundi j'ai conduit Manon à son train pour la capitale. Le soir une chappe de solitude m'est tombée dessus. Pourtant je suis habituée. Mais là j'étais vraiment seule, voire abandonnée, même si ce n'est pas la faute de ma fille dont j'encourage l'indépendance.

Le mardi me voici donc à nouveau dans le bureau de Papa avec la mère et la fille en face de moi et je ne me sens pas du tout à l'aise. Elles ont préparé 4 petites boites. Cela m'a fait drôle ; j'avais le sentiment qu'on m'attribuait les miettes d'une vie.
Je me sentais juste tolérée dans cette pièce qui avait été celle de Papa pour laquelle il avait pris une assurance à part dont je n'arrive pas à stopper le contrat.

La mère a glissé une cartouche d'encre dans une des boites je lui ai dis que cela allait avec l'imprimante. La fille m'a demandé si je la voulais. Il y a déjà deux imprimantes à la maison alors j'ai proposé qu'elle la garde pour son fils.
D'ailleurs Papa à chaque fois qu'il changeait de matériel informatique donnait à la fille ou à son fils sachant que moi j'étais pourvue ou alors qu'il avait participé à l'achat d'un renouvellement lors d'un noël ou d'un anniversaire.
J'ai attrapé une première boite pour la porter dehors mais je me suis faite houspiller, celle-là n'était pas pour moi. Bon je passe à la suivante. J'ai porté quatre petites boites sur la terrasse. A mon retour dans la pièce on m'a demandé si je voulais autre chose. La chaine Hi-fi ? J'ai répondu que je la prendrai plus tard. Il y avait encore tellement de choses à Papa que je ne savais pas quoi répondre. Plein de matériel photo, caméra, tablette, 33 tours... et tout ce qu'il a gardé de sa vie d'avant sa compagne qui se trouve dans le garage. Et puis j'aurais bien voulu du plus personnel, un pull ou des chemises pour les glisser dans mes patchworks.
J'ai demandé à avoir le fauteuil de son bureau et..... L'ORDINATEUR.

Là, tout a explosé.

La mère : "Oh non tu ne peux pas me faire ça c'est ma vie qui est dedans". Je rappelle qu'elle ne sait pas s'en servir et que c'est Papa qui a sa vie dedans. Et je me prends la tête entre les mains et je me balance d'avant en arrière sur le siège. 

La fille avec virulence : "Je t'ai déjà dit NON, c'est à ma mère tu ne peux pas lui faire ça, tu vas la tuer. Tu es vraiment mauvaise. DEGAGE ! Impossible pour moi d'en placer une. Elle répétait en boucle DEGAGE, DEGAGE".

Là, elle me pousse hors de la pièce et de la maison en me talonnant. J'attrape une boite pour la porter à la voiture. Elle me suit avec une autre boite qu'elle jette par terre dans l'allée. Tout en me disant : tu te rends comptes de ce que tu fais à ma mère, dans quelle état tu la mets, s'il lui arrive quelque chose tu auras ça sur la conscience pour ta vie entière, ce qu'elle a fait pour toi, elle t'a accueillie (je venais surtout voir mon Papa), elle t'a fait à manger (plats cuisinés et congelés dont Papa faisait le coursier pour sa fille et moi de temps en temps), elle s'est occupée de ton père alors que toi tu n'as rien fait pour lui (Papa n'était pas grabataire, juste un peu fatigué les derniers temps et ce qu'il ne pouvait plus faire il payait quelqu'un pour le faire à sa place), ton père doit se retourner dans sa tombe de voir comment tu traites ma mère et avoir honte de toi (Papa n'a jamais eu honte de moi, même s'il n'approuvait pas tous mes choix ou mes actions), que je méprisais son chagrin (et le mien il ne compte pas ?)....

Je suis d'un naturel combatif mais là j'étais tellement sous le choc que je ne pouvais que bredouiller des "tu te calmes", tu ne me parles pas comme ça", puis "les 15 ans de partage avec ta mère ne sont rien en comparaison des 62 ans de notre relation père fille", "qu'entre ta mère et sa fille et ses petites filles le choix de Papa aurait été vite fait". Mais tout cela elle ne l'écoutait pas me scandant des DEGAGE en avançant sur moi l'index pointé avec un ongle de 5 cm au bout !
Elle est plus grande que moi (avec plus de 10 cm de talons !) mais au poids je la bats ! Je n'ai même pas eu le réflexe d'engager une action physique que j'aurais certainement gagné malgré les griffes acérées. J'ai capitulé. Papa n'aurait jamais admis la violence physique.
J'ai récupéré les derniers cartons sous ses vociférations, ramassé ce qui s'était éparpillé sur le sol dans les feuilles de l'allée. Pendant ce temps-là la mère sur la terrasse jouait la tragédie grecque, la main sur le front, les lamentations, les sanglots.

