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20 février 2010

Plaid ripple automne

Trois mois que je n'avais pas montré mon avancée sur ce projet au crochet.
Nous sommes le 20 du mois et c'est le jour sur Granny_mannia

Bon je n'avance pas vite mais vague après vague...

Voici où j'en suis.

Au_20_02_10

Les couleurs seront parfaites pour l'automne prochain, ce qui me laisse un peu de temps...

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20 février 2010

VACANCES !!!!!

Ca y est je suis en vacances !

Enfin j'espère ! Oui, oui, Bill j'ai laissé mes consignes et j'ai fermé le bureau... à 19h30 hier soir en comptant ne pas revenir... mais lundi matin je passerai juste un petit coup de fil pour savoir si la collègue n'a pas ajouté une troisième semaine à son arrêt maladie. Elle aurait tout de même pu appeler ce vendredi...

Et je suis repartie hier soir avec un disque dur (acheté dans la semaine) chargé de mes documents, mes favoris, mes polices et mes mails sous une forme à exploiter plus tard. Yes ! grin
J'avoue un grand soulagement. Mon petit monde est dans la petite boite. Il est bien petit mon monde ! Pour les mails ce ne sera pas simple à récupérer mais on verra cela plus tard. Il a même récupéré ceux qui sont dans la corbeille et que je ne sais pas réintégrer avec une extension utilisable !
Si vous attendiez une réponse... merci de reposer la question parce que ma mémoire réelle est en plus mauvaise état que la virtuelle !!!

Je suis donc une blogueuse nomade qui se promène avec son disque dur sous le bras et qui va squatter les PC disponibles !! Pour le moment j'ai investi celui de mon Petit Bout mais dès dimanche soir il va me falloir rendre la place !!! Cela sera donnant-donnant, quelques minutes de surf sur le PC de l'une ou l'autre pour des bisous, des câlins, des repas mitonnés... etc wink

Pour le reste du PC ce n'est pas gagné. J'ai laissé la bête au boulot et si mon jeune tech-sauveteur a un moment... Cela semblait être un cas d'étude hier entre deux tech lors de leur pause cigarette !

Peut-être aurai-je une bonne surprise à mon retour de congé ! Bon je n'y crois pas trop et je vais détailler les offres de PC dans la semaine.

J'ai un peu l'impression d'errer dans un labyrinthe pour retrouver mes données vu que les PC des filles sont sur Vista et que j'en étais encore à XP mais bon j'ai du temps, je suis en vacances... Mouais !

Dans la semaine je suis allée dans la seule boutique de tissus patch qui reste à Toulouse-centre. J'avais emporté le top avec les petites maisons pour choisir le tissu du tour. Bien sûr je n'ai pas retrouvé le même mais cela ne devrait pas trop se voir. Dorotea et Françoise l'ont trouvé "adorable" Bon vous allez me dire que c'est commercial ; pas seulement puis qu'elles veulent le revoir une fois terminé !
Y-a-plus-K...

Et puis hier midi je retrouvais enfin Bill pour un déjeuner en ville, pour que je lui raconte tous mes malheurs et qu'elle m'offre toute sa gentillesse mais ce n'est pas tout , elle m'a aussi offert un cadeau pour mon anniversaire.

Cadeau_Bill1

Cadeau_Bill2

Une petite pochette brodée pour y glisser mes aiguilles, ciseaux et petit matériel pour mes pauses broderie au boulot par exemple !
Merci encore pour cette jolie et gentille attention.

Tout ce temps devant moi... je ne sais pas par quoi commencer !

16 février 2010

18 ans !

Hier mon Ado Préférée a eu 18 ans !

A 14 heure (juste l'heure où je devenais Maman il y a 18 ans) j'ai laissé un SMS sur son portable qui devait être dans une poche de son blouson de ski pendant qu'elle dévalait les pentes avec son Papa.
En fin d'après-midi, sans écho, j'ai appelé pour lui souhaiter de vivre voix.
Pour elle c'est un anniversaire de plus, pour moi je ne sais pas trop. Le fait d'être toute seule ici brouille un peu mon raisonnement.
Ils allaient faire la fête le soir et moi j'ai passé la soirée devant la TV après que mon ordi ait déclaré forfait.
Pourtant c'est moi qui ait tout fait il y a 18 ans !!!! Un moment de solitude que l'on essaye de chasser comme une vilaine mouche qui revient sans cesse vous narguer.
J'ai appelé mon Papa pour des données techniques et informatiques et lorsque ma voix a un peu flanché parce que j'évoquais cette mauvaise passe du moment qui dure, je sentais qu'il fallait que je me ressaisisse. Restons pratique, n'allons pas nous aventurer dans des contrées sans issue... Pas question de se plaindre !

Le matin dans l'ambiance des 18 ans de ma fille j'ai recherché les boucles d'oreilles de mes 18 ans. Dernier cadeau bijou de mon Papa (je devais ensuite me débrouiller pour que ce soit un autre homme qui me les offre !). Quand on voit le résultat !!! En plus je ne sais plus trop quoi mettre à mes oreilles.
Cruelle découverte, les boucles n'étaient pas dans la boite épargnée donc elles ont aussi disparu.
Ce fut trop ! Je gèrais pas trop mal jusqu'ici cette instrusion dans mon univers et le vol de mes souvenirs mais ce fut comme si tout à coup je prenais conscience qu'il n'y avait pas de retour possible... et que je n'avais plus une seule vraie paire de boucles d'oreilles autre que les fantaisies !

Au travail ma collègue est encore absente pour la semaine. Normalement je suis en congés vendredi soir, il m'aurait semblé normal qu'elle cherche à me parler pour faire un point. Je doute fort qu'elle appelle vendredi et ce sera à moi de le faire lundi pour savoir si elle est revenue et faire le point. Si elle n'est pas là, mes vacances vont subir quelques modifications.
En plus de la charge de travail je ne sais pas très bien ce qui m'attend !

Ce matin j'ai apporté mon UC au boulot ; hier je n'ai pas eu le temps d'évoquer le problème. Et puis je repousse toujours le moment de demander un service.
J'avais espéré qu'avec du repos forcé et un effort favorable du Destin mon PC aurait repris du poil de la bête ! C'est pire !!!
Je me suis tout de même décidée ce matin à demander de l'aide. C'était plus calme et j'ai jeté mon dévolu sur le dernier tech entré dans la boite et le plus jeune pour lui soumettre mon problème. 
Que cela fait du bien !
Je ne sais pas encore ce qu'il sortira de tout cela mais il a pris les choses en main et me tient informée.
Béatitude émotive que l'on s'occupe de moi, que l'on allège mes épaules d'un soucis !!!
Il m'en faut peu vous allez me dire mais vu le désert qui m'entoure je réagis à outrance à la moindre marque d'intérêt ; je suis toute chamboulée lorsqu'un automobiliste s'arrête pour me laisser traverser sur les clous !!! Vous voyez où j'en suis !!!

