Petit à petit les travaux de jardinage avancent.

J'ai fini de pailler avec du broyat tous les arbustes de la haie ouest le long du potager. Ceux qui restaient étaient envahis par les ronces et j'ai bien rouspété intérieurement ce matin alors que tout le voisinage dormait encore. Il faut vraiment que j'appelle le centre pour leur demander de mettre de l'ordre le long de leur grillage. Légalement je n'ai même pas le droit de couper les ronces qui débordent chez moi !

La suite de cette haie sur le haut du terrain est plus ancienne et il s'est créé un paillage naturel avec les chutes des feuilles mais je pense que je nettoierai tout cela en retirant les feuilles pour les passer sous la tondeuse. Un peu de grattage autour des pieds pour me permettre d'ajouter du terreau avec un peu de fumier avant de recouvrir de broyat. Comme j'ai beaucoup de taille à faire dans cette partie je vais encore récupérer de la matière. Mais je vais faire cela à l'automne je pense.

Il y a dans cette haie deux lauriers palme qui avaient bien séché il y a deux ans. Un est reparti mais il reste de grosses branches mortes au centre qu'il va falloir couper avec la tronçonneuse et l'autre n'a pas repris au bout de deux ans. Je ne pense pas pouvoir le déraciner. Je vais devoir le couper au plus près du sol. Du coup si je replante un laurier il sera en décalé. Mon sens de la symétrie va en prendre un coup ! Dans cette haie j'ai alterné un Photinia, un laurier et un Eléagnus. En plus je voulais intercaler un Eléagnus gold une fois sur deux. Comme je ne voulais pas acheter tous les plants mais faire des boutures cela m'a pris du temps et j'ai parfois intercalé un autre arbuste en attendant. C'est surtout le cas dans le bas de la haie où les arbustes caduques issus de rejets donnés par le Papa de mes filles ont squatté les espaces. Pour l'instant il y sont toujours car remplacer un arbuste haut qui camoufle par un sujet beaucoup plus petit cela ne fait pas envie.

J'ai de l'avance de broyat avec deux poubelles pleines et j'ai continué à en faire un peu en fin de matinée. Je ne suis pas encore arrivée au bout des branches dans les ronces mais la surface nettoyée s'agrandit. Il y avait déjà des ronces avant que je pose mes tailles et celles-là ne pourront pas passer sous la tondeuse. J'ai déjà toutes les miennes à couper au taille-haie or cette bande appartient à la commune. Ce serait bien que les Services Techniques (!!!) l'entretiennent. Depuis que les agents étaient passés il y a bien 4 ou 5 ans pour couper la masse de ronces accumulées en 15 ans ils ne sont jamais revenus et c'est le voisin et moi qui coupons.
Depuis l'accident qui a dégommé le lampadaire nous prenons large autour du point électrique et les ronces en ont profité.
Gérant ce type d'incident à la mairie je sais que l'intervention de la société qui réparera peut prendre du temps mais là cela traîne pas mal. D'un autre côté je n'aimais pas ce lampadaire qui éclairait ma terrasse couverte et nuisait à mes ambiances "bougies". Comme la terrasse est très encombrée et la table inutilisable pour y manger depuis pas mal de mois le problème ne se pose pas !

Après ces travaux "griffants" et poussiéreux une bonne douche avant de plonger dans le grand bain et faire mes 2km. Je ne pensais pas aller au bout car les bras et les jambes sont un peu fatigués mais le pouvoir de l'eau est magique.

J'ai encore fait une petite sieste dans le hamac ; je me suis réveillée tôt ce matin vers 6h15 donc j'ai une excuse !

Ma voisine a retrouvé le dernier collier de Pookie dans son jardin, perdu depuis une quinzaine de jours. Je le choisi toujours avec une attache rapide qui se décroche et non une boucle de ceinture qui pourrait la laisser pendue à une branche. Du coup il doit bien y avoir un dizaine de colliers dans les environs !
Ma chasseuse a attrapé un oiseau ce matin et après l'avoir tué elle s'est amusée à le lancer dans les airs pour jouer. D'ordinaire elle ne mange pas ses proies mais là elle l'a croqué pourtant elle est bien nourrie !

Séance arrosage ce soir. Ca sèche vite en ce moment. J'ai vidé le bac des quelques tontes de ces deux jours pour finir le paillage des haricots.