J'ai ouvert le portail, sorti la voiture, refermé le portail et j'ai laissé la voiture de Papa me ramener à la maison. Je tremblais tellement que je tenais le volant du bout des doigts pour ne pas faire zigzaguer la voiture. Je pleurais et hurlais dans la voiture toutes les grossièretés que je n'avais pas pu dire. Papa me manquait déjà beaucoup mais là je prenais encore plus conscience de son absence et du fait qu'il ne pourrait plus jamais me protéger.

Une fois à la maison je n'ai même pas sorti les cartons de la voiture pour voir ce qu'il y avait dedans. J'essayais de me calmer sans succès.

Mes filles n'étaient pas joignables pour que je les informe de la situation.

Du coup c'est ma cousine qui a eu droit à mon récit haché, virulent et larmoyant. Ma cousine ne dit pas de gros mots, ne cède pas à la colère, va plutôt faire un petit malaise en cas de conflit. Elle était choquée par la tournure des évènements. Lors de l'enterrement elle n'avait pas apprécié l'allure de la fille : les yeux charbonneux, les ongles longs, les talons hauts ; très loin du style de ma cousine et du mien. Elle lui faisait penser à Cruella !!! Elle regrettait surtout de ne pas être restée une journée de plus pour m'accompagner ce mardi-là et être témoin.

A un moment il y a eu un bruit de voiture mais je ne suis pas sortie. Ce n'est qu'un peu plus tard que j'ai découvert le siège de bureau dans l'allée derrière ma voiture, comme un solde de tout compte.

Je n'avais pas prévu de faire un changement d'adresse pour le courrier de Papa, pensant récupérer ce qui aurait été nécessaire au cours des visites mais j'ai filé à la poste avant la fermeture pour mettre en place ce transfert. Le postier a été bien aimable de me garder après la fermeture pour tout mettre en place. Depuis je suis inondée de courriers d'associations qui réclament des dons et de magazines en attente de suspension de prélèvement. Il n'y a jamais eu autant de courrier dans ma boite aux lettres !

Le soir j'ai raconté la violence de la scène à mes filles. Elles étaient consternées, en colère et tristes mais nous nous sentions bloquées dans notre possibilité d'action.
Par contre je leur ai dit que pour moi c'était terminé je ne veux plus aucun contact avec ces personnes. Je me protège dans mon isolement.

Boites Papa

Ces petites boites ce sont 90 ans d'une vie dont on me laisse les miettes.

Le lendemain j'ai découvert que je ne pouvais pas aller sur l'adresse mail de Papa car le mot de passe de sa messagerie avait été changé. Je n'avais pas pensé à cela. Une nouvelle adresse au nom de la mère avait été créée mais elles se sont aussi accaparées l'adresse mail de Papa. J'ai découvert cela après ma tentative de connection. Un message sur le téléphone de Papa m'indiquant ces modifications.
J'ai transmis l'info à mes filles qui ont éructé ; le rapt de l'ordi commençait à prendre sa signification. Je ne vois pas ce qu'il y a dans cet ordi qui puisse susciter tant d'intérêt. Bien sûr il est tout neuf puisque Papa venait de donner le précédent, acheté en même temps que le mien, à la fille.
Manon a relaté la situation à son père et mon ex-mari choqué voulait envoyer un huissier !

Lors de mon rendez-vous chez la notaire le lendemain j'ai évoqué la situation les trémolos dans la voix car je n'arrivais pas encore à prendre sur moi. Elle m'a dit que je n'avais pas vraiment de recours si elles décident de tout garder. Elle m'a proposé de laisser passer du temps.

Manon devant revenir une quinzaine de jours plus tard à Toulouse, nous envisagions qu'elle demande à la mère en associant Laëtitia dans sa démarche pour venir chercher les affaires de leur Papy et quelques affaires à elle. Son Papa l'accompagnerait pour l'aider à tout porter sans être annoncé. Si cela se faisait je ne doutais pas de la présence de la fille. Par contre mon ex ne la laisserait pas vociférer sur Manon. Peu enclin à la violence mais très sûr de sa supériorité il ne se laissera pas décontenancer par des "DEGAGE". J'ai donc tenté de préparer une liste des affaires de Papa.