Donc je me sens courageuse pour affronter un vendeur ce soir et acheter enfin ce disque de sauvegarde. Normalement, d'une façon ou d'une autre il devrait pouvoir récupérer mes données.
Une fois mis de côté le plus possible de mes fichiers quitte à passer par un autre PC car il semble que ce soit Windows qui boude il reformatera et il ré-installera (si je mets la main sur le CD d'install ce soir !!!). Si cela marche, je m'en sors bien dans le cas contraire c'est que le PC lui-même n'en peut plus et mon achat devra être plus conséquent qu'un disque dur externe.

Alors pourrai-je encore appeler mon aînée "mon Ado Préférée" maintenant ?
Se dire qu'elle est responsable dorénavant de ses actes !
Je pense que je rouspéterai de la même façon si elle pose les coudes sur la table en mangeant ou si elle oublie de vider le lave-vaisselle ou si je découvre une absence au lycée ! Que me répondra-t-elle ???
Je voudrai aussi toujours savoir chez quelle copine elle va dormir après une soirée et où je devrai aller la récupérer le lendemain...

Alors 18 ans !!!

14 février 2010

Dans la série...

Je crois que l'ON m'en veut !

Mon ordi a décidé de me lâcher ! Mon petit univers déjà vacillant va finir par s'écrouler...

Je n'ai pas vraiment localisé la panne. Cela a été progressif.
Le PC a commencé par se bloquer lors de l'ouverture de plusieurs pages web, puis la lecture de mes mails ne lui plaisait pas.
J'ai tenté une analyse du système qui a démarré puis s'est bloquée.
A chaque blocage je relance la machine.
Lors d'un redémarrage j'ai pu ouvrir mes documents et j'espère donc pouvoir les récupérer lorsque j'aurai acheter un disque de sauvegarde mais j'ai des doutes de pouvoir aller au bout de ma démarche.

J'ai tout éteint ; peut-être sa nuit lui portera conseil et j'ai squatté le PC de mon Petit Bout mais bien sûr je n'ai pas mes marques, mes fichiers.

Il va encore falloir que j'embête les tech au boulot !

J'ai beau essayer de prendre la vie avec philosophie, je trouve que depuis quelques temps le sort s'acharne. Qu'ai-je pu faire pour mériter cela ?
Oui j'ai tendance à penser que la vie est du "donnant-donnant".
Soit je paye pour des "fautes" passées (mais il ne semblait avoir déjà bien réglé l'ardoise) soit je paye pour celles à venir. C'est comme pour l'endettement maintenant, cela sera reporté sur la génération suivante ???

J'avais prévu un dimanche paperasse mais j'ai un mal fou à me concentrer.

Il neige à nouveau. Pas très gênant aujourd'hui. Il y aurait eu ma sortie piscine mais je renonce. Ne tentons pas le diable. La voiture pourrait glisser ou être percutée et à moi les entre-vues avec le garagiste, l'ouverture d'un nouveau dossier chez l'assureur...
Et si j'arrive à la piscine sans incident qui me dit que je ne vais pas avoir affaire à un malotru dans le couloir de nage et que la confrontation risque d'être houleuse et tout cela finir au poste ou aux urgences (où je n'aurais pas la chance de tomber sur un Doug Ross, il ne faut pas rêver) !!! C'est prendre trop de risques.

Je vais peut-être m'installer devant la TV qui fonctionnait encore hier soir et me faire toute une série de la saison 2 du Dr House si le lecteur qui ronronnait bruyamment hier soir n'a pas décidé de me lâcher aussi. J'ai justement une boite de gâteaux à entâmer...

Un PC de 3 ans me lâche, un lecteur de DV à peine plus âgé a des frissons de vieillesse et on voudrait que je tienne le coup avec mes 50 printemps !!!

Mes filles dévalent les pistes d'une station de Savoie, pas le moindre Valentin à me mettre sous la main donc la blogosphère subit l'assaut de mes débordements.
N'en déplaise à une lectrice qui passait par je ne sais pas faire court dans mes billets mais personne n'est obligé de me lire, ni de laisser un message.
C'est mon premier message désagréable en 4 ans. J'ai d'abord été tentée de le faire disparaître comme un vilain bouton sur un visage angélique (!!!) mais j'ai préféré le laisser et poster une courte réponse privée... avant que mon ordi ne bafouille !

Je n'ose pas reprendre un patch, un coup de cutter malheureux...

14 février 2010

Un livre

Un petit questionnaire sur la lecture trouvé ici et vu sur d'autres blogs.

PLUTÔT CORNE OU MARQUE PAGE
Marque-page  car j'ai horreur d'abîmer un livre. Que n'ai-je fait la guerre aux filles qui voulaient crayonner sur les livres.

LIS TU DANS TON BAIN
Non, je prends si peu de bain... mais des tas de douches ! Toujours ce respect du livre, pas question de le mouiller, pire de le couler !

AS TU DÉJÀ PENSE A ÉCRIRE UN LIVRE
Pensé, pas vraiment, mais rêver oui sûrement avec toutes les clichés qui vont avec. Ecrire à volonté, installée à un superbe bureau en bois avec un sous main en cuir (vert), le stylo-plume noir avec la petite étoile (bon je l'ai déjà !), la vue inspirante par la fenêtre ouverte et des tas de livres sur les murs de cette pièce aménagée poru la méditation. L'histoire du roman me direz-vous ? Je ne sais pas ! Moi sans doute car je ne sais que me raconter !!!

QUE PENSES TU DES SUITES A PLUSIEURS TOMES
Quand on arrive à la fin d'un livre aimé on souhaite prolonger le plaisir et une suite semble être la solution mais souvent plutôt une déception. Quant à avoir tous les tomes devant soi, cela me pousse à bacler la lecture et à survoler pour vite savoir plutôt que lire et savourer.

AS TU UN LIVRE CULTE
La nuit des temps de Barjavel, puis Tarendol du même, Journal à quatre mains de Benoite et Flora Groult mais surtout une pièce de théatre : Antigone de Jean Annouilh

AIMES TU RELIRE
Cela m'arrive mais moins maintenant ; je n'ai déjà pas le temps de lire ce que je voudrais lire !

RENCONTRER OU NON LES AUTEURS DES LIVRES QUE TU AIMES
Je ne le cherche pas mais si cela se fait pourquoi pas. Je ne suis pas sûre que je lui parlerai, juste écouter et me faire une idée.

AIMES TU PARLER DE TES LECTURES
Oui, parfois, avec mon Ado préférée pour la convaincre de lire ce que j'ai aimé.

COMMENT CHOISIS TU TES LIVRES
Ma longue liste (merci Excel !) composée de lectures appréciées par les copines (merci Bill), des critiques de Télérama et de titres piqués deci-delà et puis au pif à la médiathèque ou parfois ce qui est mis en avant sur la table des nouveautés ou selon le thème du moment. Avec tout cela j'ai bien trop de possibilités !

LECTURE EN MUSIQUE OU SILENCE
Plutôt silence ! Enfin si on peut appeler silence le fond sonore d'une rame de métro ! Puisque c'est là que je lis le plus depuis quelques temps !

