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9 septembre 2012

Enfin de quoi lire...

Avant d'arriver à un mois de silence voici quelques nouvelles !

En fait cela risque d'être un long billet vu que je ne sais pas faire court !

Il y aura le retour des filles, un nouveau cambriolage, un record battu, la rentrée...

Pendant que mon Petit Bout était encore chez sa Mamie avec ses cousins canadiens, mon Etudiante revenait de ses trois semaines africaines. Très peu de messages car pas de réseau. C'est mon Papa qui est allée la récupérer à l'aéroport en fin de matinée avant de l'emmener manger enfin un repas "classique" (elle saturait sur les pates et le riz !)

Elle qui n'est pas spécialement proche des enfants, si ce n'est s'extasier devant une jolie frimousse, est revenue chamboulée par ses contacts avec "ses" élèves. Elle a donc fait la classe le matin à des enfants d'un village du Togo. En fait du rattrappage scolaire donc écrire, compter avec des enfants jusqu'à la fin du primaire. Mais il y a eu aussi des soins pour des blessures qui chez nous entraineraient une hospitalisation ! Pas d'électricité, des toilettes très rudimentaires, un budget nourriture rogné pour que le maximum des sommes versées aillent aux enfants pour le matériel mais de l'alcool local qui a beaucoup favorisé les échanges... 
Ils étaient 3 "blancs" parmi des étudiants togolais venus faire aussi du bénévolat. Ils se sont très bien entendus et cela a beaucoup participé à la réussite de ce séjour. Elle a eu le cafard en rentrant et un choc entre les deux pays. Mais depuis elle a retrouvé le confort de ses deux maisons, sa voiture (en fait une nouvelle : la Clio (plus récente) de sa Mamie à la place de sa twingo), son ordi et les boutiques. Elle envisage toujours de repartir là-bas l'été prochain mais pourquoi bouder le confort en attendant... Surtout si cela pouvait être un petit studio sympa avec tout le confort pour la grande indépendance !!!

La petite est revenue peu de jours avant la rentrée, juste le temps de déposer le sac le lundi soir et d'aller chez son Papa pour revenir vraiment le mardi matin avec sa soeur... et de trouver à nouveau la maison cambriolée.
Cela s'est fait entre 8h et 11h30. Tout a été retourné. Mais ce qui les intéressait c'était l'or et l'argent liquide. Donc exit les derniers bijoux en or et la tirelire de la petite ; la monnaie est restée. Sinon toutes les boites dans ma chambre ont été ouvertes et il y en a...
A nouveau gendarmerie, de la poudre noire partout et du rangement à faire.
J'ai été choquée de cette nouvelle intrusion et contrariée de voir mes derniers "beaux" bijoux disparaitre en pensant qu'il n'y aurait personne pour les remplacer mais moins que du vol du contenu de la tirelire de la Petite, d'autant plus que je venais de remettre le billet que je lui avais emprunté. Bon le Papy a remplacé l'assurance qui ne rembourserait pas le liquide donc elle n'est pas perdante mais voler un enfant cela me choque !

Je le dit haut et fort : IL N'Y A PLUS D'OR A VOLER, CE N'EST PAS LA PEINE DE REVENIR !!!!

Dimanche matin j'avais programmé une nouvelle course : les boulevards de Colomiers 10 km. Après 6 semaines où j'avais suivi un petit plan d'entrainement j'espérais grignotter des minutes et m'approcher de l'heure. Retrait du dossart samedi après-midi avec mon Petit Bout pour repérer les lieux.

T_shirt_Colomiers_recto_2012

T_shirt_Colomiers_verso_2012

Le lendemain, un temps gris, une température fraiche 12° mais idéale pour courir. Ma fidèle supporter avait bien voulu m'accompagner et c'est l'esprit serein que j'ai entamé un petit footing d'échauffement avant de me placer en fin de peloton juste derrière les ballons du meneur de 1h. Pas sûre de tenir mais autant tenter.
PAN c'est parti pour le millier de coureurs. Pas de musique qui prend aux trippes comme sur les grands marathons mais mon Petit Bout qui me suit des yeux depuis le pont juste après l'arche où j'ai déclenché ma Garmin.
Je me concentre sur le meneur d'allure. Moi qui court seule et qui n'aime pas spécialement être "entourée", je me sens bien au milieu du groupe. Au bout de 500 m je regarde enfin mon Garmin. Oups ! je suis à 10.3 km/h ! Je n'ai jamais couru aussi vite sauf lros des fractionnés, je ne vais pas tenir. Pourtant je me sens bien et la fréquence cardiaque est correcte. Tout un groupe, surtout des femmes, entoure le meneur d'allure, un V2 qui est un ancien président du club qui organise la course ; il nous donne de petits conseils au long de la course et nous guide gentiment. Arrive le ravitaillement du 5e km ; on est déjà passé devant à 2.5 km sans s'arrêter (il y avait aussi un 3 km avant le 10 km voilà le pourquoi de ce positionnement). Il conseille de boire en marchant quelques secondes et nous repartons toujours entre 10.3 et 10.4 km/h. La fréquence cardiaque est montée mais je ne suis pas essouflée et les jambes avancent bien.
Après le 6e km j'ai un coup de mou... dans la tête. Je commence à douter de pouvoir suivre ce petit groupe qui s'est bien clairsemé, je me demande ce que je fais là, je me dis que je vise bien trop haut, que je ne vais pas y arriver. Pourtant je sais pouvoir tenir la distance sans problème quitte à ralentir un peu mais... je me mets à marcher. Bien sûr je me fais doubler et on essaye gentiment de m'entraîner mais je marche, pas longtemps une trentaine de secondes jusqu'à ce qu'un monsieur grisonnant m'encourage à le suivre argumentant que nous sommes toujours sous l'heure car le meneur avait pris de l'avance. Je repars et très vite je retrouve la vitesse d'avant mais sans chercher à rejoindre les ballons verts.
A nouveau le ravitaillement car nous tournons en rond ; là encore je bois en marchant et repars toujours à la même vitesse.
Après le 8e km, envie de marcher. Comme je suis bien repartie la première fois, je m'autorise cette pause d'une quinzaine de secondes et je repars. Je ne suis plus qu'à 10.2 km/h mais j'ai toujours un peu de marge à ma montre.
Une petite montée que j'ai déjà dû faire 2 fois sans m'en rendre compte mais là je la sens dans les jambes. Une fois en haut il reste moins d'un kilomètre. La vitesse descend encore un peu et je me demande si je vais arriver à relancer alors je m'octroie 15" de marche.
Passage sous un tunnel 200 m avant l'arrivée, super cela descend, j'entends un bénévole encourager le monsieur qui m'avait ramenée dans la course que je double et repère à chaque marche pour le redoubler ensuite :" Allez on rattrappe la petite dame ! Mais en sortant du tunnel cela remonte avant d'arriver sur le chemin du sprint final. J'entends le speaker annoncer qu'il reste 45" pour être sous l'heure. Alors j'accélère pour finir à 13 km/h et je franchi l'arche. J'arrête la montre, fais quelques pas puis je tends mon pied sous le bipper qui me fait penser à ceux qui cherchent des métaux sur les plages, quelques pas encore pour tendre à nouveau le pied pour enlever la puce puis je retrouve mon Petit Bout et lui montre le résultat sur la montre : 59' 17" ! Je suis sous l'heure. J'en ai un peu bavé mais je me sens bien et je suis contente. J'ai enfin le sentiment d'être une coureuse ! La première féminine a fait 36' alors il faut savoir rester à sa place mais bon je suis contente !