Une séance de yoga pour terminer ce long WE et étirer mes petits muscles qui ont bien travaillé pendant 4 jours.

La semaine va être courte et Manon repart vendredi matin pour la capitale.

A bientôt.

J'ai loupé le billet de dimanche dernier.

Manon est rentrée plus tôt dans la soirée de sa semaine au pays Basque puis la semaine a défilé.

Moi au boulot bien occupée, Manon en télé travail, piscine le lundi et le jeudi soir pour 1500 m et 1800 m car il fallait sortir du bassin, marche de 7 km le mardi soir pour se mettre en jambes pour la Bretagne avec une pause apéro au bord d'une clairière : relâche le mercredi soir et une visite check up chez le docteur vendredi. Depuis le temps que je repoussais... Tant que je vais bien je ne vais pas chez le médecin mais à mon grand âge il faut être plus sérieuse !

Et puis préparer et manger les légumes du jardin jour après jour.

Alors le PC est resté pas mal éteint.

Lorsque je me suis levée ce vendredi matin Pookie était allongée sur le rebord de la fenêtre des toilettes qui reste ouverte ainsi que la porte pour faire un léger courant d'air pour rafraichir un peu la maison la nuit.
Elle n'est pas venue réclamer son repas comme d'habitude dès qu'elle me voit. Elle regardait partout depuis son perchoir avant de finir par me rejoindre au salon. J'ai ouvert les volets et je la sentais inquiète en regardant dehors. Soudain j'ai vu arriver sur la route deux gros chiens qui se dirigeaient vers la maison. J'ai vite refermé la porte fenêtre. Ils sont venus jusqu'à la terrasse et ont pissé sur mes arbustes ! Pas de collier mais ils n'avaient pas l'air très agressifs. Par contre Pookie grognait derrière la vitre. Ils ont continué leur chemin.
Elle a à peine touché à son repas et m'a suivie partout dans la maison pendant que je me préparais sans vouloir sortir par les issues grandes ouvertes.
A un moment je l'ai entendu gratter mon sac de piscine qui était au sol ; j'ai pensé qu'elle cherchait à se cacher dedans. Jusqu'à ce que je remarque qu'elle grattait le sol (du carrelage !!!) d'une patte comme après ses besoins : elle avait pissé sur mon sac ! Elle avait sans doute trop peur pour sortir.
A moi le nettoyage en urgence ! Tout ça sans faire de bruit car Manon dormait encore.
J'ai quitté la maison avec Pookie toujours à l'intérieur. Elle pouvait sortir par où elle était rentrée de toutes façons.

J'ai laissé un mot à ma fille pour lui expliquer son comportement. En effet Pookie est restée sur son "balcon" rebord de fenêtre presque toute la journée.

Mais ce vendredi soir nous avons fait une bien triste découverte.
Ames sensibles s'abstenir de lire la suite.

Pas mal de prunes étant tombées j'ai demandé à Manon d'aller les ramasser pendant que j'arrosais.
Elle m'appelle en catastrophe pour me dire qu'il y a un chaton mort sur le sol. Le temps que j'arrive elle me dit qu'il y en a un second puis d'autres.
A mon arrivée je découvre six petits corps sur 4 m² sous les deux pruniers.
Je ne les avais jamais vus dans le jardin ni dans la cabane. Ils doivent avoir deux ou trois semaines.
Je pense qu'ils sont morts de soif. Ont-ils perdus leur Maman ? Ils sont restés tous ensemble et se sont écroulés au même endroit. Ils avaient tous la bouche ouverte.
Le matin j'étais allée picorer quelques mirabelles un peu plus loin en passant tout près des deux pruniers et je n'ai rien remarqué.
En tout cas ils n'étaient pas là la veille.

Impossible de faire des trous dans la terre trop sèche et dure.

Je les ai pris un à un pour les déposer dans un fourré voisin. Les fourmis et les mouches leur tournaient déjà autour ; je sais que c'est le cycle de la vie mais cela nous a bien attristées. Aucun autre chat n'est passé de la soirée et Pookie n'est pas venue dans ce coin non plus. Elle est restée craintive et aux aguets près de nous. Les avait elle vus dès le matin ou dans la nuit et c'est pour cela qu'elle était inquiète ?
C'est tout de même étrange qu'ils soient tous morts au même endroit.