Jamais je n'aurais imaginé cette situation. Papa avait tellement tout bien préparé.
Je suis sûre que la mère est allée faire le Caliméro auprès de leurs amis, disant que je voulais tout lui prendre et me faire passer pour la méchante. Je n'avais aucune intention de réclamer le dernier réfrigérateur ou le récent lave-vaisselle achetés par Papa, ni la TV, ni le lecteur de DVD. Comme il a certainement fait mettre les factures de ces achats d'électroménager à son nom à elle (comme il l'a fait pour moi lors de cadeaux "utiles") cela n'aurait aucun sens. Par contre je suis sûre que l'ordi est au nom de Papa mais je n'ai pas encore cherché une facture. Si je la trouve pourrais-je déclarer un vol assortie d'une usurpation d'identité car Orange a été peu regardant dans le changement de compte payeur pour la box.
Mais tant qu'une démarche via Manon et son Papa n'a pas été tentée je ne fais rien.

Ce n'est pas pour une raison financière car si les affaires de Papa ne nous reviennent pas je suis presque sûre qu'une bonne partie se retrouvera à Emmaüs. C'est une question de propriété. C'est SON chagrin, SON compagnon, SON ordi. Elle prend sa revanche. Elle n'a jamais pu "posséder" Papa beaucoup trop attaché à sa liberté. Mon père avait fait de son bureau, SA pièce. Elle pouvait y rentrer mais les chats avaient certainement plus le droit de rester dans le refuge de Papa.
Papa pouvait tout partager et être totalement présent mais il avait besoin soit d'un espace, soit de temps à lui.
Pendant mon enfance, notre appartement était petit et c'est moi qui avait la chambre, mes parents dormant dans le salon. L'espace de Papa c'était son travail, le vélo autour de Longchamp le vendredi soir après son travail, le tennis le samedi après-midi (une partie avec moi) et encore le vélo le dimanche avec un pique-nique familial lorsque nous ne partions pas le WE chez l'un ou l'autre des grands-parents. Le reste du temps à la maison il était présent et disponible. Mais il avait besoin de ces bulles de liberté.
Je pense qu'elle n'a jamais accepté ces échappatoires et qu'elle se venge maintenant avec l'appui de sa fille.
Maman aussi avait du mal avec ces moments où mon père lui échappait alors que pour moi cette liberté est l'essence de ma vie.

Ce premier volet de l'histoire a été rédigée en grande partie lors d'une de mes nuits d'insomnie et je pensais le publier plus rapidement. Seulement le VOL de l'ordi de Papa avec certainement l'adresse de mon blog dans ses entrailles risquait de réduire à néant la possibilité de récupérer des affaires de Papa si cet article était lu. J'ai donc préféré attendre...

Voici la suite de l'histoire.

Il y a d'abord eu l'anniversaire de Papa ; il aurait eu 90 ans. Je n'avais eu aucune nouvelle de la part de la mère et je n'en ai pas eu plus à ce moment-là.
C'est sans doute mieux car je ne sais pas si j'aurais décroché !

Je suis allée chercher Manon à la gare le mercredi soir. Le jeudi soir nous avons convenu que Manon appelle pour savoir si elle pouvait venir chercher des affaires de Papa. Par politesse elle a demandé comment cela allait et il y a eu les lamentations, qu'elle avait des problèmes aux yeux, qu'elle allait se faire opérer. Je sentais le sous-entendu que c'était de ma faute ! J'avoue que ses problèmes de santé ne m'ont pas touchée. Je ne pense pas qu'elle mente mais j'ai surtout pensé que cela risquait de ruiner notre possibilité et puis il y avait une notion de karma qui tourne... Elle a demandé si Manon venait seule. Visiblement j'aurais été interdite de visite ! Rendez-vous fut pris pour le lendemain en fin de journée. Manon y est allée accompagnée de son Papa dans sa grosse voiture à lui. Ils sont venus vider la voiture à la maison ensuite pendant que j'étais chez le kiné ; Manon restant chez son Papa le soir.

Lorsque je suis arrivée à la maison j'ai eu un choc. Le salon était plein. Cela sentait déjà une odeur de cave et Pookie ne savait plus où se mettre. J'ai appelé ma fille pour avoir le récit. La fille était là bien sûr et tout avait été entreposé dans le garage. Manon n'est même pas rentrée dans la maison ! Son Papa s'est contenté de porter, n'ayant pas à intervenir. Mais elles ont dit qu'elles étaient très fâchées contre moi. Ce qui est tout de même un comble. J'ai tourné en boucle avec ça toute la nuit, surtout que je suis sûre que Manon ne m'a pas tout dit.

