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1 janvier 2022

Bonne Année 2022

Bonne Année 2022

 

Que cette Nouvelle Année vous soit belle, douce et remplie de projets à réaliser.

Chaque année on tire un trait sur les moments à oublier et on repart plein d'espoir et de bonnes résolutions.
Pour aider il y a un beau soleil ici avec une température fraîche de saison.

En ce premier jour pas encore de bilan pour 2021 ni de résolutions pour 2022. Je me laisse vivre aujourd'hui et peut-être demain. Je profite encore un peu de ma cadette avant de la conduire à la gare demain matin.
J'adopte la positivité de Pookie qui a squatté mon lit de bon matin. Juste quelques étirements des pattes, un changement de position, quelques soupirs et on laisse couler le temps... jusqu'au repas !!!

Je vais tout de même reprendre mon tricot car j'ai perdu le rythme hier.

A bientôt.

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31 décembre 2021

Joyeuse fin d'année 2021

Pas de tricot aujourd'hui ; pas eu le temps de finir la section quotidienne.

Manon et moi préparons notre Réveillon à deux, pardon à trois avec Pookie !

Je vous souhaite un doux Réveillon même si vos projets de fête et de retrouvailles ont sombré sous les attaques de "qui on sait" !

A l'année prochaine...

aimeeh_midnightcountdown_cluster1sh

 

 

15 novembre 2021

Un chat en WE

Melle Pookie que j'ai en garde "prolongée" pendant le stage parisien de sa petite maîtresse a décidé de partir en WE !

Bon je ne suis pas sûre que ce soit tout à fait volontaire...

Ma cadette, à la maison pour quelques jours, était bien contente de retrouver sa compagne féline même si c'est toujours moi qui lui sers ses repas, sa maîtresse étant soit de sortie avec des copines soit en grasse matinée !!! Pas facile de retrouver son petit monde, famille comprise, pour seulement quelques jours !!!

Vendredi soir après le dîner et un petit somme sur un de mes châles, Pookie demande à sortir comme tous les soirs ou presque. La veille elle était restée dormir à la maison ce qui est très rare. La voilà partie dans la nuit noire, froide et humide ; brrrrr !!!

Samedi matin, ouverture du volet roulant puis du volet en bois de la fenêtre de la terrasse couverte. Pas de miaulement, pas de petite tête noire et blanche qui se glisse sous le volet au risque de se faire coincer.

Cette absence arrive certains matins, surtout aux beaux jours ; j'ai parfois dû attendre jusqu'à 10h30 pour la voir arriver bondissante, sa queue touffue bien dressée, depuis le bas du terrain voire même à escalader le grillage qui me sépare des immeubles en contre-bas. Et me sentir enfin rassurée !

Donc je patiente. Vers 11h je m'interroge et l'appelle des quatre côtés de la maison à plusieurs reprises.

Toujours pas de Pookie à l'heure du déjeuner. Sauter le repas du matin, le petit plus pendant que je croque ma tartine puis l'autre petit plus pendant que je déjeune cela ne lui ressemble pas.
Je prends la voiture pour faire le tour du lotissement. Il n'est pas très grand mais je ne peux pas encore marcher autant. J'en profite pour descendre vers les immeubles et le lotissement qui le borde. Pas de chat sur le bas coté de la route. D'un côté cela me rassure sur un éventuel choc avec une voiture. J'ai aussi arpenté tout mon terrain en regardant les trous de passage sous le grillage que les matous empruntent au cas où elle serait restée coincée. Pas de miaulement à mes appels.

En fin d'après midi Manon repasse à la maison et va faire un nouveau tour de nuit avec la lampe de poche. Rien.

Jusqu'à l'heure du coucher j'ai laissé les volets ouvert sauf le volet roulant avec lequel j'ai joué car elle connaît bien ce bruit et sa signification.

La nuit fut mauvaise vous vous en doutez.

Au matin j'appréhendais l'ouverture des volets. Il n'y avait toujours pas de miaulement ni de petite tête dans l'embrasure.

Bien sûr j'ai pensé qu'elle avait pu être enfermée par erreur et réapparaître à l'issue du WE mais l'espoir avait du mal à lutter contre les vilaines pensées. Je n'envisageais pas du tout une "fugue". Elle passe ses nuit dehors et une bonne partie de la journée suivant le temps. C'est un chat libre. La plupart du temps elle est "cachée" dans le jardin et il suffit de s'y rendre pour la voir apparaître à côté de nous pour quelques caresses avant de repartir.

Retour de ma fille en fin de matinée pour préparer son sac et déjeuner avant de reprendre son train pour la Capitale. Elle a lancé l'alerte sur le Net puis auprès des vétérinaires puisque Pookie est pucée. Elle a imprimé des affiches qu'elle est allée coller sur les lampadaires du coin. Nos adieux ont été encore plus tristes que d'habitude avant que son Papa ne vienne la chercher pour la conduire à la gare.

J'ai également trouvé un site pour une alerte départementale sur lequel j'ai mis une annonce.

La nuit est tombée. J'ai actionné la fermeture du volet roulant et en ouvrant la porte-fenêtre de la terrasse j'ai entendu une clochette, sans vraiment y croire j'ai appelé "Pookie" et j'ai vu débouler une forme noire au son du grelot qui est entrée en trombe dans la maison.

Je ne trouve pas les mots pour dire ma joie, non, mon bonheur de revoir cette petite chatte moi qui étais allergique au début !!! Pour tout savoir c'est ici.

Je l'ai caressée un peu, prise rapidement dans les bras parce que c'était plus fort que moi mais très vite ouvert le paquet de pâté que j'ai donné en entier. Elle se glissait entre mes jambes pendant la déchirure du paquet et le versement dans son plat en réclamant très fort ce repas dont elle avait dû être privée.