Je m'étonnais de ne pas voir beaucoup de chats cette année dans le jardin mais je ne m'attendais pas à cela.

A demain avec j'espère un billet plus léger.

Trois jours de travail et quatre jours de repos : voilà comment devraient s'organiser nos semaines !

J'ai eu un gros coup de stress au début de la semaine. Je vous raconte... et vous pourrez vous moquer !

Lundi le Papa de mes filles m'envoie un message pour me demander le kilométrage de la voiture de notre cadette car il veut changer le contrat d'assurance vu qu'elle roule très peu.
Une fois rentrée à la maison en fin de journée je m'en occupe.
Lorsque j'ai rejoint mes filles à Paris fin janvier j'avais caché les clés des deux voitures (celle de ma fille et celle de mon Papa dont je ne me suis toujours pas occupée de la vente).
Je vais donc directement à l'endroit : rien !
Je réfléchi, cherche si j'avais pu les sortir de leur cachette et j'envoie un message à mes filles pour savoir si je les ai informées d'un changement.
Manon me rappelle qu'elle est venue peu de temps après notre séjour parisien et qu'elle avait utilisé sa voiture.
Voilà qui change la donne. Une clé a au moins changé d'endroit.

Je vous passe mes déambulations dans la maison. J'ai bien dû faire les 10000 pas demandés par jour. Au début la recherche des cachettes est logique, à la fin c'est du n'importe quoi.

Soudain je réalise que les papiers de la voiture de Papa sont "cachés" également. Les papiers de la voiture de ma fille sont toujours à leur place ; de ce côté pas de problème.

Je cherche donc deux clés dont une avec un gros porte-clé et des papiers dans leur étui.

Pookie avale ses croquettes du soir et moi je tourne en rond.

Je finis par regarder une série pour me changer les idées et je repars en chasse.

La maison n'est pas grande mais le nombre de cachettes est infini avec tout ce qu'elle contient. J'en arrive à chercher dans des endroits improbables.

Vers 1 h du matin je décide d'aller me coucher mais bien sûr mon esprit est obnubilé par cette perte.

Pour les clés de ma fille je ne sais pas s'il y a un double chez son Papa (il n'y en a pas, le second jeu ayant été perdu par sa "demie-soeur" lors d'un prêt de véhicule). Pour celle de Papa je n'ai pas de double puisque non restitué lors de la difficile récupération des affaires de Papa (voir ici). Quant aux papiers je n'ai pas de copie. Comment vais-je justifier qu'un véhicule au nom de mon Papa m'appartient alors que je n'ai même plus la carte grise ?

Je me relève, fais un nouveau tour de maison, regarde des podcasts jusqu'à sentir mes yeux devenir lourds, me recouche et mon esprit repart en roue libre.

J'ai fait cela jusqu'à presque 5h du matin où j'ai fini par m'assoupir. Je me suis réveillée à 6h bien avant que le réveil sonne. J'avais l'espoir que la nuit m'ait porté conseil.
Je repars pour un tour de maison et soudain l'IDEE !
Les deux clés et les papiers étaient bien là et je me souvenais parfaitement les avoir rangés à cet endroit précis avant le départ à la gare avec ma fille ; je pense même lui avoir dit. Mes yeux ont pourtant glissé maintes fois devant cet endroit sans que je les vois. Posés sur des boites sur une étagère dans la chambre de mon aînée. Pourquoi là me direz-vous ? Car Il y avait juste la place entre les boites et l'étagère au-dessus et que c'était peu visible !!!

Ouf!

J'ai envoyé un message à mes filles en leur disant où j'allais ranger maintenant ces clés et papiers.

Ma maison n'est pas un modèle de rangement et je mets parfois un petit moment avant de retrouver ce que je cherche mais je perds très rarement quelque chose. C'est ce qui m'a fait croire espérer (à presque 99%) que les clés et papiers étaient toujours là.

J'étais en forme pour la matinée de boulot mais petit coup de barre à la maison après le déjeuner. Heureusement l'après-midi j'ai tourné comme un avion au bureau donc je ne me suis pas écroulée.

Le soir mon Petit Bout venant passer ce long WE à la maison je devais aller la chercher à 23h30 à la gare. Je me doutais que je risquais de m'endormir devant la TV donc alarme sur le téléphone. Bien sûr j'ai piqué du nez et je ne sais plus du tout ce qu'il s'est passé dans les épisodes !