Temps officiel :59.59 c'était moins une ! Pas de passage sur tapis au départ donc pas de temps réel
842e sur 936 classés
121e Féminines sur 174
12e V2F sur 16

S
Dernier effort à la sortie du tunnel
photo de mon Petit Bout

Nous retournons au village. Un quartier d'orange, un pruneau, un verre de coca, un peu de Zumba (encore des forces pour la Zumba !) en attendant les podiums. Je repère le meneur d'allure et je vais le remercier car, même si je ne l'ai pas accompagné jusqu'au bout, je suis sous l'heure. Comme je m'intéressais au club organisateur je demande quelques infos qui confirment ce que j'avais lu sur le Net. Un club sympa sans prise de tête sur les entraînements et dont la moyenne d'âge est entre... 50 et 55 ans. Tout à fait pour moi. Alors peut-être que je vais me civiliser et rejoindre un club. A suivre...

L'après-midi j'ai aidé au déménagement de la fille de l'amie de Papa. Donc le soir j'étais cuite... mais toujours contente !!!
Du coup j'ai des envies (passer sous les 59' si je ne marche pas !) et des projets de courses ! Non pas le marathon restons modeste mais un petit trail de 14 km avec 370m D+ dans un mois.
Pour fêter mon chrono il me fallait un cadeau : des chaussures de trail car les miennes ne sont pas vraiment adaptées aux cailloux qui vont se loger dans les découpages de la semelle.
Donc mardi soir, profitant du bon de réduction que j'avais gagné lors de ma participation à la Corrida, je fille au magasin Running Conseil qui est à 200 m du bureau !
J'y suis restée trois quarts d'heure ! Avoir un homme à ses pieds cela se savoure !
J'ai fini par choisir des Mizuno après avoir essayé deux modèles de Salomon, des Addidas, couru sur le parking avec des chaussures différentes aux pieds. Elles sont flashy mais le must c'est que le bleu est le même que mon dernier T-shirt gagné !!!

Mizuno_trail_Sylvie

Mardi midi CAP. J'ai décidé d'utiliser le vestiaire et la douche de la piscine pour courir sur le chemin qui la longe. 45' suivi de dix longueurs de crawl. Un peu speed pour revenir au bureau et avoir le temps de manger mais on va améliorer cela. Les jambes vont bien, la natation de la veille les avait massées. Jeudi soir j'ai fait un entrainement dans la petite côte du lotissement et demain j'essaye mes chaussures pour la sortie longue. Voilà mon petit programme CAP pour les semaines à venir avec toujours de la natation le midi 2 ou 3 fois par semaine, cela va dépendre.
Le but : arriver au bout des 14 km quitte à marcher si la montée est trop violente. Il y a tout de même une boite de cassoulet à l'arrivée !!!

Mon Petit Bout a repris le chemin du collège mercredi matin pour sa dernière année avant le BEPC et le lycée et mon Etudiante découvre les amphis de sa nouvelle fac lundi prochain vu qu'elle a changé de spécialité et donc changé de fac pour reprendre une première année de licenceen biologie.

Côté boulot, les changements s'annoncent. J'ai fait connaissance du nouveau directeur commercial avec lequel je devrais travailler un peu et lundi le directeur technique avec lequel je travaillerais aussi. Tout ça sans savoir qui sera réellement mon responsable lorsque mon boss partira à la fin de l'année ! Donc autant courir pour passer sous une arche 14 km plus loin sans se poser plus de questions...

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15 août 2012

Cours de natation

A la piscine découverte du village voisin il y a des cours particuliers pour apprendre aux enfants à nager pendant l'été. Chaque année je me dis que je devrais poser la question pour savoir s'il serait possible d'avoir quelques cours pour corriger mes défauts, apprendre la culbute et la nage papillon. Mais je me contente d'un bonjour-au revoir et de quelques sourires de politesse aux maîtres-nageurs/nageuses et je fais mes longueurs.

Cette année, sans doute galvanisée par les médailles d'or des JO je me suis lancée et mardi 7 août après le boulot j'ai eu mon premier cours avec Magalie : apprendre à culbuter... les messieurs ? Non, encore que j'en aurais bien besoin, mais c'est une autre histoire !!!
Mon Etudiante m'avait bien dit que c'était facile (la culbute en natation bien sûr !) et montré la technique mais à part avoir le sentiment de faire machine à laver je n'étais arrivée à rien et j'avais abandonné.
Les premières tentatives m'ont nettoyé les sinus et un peu asphyxiée mais je pense avoir saisi le truc vers la fin en restant plus groupée. Prochaine étape améliorer puis se retourner pour repartir en crawl. Pour le moment c'est crawl, culbute et dos crawlé. Après un certain nombre de galipettes, je suis passée aux ondulations avec les palmes sur le ventre retour sur le dos. Il semble que j'ondule bien même si je me sens comme un dauphin gagné par l'arthrose et que le mollet gauche était à la limite de la crampe.
J'ai dû faire moins d'un kilomètre mais j'avoue que c'était bien plus fatigant que mes 2 km habituels.
Prochain cours dimanche midi. La semaine suivante je change de prof, ce sera au tour de Yann.

Entre temps je vais nager dans la piscine couverte le midi mais sans tenter la culbute, juste un peu d'ondulations peut-être... Toujours cette peur d'être ridicule !!!

Comme ce billet est resté dans mon tiroir je le complète ce soir.

J'ai eu mon 4e et dernier cours ce soir.
Lundi dernier j'ai donc changé de prof : un petit jeune qui est passé tout de suite au mode perfectionnement. Alors on change les bras, les mains, la cadence tout çà en culbutant en fin de ligne... J' ai cru que j'allais finir accrocher à la perche. Ensuite les ondulations pour le pap avec les palmes puis on ajoute les bras. C'était super mais j'ai eu l'impression de ne plus savoir nager et la nuit dans mon lit j'ondulais encore en réfléchissant comment j'allais tourner !!!

Mardi midi j'ai préféré rester sagement au bureau à surfer depuis mon fauteuil plutôt que d'aller nager !

Ce soir dernier cours donc. Temps gris, du vent, trois personnes dans l'eau.
Un quart d'heure d'échauffement où je révise, les bras, les jambes, les rotations et on attaque.
Gros travail des bras en crawl où ligne après ligne il me corrige. Tout doucement j'améliore. On passe au papillon sans les palmes. J'ai l'impression de ne pas avancer mais lui trouve au contraire que j'ai un bon mouvement de jambes, il faut juste que j'amplifie l'ondulation et que je pense aux bras et à la tête et à la respiration !!! Sur une longueur j'arrive à penser à tout... mais pas en même temps. Mais il insiste alors je continue. On tente la traversée de la piscine sous l'eau en ondulation : il me manque un peu de souffle car je veux aller trop vite. J'ai déjà 9 km de course dans les jambes du matin mais elles tiennent le coup, juste une petite crampe dans le mollet gauche à contenir. Toujours le même mollet. Il est d'ailleurs plus réticent lorsque je l'étire après la course.
Je ne vais tout de même pas m'écrouler devant un garçon qui pourrait être mon fils ; on a sa fierté tout de même.

Mon cours est fini mais pendant la demie-heure suivante il gardera un oeil sur moi pendant qu'il apprendra à nager à deux moufflets. Quelques conseils pour des éducatifs, quelques mots d'encouragement lorsque le mouvement s'améliore et à la fermeture de la piscine il me dira que j'ai maintenant toutes les clefs en mains et plus qu'à les appliquer...