J'ai juste eu le temps d'envoyer un message à sa maîtresse dans le train puis à mon Papa qui prenait régulièrement des nouvelles.

L'assiette était vide et j'ai préparé un second sachet. D'ordinaire le sachet est donné par moitié matin et soir avec des croquettes.
Celui-ci a été englouti avec la même vitesse.

J'ai voulu faire une pause câlin mais elle restait sous la table, assise, à essayer de reprendre ses marques.

Elle a à nouveau réclamé à manger. Quelques croquettes sont venues garnir son plat. Il ne fallait pas qu'elle tombe malade à manger tous ses repas en retard.

Cela confirme qu'elle a dû être enfermée par inadvertance et venait juste d'être libérée. Par contre elle n'a pas bu. Avait-elle accès à de l'eau ou alors en a trouvé après sa libération. Il a beaucoup plu et j'ai des tas de bacs qui se remplissent d'eau dans le jardin.

Je suis retournée à mon bureau dans ma chambre. J'avais préparé le plaid qu'elle aime sur mon lit au cas où elle viendrait. Je ne voulais pas la brusquer.

Je ne l'ai même pas entendu arriver. Elle est allée directement sur le plaid puis vite redescendue pour mettre ses pattes sur ma cuisse comme pour me demander l'autorisation de grimper sur mes genoux et de là sur le bureau pour se coucher sur le tricot que je venais de poser. Bon, j'ai vite soustrait mon ouvrage écru de ses patounes.

Là, nous avons fait un gros câlin. Pookie aime les câlins à petites doses et selon son bon vouloir. Mais là j'avais vraiment le sentiment que ce câlin était important pour elle. Elle glissait sa tête dans ma main et je ne devais pas l'enlever. J'ai gratouillé, gratouillé...

Puis elle est repartie dans le salon s'installer sur les partitions en haut du piano. Elle retrouvait ses marques.

Elle est venue partager mon dîner pour grapiller quelques petites miettes.

Puis elle a voulu sortir. J'ai hésité mais elle a insisté en cherchant à ouvrir la porte-fenêtre de sa patte ; alors j'ai ré-ouvert le volet pour la laisser partir dans le noir avec appréhension.

Ce matin après un premier réveil bien trop matinal j'ai replongé dans les bras de Morphée et ce n'est que passé 9h que le téléphone m'a réveillé : un numéro inconnu que je n'ai pas pris. Les sites commerciaux ont dû finir par trouver ce nouveau numéro via la boxe depuis que j'ai arrêté ma ligne fixe. Pourtant je ne le communique pas.

Très vite j'ai actionné le bouton du volet roulant puis le loquet du volet en bois et Pookie était là déjà très quémandeuse de nourriture.

Une fois le ventre plein elle a miaulé pour avoir son câlin du matin. J'ai à peine eu le temps de m'asseoir dans le fauteuil qu'elle était sur mes genoux. Elle s'est installée de suite et a entrepris de téter ma main avec les patounes avant qui piétinaient ma cuisse. J'ai supporté stoïquement les griffes acérées qui passaient au travers du pantalon. C'était trop bon de souffrir !!!

Pendant que je rédige ce petit billet elle est sur SON plaid, sur mon lit tout près de moi.

Pookie de retour1

 

Quoi, encore des photos ! Je dors moi. Mon WE a été difficile...

Pookie de retour2

 

Vous remarquerez que ce plaid attend toujours que j'arrête les fils...
Je ne peux pas il y a un chat dessus !!!

Mon Papa me disait de la garder à la maison le soir mais je ne me sens pas de la priver de liberté. Elle vit dans une maison et peut sortir à sa guise (je fais le portier, il n'y a pas de chatière). Au cours des périodes en appartement avec sa petite maîtresse elle a dû rester enfermée et semblait en avoir pris son parti. Dès qu'elle est revenue à la maison avec sa maîtresse lors d'un nouveau confinement elle est sortie de suite et a très vite retrouvé ses marques entre le terrain et la maison.

Pour le moment je profite qu'elle soit juste à côté de moi...

8 octobre 2021

Je me lance dans la décoration !

Pendant des années j'ai modifié la décoration de ma maison, surtout la pièce principale, au fil des saisons.
Mes broderies, mes patchworks, des objets, des bougies changeaient l'ambiance au fil des mois.

Les filles grandissaient, étaient moins à la maison et j'ai trouvé que c'était beaucoup d'effort juste pour moi. Il y a eu des périodes où j'étais moins créative et le rythme s'est perdu. Une broderie de Noël restait à l'année sur un mur et les bougies de l'Avent étaient encore à moitié consumées à Pâques.

Il y a quelques jours à la recherche de laine (que je n'ai toujours pas retrouvée) j'ai brassé beaucoup de mes boites à trésors.
J'y ai redécouvert des ouvrages en cours qui m'ont donné des regrets honteux et des envies de les terminer. Il me faudrait des mois voire des années pour arriver au bout.
Je me suis souvenue de panneaux imprimés sur le thème de l'automne à tendance Halloween ; c'était le moment de les retrouver. Je ne suis pas très fan de ces tissus imprimés mais j'avais dû me laisser tenter sur un salon il y a des années. Ce n'est pas vraiment du patch, juste un peu de couture !

Bien sûr ils étaient dans une caisse sous toutes les autres !

J'ai retrouvé aussi une petite guirlande issue d'un vieux Simply Vintage je crois ainsi que ma petite sorcière du même magazine il me semble. La broderie cœur d'Halloween était dans la même boite et a enfin pris l'air.