LIVRE ÉLECTRONIQUE
NON aucune envie

LIRE ET MANGER
Pas vraiment mais cela m'arrive de grignotter en tournant les pages

QUEL EST LE TITRE QUE TU LIS ACTUELLEMENT ET QUEL SERA LE PROCHAIN
Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

AS TU DÉJÀ ABANDONNE LA LECTURE D'UN LIVRE
Oui

Si ce questionnaire vous tente...

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13 février 2010

Sally Post Quilt : 9e bloc et petites maisons

Les évènements ont fait que je n'ai pas eu le temps de finir mon petit billet montrant mes dernières avancées !

Heureusement que j'avais aussi le lundi en RTT sinon je n'aurais pas pu terminer !
Donc il me faut bien 4 jours de repos par semaine, na !

Voici le 9e bloc

Bloc_09

Comme évoqué ici, une fois fini ce bloc, j'ai décousu les deux blocs de la fin de la première ligne, je les ai assemblés avant les deux de la seconde ligne et le 9e bloc commence la 3e ligne.
Je me suis décidée pour faire 2 patch de 4 x 4 blocs.

Voici l'avancée du premier top

Blocs_1_2_3_4_5_6_7_8_9

Il a fallu tricher avec les coutures parce que bien sûr avec toutes ces modifications elles ne se couchaient plus en quinconce. Mais comme les blocs sont grands cela ne posera pas trop de problème. De plus je ne suis pas une fana du quilting et je ne prévois pas de quilter à 3 mm des coutures donc cela ne devrait pas se voir !

Cela me plait plus que le montage précédent et c'est bien là l'essentiel !!!

Comme la machine était sortie pour cet assemblage, j'en ai profité pour terminé le montage des petites maisons.

Montage4

Je trouve le résultat sympa et amusant.
Par contre je pense que la bande d'encadrement se doit d'être sobre et en tissu clair, mais je n'ai plus assez de ce tissu écru. Je vais tenter une recherche dans les magasins de la ville mais cela fait longtemps que je l'ai acheté. Peut-être un tissu approchant ou alors un écru avec de petits motifs multicolores.
J'espère trouver cette semaine pendant ma pause déjeuner pour le terminer pendant les vacances.

Ah tout ce que je projette de faire pendant ces vacances... une semaine ne va pas suffire 011

13 février 2010

Effraction !

Tout le bénéfice des quatre jours de relâche s'est envolé en à peine une journée ! C'était bien la peine !

Mardi matin en arrivant au bureau le boss me dit que ma collègue est malade pour la semaine donc je sais ce qui m'attend. De plus aucune de nous deux n'étant là le lundi, elle malade et moi en RTT, j'étais attendue de pied ferme. Je n'ai pas vu le temps passer jusqu'à 16h30...

Mon Petit Bout de retour du collège m'appelle pour me dire qu'elle est bien rentrée et qu'il y a des choses qui sont tombées dans la maison. Je demande des explications. Il y a des papiers par terre dans l'entrée, un tiroir du secrétaire ouvert et dans ma chambre des tiroirs vidés. Je traduis cambriolage et lui demande si la porte était forcée. Non elle a ouvert avec sa clef mais la porte-fenêtre de la cuisine n'était pas fermée à clef. Je râge intérieurement car je fais attention tous les matins à la refermer à clef après avoir ouvert les volets. Je l'aurais oubliée et juste ce jour-là...
Je l'informe que j'appelle Papy pour qu'il la rejoigne, qu'elle ne reste pas seule trop longtemps avant mon retour.
Une fois prévenu, mon Père, heureusement disponible, prend la direction de ma maison.
Je préviens mon boss de la situation. Je termine vite fait le dossier en cours et je file prendre le métro. Je laisse un message à mon Ado que je devais récupérer au terminus du métro avant que le souterrain n'avale mon réseau et j'essaie de faire le vide.
Une fois dans ma voiture j'appelle mon père sur son portable car Mon Petit Bout m'a dit que le téléphone fixe avait disparu ! Il a prévenu les gendarmes. Mais s'il n'y a pas effraction cela ne va pas me servir pour l'assurance. A première vue en plus du téléphone, mes boucles d'oreilles sur ma table de nuit se sont envolées. Je serais tentée de fracturer quelque chose mais non on laisse comme ça, tampis !

Arrivée à la maison, j'ouvre la porte ne sachant pas trop dans quel état je vais trouver mon refuge. Des papiers par terre mais la pièce à vivre est dans le même état qu'au matin. Je suis à la fois soulagée de voir que mes livres sont à la même place, mes patchs intactes et inquiète de ce que cela cache. Je vais voir la porte-fenêtre. Pas de trâce : j'ai oublié le tour de clef !

Dans la salle de bain c'est déballage. Où est ma crème anti-ride (que je n'ai pas) ? Tout semble ok. Les boites à bijoux sont là et les bijoux dedans. Pourtant une fois le chaos mis elles étaient visibles au possible. Pour les voleurs éventuels qui penseraient connaître maintenant la cachette, ne vous fatiguez pas, le remainement est à l'ordre du jour et le terme bijoux est à revoir à la baisse !

Dans la chambre de mon Ado Préférée, les boites qui étaient sur sa bibliothèque ont toutes été visitées. Elle a des bijoux de pacotille qui sont restés au sol, éparpillés. Son ordi portable sur le bureau n'a pas bougé.

Chez Manon, les tiroirs sous le bureau sont ouverts mais il y a un tel b... ordinaire que rien ne semble avoir bougé. Sur son bureau on retrouve une partie des mes boucles d'oreilles avec le petit pot qui les contenait. Il reste les boucles jugées fantaisies et une de mes deux plus belles boucles qui a du être oubliée. Ce sont elles qui ont le plus de valeur marchande si l'on peut dire. Quatre paires complètes ont également disparu, or, perle, diamant !
L'ordi et la PSP sont toujours là.

Dans ma chambre, la visite a été plus approfondie. Tous les tiroirs de la commode de lingerie ont été vidés. La table de nuit également mais les voleurs ne sont pas lecteurs car mes Pléiades sont tous là. Les premières boites en fer ont été ouvertes et les boites à couture aussi. Mais devant la trentaine de boites de tissus ils ou elles ont déclaré forfait. Dans le coin bureau, les boites ont aussi été visitées mais les aiguilles, les boutons et les cannettes de fil ne les ont pas tenté(e)s.
L'ordi et l'APN sont à leur place, l'araignée au plafond aussi. Ah si elle pouvait faire un portrait-robot !

Pas de viste au dressing, ni aux toilettes, ni dans le cellier.

Pourquoi prendre le téléphone du salon et pas celui de la livebox ?

Les gendarmes se font attendre et nous ne touchons à rien. Je vais voir la voisine au nord. Le temps de sonner et de demander si elle a été cambriolée, l'estafette bleue sort du virage. Je les précède sur le chemin et vois alors l'autre voisine, au sud, qui fait de grands signes pour dire que c'est chez elle qu'il faut venir. Elle est la suivant sur la liste des dix cambriolages répertoriés !!!