Bon Michael, on fait la course ???

michael_phelps
Photo du net

11 août 2012

Mon triathlon à moi

Mes vacances avaient commencé par un WE sportif avec deux courses à pied  et

Pour les terminer il fallait marquer le coup mais rien dans les parages... et puis je n'avais plus ma supporter de choc !

Comme le triathlon me tente depuis un an mais que je n'ose pas m'y lancer je n'en suis concoctée un.

La piscine découverte est à 8 km de la maison. Pourquoi ne pas y aller en VTT ? Vu qu'il s'est dépoussiéré sur l'île de Ré autant en profiter. Comme il fait chaud ce ne sera pas possible de courir après le vélo au retour de la piscine, donc course en premier.

Dimanche matin je pars faire un petit tour de course de 8 km. Pas aux aurores, il est déjà 9h et pas trop longtemps car j'ai couru trois jours de suite.

Ensuite première transition un peu longue puisque je petit-déjeune (je cours à jeun), je prends la douche, j'enfile une tenue civilisée et je vais me ravitailler au marché... en voiture car à 13 km dans l'autre sens !

Vélo : 8 km en 23' pour aller à la piscine. Mes pneus de montagne font beaucoup de bruit sur la piste cyclable et je roule au mieux à 25 km/h sur du plat. Pas terrible !

2e transition : aux environ de 5', c'est déjà mieux !!!

Natation : 2.1 km dont le 1er km en crawl (ou nage libre pour faire comme aux J.O.) en 24'. Et là je ne suis pas gênée par les concurents puisque je suis toute seule dans la piscine !!!

Vélo : pas deux fois de vélo dans un triathlon mais il fallait bien que je rentre à la maison ! Du coup je batifole et m'aventure dans les chemins malheureusement sans issue autour de la piscine donc 12 km pour rentrer. J'ai trouvé super cette petite balade en VTT, j'aurais bien poursuivi mais il était déjà 15h et je commençais à avoir faim !

Bilan : cela me fait toujours envie et toujours autant peur de me lancer !

Côté distances je suis ok pour les distances d'un triathlon sprint - 750 m natation 20 km vélo et 5 km CAP - mais il s'agit d'enchaîner et de ne pas aller faire un tour au marché pour se substenter !
Côté vitesse, c'est sûr qu'avec un VTT je ne suis pas au top, or c'est là où tout se joue semble-t-il même s'il ne s'agit pas de se "classer" juste ne pas être ridicule et arriver avant que tout le monde remette le vélo dans le coffre de la voiture !
Côté tenue il y a la tri-fonction qui permet de tout faire, nager car elle sèche vite, rouler car il y a une mini peau de chamois pour amortir la selle et courir car on peut enfiler un soutien gorge dessous. Sauf que ce truc-là c'est hyper moulant et que cela ne pardonne pas les rondeurs ! On a un peu l'impression de se promener à poil !!! J'avoue que c'est très chouette à regarder chez les triathlètes hommes (ceux qui sont dans les premiers, sans petit bidon) et chez les jeunes demoiselles qui en veulent. Sur la queue de peleton c'est déjà moins... seyant et comme c'est là que serait ma place...
Il y a aussi la combinaison néoprène pour nager. En acheter une pour l'utiliser 1 ou 2 fois par an me semble un peu gâcher, quant à la louer... mouais ! Un fois que l'on a cela sur le dos, il faut pouvoir l'enlever. Je me souviens de mes heures de planche à voile et des contorsions ensablées et endiablées. A 20 ans le déhanché a un côté sexy mais plus de 30 ans plus tard !!!
Oui je sais, je me pose beaucoup trop de questions et encore il reste le vélo.
Pas de triathlon nature dans mon secteur donc il faut un vélo de route pour ne pas finir loin derrière. Acheter un nouveau vélo ? Est-ce que je vais pratiquer la route ? Où vais-je le ranger ? Un truc de plus qu'il va falloir entretenir, réparer. Trois VTT cela fait déjà plein de chaines à graisser, de dérailleurs à remettre dans le droit chemin (surtout ceux des filles). Bref je renacle un peu devant la difficulté. Et si je crève pendant l'épreuve ? Il faudra encore que je me débrouille toute seule. J'ai perdu l'habitude de changer un boyau. Mon Papa m'avait apris lorsque je faisais du vélo de route avec lui vers mes 15 ans mais j'ai tout oublié. Pour la petite histoire, à l'île de Ré à la sortie de mon VTT de la voiture e constate que la roue avant est à plat. Je tente un gonflage mais la chambre est bien crevée. Rien pour réparer et pas de chambre d'avance mais surtout une grosse flemme. L'avantage sur l'île c'est qu'il y a des loueurs de vélo tous les 500m et donc à cette distance du camping. Je me la suis jouée femme en détresse mais tout de même au courant chez le loueur et pour 12 € je suis repartie avec une roue gonflée à la pression idéale. La paresse a un prix !

Ce qui me retient de m'inscrire à un triathlon ce n'est pas de ne pas arriver à nager, pédaler et courir car sur ces distances je dois en être capable mais de ne pas savoir gérer tout ce qu'il y a autour car c'est bien sûr plus "technique" que la course à pied seule.

Sur le forum de CAP où on parle aussi de triathlon la plupart des tri-runneuses ont leur compagnon qui pratique également et même si ce sont elles qui transpirent sur leur parcours elles bénéficient d'une logistique complice. Si je peux avoir le soutien de mon Petit Bout pour les encouragements je ne compte pas sur elle pour la préparation du matériel !
Même si je suis fiérote de faire tout toute seule j'avoue douter à chaque fois. Lorsqu'il a fallu préparer la voiture pour partir en camping avec Manon, j'ai douté. Saurai-je tout caser, démonter les vélos, la tente, ne rien oublier... ? Bien sûr j'y suis arrivée mais l'année prochaine je douterai à nouveau ! Mais je ne montre rien, si ce n'est une agitation plus soutenue qu'à l'ordinaire !

En attendant de sauter le pas je continue à nager et à courir...

8 août 2012

Déjà 10 jours

...depuis la fin des vacances !

Alors un petit récit pour le plaisir de s'y croire encore...

Après 10 jours passés sur l'Ile de Ré avec mon Petit Bout nous avons retrouvé la maison le vendredi 20 juillet à minuit.
Pas fâchée d'arriver car l'ordinateur de bord avait déclaré que le coffre était ouvert et ne voulait plus rien afficher d'autre ! Mon Petit Bout avait claqué le coffre en coinçant une serviette de plage : plus moyen d'ouvrir ni de fermer ! A chaque redémarrage l'alarme nous informait que le coffre était ouvert. Merci on sait ! Heureusement elle se calmait peu après car 500 km comme ça !!!
Mon apréhension était que le coffre se décoince à 130 km/h sur l'autoroute...

En arrivant sous le porche qui s'est éclairé, j'ai découvert que mes plantations en pot avaient grillé alors que mon Etudiante était chargée de les arroser ; les plantations en terre n'avaient pas meilleure allure. J'avoue avoir vu rouge lorsqu'elle est arrivée quelques minutes après nous à la fin de son job au Mac Do.
J'ai donc déchargé la voiture par la porte latérale en colère et en jurant pas mal. Désolée pour le voisinage. Mon Petit Bout repartant le lendemain chez son Papa j'avais des lessives à lancer...

J'ai arrosé jusqu'à 2h du matin ! De toutes façons j'étais trop énervée pour pouvoir dormir.