Les deux panneaux étaient prêts pour le matelassage et l'un d'eux déjà en cours. J'avais commencé un matelassage à la machine avec un fil transparent sur le dessus. Le motif ayant des traits noirs pour simuler des piqûres j'avais choisi cette option pour ne pas les cacher.

Je me sentais prête à reprendre le matelassage à la machine mais il me fallait retrouver ce fil invisible. A ma grande surprise il était bien rangé dans le tiroir des fils spéciaux des mini commodes du suédois. Je m'étonne moi-même !

Je me suis contentée d'un matelassage très simple, surtout des lignes.
Ensuite il a fallu arrêter les fils et cette étape fut plus compliquée. Tirer les deux fils sur l'arrière pour faire des nœuds avec un fil qui ne ne voit pas et est plus fin que mes cheveux blancs m'a donné du fil à retordre mais je n'ai pas lâché l'affaire.

Pour le tour j'ai choisi de fines bandes noires montées à la machine et finies à la main sur l'envers.

En quelques heures j'avais un joli panneau de saison à accrocher... mais où ???

Panneau Welcome automne

J'ai peu de place sur les murs. Beaucoup de bibliothèques occupent presque toute la surface disponible.
Depuis la construction de la maison, cela fera 20 ans en décembre, j'ai quatre photos prises lors d'un voyage en Espagne accrochées sur le seul mur libre côté repas : les dernières vacances passées avec le Papa de mes filles. Séville est une belle ville mais pas plus que tant d'autres ; de plus les photos ont glissé dans les cadres et je n'ai jamais pris le temps de les redresser. Cela faisait partie du mur et je ne les voyais plus.

Mur cadres Espagne

Prise d'un élan soudain, j'ai décidé de faire de la place et de décrocher ces cadres. Catastrophe ! J'avais toujours des cadres avec des vis bien visibles. Le temps et la poussière avaient fait leurs œuvres sur mon mur en badigeon jaune. Il restait même les traits de crayon de mon Papa qui avait percé les trous chevillés.

J'ai enlevé les vis mais laissé les chevilles ; avec une gomme j'ai effacé le crayon et atténué le tour des cadres mais c'est un bon lessivage qu'il faudrait faire.

Le pauvre petit panneau que je venais de terminer n'aurait rien masqué de ces outrages du temps.

J'ai ressorti un patch qui est longtemps resté sur le dossier de l'ancien canapé puis d'un fauteuil avant d'être rangé dans la malle des patchworks. Le patch cœurs ici.

Ce mur n'est pas facile à habiller car il y a un radiateur en hauteur donc impossible d'accrocher un grand quilt.

Quelques punaises enfoncées plus tard j'avais une nouvelle vision de ma pièce à vivre.
Deux patchs qui n'ont rien en commun mais qui s'exposent en cachant la misère !

Mur patchs1

Mur patchs2

Par contre j'ai un quilt à matelasser dont les dimensions devraient convenir à cet emplacement. Si c'est le cas la motivation pour le terminer sera-t-elle assez forte ???

Le second panneau est un peu plus grand mais n'aurait pas pu recouvrir le reste du mur. Je vais ressortir le fil transparent et jouer avec la machine à coudre...
Enfin si une chose poilue m'en laisse la possibilité !

Pookie patch2

Pookie patch3

 

Comment ne pas craquer et la laisser tranquille !

Pour la petite histoire, il y a plein d'épingles pour tenir les trois épaisseurs mais cela n'a pas l'air de la gêner.

Dans le lot il y avait un troisième panneau que j'avais déjà monté en coussin. Il restait à percer les boutonnières, coudre des boutons et glisser un coussin dedans.
Une recherche dans le bocal des boutons de récupération pour en trouver trois identiques et voilà une jolie housse de coussin de saison.
Seulement pas de coussin de cette taille.
Sur ma lancée j'ai sorti un tissu blanc, que je n'utiliserai jamais pour le patch car en fibres mélangées, pour faire une enveloppe que j'ai rempli de chutes de tissus, de fils et de kapok. Ah ! Utiliser ce que j'ai sous la main ; en plus cela fait un coussin bien dodu.

Coussin panneau citrouille

 

Il est tout à fait à sa place sur le canapé.

Coussin panneau citrouilles2

Le plaisir de se sentir efficace !

La guirlande s'est retrouvée en hauteur sur un pan de mur ; la sorcière trône au milieu d'une mise en scène sur une petite table ; le cœur brodé en a profité pour venir prendre la place du couple Père Noël-Mère Noël qui est là depuis 10 mois !

Guirlande Halloween

Mise en scène 21-10

Coeur Halloween2

La dernière fois où je me souviens avoir sorti ces décorations c'était ici en 2017 ! A cette époque je notais déjà que je délaissais la déco de la maison.
La sorcière n'a pas pris une ride contrairement à d'autres !!!

A bientôt...

2 octobre 2021

Libérée, délivrée... je réapprends à marcher !

Je vous ai mis l'air dans la tête, c'est bon ?

Jeudi matin j'ai passé une 5e radio de contrôle pour découvrir que c'est toujours en cours de consolidation avec la formation d'un cale.
Je suis déçue de repartir pour une quinzaine de jours de botte.

Le midi mon kiné me dit que ce cale est plutôt encourageant. On regarde l'évolution sur les photos, il me donne des explications et me laisse un petit espoir.
Du coup on ajoute des exercices au travail simple mais sensible du "pointe-flexe" ; pied à plat au sol et travail des orteils avec dissociation. Lever le pouce mais laisser les autres orteils au sol et inverser. Cela fait fumer mon petit cerveau. Bien-sûr le résultat est proche de l'immobilité absolue. J'ai essayé avec le pied droit et ce n'est pas beaucoup mieux. La dissociation ce n'est pas mon truc visiblement !!!