Heureusement qu'il n'y avait qu'une vingtaine de kilomètres à faire dans la nuit car j'ai baillé tout le long du trajet.
Au retour nous papotions donc j'ai tenu bon.

Une fois à la maison je n'ai pas traîné et à minuit et demie je devais déjà dormir. 
C'est le réveil qui m'a sortie d'une nuit d'une traite et sans rêve. Me lever sans faire de bruit car Manon dort, nourrir le chat et partir travailler s'est fait un peu au radar. Mais le temps frais pour une mi-mai m'a remis les idées en place et c'était parti pour la matinée.
Ma fille travaillait à la maison ce mercredi. Quelques courses et je suis rentrée déjeuner avec elle.
Avant de partir nous avons mis Pookie dans sa caisse car Manon l'emportait chez le vétérinaire pour sa piqûre anuelle et faire le point sur sa forme.
Dans ma nuit de recherche je m'étais demandée comment faire cette visite. Manon aurait dû m'emmener au travail l'après-midi pour utiliser ma voiture et aller chez le vétérinaire et venir me chercher le soir.

L'après-midi fut laborieuse de mon côté. J'ai eu un gros coup de mou et mon efficacité n'a pas été au top.

Enfin le grand WE pour profiter de mon Petit Bout et prendre le temps. Il y aura peu de jardinage ; juste quelques plants à mettre en terre car mardi midi je suis allée au marché faire ma petite commande et prendre ce qu'il y avait déjà. Il reste aussi les fleurs à mettre en jardinières.
Je devrais bien trouver un petit moment.

Pookie va bien. Elle aussi a eu un coup de stress car arrivée chez le vétérinaire elle avait fait ses besoins dans la caisse et il y en avait plein ses poils. Un peu de nettoyage avant l'examen. Comme elle a le poil long et qu'il est impossible de la brosser hormis quelques secondes sur le dos elle a de gros paquets de poils, des "dreads". J'arrive à en couper un peu sur les côtés lors d'un câlin mais pas sous le ventre et l'arrière train. La vétérinaire en a rasé quelques uns.
A mon retour elle était lovée sur les partitions sur le piano ; c'est son poste d'observation du moment. Lorsque nous sommes sorties dans le jardin elle nous a suivi et est restée collée à nos pas et au retour s'est allongée sur le tabouret de bar près de nous. Pas rancunière et besoin de notre présence.

Je n'ai pas continué mon yoga à la maison. Lundi trop de stress, mardi trop fatiguée et mercredi fainéantise. J'aurais pu car Manon est allée chez son Papa avec sa petite voiture. Elle revient jeudi avec les croissants !

J'espère vous avoir fait sourire avec mon aventure. Et encore vous avez la version courte !!!

A demain peut-être.

Ce matin je me suis réveillée tard, à 8h45. J'ai dormi d'une traite ce qui ne m'arrive plus guère depuis plusieurs mois.

A l'ouverture du volet pas de Pookie. Ma première pensée : elle boude dans un coin. Cela lui est déjà arrivé si je traîne à ouvrir le matin. Je continue l'ouverture de tous les volets en faisant du bruit, pour l'alerter si elle est plus loin dans le jardin, sans l'arrivée de ma gourmande.

J'appelle et je sifflote aux quatre coins de la maison sans résultat.

Ce n'est pas normal.

Je tente de vaquer à mes occupations en refaisant des appels fréquemment. Je fais le tour du jardin. Pas de Pookie.

Je pars en courses mais repasse à la maison entre deux trajets au cas où.

J'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur ce que je voulais acheter. Mes pensées partaient dans tous les sens et j'imaginais les pires situations. Je la voyais blessée dans un coin. En plus dernièrement parmi les personnes que je suis sur les réseaux il y a eu des décès de compagnons à quatre pattes chat ou chien et cela me trottait dans la tête.

J'avais prévu de profiter d'une promotion pour continuer à m'équiper en matériel de bricolage. Les échanges avec le vendeur m'ont distraite quelques instants.

Sur le chemin du retour à la maison j'ai fait ce jeu idiot du style : "si je peux passer avant que le feu ne vire au rouge, elle sera là à mon arrivée". Je n'ai pas grillé de feu mais Pookie n'était pas là.