A part ce retour en fanfare les vacances se sont bien passées !!!

Trois jours de pluie et de temps incertain puis de plus en plus de soleil avec des températures plutôt fraiches. Mais nous avons nagé, pédalé, couru et beaucoup lu.
Ma crainte de l'an passé qui m'avait fait renoncer aux vacances avec mon Petit Bout n'était pas fondée. Elle ne s'est pas ennuyée et a apprécié d'avoir sa Maman rien que pour elle et disponible en calins, même si elle aurait préféré que je sois moins insistante pour appuyer sur les pédales ou chausser les runnings !!!
Deux soirées resto où la demoiselle a découvert les charmes du Sancerre !!! Il va falloir la surveiller...
Comme les années précédentes, petits tours dans les villages de l'île et les galeries qui nous attirent et juste deux brocantes d'où nous sommes revenues les mains vides.

Je crois surtout que j'ai pris le temps de vivre et de ne rien faire ou presque. Lire un livre entier lovée dans le hamac sans penser : il faut que... je dois faire...

Mosaique_R_2012

Samedi 21 mon Petit Bout est donc repartie avec du linge propre mais pas encore sec et s'est envolée le lundi 23 pour l'île de la Réunion avant de faire un tour sur l'ïle Maurice, excusez du peu !!! Ils devaient partir aux Etats-Unis mais un contre-temps a modifié la destination. Elle était un peu déçue car les US la tentaient mais c'est surtout que, là, elle se retrouve seule avec son père et son épouse et qu'elle va devoir se battre pour se faire une place dans cette triade. Normalement ils partaient avec des amis qui ont une fille de son âge donc plus facile de faire des sous-groupes. A elle de suivre son père en rando et dans les vagues en surf où sa compagne n'ira pas...

J'ai passé quelques jours avec mon Etudiante qui, à son tour, m'a eu pour elle toute seule ! Quelques heures de travail au Mac Do et jeudi 26 elle a pris l'avion pour le Togo et son séjour humanitaire en soutien scolaire. Un peu de stress pour ce premier voyage seule hors de l'Europe. Même si elle est habituée à voyager avec son père, il y a tout de même beaucoup d'inconnu pour cette destination africaine. Avant son départ le Papa était un peu tendu de la laisser partir. Elle trouve que je suis trop cool ou alors que je m'en fiche ! Non, mais la peur n'évitant pas le danger cela ne sert à rien de se faire du cinéma. Je pense qu'elle prend moins de risques à être avec des enfants en Afrique au sein d'une association reconnue que de se trouver à la fac du Mirail certains soirs !

Après un échange de SMS pendant les attentes du voyage, un dernier message pour me dire qu'elle était bien arrivée puis le lendemain que c'était trop bien et silence jusqu'à il y a déjà une semaine pour dire qu'il pleuvait et que tout allait bien. Pas de bavardages inutiles ! Avec mon Petit Bout j'ai un peu plus de contacts car nous avons Face Time. Mon étudiante a laissé son Mac et mon Petit bout est partie avec son I-Pod donc c'est magique lorsque l'hôtel a la Wi-fi !

Trois petits jours à moi pour courir le matin avant les grandes chaleurs, nager dans une piscine découverte presque vide et "buller" encore un peu... en laissant le rangement pour un autre jour... qui n'est toujours pas venu !!!

Lundi 30 juillet, j'ai repris le chemin du bureau pas très enthousiaste mais tout de suite dans le bain puisque j'avais 2 jours pour le bilan du mois !!! Ce fut hard. Ma collègue est en vacances et j'avais une "passation" de 3 pages ! Donc pas de quoi m'ennuyer pour le mois d'août...

Le soir je me décontracte devant les JO ; je m'enflamme dans mon fauteuil aux médailles possibles et je découvre des sports si peu retransmis tout cela entre les arrosages car il fait chaud et sec depuis mon retour.

Cependant un certain sentiment de temps perdu car il ne ressort rien de tout cela.

Quelques rangs de tricot et de crochet pendant mon séjour sur l'île de Ré mais pour des ouvrages qui ne sont toujours pas finis.
Autant j'ai lu pendant ce séjour (5 livres en 10 jours), autant ma nouvelle foison de livres de la médiathèque est toujours dans le sac depuis le retour car l'ordi a repris ses droits, un peu trop d'ailleurs.

Je m'en suis fort bien passée pendant 10 jours, j'ai un peu papillonnée le premier WE à la maison mais depuis c'est à nouveau à haute dose. Regarder vivre les autres plutôt que de vivre moi !
J'aurai pu écrire ce billet plus tôt mais j'ai préféré sauter de blog en site et m'éparpiller dans la redondance.
Il va falloir que je mette un frein à ces escapades car elles n'apportent rien si ce n'est la facilité d'un instant passé. Si c'est pour me plaindre qu'ensuite je manque de temps...

Un WE seule avec un dimanche pluvieux ce qui m'a évité d'arroser mais qui a contrarié mes projets de "vivre dehors".

Le WE prochain retour de mon Petit Bout et je serai happée par les récits et les bisous, les lessives et la préparation du sac pour s'envoler à nouveau le lundi vers les Alpes chez sa Mamy. Une bourlingueuse ma fille !!! Puis le WE suivant verra le retour de mon Etudiante et sa découverte d'un autre monde. En un clin d'oeil le mois d'août sera terminé et une nouvelle année scolaire commencera.
Cela m'affole un peu cette accélération ; serait-ce parce que je vieillis que tout me semble aller plus vite ???

8 juillet 2012

La Toulousaine

Depuis quelques temps ma collègue s'était mise à la CAP. Je l'ai convaincue de faire La Toulousaine ensemble mais elle a préféré la Petite Toulousaine de 4 km à celle de 8 km.
Comme j'aurai déjà couru 10 km l'avant veille, ce n'est pas plus mal !

Nous avons couru deux fois ensemble après le boulot sur cette distance pour qu'elle accélère par rapport à ses footings habituels et prenne confiance en ses possibilités avec ses grandes jambes.

Le samedi elle s'est chargée de récupérer nos dossards et je l'ai retouvée ce matin avant l'échauffement en musique. Ma fidèle supportrice avait sacrifié sa grasse matinée dominicale pour m'accompagner. Donc les mêmes dans le métro !

C'est une course féminine donc que des femmes, enfin presque. Les hommes déguisés sont autorisés mais sans classement. Couleur verte pour les 4 km et rose pour les 8 km.
Un petit échauffement en essayant d'éviter de cogner les voisines et nous passons l'arche rose qui s'écroule plus ou moins. C'est le même parcours que la veille donc mêmes piétinements, marches et étranglement. Le rythme est plus lent et tarde à se mettre en place. Mais cette fois-ci j'ai pensé au lap automatique tous les kilomètres. Je pourrai analyser ma course. Quitte à porter une montre sophistiquée au poignet autant l'utiliser !!! J'adore voir ce que j'ai fait et me faire des projections, des comparaisons. Cela ne fait pas courir plus vite mais je m'amuse.

Je suis étonnée de ne ressentir aucune fatigue de la course précédente et cela me conforte dans la perspective de pouvoir faire mieux sur 10 km.

Je reste sur une vitesse qu'Audrey peut tenir et nous doublons pas mal. Là, il faut se faufiler entre les groupes (il y a aussi des marcheuses) donc beaucoup de petites accélérations, de montées de trottoirs. Les km défilent assez vite. Petit à petit nous accélérons et le dernier km se fera à 10.7 km/h !
Nous passons la ligne ensemble en 25' 12", contentes de notre petite course. Après un 1er km lent (8.3 km/h) les trois autres se sont courus à 10 km/h donc nous avons bien progressé toutes les deux !