Le soir j'avais mon doc en visio et là, bonne nouvelle, je peux enlever la botte. YES !

J'avoue que j'ai attendu le coucher pour l'enlever et sentir les draps sur le bas de ma jambe pour la première fois depuis 3 mois. J'avais une petite appréhension à perdre cette protection. Depuis ce matin je chemine à petits pas dans la maison.

J'ai toujours le sentiment d'avoir la jambe gauche plus courte à cause de l'épaisseur de la semelle de la botte qui s'est imprimée dans ma mémoire. Comme je marche pieds nus le toucher du carrelage est très différent à droite et à gauche ; en plus la peau du talon est bien abîmée et va nécessiter pas mal de crème pour être moins sensible. Je continue à avoir une marche décalée mais j'espère régler tout cela avec le kiné dans les jours à venir.

Pour aller dans le jardin je remettrai la botte. Mon terrain est bien trop irrégulier pour risquer de poser le pied en travers. De plus l'enfilage d'une chaussette est déjà compliqué alors celui d'une chaussure... Ce soir le pied est déjà plus enflé que l'autre !

Pour la voiture je vais laisser passer une semaine avant de tester l'embrayage. J'étais très optimiste lorsque je prévoyais d'aller chercher Manon à la gare ! Elle s'est débrouillée toute seule. Une halte dodo à Toulouse chez une copine le soir de son arrivée et transports en commun jusqu'à la maison le lendemain matin.

Les travaux au jardin devront attendre encore un peu.
Mes semis transplantés en godets individuels ne veulent pas grandir. Je les ai placés sur la table de la terrasse couverte mais les baveux ont réussi à les trouver et mes derniers choux en devenir ont été croqués.
Heureusement qu'il y a quelques courges dans le potager pour me nourrir cet hiver !!! Je pense aller les ramasser avec Manon lundi de retour du WE chez son Papa. En quelques jours toulousains il faut voir Papa, Maman, Papy, les copains !!! La vie sociale est compliquée !!!!

A bientôt.

FreshStartCluster

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18 septembre 2021

Faire sa Marie Kondo !

Je suis sur Instagram une courageuse rénovatrice d'usine de bouchons @Morganours.

Je suis sur la "cinq" "Silence ça pousse" avec Stéphane Marie et Carole Tolila.

Le rapport entre tout ça : c'est @carole_tolila.

Via Morganours qui y était invitée j'ai découvert sur l'insta de Carole la reprise de "pyjama thérapie" ici.

Je ne connaissais pas le principe ; j'ai regardé en différé et découvert deux autres personnes invitées à parler de leur univers. Parfait pour s'ouvrir l'esprit et ne pas juger au premier coup d'œil.

La dernière invitée @larrangeuse m'a fait réfléchir et j'en arrive enfin... à Marie Kondo !

Mariekondo

 

photo insta @mariekondo

Je connaissais l'organisation de ses rangements de loin mais ne voyais pas comment appliquer cela chez moi; l'épure ne dure pas longtemps dans mon monde ! Une maison claire, lisse, minimaliste et désencombrée n'est sans doute pas pour moi mais en écoutant ses propos j'ai pensé que je pouvais y réfléchir et m'en inspirer.

Depuis quelques années je m'éloigne de plus en plus du monde de la consommation. La raison principale étant financière. Vivant sur mon acquis depuis quelques années je ne renouvelle rien et j'ai pratiquement réduit à zéro tous ces petits achats qui ne coutent pas chers mais qui s'entassent sans vraiment assouvir un besoin indispensable.
Un des postes où je me rends compte que j'ai englouti une fortune pendant des années (toutes proportions gardées) est celui des magazines. Ayant beaucoup de centres d'intérêt il me fallait la ou les revues qui traitaient du sujet, mois après mois même si dans les derniers temps je pouvais trouver beaucoup d'informations sur le Net gratuitement. J'aime lire le papier, le toucher et l'avoir à portée de main !

Je ne peux pas parler de transition vers le minimalisme vu le remplissage de ma maison mais il est sûr que j'ai évité d'ajouter à tout ce que j'ai déjà.

Pour bien ranger il faudrait trier et donc se débarrasser. C'est ce qui est le plus difficile pour moi. Je suis tellement dans la démarche "je mets de côté car cela pourrait me servir" que je me laisse dépasser. Du coup ce que j'ai mis de coté ne me saute pas aux yeux lorsque je pourrais l'utiliser et ce stockage n'a servi à rien.

Pour mes projets créatifs qu'ils soient textiles ou papier je fais beaucoup de récupération donc il faut stocker. Si côté tissus et fils je m'y retrouve à peu près, je me suis totalement laissée submerger pour le papier avec le scrap et tous ces matériaux.
J'avais investi le bureau de ma fille aînée pour y faire du scrap afin de garder mon boudoir créatif pour le textile. Mais l'ordi (même si il est portable) est dans le boudoir et j'y ai souvent rapporté des projets. Le matériel navigue d'une chambre à l'autre en s'amoncelant au fil des projets, des achats et des récupérations.
Bref je n'y retrouve plus rien et la chambre de mon aînée s'apparente à un débarras où ma cadette y entrepose aussi ses affaires entre ses locations et ses retours à la maison. Même Pookie a du mal à trouver un coin où se reposer lorsqu'elle peut pénétrer dans cette chambre.

Je sens bien que je ne vais pas résoudre ce problème en une fois. Il me faut un peu d'échauffement, de mise en condition et de réflexion.

Alors ce matin j'ai rangé les serviettes de toilette !

Linge de toilette

Tout ça pour ça me direz-vous ?
Je n'ai pas pensé à prendre une photo avant n'étant pas dans l'idée de raconter ma démarche.

On est très loin de ça !