Explications, photos. Le gendarme fait le tour de la maison pour voir par où ils ont pu rentrer et fini par découvrir deux petits impacts sur la porte-fenêtre. Il suffit de forcer sur l'encadrement PVC et même la serrure trois points de fait pas la différence ! Voilà qui est rassurant !!! J'ai demandé si l'alu était mieux. Guère plus. Alors laisser les volets fermés. Oui, cela peut dissuader mais si le voleur veut rentrer il rentrera !!!
Alors que faire ? Je ne suis pas froussarde mais je me demande comment protéger le peu que j'ai.

Au moins je n'avais pas oublié de fermer la porte. Vu mes loupés de ces derniers temps, j'étais toute prête à ajouter celui-ci sur la liste.

Savoir que je ne suis qu'une énième sur la liste est d'un côté rassurant. On ne m'en veut pas personnellement (qui d'abord, vu mon panel de fréquentations proche de 0 ?) et puis ce n'est pas ma maison qui attire l'oeil ; elle était juste sur le chemin.

Par contre pourquoi se cantonner à un si faible vol ? Même si pour moi cela représente beaucoup, bien plus que la valeur de ces bijoux. Il semble que ce soit pour la revente et le cach facile. Dans d'autres maisons il y avait des appareils plus récents que les miens qui n'ont pas été dérobés non plus.

Mon père est allé chercher mon aînée au terminus du bus pendant que je donnais toutes les explications possibles au gendarme

Puis ce fut la visite d'un gendarme en civil pour relever les empreintes, version "Experts". Les filles et moi (mon père était reparti) avons vu de près cette petite poudre noire ou blanche (pour les objets sombres, vous ne le saviez pas ça, hein !) et les jolis pinceaux. Pas de chance ils ou elles portaient des gants, donc pas d'empreintes !

Puis deux autres gendarmes en civils sont passés. Ils avaient terminé dans d'autres maisons. Le plus âgé a demandé à mon ado si elle ramenait souvent des copains à la maison. Ben non ce n'est pas le genre de la maison, ni pour la fille, ni pour la mère !! Il faudra trouver une autre piste.
Autant les gendarmes en uniforme (un homme et une femme) étaient courtois et marquaient une certaine distance (est-ce l'uniforme ?) autant les derniers arrivés faisaient vieux baroudeurs plus proches de flics que de gendarmes. Enfin ce n'est qu'une impression à l'image du cinéma et je ne veux froisser personne.

Vers 20h30 nous nous sommes retrouvées toutes les trois. La petite ne voulait pas dormir toute seule mais comme je suis une vilaine Maman, j'ai tenu bon. Chacune dans sa chambre comme d'habitude. Pas question de virer à la psychose et d'avoir peur de tout sinon nous sommes fichues ! Je somnolais devant Dr House jusqu'à ce qu'on toque à la porte. C'était le voisin du nord qui venait aux nouvelles. Il est chez lui toute la journée avec les sorties pour accompagner les enfants à l'école matin, midi et soir et il n'a rien vu, rien entendu. Il en était désolé et inquiet.

Une fois sous la couette le sommeil m'a fait faux bond (c'était bien la peine de me faire louper les réparties de ce doc aux yeux bleus !) et j'ai cogité jusqu'à une heure avancée. Pas vraiment peur mais beaucoup d'interrogations sur ce que je devais faire et puis sur ce que j'avais perdu !

Ces boucles d'oreilles ont chacune une histoire et pas de facture bien sûr puisque ce sont des cadeaux !

Celle qui est maintenant orpheline était le premier cadeau du père de mes filles, pour mes 28 printemps, cela faisait à peine un mois que nous nous fréquentions comme on dit ! Une toute petite boite cachée dans une magnifique azalée rose. Si petite que je ne l'avais pas vue et que je ne m'y attendais pas. Un tel cadeau m'avait laissée sans voix. Des saphirs et des diamants... Mon esprit romanesque y voyait un signe favorable d'amour éternel...

La paire de créoles en or est arrivée des années plus tard. Ce n'était pas celles que j'avais vues dans la vitrine de la bijouterie et j'étais déçue en ouvrant le paquet. Je les ai un peu boudées puis j'ai fini par les porter.
Un jour de baignade dans les Côtes d'Armor j'en ai perdu une. J'étais si contrariée que mon Papa a proposé de me racheter la boucle. Il fallait la retrouver. La chance était avec moi puisque quelques temps plus tard j'ai vu ce modèle dans une bijouterie toulousaine et en solde de surcroit. J'avais la paire pour à peine plus que le prix d'une. J'ai revendu au poids celle qui me restait et j'ai eu des boucles neuves.
Mais il y a une suite !
Lors d'une baignade à Colioure avec celui qui fut l'Homme de mon coeur à nouveau perte de la boucle. J'étais encore dans l'eau lorsque je m'en suis aperçue. Mon compagnon a plongé plusieurs fois mais sans succès. Je suis retournée sur le sable, abandonnant les recherches ; pas lui. Quelques minutes plus tard il me rejoint et je lui dis que ce n'était pas la peine de chercher : dans le sable c'est impossible de la retrouver.
Je me trompais. Il avait la boucle ! Pas le fermoir bien sûr !!!
Alors se les faire voler... Et si les gendarmes retrouvaient les voleurs et mes créoles (et les autres boucles !!!)

L'autre paire de créoles m'avaient été offertes par ce compagnon. No comment.

Puis une paire de boucles d'oreilles avec une perle de culture. Un des rares bijoux que je me suis offert il y a des années lors d'une de mes visites à mon père lorsqu'il faisait une cure au Mont Dore. C'est aussi le seul bijou que je portais pour mon mariage.

Pour finir deux diamants ancienne taille que j'avais récupérés d'une bague ancienne et que j'avais fait monté sur de l'or blanc. Pas de grande valeur malgré la grosseur des pierres car la taille n'était pas au goût du jour.

Les voleurs ne vont pas faire fortune avec ces petits bijoux et côté argent liquide ils ont du être déçus car il n'y en a jamais à la maison. J'ai rarement plus de 10 € dans le porte-monnaie avec moi !

Déjà qu'il ne me reste que mes souvenirs pour renouveler mes journées, si on m'enlève la matière de ces souvenirs que me restera-t-il ?
Et puis je n'aime pas qu'on me prenne mes affaires. Je ne vais pas piquer celles des autres !

Enfin rien n'était dégradé, ni endommagé gratuitement pour le plaisir. On se console comme on peut.

Ce matin je suis allée porter plainte à la gendarmerie sur rendez-vous. Les voleurs ont du être dérangés car d'autres maisons ont été plus dépouillées que la mienne et même une chambre a été aspergée de produit WC bleu !
Comme la voisine qui a été cambriolée, mais que je n'ai pas eu le temps d'aller voir, n'a pas de clotûre non plus, je pensais que nous étions des proies faciles. Mais les deux autres maisons du lotissement qui ont été visitées avait une clotûre et des chiens au voisinage. De plus à l'entrée du lotissement elles étaient visibles depuis la route. Même pas peur les voleurs !