L'année prochaine ce sera 8 km !

Ce qui est amusant c'est que lorsque l'on ne s'occupe pas de sa petite personne mais de quelqu'un d'autre sous le prétexte que l'on coure depuis un peu plus longtemps cela semble plus facile. Bien sûr la distance était plus courte que l'avant-veille mais je me sentais très à l'aise en courant à 10 km/h.

Ce soir avec les premières courgettes rondes du potager que je vais farcir je boirais avec mes filles la petite bouteille de Gaillac rosé qui était offerte à toutes les participantes dans le petit sac à dos rose. Voilà pourquoi les messieurs tiennent à participer !!!
Surtout que c'est une bonne cave du Gaillac. Nous avions acheté notre vin de mariage à cette propriété...

Sac_Toulousaine_2012 

Dans le sac il y avait aussi le bulletin d'inscription pour le marathon de Toulouse en octobre mais là il ne faut pas rêver !
Je vais déjà m'entrainer pour passer sous l'heure et refaire un ou deux 10 km à la rentrée.

Ce qui m'a plu dans ce WE sportif c'est que j'ai "osé" et que je me suis sentie à l'aise. Ma plus grande inquiétude n'étant pas de courir lentement mais d'être ridicule, pas à ma place, mal à l'aise au milieu des autres alors que je deviens de plus en plus sauvage. La présence de ma fille, de mon collègue le vendredi ou d'Audrey le dimanche m'ont permis de ne pas me sentir toute seule en terre inconnue !!!

Pour me repérer sur l'Ile de Ré dès mardi prochain voici ce que je porterai peut-être lors du footing matinal dans les parages du Phare de Baleines... si j'ose !

T_shirt_Corrida_2012 
Le T-shirt technique New-Balance de la Corrida d'un jaune éclatant


T_shirt_Toulousaine_2012Le T-shirt coton vert printemps de la Petite Toulousaine

Demain je passe aux préparatifs des vacances pour un départ mardi matin avec mon Petit Bout : courses, charger la voiture, faire les sacs, penser à tout... C'est dur les vacances !

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7 juillet 2012

Corrida de Toulouse

Hier soir à 21h était donné le départ de la Corrida de Toulouse : 10 km mais sans les vachettes, juste un peu plus de 2000 coureurs habillés de jaune pour la plupart (couleur du maillot de cette année ; j'avais opté pour une tenue noire amincissante !!!)

A 18 heures j'avais bouclé mon bilan, fait le point avec ma collègue qui va assurer le relais pendant 3 semaines de vacances, rangé mes petites affaires et hop retour à la maison pour me changer et entraîner mon Petit Bout dans mon sillage (supporter sa Maman contre l'adversité, enfin surtout contre elle-même !). Nous avons pris le métro, même pas peur dans ma tenue de coureuse en herbe !

Arrivée aux abords de la place du Capitole, lieu de départ et d'arrivée, il y avait effervescence. Beaucoup courait à fond jusqu'à ce que je réalise que c'était l'arrivée du 3 km !
Un tour sur la place au milieu des tentes puis, réfugiée dans un petit coin, j'ai mis en place la puce sur ma chaussures et le dossard (en pro des lectures de magazines spécialisés je n'avais pas oublié les épingles à nourrice !).
Hésitante quant à un échauffement plus fatigant que préparatoire j'ai préféré rester tranquille et aller faire un tour aux toilettes du parking sous-terrain. La file d'attente féminine était beaucoup plus courte que la masculine. Pas d'arbres sur la place pour ces messieurs (ce qui n'a pas empêché beaucoup d'utiliser les murs du Capitole pour se soulager !).
Je me suis dirigée vers le sas des mois de 1h (il n'y avait pas au-dessus !) et j'ai regardé autour de moi cette faune s'agiter.
Un collègue m'a retrouvée là et sa présence m'a permis de ne pas me prendre la tête comme à mon habitude dans une situation nouvelle que je ne maitrise pas.
Vers 21 h le troupeau s'est resserré. Bien sûr en queue nous n'avons pas profité des préparatifs du départ mais c'était sympa. L'avancée jusqu'à l'arche s'est faite au pas et j'ai déclenché mon Garmin sur le tapis bleu. Tout de suite virage à gauche et étranglement dans les petites rues toulousaines. Piétinements, marche au ralenti, puis trottinement. Il a fallu du temps pour que je prenne ma foulée. C'était enfin parti très en-dessous de ma petite vitesse de course. Ouh la il va falloir booster pour rattrapper tout cela.
Pas d'affollement, cours et tu verras plus loin.
Mon collègue a tracé sa route. Pour avoir couru une fois avec lui je sais qu'il arrivera bien avant moi. Il vise les 57'.