Larrangeuse2

 

photo insta @larrangeuse

Mon linge de toilette est dans le dressing, nom pompeux pour désigner la pièce de 3,30 m² qui remplace les placards que je n'ai pas voulus dans les 3 petites chambres. A l'intérieur c'est du condensé entre tringles, patères et étagères. Cela aurait sans doute pu être plus optimisé mais j'ai fait avec les moyens du bords et dans l'urgence après la construction de la maison et j'en suis toujours restée là.
Donc une étagère est dévolu au linge de toilette que je pliais et entassais sur une grande hauteur d'étagère. Tout ce linge a des dimensions différentes donc les piles sont bancales et c'est toujours l'élément du dessous dont on a besoin. Au fur et à mesure la pile prend des allures de Tour de Pise et le linge propre vient caler un peu tout ça.
De temps à autre je refais la pile mais toujours de la même manière donc c'est reparti pour un tour.

Ce matin la pluie m'interdisant d'aller au potager avec ma botte (je suis repartie pour 15 jours de plus mais j'ai commencé la rééducation, ouf !) j'ai sortit tout le linge et j'ai entrepris de le plier et le rouler pour entasser des petits boudins sur l'étagère.
On est loin de la nette précision esthétique des pros mais c'est un début.
Pour poursuivre la démarche, il me faudrait aussi me débarrasser de certaines pièces. Tout ce linge a beaucoup d'années de service. Même si j'utilise chaque pièce, la moitié me suffirait avec une rotation plus fréquente. Ce serait l'occasion d'acquérir des éléments similaires plus faciles à ranger. Mais ce n'est pas pour tout de suite.

Ma prochaine étape ne sera pas les étagères du dessous avec tous mes vêtements de sport mais les tiroirs de la commode de ma chambre.
Si les sous-vêtement sont rangés dans des compartiments par catégorie c'est la jungle pour les autres vêtements qui ne sont pas sur cintre. Je vais tenter le pliage façon Marie Kondo même si je n'ai pas de séparation pour agencer le tout. Ce sera déjà un début.

Il y aurait du tri à faire dans mes vêtements. Mais je rencontre deux problèmes. Le premier est la prise de poids pour cause de thyroïde défaillante après la ménopause. Donc beaucoup de vêtements ne sont plus mettables actuellement mais pourraient le redevenir. Les garder me permet d'y croire. Le second étant que je ne pourrai pas me refaire une garde robe si je me sépare de presque tout !
Je reste beaucoup à la maison ou dans le jardin et je porte des vêtements confortables que j'aime ; peu m'importe d'avoir toujours les mêmes ; il n'y a personne pour m'en faire la remarque. Je "m'habille" évidemment pour retrouver le monde extérieur, mais c'est si peu fréquent que l'on ne se souvient pas de ce que je porte !

De plus j'ai beaucoup de vêtements "anciens" dont j'ai du mal à me séparer alors que je ne les porterai plus jamais. Par exemple une jupe longue à multiples volants de tissus provençaux. Pour un bal costumé peut-être ? Mais comme je n'y vais pas !

Donc pour cette seconde étape j'organise le rangement des tiroirs. Si cela rentre "en désordre", cela devrait rentrer "en ordre". Ensuite il sera temps de trier.

Lorsque je regarde ces photos de linge ou d'objets à l'organisation si esthétique cela m'interpelle. J'aime ranger les choses dans des cases (les gens parfois aussi !) mais je ne fais pas l'effort de les y remettre après utilisation ; or c'est l'une des étapes clef de cette organisation.

A la vue d'une garde robe dans une teinte unique comme le présente @larrangeuse, je ressens une attirance pour cette simplicité puis me vient le désir de couleurs.

Larrangeuse1

 

photo insta @larrangeuse

Il n'est pas question de copier mais de s'ouvrir à une autre vision, de s'y familiariser avant d'en adopter quelques principes.

Je suis encore très loin d'avoir des espaces créatifs façon Marie Kondo ou @larrangeuse...

15 septembre 2021

Encore 15 jours... peut-être ?

Hier, après la radio de ma patte folle le bilan était mitigé : en voie de consolidation ! J'espérais mieux.

Aujourd'hui mon doc a trouvé que c'était pas mal mais qu'on prolongeait de 15 jours par contre je peux commencer la rééducation.
Voilà une bonne nouvelle.
Je ressens une gène dans les orteils, des crispations et parfois des crampes alors un peu de mouvements, de décontraction et de massages seront les bienvenus.
Je commence vendredi. Le kiné vient à la maison bien sûr car 2 km aller et 2 km retour en béquilles ce n'est pas raisonnable. Mon Papa m'aide déjà beaucoup entre les courses et les trajets médicaux il n'est pas question d'en ajouter d'autres.

Mon espoir secret est de retrouver suffisamment de mobilité de la cheville pour pouvoir jouer de l'embrayage dès la botte enlevée et aller récupérer ma fille à la gare de Toulouse le 30 septembre au soir. Peut-être suis-je un peu optimiste ?

J'ai tout un tas de questions pour le kiné et j'ai hâte d'être 2 jours plus tard. Mon doc a laissé entendre que la rééducation serait longue. Mais que veut dire longue ; je n'ai pas osé poser la question.
Je compte évidemment beaucoup sur ma volonté, mon passé sportif et le fait d'avoir continué à "marcher" pour accélérer la rééducation, même si j'oublie un peu les 61 années au passage.

Comme il a plu énormément ces derniers jours descendre au potager n'est pas très facile si je ne veux pas remonter avec de la terre sous la semelle. Je faisais déjà attention à poser le pied le plus à plat possible, je choisi maintenant en plus les surfaces herbeuses pour ne pas salir ! Heureusement j'avais cueilli le maximum de légumes en prévision.