La note d'humour du jour, enfin si l'on peut dire ! Pas de courrier pour cause de neige, ici avec 3 cm tout s'arrête, surtout le service public, mais un prospectus pour des alarmes !!!!!!!!!

Ce matin la neige a mis à mal l'organisation au bureau et lorsque je suis arrivée pendant la pause déjeuner j'ai appris que la standardiste n'avait pas pu venir. L'après-midi j'ai fait du trois en un avec un boss qui part en vacances et qui veut faire le point sur des tas de choses. Cool, on respire, on reste zen !

Enfin voici le WE pour me remettre. Les filles sont parties vers les sommets enneigés des Alpes, encore une semaine de boulot mais sans taxi et occupations programmées le soir et je serai en vacances. Tenir !!!!

Je n'ai même pas eu le temps de glisser un billet sur ce que j'avais terminé le WE dernier. Dans la matinée, peut-être...   

6 février 2010

Nouvelle bannière

J'ai craqué pour la petite maison rose dans un set de digiscrap et j'ai eu envie de refaire une bannière avec. Bon je la trouve un peu pauvre pour le moment mais il devrait y avoir une suite à ce set et je ferai peut-être des ajouts ou des modifications... ou alors je changerai de style !!!

Banni_re_f_vrier_2010

Allez je retourne à mes points d'appliqué sur le 9e bloc du Sally Post Quilt...

5 février 2010

Je souffle...

Pas les bougies ! Non, n'en rajoutez pas une 51e tout de suite. Laissez-moi le temps de reprendre mon souffle des 50 dont la fumée m'irrite encore un peu !!!

Je suis en RTT
grin

Bon ce n'est pas une première (j'ai 1.08 jour de bonus par mois !) mais lundi aussi je serai en RTT. 4 jours ! Waouh ! presque des vacances !!!

D'ailleurs ce matin j'ai commencé à me lever à 6h45 au lieu de 6h. Les vacances je vous dis ?
RTT pour les mamans ce n'est pas encore au programme. Donc chauffeur de taxi jusqu'à la ville voisine pour que mon Ado Préférée prenne son bus. Du coup j'ai eu le temps de revenir faire un câlinou à Mon Petit Bout avant qu'elle ne parte prendre le sien à 8h. La maison est à moi !

Depuis ?

Je prends le temps. Au moins 30 mn (cause feuilletage de revues de jardinage) pour manger mes deux tartines au lieu des 7 mn en semaine.

J'ai fait un chouia de rangement, un brin de vaisselle qui ne passe pas dans le lave-vaisselle, coupé les fleurs fanées et les feuilles jaunies des plantes d'intérieur. Please plus de plantes pour la maison. Je ne sais plus où les mettre. Par contre j'accepte avec joie tous les arbustes qui isoleront du monde ma petite maison. Bon il faudra encore faire des trous mais avec le printemps tout redeviendra facile, non ?

Un petit grand tour sur le Net ; pas lu mes mails depuis 2 jours. Un petit peu de digiscrap en faisant le ménage dans les motifs que j'engrange.

J'ai sorti mes petites affaires de patch ; il serait bon de rattrapper un peu de retard sur le Sally Post Quilt. Les copines courageuses-rigoureuses viennent de finir le 14e bloc et je vais découper le 9e. Cherchez l'erreur !
Pour me donner du courage avec la vision du travail déjà fini j'ai étalé la première ligne assemblée et le début de la seconde.

Que c'est grand !
C'est trop grand !

Je ne vais jamais pouvoir le mettre quelque part dans ma maison. Tout ce travail pour le laisser plié dans une malle, cela donne à réfléchir. L'idée d'en réduire la largeur et éventuellement la hauteur et donc le nombre de blocs germe doucement dans ma petite tête. Du coup je pourrais également choisir les blocs qui me plaisent le plus ou alors faire deux patchs, un pour chaque fauteuil. En voilà une idée qu'elle est bonne !!!

Au total il y a 36 blocs ce qui ferait deux patch de 3x6. Bof pas terrible pour les dimensions. L'idéal serait 4x4 mais cela fait 16 blocs (tout ça sans la calculette !) et il me reste deux blocs pour chaque patch. Je ne suis pas fana des coussins en patch recto-verso. Ou alors ajouter 4 autres blocs pour une cinquième rangée. Cela va s'éterniser ce projet !!! Bon laissons évoluer l'idée et allons faire ce 9e bloc...

Mais avant...

Merci_50

...pour tous vos messages sur ce blog ou sur mon mail suite à mon billet précédent.
J'ai aimé vos petits mots, vos bisous virtuels, vos remarques, vos conseils et les petits bouts de vous que vous y avez glissés. Je ne regrette pas ce long billet vision fin du monde. D'ailleurs je ne regrette rien, j'ai souvent des nostalgies mais pas de regrets.
Les 50 ans sont toujours là et le reste aussi mais... il y a du soleil sur Toulouse aujourd'hui... wink
Je vais essayer d'envoyer des mercis plus personnels mais en attendant... un grand merci à toutes !

30 janvier 2010

Un demi siècle !

ATTENTION
Billet long et peut-être dérangeant.

Eh bien voilà j'y suis !

Cela me pendait au nez depuis quelques jours et hier j'ai franchi le cap de la cinquantaine.

Cela s'est fait dans l'indifférence générale ou presque. Enfin pas vraiment, heureusement qu'il y a le Net et tous les sites où l'on a laissé parfois sa date de naissance qui ont leur petit billet automatique d'Happy Birthday !
Il y a aussi les forums où l'on vous souhaite très gentiment un nouveau printemps !

Pas de fête programmée 3 ans à l'avance (avec les connaissances pas revues depuis la maternelle), pas d'annonce dans la presse (celles qui lisent Gala ou Voici, vous n'avez rien lu ?), pas de souhaits au boulot, un SMS de mon père, un coup de fil de mes filles à l'heure de mon premier cri.

Une journée de travail ordinaire avec son lot de tâches du dernier moment car c'est le dernier jour du mois et l'heure des comptes (sens propre et figuré) et bien sûr la dernière à partir ce jour-là, c'est moi !

Un coup de fil aux filles, avant de mettre l'alarme, pour dire que je serai en retard. Je sais qu'elles avaient prévu une petite fête. Elles avaient voulu rester ce vendredi soir alors que c'est un WE du Papa. Je comprenais leur joie des préparatifs d'une surprise mais pour être honnête j'envisageais une rentrée dans une maison solitaire où je n'aurais plus aucun effort à faire pour offrir le visage enthousiaste qui est le mien pendant 10 heures puis qui "sauve les apparences" quelques heures encore et qui se referme sur moi le reste du temps. Je m'en veux de ces pensées mais elles s'imposent à moi.