Je ne vais pas vous faire le décompte des km car j'ai suivi les maillots jaunes et tourné à droite ou à gauche sans visionner mon parcours. Il y a eu le passage sur le pont St Pierre au dessus de la Garonne avec une vue sur le Pont Neuf où la file de maillots jaunes des premiers s'étirait, puis à notre tour d'être sur le plus vieux pont de Toulouse avant de retourner dans la ville.
La fin de la première boucle nous amenait à 4.5 km et là j'ai entendu les sirènes, les motos et la foule en délire. Je pensais pourtant être incognito ! Ah, ce n'est pas pour moi ??? Le premier se dirigeait vers la ligne d'arrivée qu'il a franchi en 30' et des poussières. Poussés sur les côtés nous avons donc longé un bord de la place du Capitole à pas menus avant de repartir plus loin. Zut encore des secondes à récupérer !!!
Au ravitaillement en eau des 5 km j'ai hésité à prendre une bouteille. Vu mon expérience d'il y a 9 ans avec un gobelet, j'ai eu peur d'être obligé de marcher pour boire... et d'avoir du mal à repartir. Mais un garçonnet me tendait fièrement sa bouteille alors je l'ai attrappée au vol de mes 9.3 km/h. (pourtant je ne me suis pas entrainée au passage du relais). Génial elle était ouverte et je n'ai eu qu'à téter quelques gorgées. Je continue avec ce "poids" dans la main, un coup à gauche un coup à droite, un peu encombrée alors que je coure toujours les mains libres et ouvertes. Cela m'occupe un moment mais je réalise que je n'ai fait que la moitié et que je trouve le temps long. Si tu courais plus vite aussi !!!
Passage le long de la Garonne. Je n'ai pas encore parlé des spectateurs. Je les vois peu, les entends parfois mais je n'arrive pas à prendre les encouragements pour moi, alors j'en fais abstraction. Sur les pelouses de La Daurade il y a beaucoup de jeunes (fête des résultats du bac !)
J'ai toujours ma bouteille à la main, j'ai bu un peu (peur des grenouilles dans mon ventre) je me suis aspergée la nuque comme les marathoniens mais je me sens empotée avec ce mini bidon dans la main. D'un côté je trouve que c'est gâcher que de ne pas la finir et elle était sympa cette petite bouteille mais elle m'encombrait un peu. Allez encore une petite gorgée. Super une poubelle, et hop un jeté qui rebondi sur le bord... et fini dans l'herbe ! Je le jure mon côté écolo a eu envie de me stopper net pour la remettre au bon endroit mais les presque 7 km dans les pattes m'ont lâchement fait continuer avec un petit geste d'excuse pour ceux qui auraient pu me voir rater le panier.
Justement le voilà le 7e km avec le petit coup de cul pour sortir des berges : je ne marche pas et je double, à faible allure mais je double. En haut de la montée un homme à terre et un secouriste en train de pratiquer le massage cardiaque. Les coureurs autour ralentissent, commentent, s'émeuvent mais je continue. Pourtant toutes les images se sont imprimées dans ma tête moi qui n'ai rien remarqué du reste du parcours jusqu'à présent. La force employée par le secouriste pour le massage m'a surprise. Je viens de passer mon brevet de secouriste du travail et je me suis entraînée sur les mannequins de la Croix Rouge. Je sais qu'il faut appuyer mais le voir en une fraction de seconde pour de vrai est autre chose. J'ai "vu" aussi l'ambulance s'arrêter après s'être frayée un chemin dans la foule et les petites rues et les secouristes lui faire signe. Puis un virage et tout a disparu.
Une nouvelle montée, courte mais intense. Une dame, à la hauteur de laquelle je venais d'arriver se motive : "Allez on y va" en soufflant très fort. En effet elle attaque comme une bête et me prend trois mètres pour marquer le pas en haut et je la double alors sans problème.
Je vais d'ailleurs commencer à regarder qui court autour de moi. Jusqu'à présent je me suis faite doublée ou j'ai doublé mais sans faire attention (enfin si quelques fesses masculines si cela valait le coup d'oeil). Une première dame en ligne de mire pour me caler mais je sens que je grignotte alors je finis par doubler. Une fausse blonde manucurée que je double avec délectation puis deux jeunes filles au loin. Je sens que je me rapproche mais j'ai peur de passer pour me faire redoubler ensuite alors je reste derrière. Mais je peux faire mieux alors à la faveur d'un virage je double. Je cherche un autre point de repère : un monsieur agonisant doublé mais cela ne compte pas. Une autre minette qui m'a doublée il y a un moment en me bousculant. Voilà un challenge. Je reste derrière un moment pour voir si c'est faisaible. Menue, jeune... et hop je la double. Je ne la reverrai pas !
C'est fou ce que l'on s'amuse sur une course... pour peu que l'on ait la dent dure ! L'arrivée se rapproche car on passe le 9e km. Cela commence à accélérer. Certains doublent à grande vitesse. Mais ils étaient où ceux-là ?
J'ai envie de forcer l'allure mais j'ai peur de m'écrouler lamentablement alors j'attends. Le rythme s'intensifie autour de moi, je suis le mouvement. Etonnée que les jambes répondent bien ; même elles sont contentes de pouvoir allonger le pas alors je fais grimper l'allure à 12 km/h jusqu'au bout. Avant de passer sous l'arche, j'entends" Maman", je tourne la tête, je vois mon Petit Bout, un sourire, un signe de main et voilà c'est fini. Je trottine sans trop savoir ce que je dois faire maintenant. Je cherche ma fille derrière les barrières. Elle se rapproche. Je suis contente d'être allée au bout. Je lui demande à boire et je réalise que je n'ai pas arrêté le Garmin !!! Donc mon 1h 04' est à ramener à 1h 03' et des poussières pour un tout petit peu moins que 10 km (9.9 km à ma Garmin).
J'ai suivi le mouvement jusqu'à la récup des puces puis aux tables de ravitaillement. Un peu de coca (pas light !) un quartier d'orange et un bout de banane.
Bon je ne suis pas passée sous l'heure mais je n'y croyais pas de toutes façons. Par contre je n'ai jamais été dans le rouge donc je pouvais accélérer un peu et partir vite de plus loin. Si on ajoute une bonne minute de piétinement et de marche au départ les 60' se rapprochent. Alors ce n'est pas impossible et je me dis que je vais y arriver. Je me sens déjà prête à faire une autre course.
Quelques étirements sur la place du Capitole. Les jambes vont bien, elles ont de la ressource, il faut juste que j'y crois un peu plus.
Pas de nouvelles de mon collègue car grosse panne de réseau Orange dans le secteur ; l'après-midi c'était le tour de SFR.
Nous regardons la remise des prix avec mon Petit Bout et retour par le métro où elle retrouve deux profs à elle qui ont couru !

A la maison je raconte ma course à mon Etudiante puis le portable étant de nouveau utilisable je prends des nouvelles du collègue. Et hop nous refaisons notre course à 23h30 ! A sa Garmin il a mis 54' (56' 02" temps officiel) ce qui est mieux que ce qu'il comptait. Il estime également qu'il aurait pu faire baisser le chrono car il n'est pas fatigué.

Voilà j'ai annulé  l'échec d'il y a 9 ans en arrivant la dernière. Je n'ai pas marché et je sens que je peux faire mieux donc je suis contente même si au milieu de la course un moment de doute aurait pu avoir raison de moi.

Quelques chiffres :
Le temps de course est de 1h 05' 31. Cela confirme les 2' pour arriver sous l'arche de départ, même écart pour mon collègue.
Je suis 2256e sur 2511 classés (2800 participants annoncés)
444e filles sur 602
53e filles V2 sur 79

Prochaine course... demain ! J'ai décidé de refaire ma garde-robe côté T-shirt... qui sera vert cette fois !!!

6 juillet 2012

Ah les vacances !

Espérées, attendues, déjà remplies avant d'avoir commencées de tout ce qui n'a pas pu être fait les 11 mois précédents !

Une pause dans l'ordonnancement des journées qui se suivent avec leur lot d'imprévus qui devraient les différencier des précédentes. Et pourtant, de plus en plus de mal à les distinguer les unes des autres.

Trois semaines de vacances...

L'année scolaire est finie.
Mon Petit Bout termine une 4e avec les félicitations du conseil de classe qui laisse augurer d'une 3e sans trop de difficultés, si les fantaisies adolescentes ne viennent pas perturber cette belle lancée.
Mon étudiante a validé sa première année de licence mais change de trajectoire donc retour en 1er année version biologie. Sa préoccupation du moment étant la recherche d'un appart pour une colocation avec une copine pour septembre avant de partir un mois au Togo avec une organisation humanitaire. En attendant elle engrange les heures au Mac Do !
Ces dernières semaines bousculées au boulot se sont achevées avec le bilan semestriel dont j'ai rendu les derniers états ce soir. Je ne sais pas trop ce que je vais retrouver dans 3 semaines. Non que je sois indispensable (je n'ai aucune illusion sur ce point) mais les tâches s'accumulent, les orientations changent comme des girouettes et les problèmes demeurent.

Côté musique il y a eu l'audition de piano la semaine passée. Mon Petit Bout a joué Scène d'enfant n°1 de Schumann puis mèer et fille une valse de Gounod à quatre-mains. Toujours le trac mais juste quelques petits accros dans mon accompagnement qui se sont moins entendus dans la salle que remarqués sous mes doigts.
Je n'ai pas souhaité joué Liszt ce soir-là. Bien trop peur de renouveler mes lamentables prestations pianistiques précédentes. Encore que côté spectacle théâtral il y ait de quoi se réjouir devant ma panoplie de mimiques et de gestes sur scène ! Ce n'est que partie remise puisque demain après-midi a lieu le petit concert des adultes chez ma prof. Donc les mains trembleront à nouveau...

Côté sport j'ai continué mon "perfectionnement" poisson et lièvre. Mes 2 km aquatiques se font en 45' changement de couloirs, de palmes, de plaquettes compris. J'ai bien dû gagner 3' depuis septembre.
Mes km à pattes n'ont sans doute pas profité d'une même progression. Je tiens le coup, la fréquence cardiaque baisse un peu mais je suis toujours plus tortue que lièvre ! 
D'ailleurs...