Hier j'ai eu envie de ressortir un ouvrage au tricot pour ne pas avoir les mains inertes alors que je visionnais quelques vidéos You Tube en retard. J'aurais pu reprendre mes broderies mais c'était du tricot que je voulais entre les mains et pas n'importe lequel : le châle Caméo. J'en avais parlé ici et .
Pour broder je préfère ne faire que cela et garder toute mon attention.

La difficulté a été de me souvenir dans quelle boite je l'avais "rangé". J'ai cherché, cherché pour finir par découvrir le sac où il m'attendait, presque sous mes yeux (enfin un peu caché tout de même par un autre ouvrage !).

Je ne me souvenais pas d'être déjà arrivée à la 3e partie. Je pensais pouvoir tricoter du point mousse sans réfléchir or c'était un point fantaisie qui allait me demander un peu d'attention, au moins pour reprendre le rythme ce qui n'était pas compatible avec le suivi des vidéos. J'ai donc rangé, pas trop loin, le châle pour chercher un autre ouvrage en attente.
Ce n'est pas ce qui manque !

Châle Caméo turquoise au 21-09-15

Le gilet mandala à portée de main dans son panier me tendait son crochet. Rien que du facile qui se fait sans réfléchir. Voilà une occupation parfaite pour avancer et tenter de finir ce projet aux couleurs d'automne.
Longtemps que je n'avais pas repris un crochet. Avec ma longue période d'algodystrophie guider le fil de la main gauche était impossible. Même si je ne pense pas crocheter pendant des heures d'affilée, je suis contente de me sentir valide, de ce côté là !!!

Gilet Mandala 21-09-15

 

Allez encore quelques rangs, de plus en plus longs bien sûr, pour finir ce gilet mandala. Restera à oser le porter. Ce modèle donnait envie porté par d'autres mais sur moi ???

A suivre...

13 juillet 2021

C'est la faute à "pas d'chance"

Mauvais karma vendredi dernier.

Le doc a trouvé que ma cheville présentait plus une fracture qu'une entorse vu l'endroit où l'hématome se formait et le point douloureux. Dans ce cas l'attèle de la copine n'allait pas suffire et il allait falloir plâtrer... pour 6 semaines.
Donc une radio s'imposait.
Quant au reste, entre le traitement pour l'hypothyroïdie et l'hypertension on allait continuer les traitements et voir peut-être d'autres pistes côté hypertension.

Quand j'ai retrouvé mon Papa dans la voiture je lui ai demandé qu'il me conduise directement à la déchetterie ce serait plus rapide. Mon paternel n'a pas apprécié mon humour !
C'est donc chez le radiologue que nous avons patienté.

Pendant que mon Papa faisait un sudoku sur son portable je passais et repassais dans ma tête tous les problèmes des semaines à venir. Puis j'ai croisé les doigts en attendant le verdict.
Je n'ai pas dû croiser assez fort : fracture et donc immobilisation à prévoir.

De retour chez moi, une fois seule, j'ai un peu craqué.

Samedi après-midi mon Papa est revenu avec sa compagne pour qu'elle descende au potager. La 2e courgette ronde avait bien profité et si la taille "ballon de foot" était un peu exagérée on n'était pas loin du ballon de hand ! Du coup la peau est un peu dure mais j'ai un légume pour au moins 3 repas ! Trois autres courgettes rondes ont fini dans le panier mais pas de courgette longue. Les tomates n'ont toujours pas rougi.

2e courgette ronde 21-07-10

Des pommes de terre ont rejoint le panier. Normalement j'aurais dû les butter encore une fois avec la tonte de la partie haute du jardin si j'avais pu tondre. Avec la pluie, ce qui recouvre les pieds s'est tassé et certaines pommes de terre pointent le bout de leur nez pour verdir à la lumière. Pour la récolte il faudra juste enlever un petit bout sur certaines mais c'est pour celles qui restent que je m'inquiète ; cela va se découvrir de plus en plus.
Les haricots poussent doucement et devront se passer de butage. Les cagettes ont été enlevées et rangées. Il y a aussi des courges semble-t-il.
La pluie étant prévue pour lundi l'arrosage n'est pas nécessaire pour le moment. C'est toujours ça de gagné !

Le doc ayant parlé d'un plâtre de marche je m'accroche à l'idée que je pourrai au moins descendre au potager par l'extérieur pour récolter, arroser, désherber, bref maintenir un peu d'ordre au potager ; comme venir recouvrir les pommes de terre avec la tonte récupérée sur les parties déjà récoltées. Toute cette organisation était un peu trop complexe à expliquer à une personne d'un certain âge qui me fait la gentillesse de jeter un œil à mon potager.
J'espère aussi gratter une semaine puisque cela fait déjà 10 jours que c'est arrivé ; 5 semaines ce serait mieux que 6 !

Pas de rendez-vous le lundi donc mon immobilisation est remise à mardi.

Et ce mardi je suis devenue robocop !

Entorse 2021-2

Pas de plâtre mais une botte qui m'emprisonne du pied au dessous du genoux à garder nuit et jour. Un truc avec mousse, coque plastique, bandes agrippantes et même un système et gonflage et dégonflage. Avec les températures du jour je suis bien au chaud mais si la canicule arrive je vais avoir envie de glisser des glaçons dans cette botte.
Elle va me permettre de poser le pied à terre. Je n'ai pas osé dire que je voulais gambader dans le jardin. Il faut tout de même privilégier les béquilles, ce qui semble compliqué dans la terre. De plus salir la semelle pour ensuite la glisser sous les draps, ce n'est pas le top. Je sens que je vais encore utiliser mon petit sac plastique.
C'est la pharmacienne qui me l'a mise en place. Le problème est la compression. Ayant des soucis de circulation sanguine j'ai pour le moment des difficultés à gérer le serrage. Je connais bien le problème avec les chaussures de ski. J'espère que la mousse va se tasser un peu pour être moins "réactive" sur la jambe.