A 5h du matin j'ai attaqué le tri. Dans le tas il y avait même les choses à emporter chez Emmaüs. A moi de faire le boulot ! Tout n'était pas là, il restait encore des affaires que Manon devait aller chercher le samedi après midi avec la voiture de son Papy (la mienne étant toujours chez le garagiste). 

J'ai chargé la voiture, attendu l'arrivé de Manon pour les choses trop lourdes et filé au dépôt avant la fermeture du midi.

L'après-midi Manon est revenu avec une voiture pleine ; le salon qui avait repris un peu d'espace a de nouveau été envahi. Il y avait même des objets qui n'ont pas quitté la voiture pour repartir directement à la déchèterie.

Bien sûr il n'y avait ni ordi, ni imprimante !!!! La proposition de don à son fils avant de me faire jeter n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde !

Puis Manon est partie en soirée avec des amis et j'ai craqué en voyant tous ces cartons et objets qu'il allait falloir trier et ranger mais où ? Beaucoup trop de choses à gérer et à accepter ces dernières semaines avec un déficit de sommeil qui s'accumule.

Après une nuit bien trop courte j'ai attaqué un premier tri pour remplir des sacs pour des destinations diverses entre Emmaüs, déchèterie et bac à papiers. La surface occupée dans le salon s'est réduite mais reste très conséquente et la réduction va être lente.

Il manque encore des choses, entre autre la seconde clef de la voiture de Papa qui va certainement diminuer le montant de la vente ainsi que tous les outils et le reste de mes bouteilles de vin. Ce sera pour une prochaine visite d'une de mes filles, sans doute mon aînée.

J'ai découvert tout à l'heure que la mère a profité de la venue de Manon avec la voiture de son Papy pour récupérer les boites de chewing gum qui étaient dans la portière passager !!! Il n'y a pas de petit profit ! Ou alors ces boites Hollywood lui font trop penser à Papa !!!!!! C'est vrai que c'est lui qui les a payées, comme le reste !!!

Jamais je n'aurais imaginé une telle situation, surtout pour un ordinateur qu'elle ne sait pas utiliser et qui a toujours été le hobby de Papa comme c'est aussi le mien.
Ce n'était pas toujours facile de voir mon Papa seule, il y avait comme une jalousie de ma relation privilégiée avec lui. Quand Papa venait bricoler avec moi à la maison elle appelait plusieurs fois pour savoir quand il rentrait. Je sentais que d'un côté cela plaisait à Papa mais de l'autre il restait quand même avec moi jusqu'à la fin de nos travaux. Nous savions à quoi nous en tenir tous les deux et cela n'affectait pas notre relation même si cela m'agaçait un peu.
J'avais déjà connu cela avec Maman. Papa attendait de moi que je fasse le gros dos aux remarques de Maman. La période de l'adolescence m'a rendu moins conciliante !

Il y a toujours ce problème de l'adresse mail. Le compte bancaire étant bloqué, il doit y avoir pas mal de contacts qui se font par ce biais dont je n'ai pas connaissance. Il y a des informations administratives que je ne trouve pas et qui sont certainement sur l'ordi de Papa.

Voilà pourquoi je ne suis pas très présente par ici. Comme j'ai enchainé sur un autre remplacement en mairie mes journées sont bien remplies. Je vous raconterai prochainement car là non plus ce n'est pas simple !!!
Je sais que j'aime bien résoudre les problèmes et que c'est mon point fort mais en ce moment il y en a un peu trop !

A bientôt.  

Pour finir en musique voici la chanson de Serge Lama et les dernières phrases qui correspondent si bien à mon Papa.

Pourtant j'avais déjà la chance
Quand j'étais gosse dans mon quartier
De ne pas attacher d'importance
A ce que les autres pensaient
Et je n'ai pas vu dans l'Histoire
Quelque guerrier ou quelque roi
Assoiffé de règne ou de gloire
Qui soit plus orgueilleux que moi

J'ai rien d'mandé, je n'ai rien eu
Mais j'ai fait ... ce que j'ai voulu ...

 

29 janvier 2022

Chagrin

Mon Papa est décédé vendredi 21 janvier, quelques jours avant ses 90 ans.

Perdre son Papa est toujours une douleur.
Maintenant, je suis vraiment toute seule. Bien sûr il y a mes filles mais c'est à moi d'être là pour elle.

Mon Papa était ma force. Il m'a appris l'indépendance, mais il était toujours là pour un avis, un conseil, une écoute, une aide.

Aujourd'hui j'ai eu 62 ans et il n'était pas là pour m'appeler "Poupinette" ou "Mouflette" ou "La Môme".

Papa tu me manques.

 

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