A suivre...

 

 

12 juin 2012

Coucou

Non je ne suis pas en vacances comme pourrait le laisser penser mon dernier billet sans suite.
Ce serait plutôt l'inverse.

Mais je suis toujours vivante, merci à celles qui s'inquiètent. C'est gentil.

Je cours, au propre comme au figuré.
Toujours pas très vite avec mes runnings et dans tous les sens le reste du temps.

Au boulot, nous sommes en équipe réduite, ce qui n'est pas simple à gérer dans une petite structure.
Une crise cardiaque suivie d'un double pontage pour un collègue très "présent" et indispensable, puis un mois plus tard le responsable technique avec jaunisse puis calculs biliaires. Donc c'est un peu l'affollement. Tout cela au milieu de ré-organisations. Demain je fais la connaissance d'un boss qui devrait être partiellement le mien dans une nouvelle architecture de travail pas très bien définie. Donc un cumul de tâches et un bilan de semestre dans 15 jours...

Donc le temps me fait encore plus défaut.

Si je m'y mettais vraiment j'aurais des choses à raconter mais l'envie d'écrire est fugace et jamais au moment où cela est possible.

Allez dans 4 semaines je suis en vacances. Ma petite image du billet précédent aurait pu rester à la une jusque là !

Merci en tout de passer voir s'il y a encore de la lumière.
A bientôt... peut-être.

13 avril 2012

Quelques nouvelles

Je suis en

Vacances Pâques

Depuis jeudi soir.
Ce matin pas de bip-bip du réveil mais levée à 8h30 et à 9h30 j'étais au bureau !
Non, non je ne me suis pas trompée par la force de l'habitude ! Juste quelque chose que je n'avais pu finir la veille pour cause de problème comptable pour lequel il me manquait la personne adéquate.
Repartie vers 11h30 j'ai fait une pause shopping au magasin de tissus qui se trouve sur le trajet "voiture". Pas vraiment de besoin et plus de place dans les boites mais une petite envie déraisonnable. Je furète les tissus noirs et blancs ; j'ai trouvé à mon goût quelques imprimés et puis des fleurettes.
Le midi je suis allée courir 45 mn avec travail en cote dans celle du lotissement, une pause casse-croûte puis rotofil dans tout le jardin. J'ai fini sous la pluie... mais c'est tout beau. Un vrai parcours de golf... avec bien plus que 18 trous !!!

Vacances avions-nous dit ???

Absente ces derniers temps (merci pour les petits mots inquiets de ce silence) je ne trouvais ni le temps, ni l'envie de rédiger un billet.
Les journées s'enchaînent et je suis ce rythme sans faire de pause. De la même façon que je nage mes 2 km sans récup, juste le temps de changer de couloir et d'enfiler les palmes ou les plaquettes, je laisse le jour d'après remplacer celui d'avant. Je traverse ma vie en apnée. Pas vraiment essoufflée mais en respiration calibrée.

Un collègue a eu un arrêt cardiaque il y 15 jours et a été opéré d'un double pontage hier. L'opération s'est bien passée, il reste ce WE en observation et lundi devrait regagner la chambre. Il sera donc absent un moment.
Je travaille quotidiennement avec lui et je l'apprécie beaucoup ; il a un poste multiple, toujours prêt à donner un coup de main avec le sourire. Nous avons redispatché son poste. J'ai repris la partie administrative avec le responsable technique. Il nous manque ; du coup tout le groupe s'est un peu resserré. Nous en avons besoin car il y a de grands remaniements en cours et notre petite agence s'interroge sur son avenir.
D'ailleurs un quart d'heure après avoir quitté le bureau, le boss m'appelait sur mon portable pour me demander de revenir mardi midi car le Big Boss vient nous expliquer tous ces changements.

Je suis passée à trois séances de natation et mes sorties longues en CAP approchent des 15 km. J'aime avoir l'impression de progresser et sentir mes mucles se renforcer bien que le poids ne baisse pas.

Pendant cette semaine de vacances que vais-je faire ?
Deux jours pour moi, puis les filles reviennent.
Mon Etudiante se partagera entre son job au Mac Do et ses révisions pour les partiels ; je vais embaucher mon Petit Bout au jardin pour éviter qu'elle ne passe sa semaine derrière son ordi.
Donc du jardinage au menu, du rangement et de la réorganisation dans la maison car je laisse trop de tâches en plan.
Depuis deux WE j'ai enfin repris le piano plus sérieusement et la Consolation de Liszt que je traîne depuis le début de l'année commence à ressembler à quelque chose.
Côté travaux créatifs je ne sais pas encore ce que je vais faire. Une motivation très réduite m'a juste permis un peu de crochet ces dernières semaines. Il faudrait que je termine quelque chose, mais lequel de mes ouvrages en cours ???

En fait je me demande un peu à quoi tout cela sert-il ? Passer le temps ? Etre capable de ? Montrer aux copines sur un blog ?
Quand je vois tous les magazines de déco que j'achète et ce que je fais dans la maison.
Pâques est passé et je n'ai même pas changé les broderies de Noël pour les remplacer par celles, plus adaptées, de Pâques ou du printemps. Je regarde sur les blogs les petites mise en scène de saison pour garder une idée en mémoire mais dans la semaine je ne vois même plus les coussins de travers sur le canapé et le WE il y a tant à faire plutôt que de mettre en situation le dernier petit objet déco que j'ai tout de même fini par acheter sur un coup de tête.

Il y a peu je portais une chaine en or autour du cou avec un pendentif, une montre que je ne quitte jamais, deux bagues : ma bague de fiançaille (eh oui mon plus joli bijou encore à moi) et une bague de famille. Avant le cambriolage je changeais souvent de boucles d'oreille. La majorité ayant été volée je reste le plus souvent avec les perles que mes filles m'ont offertes pour remplacer les précédentes. Puis j'ai enlevé la chaîne car le fermoir présentait des signes de fatigue et je ne voulais pas la perdre. Je ne l'ai toujours pas fait remplacer. La pile de la montre est morte et j'ai quitté la montre en attendant de la faire changer ; mais cela fait trois mois. Elle est vieille, usée et ce serait l'occasion de m'en offrir une nouvelle. Mon style c'est le métal or-agent et qui va sous l'eau. L'idéal serait une Rolex Yacht Master (excusez du peu !!). Je pensais ne pas pouvoir vivre sans montre, moi qui la porte jour et nuit. Mais cela ne me manque pas. J'ai l'heure sur l'ordi, dans la voiture, lors du passage dans le métro, à la piscine et à défaut sur le portable ; comme quoi rien n'est indispensable ! Alors je repousse. Et puis les deux bagues qui ne quittaient pas mes doigts s'en sont retournées dans la boite avant un triturage de terreau et n'en sont pas ressorties. Plus de bijoux en dehors des deux perles que mes filles s'étonneraient de ne plus voir à mes oreilles.
Après la fin des colorations, la fin des bijoux, côté vêtements j'ai réduit ce que je porte également. Un peu par excès de poids mais surtout pour ne mettre que ce qui me sied tout en étant neutre : jean, bottes, t-shirt, gilet et foulard. Heureusement j'aime encore assortir les couleurs ! Ma période jupe semble pour le moment finie. Ma garde-robe running semble plus étoffée !!!