J'ai bien sûr fait le tour du lotissement au cas où elle aurait été renversée par une voiture. Elle est très rapide à la course mais le soir il y a parfois des voitures qui prennent les virages du lotissement pour un circuit automobile.

Un WE elle avait été introuvable pendant les deux jours pour arriver à fond la caisse le dimanche soir alors que je fermais les volets. Elle était affamée. Elle avait dû rester coincée quelque part.
Tous mes espoirs reposent sur cette possibilité, même si 3 jours cela risque d'être long sans nourriture mais surtout sans eau.
Quelques maisons autour de la mienne ont les volets fermés ce WE donc...
Pendant l'hiver elle sentait parfois le feu de bois au petit matin donc elle doit trouver une cachette proche d'une cheminée.

Après son enfermement fortuit je l'avais gardée la nuit à la maison mais j'avais vite senti que je la rendais malheureuse en la privant de liberté. Elle reste près de moi par choix que ce soit sur mon lit ou à quelques pas de moi quand je suis au jardin. Le reste du temps elle se promène à l'envie.

En début d'après-midi j'ai reçu un sms m'informant de la livraison d'un colis en point relais. L'occasion de ressortir et de regarder partout une nouvelle fois. J'ai rapporté le paquet à la maison. Je l'ai déballé car ce sont des plantes. J'ai profité d'une promotion pour faire ma première commande chez Promesse de fleurs.

Je n'avais aucune envie de travailler au jardin. Je suis donc repartie en vadrouille faire quelques courses non indispensables mais qui occuperaient mon esprit.

Cela faisait un moment que je n'avais pas fureté dans le magasin de tissus. Deux nouveaux métrages de tissus pour faire un sac à projet sont venus s'ajouter à ma pile. Aucun besoin réel juste un achat compensatoire. Comme c'est juste à côté, un petit tour chez Acti°n s'imposait.

J'ai occupé le reste de ma journée à faire des sudoku alors que le soleil brillait et que le jardin n'attendait que moi. Pas motivée du tout. L'absence de Pookie n'expliquant pas tout, je pense qu'il y avait un besoin de break dans mon programme bien établi.

La maison était grande ouverte et j'espérais entendre le grelot du collier de Pookie à l'heure du goûter.

Depuis quelques temps il y a à nouveau des chats qui passent dans le jardin mais je n'ai vu aucun félin ni entendu aucun miaulement ce samedi. Etrange. J'ai du coup pensé à une rafle et vol d'animaux. Difficile de ne pas avoir de pensées saugrenues.

La température a fraichi alors j'ai refermé les fenêtres. L'heure du dîner de Pookie est passée sans son retour.

Un peu avant 20 heures, j'ai quitté mon coin et mes parties de sudoku pour me préparer à manger lorsque je L'ai vue sur la table de la terrasse. Elle a bondi lorsque j'ai ouvert la porte.

ELLE était là. OUF !

Elle n'avait visiblement qu'une envie c'était de manger mais je l'ai prise dans mes bras pour un rapide câlin. Vite j'ai préparé son dîner avec un sachet complet de pâté et des croquettes.

Pendant qu'elle mangeait j'ai envoyé un message à sa petite maîtresse. Je n'avais rien dit jusqu'à présent. Maintenant qu'elle était revenue je pouvais lâcher ce que j'avais sur le cœur.
J'ai ressenti ma solitude à ne pouvoir m'épancher au cours de la journée. Il n'était pas question d'alarmer les filles surtout Manon. Laëtitia est dans les Lofoten à grimper des montagnes crampons aux pieds et ski sur le dos avec son Papa et Manon en WE Pascal avec des copines autour de Paris.

Dès son repas fini, Pookie a grimpé sur mon bureau non pas pour se blottir sur mes genoux et faire un câlin mais pour demander à sortir. Elle aime bien que je lui ouvre la petite fenêtre pour sauter sur le rebord, humer l'air, se glisser entre les barreaux puis sauter de l'autre côté alors que la porte-fenêtre juste à côté est bien plus accessible.
Après avoir passé toute la journée dehors j'étais étonnée qu'elle veuille déjà ressortir. A moins, en effet, qu'elle ne soit restée bloquée quelque part toute la journée.

J'ai pu enfin me remettre au tricot, monter les mailles du devant et avancer de quelques mailles l'esprit plus léger.