La semelle de cette botte étant épaisse je suis encore plus claudicante qu'avec l'attèle vu que je marche pied-nu à droite. Je vais finir complètement bancale !

C'est parti pour 6 semaines (pas réussi à gratter une semaine !) avec une radio de contrôle au bout de 4 semaines.

Maintenance patience et longueur de temps...

9 juillet 2021

Stoppée en plein élan !

Une grosse pluie samedi dernier dans la matinée.
Le soleil s'installe l'après-midi et je décide de descendre au potager. Je suis en train d'aménager le passage en pente entre le haut du terrain où se trouve la maison et le bas où se trouve le potager. Si vous suivez le tour de France j'ai une pente bien supérieure aux 10 à 12 % que gravissent les coureurs avec panache !
Il y a une différence de 2 mètres environ qui sont franchis sur un peu plus de 3 mètres. On est plus proche du kilomètre vertical avec plus de 50% !!!

A coups de pioche j'ai commencé à réduire l'angle de la pente pour la rendre plus régulière. Une série de pluies m'ont éloignée de ce chantier. Un escalier serait bien mais le passage de la brouette me pose problème et je n'ai pas les matériaux pour en faire un pour le moment.
Si je devais descendre au potager je faisais attention à poser prudemment les pieds sur le côté herbeux... sauf samedi après-midi !!!

Chargée d'un sceau rempli d'eau à déverser dans un baquet près du potager j'ai chaussé mes tongs comme si je me rendais à la plage pour attaquer pleine pente et je suis partie en glissade dans la boue en me prenant le contenu du sceau sur le corps. Ce bain de boue aurait pu me faire rire sauf que le pied gauche a bloqué sur une touffe d'herbe que j'aurais dû piétiner et la cheville n'a pas aimé ce stop brutal.

La suite est digne des jeux d'Interville de mon enfance. Tenter de remonter la pente à quatre pattes les tongs dans une main, l'autre griffant la terre et le sourire crispé sur la douleur. Le sceau est resté dans la pente où il est toujours !

Rentrer à la maison en faisant attention à ne pas glisser sur le carrelage avec mes pieds boueux et boiter jusqu'à la douche pour me décrasser.

Ensuite faire le point sur les dégâts. Une cuisse un peu égratignée où le bleu ne va pas tarder à se former mais surtout une cheville gauche qui enfle doucement malgré l'eau froide de la douche.

Claudiquer jusqu'au congel pour sortir le pack gelé et l'appliquer sur la cheville en m'allongeant la patte en l'air sur le canapé pour réfléchir à la situation.

Décidément les premiers jours de juillet ne me sont pas favorables. Il y a 2 ans, le 1er juillet c'était le poignet que je fracturais doublement à 150 m de la maison ici. Et ce 3 juillet je réduis la distance, moins de 10 m, pour une nouvelle chute.
Depuis 2 ans je ne me fais plus confiance lorsque je marche à l'extérieur alors que la marche a toujours été "facile" pour moi contrairement à la course à pied où j'ai toujours dû être "en force" lorsque je la pratiquais !

Bien sûr je suis seule à la maison depuis que Manon est partie en stage à Paris. Je suis donc restée au repos à glacer et à masser la cheville avec de l'huile d'Arnica et de l'huile essentielle de Gauthérie.
Le lundi je devais me déplacer à l'association qui est dans l'effervescence avant la fermeture pour congés. J'espérais très fort pouvoir conduire.
Lundi matin il a fallu revoir tout cela. Heureusement nous avons une secrétaire (qui est salariée) parfaite. Mise en place au téléphone et elle devait passer en début d'après midi pour me faire signer des papiers... et m'apporter une attèle et des béquilles : ma sauveuse !

Entre temps mon Papa est passé à l'improviste avant le déjeuner et n'a pas été content que je ne l'appelle pas dans le WE pour lui demander de l'aide. Mais j'avais suffisamment à manger dans le congel donc il n'y avait pas d'urgence. Je croyais un peu naïvement que cela s'arrangerait tout seul !!!

Ce qui me désole en plus d'être limitée dans mes mouvements et d'avoir un peu mal aussi c'est que le potager est laissé en roue libre. Avec la pluie et les moments ensoleillés de ces derniers jours je vois de ma maison "perchée" les feuilles des cucurbitacées qui poussent tel le haricot magique du conte.
J'avais laissé samedi ma seconde courgette ronde de la taille d'une balle de tennis ; je pense que maintenant c'est un ballon de foot.

1ere courgette ronde 21-07-02 

1ère courgette ronde la 2 juillet

Les fraises et les framboises ne sont pas cueillies alors que je mange des pots de compote !
Je suis trop loin pour voir si les premières tomates ont rougi mais ma lutte contre les gourmands est perdue.
J'avais recouvert un semis de haricots de petites cagettes de plantes pour éviter le grattage des oiseaux ; j'espère, cette fois, que les chats les auront bousculées pour libérer les pousses. Ils pourraient un peu m'aider tout de même avec l'hébergement que je leur offre : transat, banc, table, coussin, coins ombragés...

Les rares personnes que je fréquente (c'est ça d'être sauvage) ne jardinent pas et je ne vais pas leur demander d'aller faire un tour au potager pour voir si tout va bien. Et puis je n'aime pas demander de l'aide...