Et pourtant ce visage je suis allée le chouchouter entre midi et deux : soins aux huiles essentielles bio. Mais si, bio, c'est mieux !!! J'ai regardé le avant-après dans le miroir : le manque de différence doit être dû à ma légère myopie agravée du début de presbytie ! Ce n'était pas désagréable (juste que c'est difficile de se laisser aller !) et je me doutais bien que je n'allais pas grignotter cette dizaine supplémentaire mais il y a toujours une sorte d'espoir : on dirait que je serais plus jeune, plus belle...

Cette fête que prévoyaient mes filles je me doutais qu'elles la prépareraient avec mon père et son amie. En arrivant pas de voiture derrière mon Espace-débarras. Déçue ? Oui et non. Me dire qu'il s'était contenté d'un SMS me surprenait un peu mais vu que le Noël d'il y a deux ans je n'ai pas eu le moindre cadeau de sa part, pas même une petite carte pour me souhaiter un joyeux Noël (que j'ai pourtant cherchée partout sous les meubles de chez son amie, pensant qu'elle avait glissé). Oh je ne suis pas une pauvre fille abandonnée ! Sa participation dans le financement de ma maison est une avance de gros cadeaux jusqu'à la fin de mes jours et j'ai toujours été gâtée mais ce "rien" innattendu est une plaie à vif. Disons que le nombre de personne pour me faire des cadeaux étant très limité, un manque d'attention fragilise la valeur que j'espère avoir aux yeux des autres. Et comme cette valeur est déjà tellement raffistolée, recollée, il y a même des morceaux que je n'ai jamais retrouvés ou jamais eues...

Je rentre à la maison et là toute la fatigue me tombe dessus.

J'ai remarqué cela depuis quelques temps. Le trajet en métro se fait dans un flou où j'essaie de faire abstraction de l'entourage dérangeant (personnes qui s'étalent, qui parlent fort, qui partagent avec les autres leur amour de la "musique") en me plongeant dans mon bouquin et en me faisant petite sur mon siège. Même si je rêve d'invectives cinglantes de remise en place, voire de coup droit-revers définitifs envers les malotrus !
Le trajet en voiture, seule, me permet de faire une pause. Si je récupère mon Ado Préférée, les prémices de cette fatigue sont dans ma façon de lui répondre. Je reprend mon rôle de Maman qui doit prévoir, organiser, décider, corriger. Je n'arrive déjà plus à avoir le sourire de circonstance des 10 heures précédentes.
L'arrivée à la maison est à nouveau l'immersion dans ce monde où je dois à nouveau tout contrôler sans pouvoir partager une partie de la tension de la journée. Et mes journées sont chargées. Je me sens comme un rond point (imaginez la place de l'Etoile tant qu'à faire !) où arrivent toutes les demandes et où doivent repartir toutes les réponses. Il y a des embouteillages, des accrochages, des froissements, des mauvais conducteurs mais en tant que rond-point de la place de l'Etoile il faut que tout circule à nouveau. Et là je m'étonne souvent de ne pas laisser cours à ma nature agressive qui aurait le verbe haut et intransigeant.
Mais évidemment les sourires, les "attends, je vais me débrouiller" je les retrouve en tas devant ma porte et ils me bloquent le passage à un monde de douceur et de sérénité.
Je ne sais pas effacer l'ardoise chaque soir et repartir sur une surface propre. Il me reste des poussières qui finissent pas ternir le tableau. Ah pouvoir le nettoyer à fond et y inscrire en belles lettres cursives "Bonnes Vacances" !

Donc je pousse la porte, je remarque les lumières tamisées des bougies, (mon côté bougies déteind sur mon aînée), la pochette de l'APN de mon père et les 5 couverts sur la table bien qu'il n'y ait que mes filles pour m'accueillir. Mon Ado Préférée m'apporte vite un verre de coca, heureusement que je ne carbure pas au whisky le soir !
Puis mon père et son amie sortent du coin chambres pour la surprise.
J'ai du décevoir leurs attentes à tous mais je n'ai pas su jouer l'enthousiasme débordant. Je me sentais un sourire bien pâlichon sur les lèvres. J'ai pensé que du coup je ramènerai les filles à leur Papa un peu plus tard ce soir par rapport à ce qui était prévu. Organisation quand tu nous tiens. C'est sans doute ce qui permet à l'ensemble de ne pas s'écrouler. Tant que je me pose la question de savoir si les filles ont bien mis dans leur sac du WE tout ce dont elles ont besoin pour le ski du lendemain et les devoirs de la semaine c'est que je tiens le coup !

L'ouverture des cadeaux, l'inquiétude de mes filles de savoir si leurs cadeaux vont me plaire. Un parfum de mon père (sur le conseil de mon Ado Préférée) la saison 2 de Dr House et la 4 de Lost de mes filles pour mes soirées solitaires (et leurs ordis perso lorsque Maman n'est pas à la maison) et un petit porte-monnaie, du sent-bon pour le linge et un savon de l'amie de mon père accompagnée d'une carte reprenant une de ses peintures.
L'apéritif où je n'ai pas quitté mon fauteuil, un passage à table pour la suite et le gâteau sans bougies. Des filles qui faisaient la navette entre leur chambre (ou plutôt leur ordi) et la table (après demande autorisée) fuyant nos conversations qui devenaient trop sérieuses. Mon évocation baclée de ce mal-être et de cette notion d'échec qui n'avoue pas son nom à un père qui se sent sans doute sans solution et qui n'aime pas que sa fille se laisse aller dans ses délires sans queue ni tête. C'est vrai que mon discours partait un peu dans tous les sens et que mon argumentation était médiocre. Je sentais les limites de la situation et j'aurais du reprendre mon visage des 10 heures.
Les conseils de "voir des gens" de son amie me sont bien connus. Mais je ne vois pas quand je pourrais mettre cela en application. Voir des gens cela veut dire attendre quelque chose d'eux : une attention, une reconnaissance, par expérience je connais les déceptions d'une telle attente. J'ai fait partie de clubs de gym, de cours de danse, de théatre, de club de tennis, de ski, d'escalade, je suis partie en vacances avec l'UCPA, les Glénans.... Je préfère maintenant les frémissements de plaisir à l'écoute d'un concerto de Rachmaninov, aux accords d'un Chopin que j'écouterai au volume idéal, seule sans déranger personne. Bien sûr à ce moment-là j'aimerais partager ce ressenti avec quelqu'un qui serait au diapason de mes émotions. Mais c'est du domaine du rêve... ou des films au cinéma !
Je préfère mes points sur des tissus de coton, de toiles de lin, avec des bouts de laine qui n'ont aucun intérêt autre qu'à mes yeux et dont l'amoncellement dans l'inutilité frise le ridicule.
Je préfère maintenant mes rêves d'un "autre chose" qui ne prennent pas le risque d'être déçus, qui pourtant s'estompent de plus en plus : pour rêver il faut un peu de matière première et je sens que mes souvenirs ne suffisent plus à mon imagination.
En fait ce n'est pas "je préfère" mais "j'en suis réduite à préférer" parce que je n'ai pas su faire autrement.
On me rétorquera que l'on peut aussi apporter quelque chose aux autres pour se sentir exister. Je suis la première à me mettre en quatre pour donner un coup de main, à proposer mon aide soit parce que je sais le faire et le montrer est exister, soit parce que je veux me sentir utile (avec une envie d'indispensable) toujours pour la même raison.
Mais je suis consciente de cela et je sens que d'autres aussi et que cela joue contre moi. Comme je ne sais pas faire autrement je préfère me retirer.
Je ne crois pas au bénévolat désintéressé. On vient forcément y rechercher une justification à son existence.
De toutes façons je ne chercherais pas des copines pour faire la "teuf" en ville, ni une bande de copains qui pensent à moi pour une virée à la montagne. J'ai fait tout cela, j'en connais les limites. J'espère juste "quelqu'un".