Une fois la nuit tombée alors que je fermais le volet de ma chambre elle est rentrée à fond la caisse dans la maison comme si elle n'attendait que ça sur ma terrasse.
Pourtant lorsque j'ai fermé les autres volets elle est repartie dans la nuit.

Je me demande si l'arrivée de certains félins qui doivent être des mâles ne lui tourne pas la tête...

Avec mes achats d'outillage du matin je suis équipée pour faire un casse ; j'ai un pied de biche (pour désosser les palettes que je n'ai toujours pas ) et un coupe boulon (pour mettre à bonne dimension des fers à béton) ; aucune porte ne devrait me résister !!!
J'ai aussi acheté un rouleau de grillage pour que les petits pois prennent de la hauteur sans tomber ainsi que les fers à béton pour le maintenir.
Je sens que cela ne va pas être facile à mettre en place toute seule !
Les fers à béton font 6m de long et je n'avais pas envie d'installer deux fines tiges sur la galerie. J'ai donc demander à ce qu'ils soient coupés en 4. J'avais l'outil pour le faire mais on ne mange pas le pain que l'on n'a pas encore payé donc je n'allais pas utiliser l'outil avant le passage en caisse. Normalement seule une coupe en 2 parties est acceptée mais le vendeur a eu pitié de moi. J'ai emmailloté les 8 tiges dans une bâche pour éviter de déposer de la rouille partout dans la voiture.
J'ai repris du terreau premier prix et du sang desséché ainsi que de la corne broyée pour les plantes. Je n'avais pas réussi à en trouver dans mes deux jardineries. Et une boite de forets car je n'ai pas retrouvé ceux de Papa. Encore quelque chose qui a été volé conservé par de vilaines personnes !
J'avais un chariot bien hétéroclite pour rejoindre la voiture.

Pour les plantes reçues je vous en parlerai demain à moins que Pookie me refasse des frayeurs.
Il va falloir mettre les bouchées doubles demain au jardin.

Temps couvert au réveil. C'était annoncé par la météo mais on s'habitue vite au rayons de soleil matinaux.

J'avais prévu à la mi journée, pour ne pas trop réduire mon temps de jardinage, d'aller chez Ik&a et chez Emmaüs porter quelques affaires tout en faisant un tour dans le hall de vente. Le but étant de rapporter moins de choses que j'en déposerai. Sauf que je me suis trompée dans le jour d'ouverture : le jeudi il n'y a pas de vente. Heureusement j'ai vérifié avant de charger la Kangoo.
Du coup je suis restée à la maison ! J'irai chez le suédois après le boulot la semaine prochaine car j'en suis plus proche. Quant à Emmaüs j'irai un samedi comme tout le monde leurs horaires d'ouverture étant très restreints.

J'ai continué le tricot matinal entre d'autres tâches quotidiennes mais je n'ai pas encore fini le dos ; il me reste une rayure.

En fin de matinée le soleil est revenu. Très bon timing pour aller jardiner.

Le programme du jour était la remise en état de la bande n° 7. Beaucoup plus de boulot que ce que j'avais prévu. Il faut dire que je fignole un peu à tout faire à la main. Il y a toujours beaucoup de cailloux et les mauvaises herbes qui poussent là-dedans sont des coriaces avec de longues racines. Du coup elles remontent de nouveaux cailloux ! C'est sans fin !!!
Je vais attendre dimanche ou lundi pour y placer les pommes de terre. C'est un travail silencieux et je vais éviter de faire du bruit le dimanche et le jour de Pâques.

J'ai fait des mini pauses dans le hamac au cours de ce chantier surtout pour me remettre le dos en place. C'était bien agréable de profiter un peu ; je me suis demandée si je ne serais pas mieux là avec un livre plutôt que courbée en deux à chercher des cailloux !

Satisfaite de cette longue bande de terre en attente je suis passée à la suite.