Pour un traitement que je suis je devais faire des analyses et ensuite voir mon médecin. Papa s'est fait le chauffeur pour me déposer devant le laboratoire dans la rue principale de ma commune qui est en travaux et mise en sens unique. C'était comique de voir mon Papa de 89 ans se mettre au milieu de la chaussée pour arrêter les voitures et ouvrir le passage à sa fille de 61 ans avec ses béquilles oranges et son sac en plastique sur le pied nu dans l'attèle car, bien sûr, il avait plu juste avant.
Pour sourire encore plus c'est la personne la plus âgée qui attendait son tour à l'intérieur du laboratoire qui m'a tenu la porte vitrée pour me permettre d'entrer et qui m'offrait son aide pour m'asseoir ! La voyant un peu bancale sur ses jambes j'ai préféré la remercier et lui sourire des yeux pour cause de masque en me débrouillant seule.

Je suis donc redevenue incollable sur le tour de France comme il y a 2 ans du fond de mon canapé ! Pookie et moi nous disputons un peu le canapé. Elle revient dans la maison pour s'y installer de tout son long peu de temps avant le lancement de l'étape à croire qu'elle connait la programmation. Ensuite il faut négocier. Elle en profite parfois pour faire quelques câlins supplémentaires en se couchant sur mon ventre puis repart dans un autre lieu : la table, un tabouret de bar...

Entorse 2021 

J'ai perdu à la négo !

Cet après-midi, je repars à l'aventure en béquilles avec mon Papa chauffeur pour la visite médicale. J'espère que le doc va confirmer que c'est une foulure ou une entorse bénigne et que la remise en état de marche est proche.
Je veux au moins pouvoir reconduire et m'appuyer sur un chariot pour faire mes courses moi qui n'en ai pas poussé depuis des mois puisque mon peu de courses tient dans un cabas et poser sans dommage et sans trop de douleur mon pied sur un terrain qui n'est plus aussi plat qu'un carrelage de maison. J'appréhende les bosses et creux de mon terrain. Mais laisser se gâter le fruit de mes efforts au potager me désole.

J'aurais du temps pour reprendre mes ouvrages mais je n'arrive pas à m'y remettre. Toute occupation quotidienne prend plus de temps et nécessite des pauses "patte en l'air". Je passe encore beaucoup de temps à gérer l'association. Heureusement que la maison n'est pas trop grande pour passer du salon à mon coin bureau. Mais c'est aussi grâce à ces mouvements que j'ai l'impression de ne pas perdre trop de mobilité de ma cheville, même si je ne fais pas de grands mouvements.

Je ne pensais pas écrire tout cela. Mais cela fait du bien de se moquer un peu de soi et de prendre de la distance. C'est plus embêtant dans ma situation solitaire que grave. De plus je suis habituée à gérer cela. Une entorse plâtrée alors que je vivais seule dans un duplex avec un lit en haut d'une échelle bien raide. Ah monter et descendre sur les fesses !! Un bras droit entièrement plâtré quelques années plus tard toujours seule. Mais j'avais entre 20 et 25 ans, des collègues de boulot, des copains de tennis, de ski, de rando... même si je n'aimais déjà pas demander de l'aide.

Il y a deux ans j'ai pris un coup de vieux avec cette fracture de poignet et ses suites qui mettaient en évidence la difficulté de mon indépendance. Je pensais avoir retrouvé un peu d'assurance (sans rajeunir pour autant !) en reprenant le chantier de mon jardin.

A bientôt pour vous montrer mes courgettes ballon de foot j'espère...

25 juin 2021

C'est un peu silencieux par ici

Je délaisse un peu mon blog ces derniers temps.

Difficile d'être partout.

La fin de la saison de l'association prend beaucoup de temps à gérer entre les spectacles, les inscriptions, les plannings, les râleurs et l'enchaînement de "petits problèmes" qui arrivent à ce moment-là...

Le jardin m'occupait le reste du temps. Si le potager est lancé avec la plantation de presque tous mes semis je continue à jouer de la pioche et du tamisage pour modeler mes pentes et préparer des surfaces à garnir d'arbustes et/ou de fleurs à l'automne.

La récente période pluvieuse aurait pu m'octroyer du temps libre mais un coup de froid le matin, lors de la mise en place de la répétition du spectacle et la 2e dose de vaccin l'après-midi je me retrouve quelques jours plus tard avec un gros rhume fiévreux.
Je suis KO.
Remonter du potager avec quelques fraises s'apparente à l'ascension de l'Everest. Donc jouer de la pioche ou même du râteau est exclu.
Mais l'association est toujours en surchauffe et il faut gérer. Le nombre restreint de bénévoles ne permet pas vraiment l'absence et l'engagement des adhérents est de plus en plus difficile à trouver même pour un coup de main ponctuel lors d'un évênement. Par contre pour demander le remboursement des cours malmenés par la pandémie ils répondent présents !

Quand on voit l'implication de certains professeurs et de leurs petits artistes on se doit de faire un effort pour que leur projet devienne réalité.

Et puis ma cadette me quitte dans quelques jours pour 6 mois de stage parisien pour clore son master. Des sacs partout dans la maison, des lessives qui s'enchainent, des listes à pointer.

Bientôt il n'y aura plus que Pookie et moi... Elle ne l'emporte pas avec elle. Un petit meublé en étage sans balcon d'où elle sera absente une bonne partie de la journée contre une maison avec jardin où Pookie évolue en princesse avec une présence presque continue. Le choix est vite fait.

J'ai aussi complètement délaissé mes aiguilles, mes fils et bouts de tissus. D'ici une quinzaine de jours le rythme devrait se calmer à l'association même si la fermeture des vacances ne signifie pas relâche pour tout le monde ! Et puis je compte bien retrouver la forme. De toutes façons dimanche j'ai un piano et des enceintes à porter alors...

OIP

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