Il y a deux Noël, lors du repas après avoir cherché partout la marque d'attention paternelle, j'ai eu un coup de grisou et j'ai lâché, après que l'on ait abordé le sujet de ma vie solitaire, que de toutes façons je ne me voyais pas continuer cette vie-là bien longtemps. Devant les demandes de précision, j'ai laissé entendre que lorsque j'en aurai assez de rajouter un jour après l'autre je ferai ce qu'il faudra (juste que pour le moment je ne sais pas bien comment m'y prendre pour que ce soit propre, net, sans bavure !) Evidement j'ai jeté un froid comme je suppose j'en jette un, là !
Le suicide n'est pas une lâcheté pour moi. De là à dire que c'est du courage, non plus, bien qu'il en faille pour passer à l'acte surtout si l'on veut protéger ceux qui restent. J'estime que c'est ma vie et que j'ai le droit d'en faire ce que je veux à condition de ne pas mettre les autres en danger. Je ne me sens pas indispensable (malgré l'envie évoquée plus haut) et je crois que je n'aimerais pas l'être, juste en avoir l'illusion. Mais ma vie m'a montré que ce n'était pas le cas : si facilement remplaçable. Sans doute me suis-je aussi arrangée pour que les autres ne me soient pas indispensables. Indépendance à tout prix... et à quel prix !

Cette pensée radicale ne m'a pas quittée. Je dirais qu'elle m'accompagne, qu'elle est comme une bouée de sauvetage lorsque je n'arriverai plus à écoper suffisamment pour que le bâteau ne coule pas tout à fait.
Je continue d'écoper en me plaignant de la qualité de l'écope et sans doute en ne laissant pas la place à une seconde écope de secours. Non, c'est remettre le bâteau à flot ou rien du tout qui m'intéresse ! Mais comme on n'a pas toujours les moyens de ses envies, je continue à rejeter l'eau par-dessus bord...

J'aime bien les images. Elles m'empêchent de me prendre trop au sérieux mais elles ne changent rien à l'affaire.

A 22 heures mon père et son amie partaient avec les filles pour les déposer chez leur Papa.
J'ai allumé la TV, calée dans le canapé devant Gibbs et j'ai considéré que c'était un vendredi début de WE sans les filles comme les autres. Quelques minutes plus tard, je m'endormais sur la télécommande. Je n'ai jamais vu la fin de l'épisode ! J'ai fait pire dans la semaine, je me suis endormie devant Nicolas Cage un muffin à la main, (moi pas lui). C'est dire le niveau de fatigue et surtout le relâchement devant le petit écran qui n'est qu'une succession d'images devant mes yeux que j'aurai oubliées si vite, surtout pour les séries qui ne font que reproduire la précédente mais que je veux à tout prix regarder, enfin certaines !

La mémoire ! Elle me fait de plus en plus défaut. Les travers de la cinquantaine, le début d'Alzeimer ? Dans la journée des milliers de pensées me traversent (comme vous) et il y en a un certain nombre qui loupent l'aiguillage. A la maison cela me faisait sourire de me retrouver dans la cuisine en me demandant ce que j'étais venue chercher, au boulot cela m'inquiète de ne pas retrouver le papier que j'avais en main il y a 5 mn avant que je réponde à Pierre, que j'aille voir Paul et mardi dernier cela m'a carrément angoissée.
Je laisse ma voiture sur le parking d'un super-marché. Je suis bien garée entre les lignes. Au retour la voiture avait avancé toute seule. Passé le moment d'incrédulité où l'on évoque les petits hommes verts, puis l'agacement envers un automobiliste qui aurait oser pousser ma KANGOO, on se rend compte que l'on n'a pas serré le frein à main. Le choc ! Je me targue d'être une bonne conductrice qui sait se sortir de toutes les situations, qui connait la conduite sur le bout des doigts et des pieds et j'oublie le frein à main pourtant particulièrement imposant sur la KANGOO !!! La honte !
Alors je commence à douter de tous mes faits et gestes. Je ne peux plus me faire confiance !

L'autre travers de la cinquantaine : la dextérité.
Il y a quelques années j'ai eu des crises dues à des problèmes de canal carpien. Passées les nuits de douleurs à se taper les mains contre les murs ou à les mordre, une infiltration a eu raison du mal. Il me reste les fourmis qui dorment avec moi chaque nuit... à défaut...!
Le spécialiste que j'avais consulté et qui m'avait fait l'examen hautement agréable des petites aiguilles avec les courants électriques en avait déduit que l'opération n'était pas nécessaire puisque je ne faisais rien. Je n'étais qu'une maman solo qui faisait du piano, des travaux d'aiguille et la remise en état d'un terrain caillouteux (c'étaient d'ailleurs ces travaux lourds qui avaient déclenché les douleurs) puisque je ne "travaillais pas" (à l'époque). Un spécialiste de la torture et du dénigrement féminin. Un homme quoi !!!
Depuis je surveille mes mains traquant le moindre fourmillement inhabituel. La crise s'étant déclenchée essentiellement dans la main droite, c'est là qu'a été faite l'infiltration. Pour la gauche les anti-inflammatoires ont suffi. J'ai gardé les fourmillements nocturnes puis des fourmis à résidence dans le petit doigt et en location saisonnière dans l'annulaire. Sur les touches blanches et noires je sentais bien une préhension amoindrie mais je ne fais plus autant d'exercices que dans mes jeunes années d'apprentissage et j'en déduisais le déclin de ma vélocité.
Un soir avant de m'endormir devant une de mes séries TV j'ai le pouce de la main gauche qui s'est coincé à l'intérieur de la main. Ma volonté et ma concentration ne pouvait le faire bouger. Pas de douleur mais j'ai du lui faire reprendre sa place avec l'autre main. Je l'ai fait bouger sans problème jusqu'à ce qu'il se coince à nouveau.
Cela s'est reproduit à d'autres moments. Lors d'une visite chez le docteur j'évoque la chose. Bien sûr aucun problème à ce moment-là. Il me dit que c'est peut-être un nerf dans le coude qui se bloque et me donne une lettre pour un autre spécialiste. Mais j'ai une façon de présenter cet état qui lui laisse entendre que ce n'est pas bien grâve. J'ai toujours la lettre et je n'ai pas vu le spécialiste. Pourquoi ?
Pas le temps pour trouver un rendez-vous. Pas envie d'un examen aussi "agréable" que la dernière fois. Rester sur ma position et ne pas avoir la confirmation que la machine est en train de se détraquer. Perdre l'usage de mes mains est une chose que je refuse d'imaginer. Mes jambes non plus d'ailleurs. Un fauteuil roulant sans personne pour le pousser !!!! Oui je sais maintenant ils peuvent être électriques. Etre dépendante...
Pourtant il va falloir savoir car je lâche parfois un objet ou plutôt il m'échappe sans que j'en ai vraiment conscience, les successions rapides de notes me font survoler les touches plutôt que les enfoncer, je triture mon bout de tissu et mon aiguille avant de piquer à ma volonté. L'équilibre sur un pied sous la douche est parfois un peu précaire ! Ces petits détails que l'on ne remarque pas au début et qui peu à peu prennent une telle importance que l'on hésite à accomplir une tâche.