J'ai décidé de redonner de l'allure au petit massif que j'ai mis en place le long du futur repos du jardinier.
J'avais installé des plantes qui ne craignent pas le soleil sur une butte très caillouteuse. Il devait y avoir trois supports pour des clématites. Mais elles n'ont pas résisté à l'été dernier. Je vais y planter les trois érables qu'il me reste à la place. L'idée était de faire une petite séparation entre le chemin qui mène du jardin haut au potager bas et l'espace repos du jardinier ; c'est dans cette pente que je me suis cassé la cheville (souvenir ici). Depuis je la descends prudemment et plus en tongs qui glissent sur de l'herbe mouillée !
Mais avant il faut nettoyer. Beaucoup de mauvaises herbes et des bordures à refaire à coup de pioche qui font ressortir les cailloux.
Du côté du chemin les sauges prennent le pas sur les plantes voisines. Je ne suis pas sûre que ce soit un bon choix à cet emplacement. De l'autre côté, le long de la plateforme du repos du jardinier il y a eu des pertes dans les lavandes. Je vais donc tout arracher et refaire la ligne de plantation.
Mais ce sera pour demain.

Il y en a une qui bosse dur et l'autre qui se prélasse dans le bleu...

Une patte sur le museau mais on garde un œil ouvert.

Cela donne envie de lui faire plein de bisous et de passer les doigts dans sa fourrure, non ?
Mais je me retiens la plupart du temps ; je me contente de la regarder puisqu'elle est sur mon lit à 2.50m de mon bureau.

A demain.

Au réveil ce matin ce n'était pas la grande forme même si la nuit avait été plus profitable. Une grande envie de rester sous la couette avec la boite de mouchoirs pas trop loin.
De toutes façons Pookie ne l'aurait pas entendu de cette oreille ; petit déjeuner oblige !

Depuis le changement de saison elle revient plus souvent à la maison. Elle arrive le midi lorsque je rentre manger pour un petit rab de croquettes et un éventuel partage de ma gamelle si mon menu est à son goût. Elle est présente à la portière de la voiture vers 17h15-17h30 (si je pars à l'heure du boulot !!): normal c'est le moment du goûter.
Le soir elle fait beaucoup de tentatives pour m'obliger à avancer l'heure du dîner à force de miaulements de plus en plus insistants. A peine le temps de lui faire un petit bisou après qu'elle ait le ventre plein et elle repartait pour passer la nuit dehors. Mais maintenant elle s'attarde. Son grand plaisir c'est de venir sur mon bureau après son diner alors que je suis devant mon ordi. Dernièrement je tricotais et elle s'est installée sur le tricot sur mes genoux ! Comment être productive ???
Hier encore mieux. Elle était repartie mais a profité de la fermeture tardive des volets pour rentrer à la maison. J'écrivais mon dernier billet et elle s'est carrément couchée sur mes bras, en posant sa tête sur mon épaule. Que pouvais-je faire ? Bien obligée de faire des bisous et des caresses devant tant de câlineries surtout venant d'elle. Lorsque je suis partie me coucher elle a pris ma place sur le fauteuil jusque dans le milieu de la nuit où il a fallu que j'ouvre la fenêtre car mademoiselle souhaitait repartir en balade !
Ayez un chat !
Je rappelle que c'est le chat de Manon et que je n'étais sensée être que la gardienne provisoire tant que ma fille était en stage à Paris dans son petit studio. Vu qu'elle vient de trouver un job à la capitale et même en cherchant un plus grand appartement je n'ai pas le sentiment qu'elle souhaite priver son félin d'un grand jardin et surtout se priver elle de la  liberté de partir les WE en vadrouille !

A peine arrivée au bureau cela démarrait sur les chapeaux de roues ! Plus le temps de me demander si j'étais en forme ou pas. Entre des moutons qui ont pris la liberté d'aller faire leurs courses dans un centre commercial, un autre qui a décidé qu'il avait piscine et a fini dans un petit canal sans savoir remonter, des personnes qui ont profité du WE pour faire du tri chez eux et qui enchainent les rendez-vous pour que l'on vienne récupérer leurs encombrants, un vol dans une école... pas le temps de s'ennuyer dans une mairie !

Du coup, dynamisée par cette matinée intense, j'ai décidé ce midi que j'allais tondre en rentrant en fin de cette journée très ensoleillée.

Et j'ai tenu bon même si je suis sortie un peu plus tard, j'ai tondu pour avoir un potager avec de belles allées (enfin tout est relatif) et j'ai continué à grignoter les hautes herbes que j'ai laissé pousser puis sécher pour avoir plus de paillage que les années précédentes. Il en reste, le terrain est loin d'être propre. Je me console en me disant que c'était parfait pour abriter toutes les petites bêtes et améliorer ma terre ; vive la biodiversité !!! J'ai aussi des tas de tailles d'arbustes que je dois passer au broyeur. Il me faut juste encore de belles journées les WE pour y arriver... et de la motivation !