Je m'interroge sur ce "dénuement". Je n'ai jamais été sophistiquée mais il y avait un minimum qui me tenait à coeur. Là c'est comme si cela n'avait plus d'importance. Neutre c'est le mot.

Il serait préférable que j'opte pour du dénuement dans la maison !!!

4 mars 2012

Un WE de trois jours...

... pour avoir l'illusion d'avoir du temps, parce que deux jours ce n'est pas assez !

Ce matin, après un réveil sans bip-bip, une fois le départ de mes petites demoiselles, j'ai enfilé ma tenue de coureuse pour galoper dans la campagne à jeûn.

Oui, j'ai enfin retrouvé le goût de l'effort !

Depuis la mi-janvier j'avais levé le pied côté course et n'avais pas fait trempette de tout le mois de février pour cause de fatigue anormale. Du coup les montées d'escalier commencaient à faire battre mon coeur et la balance a largement profité de la situation. J'avoue avoir repris mes fringales de retour de bureau vers 19h...

Vendredi dernier, j'ai dû abandonner mon écran le midi pour raison de maintenance informatique. Une bonne motivation pour sortir mon sac de piscine qui attendait sous le bureau de prendre l'air depuis le début de la semaine. J'étais revenue de quatre jours de congés avec la ferme intention de retourner nager le midi mais je traînais au bureau pour finir par me rendre compte que je ne serais pas revenue à temps...

Les 100 premiers mètres je me suis demandée ce que j'étais venue faire là. Je me suis forcée à respirer sur trois temps en crawl et surtout à souffler plus qu'à inspirer. Les 100 mètres suivants étaient plus confortables et j'ai pu enchaîner mon entrainement habituel de 2 km. J'ai dû mettre sensiblement le même temps que d'habitude.
De retour dans mon fauteuil je me demandais pourquoi je n'y étais pas retournée plus tôt ! C'est toujours la même constatation !

Le soir commençait un WE seule. J'en avais besoin. Mes congés ne m'avaient pas resourcée comme je m'y attendais. Bien sûr se lever à 8h au lieu de 6h c'est agréable mais je n'ai pas su passer en mode vacances. Je pense d'ailleurs que j'ai de plus en plus de mal à passer en mode "relâche".
J'organise trop ma vie ; je ne sais pas la vivre, juste la plannifier... mais c'est un autre sujet !

Donc samedi midi, après une matinée d'obligations diverses je suis partie courir. Je pensais que la reprise allait être dure. Je suis partie pour 20' de CAP puis 25' de marche puis 20' de CAP. Bien que ma fréquence cardiaque soit plus élevée qu'avant je n'ai pas trouvé cela trop difficile. La seconde partie de course m'a semblé même plus facile que la première. J'étais satisfaite d'intercaler cette longue partie de marche, premièrement pour allonger le temps de sortie et surtout pour emprunter un sentier avec des cailloux et habituer mes chevilles à ces irrégularités ; j'ai très envie de tenter un petit trail cette année mais j'apréhende tellement le tout-terrain à cause de chevilles version guimauve... que je remise à plus tard le travail de la difficulté du dénivellé.
Le printemps arrive, j'ai aperçu deux ou trois jonquilles dans le sous-bois. Tentée un moment de les cueillir, je me suis dit qu'elles seraient fanées à rester dans ma menotte crispée par l'effort et puis trois jonquilles dans un vase... autant les laisser à la vue de tous... les promeneurs !

Le dimanche je suis repartie cette fois de bon matin (enfin 9h !), à jeûn pour 25'-30'-25' sur le même principe et le même parcours. J'ai donc un peu couru dans les cailloux, cela a tenu. Là aussi la seconde course m'a semblé plus facile. J'ai croisé beaucoup de monde sur ce parcours, des promeneurs, des coureurs et des VTT ; bon il n'y avait pas d'embouteillage mais vu que je ne croise personne ou presque d'ordinaire lors de mes sorties cela m'a surprise.

J'ai tout de même passé le reste des journées en baillant et en ayant froid en début de soirée donc il doit rester un petit problème à traiter avec le médecin.

Lundi midi piscine afin de masser mes pauvres petits muscles. A la poussée contre le mur lors d'un retournement j'ai "rencontré" un élément masculin qui passait par là. Je ne sais pas quelle partie de son corps a heurté mes lunettes mais le choc fut violent. La douleur a été brêve et j'ai continué mes 2 km.
Mardi matin j'étais déjà maquillée au réveil ! Un beau mauve pâle sous l'oeil droit qui accentuait largement les cernes que j'ai depuis quelques temps. Mon premier oeil au beurre noir !

Mercredi midi encore une séance piscine mais sans choc cette fois, à part les quelques bleus que je récupère au fur et à mesure des longueurs. Le soir je retrouvais mon cours de stretch. Un mois sans m'étirer entre les vacances et deux cours que j'ai loupés pour cause de sorties de bureau trop tardives. Eh bien ce fut dur. J'ai dû rétrécir au lavage, ce n'est pas possible !

Ce matin, donc me voilà repartie pour 30'-30'-30'. L'air était un peu frais mais le ciel tout bleu et Adèle dans les oreilles pour encore plus de plaisir. J'ai croisé un couple de ragondins qui ont paniqué un moment avant de retrouver l'entrée du tuyau d'évacuation. Ils devaient tranquillement grignotter dans le champ voisin lorsque le martellement de ma course les a dérangés ! C'est la faute de mes chaussures, elles sont bruyantes.

Mizuno Sylvie

Mi-janvier, profitant des soldes j'ai acheté de nouvelles chaussures, troquant mes New Balance pour des Mizuno. Elles n'ont pas fait encore beaucoup de sorties en raison de ma pause et je ne sais toujours pas si elles courent plus vite !!! Elles sont plus légères et totalement assorties à mes tenues noires et roses mais le dessin de la semelle les rend bruyantes sur le macadam. Par contre elles accrochent mieux sur les cailloux car les précédentes commençaient à être bien lisses.
Ce fut encore une chouette sortie bien que les 5 dernières minutes m'aient semblé longues. Mais j'ai une journée de repos avant la séance de dimanche.

Cet après-midi j'ai vidé ma vieille voiture l'Espace pour qu'un ferailleur vienne m'en débarrasser demain. Elle est devant la porte, immobile depuis plus de 5 ans, il serait temps ! Pas grand chose à porter à la déchetterie malheureusement. Une petite moitié a trouvé place dans la cabane qu'il me faudra réorganiser dans quelques temps mais tout le reste s'entasse au milieu du salon. C'est du meilleur effet vous imaginez ! J'ai tout le WE pour trouver où cacher ranger tout cela ! Il y a des molletons qui attendent le mariage avec leur top dévolu et cela prend de la place ces trucs-là ; il y a aussi des tas de boites en métal dont je ne veux pas me séparer mais qui sont vides plus des trucs et des machins. Des revues de déco également mais là je vais continuer mon tri au petit déjeuner. Une revue pour trois tartines et un verre de jus d'orange... il va m'en falloir des petits déj' !

Voilà qui devrait me pousser à mettre en forme le jardin et faire enfin étaler les tas de terre qui donne un air plus négligé que sauvage à mon refuge. Ce n'est pas le tout de tourner les pages des magazines en rêvant de roseraie, de labyrinthe végétal et de jardin secret ! Il faut se mettre au boulot et nettoyer déjà tout ce que le gel a détruit...

Du travail en perspective pour un léger regain d'énergie à condition de ne pas prévoir plus qu'il n'est possible de réaliser, même avec la meilleure organisation...

Alors ne pas oublier ceci...

Hamac

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