Ma mère a une sclérose en plaque découverte lors de ses 38 ans et donc de mes 8 ans. Ma mémoire n'en a retenu que des troubles de la vision, d'équilibre et de perte de sa dextérité vu qu'elle était couturière. Mon père nous a préservé de cette maladie. Ma mère en maison de retraite spécialisée depuis quelques années ne sait pas sa maladie et je n'ai pu mettre un nom sur "sa grande fatigue" qu'à mes 32 ans lors de l'imminente naissance de mon Ado Préférée où j'ai osé poser la question directe à mon père. Lors de la découverte de la maladie on savait peu de chose sur elle et il a géré tout seul ce bouleversement de notre vie familiale. En effet selon l'évolution de la maladie il était très envisageable qu'il se retrouve veuf sous peu avec une petite fille. Nombre de ses projets ont été stoppé net. Je suis devenue peu à peu la grande et Maman celle qu'il fallait protéger, accepter ses humeurs pas conciliables avec celle d'une ado qui enfin sortait de sa coquille. J'ai préféré laisser mon père gérer tout cela et mettre de la distance pour me protéger en solitaire. Je découvre la relation mère-fille avec les miennes.

Mais l'hérédité reprend ses droits. Je constate jour apres jour dans le miroir cet affaissement amer de la bouche et l'affinement des lèvres qui disparaissent si un sourire ne vient pas les ouvrir, ces plis de méchanceté sur les joues et ses rides de froncement de sourcils. Et pourtant comme chez ma mère il y a ces sillons d'expression au coin des yeux qui sont la trace d'éclats de rire anciens. Il y a aussi ses yeux gris bleus chez elle et verts chez moi qui faisaient notre beauté et dans lesquels je ne retrouve plus d'éclat. Ma mère était jolie, un petit air de Romy Schneider. Très peu maquillée et toujours coiffée. Lors de ma dernière visite à sa chambre, il y a cette dent cassée sur le devant, les joues qui s'affaissent à la suite de tout le corps, les cheveux rares et les propos identiques à la fois précédente où il y a confusion avec ma cousine, sa filleule et moi quand je n'ai pas le nom d'un des chiens que nous avons eus. Mes visites qui se font rares pour préserver l'image de ma mémoire défaillante et me protéger de ce qui est et qui m'attend. Bien sûr la maladie et la douleur sont passées par là, mais aussi la rancoeur, le repli, l'abandon. Je me sens glisser vers un état proche, même si je nage mes deux kilomètres, même si je m'étire en écart facial (en serrant les dents), même si j'ai une sorte de vie sociale avec le boulot, mes concerts de piano, même si je continue à "créer" de mes dix doigts alors qu'elle a abdiqué lorsqu'elle a senti qu'elle ne pouvait plus faire "comme avant". Plus de couture, plus de dessin (son joli coup de crayon a sauté une génération), plus aucun moyen de sortir d'elle ce qu'elle ressentait. Je lui en veux beaucoup de cette démission. Elle s'est refermée peu à peu dans son monde sans nous (me) laisser le moyen de l'atteindre alors j'ai fui ; j'avais sans doute le sentiment de choisir et non de subir.

Je peux encore bouger mes doigts puisqu'ils pianotent sur ce clavier depuis un bon moment mais je pressens ce glissement vers une non-vie et je sais que je ne l'accepterai pas.

Lorsque je pensais vieillesse je n'imaginais pas cette petite déchéance sournoise. J'ai eu la chance de connaitre longtemps mes grands-parents maternels et paternels. Je les ai toujours vu "vieux". Ils avaient le pas plus lent, les gestes mesurés ; l'intérêt et la fierté de l'enfant que j'étais, était de pouvoir faire à leur place. Leurs visages étaient ridés mais c'était leurs visages et bien que les ayant vus jeunes sur des photos sépias, ils n'étaient pas mes grands-parents sur ces images.

La chirurgie esthétique pour tenter de réparer cacher les outrages du temps m'a toujours contrariée. Je n'aime pas tricher. Mais je comprends maintenant l'envie que l'on peut en avoir en simulant ces étirements sur la peau de mon visage devant le miroir. Mais franchir le pas !!!

L'aspect de mon visage aurait-il eu autant d'importance si j'étais encore en couple ? Sans doute pas. Bien sûr j'aurai vu les marques disgracieuses et j'aurais espéré la négation ou la minimisation dans les propos du compagnon mais il y aurait eu les mêmes signes ou presque chez lui. Une sorte d'équilibre. Même si vieillir chez un homme n'est pas aussi dérangeant que chez une femme.
Là, mon visage, ma silhouette sont mon passeport vers de nouvelles contrées et j'ai le sentiment d'être périmée.
Imaginez que je me demande si ce serait de bon ton de me racheter de nouvelles converses ? Plus de mon âge ??? Je plaisante mais à peine...

Vous allez me dire : "Mais tu n'as que 50 ans, ce n'est pas la fin du monde". Evidemment j'en suis consciente, il y a pire. Mais me dire que tout va bien n'aide pas ceux qui vont "vraiment" mal à aller mieux.
Certains penseront que je m'étale, que je livre mon intimité à tous. Oui sans doute un peu. Je reste si souvent sans parler, que parfois cela déborde et ce matin, partie pour un petit billet, je me retrouve à approfondir mes propos et encore je n'ai pas tout dit !!!
Premièrement, ici c'est mon domaine, tout le monde peut y venir, personne n'est obligé d'y rester. Ensuite je ne suis pas la seule à avoir 50 ans et les inquiétudes qui vont avec. C'est toujours agréable de lire les témoignages des autres et cela permet de comprendre, de s'ouvrir, de relativiser.

Je crois que je vais aller faire un tour dans un magasin de tissus (je n'ai besoin de rien, mais on ne sait jamais) avant les courses du WE. J'ai passé l'heure de la piscine (il reste demain pour les bonnes résolutions !) et il y a du gâteau d'anniversaire à finir. Pour la silhouette-passeport, ce n'est pas gagné !

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