J'ai bien transpiré et j'espère que les vilains microbes en ont profité pour s'échapper !

A bientôt.

Melle Pookie que j'ai en garde "prolongée" pendant le stage parisien de sa petite maîtresse a décidé de partir en WE !

Bon je ne suis pas sûre que ce soit tout à fait volontaire...

Ma cadette, à la maison pour quelques jours, était bien contente de retrouver sa compagne féline même si c'est toujours moi qui lui sers ses repas, sa maîtresse étant soit de sortie avec des copines soit en grasse matinée !!! Pas facile de retrouver son petit monde, famille comprise, pour seulement quelques jours !!!

Vendredi soir après le dîner et un petit somme sur un de mes châles, Pookie demande à sortir comme tous les soirs ou presque. La veille elle était restée dormir à la maison ce qui est très rare. La voilà partie dans la nuit noire, froide et humide ; brrrrr !!!

Samedi matin, ouverture du volet roulant puis du volet en bois de la fenêtre de la terrasse couverte. Pas de miaulement, pas de petite tête noire et blanche qui se glisse sous le volet au risque de se faire coincer.

Cette absence arrive certains matins, surtout aux beaux jours ; j'ai parfois dû attendre jusqu'à 10h30 pour la voir arriver bondissante, sa queue touffue bien dressée, depuis le bas du terrain voire même à escalader le grillage qui me sépare des immeubles en contre-bas. Et me sentir enfin rassurée !

Donc je patiente. Vers 11h je m'interroge et l'appelle des quatre côtés de la maison à plusieurs reprises.

Toujours pas de Pookie à l'heure du déjeuner. Sauter le repas du matin, le petit plus pendant que je croque ma tartine puis l'autre petit plus pendant que je déjeune cela ne lui ressemble pas.
Je prends la voiture pour faire le tour du lotissement. Il n'est pas très grand mais je ne peux pas encore marcher autant. J'en profite pour descendre vers les immeubles et le lotissement qui le borde. Pas de chat sur le bas coté de la route. D'un côté cela me rassure sur un éventuel choc avec une voiture. J'ai aussi arpenté tout mon terrain en regardant les trous de passage sous le grillage que les matous empruntent au cas où elle serait restée coincée. Pas de miaulement à mes appels.

En fin d'après midi Manon repasse à la maison et va faire un nouveau tour de nuit avec la lampe de poche. Rien.

Jusqu'à l'heure du coucher j'ai laissé les volets ouvert sauf le volet roulant avec lequel j'ai joué car elle connaît bien ce bruit et sa signification.

La nuit fut mauvaise vous vous en doutez.

Au matin j'appréhendais l'ouverture des volets. Il n'y avait toujours pas de miaulement ni de petite tête dans l'embrasure.

Bien sûr j'ai pensé qu'elle avait pu être enfermée par erreur et réapparaître à l'issue du WE mais l'espoir avait du mal à lutter contre les vilaines pensées. Je n'envisageais pas du tout une "fugue". Elle passe ses nuit dehors et une bonne partie de la journée suivant le temps. C'est un chat libre. La plupart du temps elle est "cachée" dans le jardin et il suffit de s'y rendre pour la voir apparaître à côté de nous pour quelques caresses avant de repartir.

Retour de ma fille en fin de matinée pour préparer son sac et déjeuner avant de reprendre son train pour la Capitale. Elle a lancé l'alerte sur le Net puis auprès des vétérinaires puisque Pookie est pucée. Elle a imprimé des affiches qu'elle est allée coller sur les lampadaires du coin. Nos adieux ont été encore plus tristes que d'habitude avant que son Papa ne vienne la chercher pour la conduire à la gare.

J'ai également trouvé un site pour une alerte départementale sur lequel j'ai mis une annonce.

La nuit est tombée. J'ai actionné la fermeture du volet roulant et en ouvrant la porte-fenêtre de la terrasse j'ai entendu une clochette, sans vraiment y croire j'ai appelé "Pookie" et j'ai vu débouler une forme noire au son du grelot qui est entrée en trombe dans la maison.

Je ne trouve pas les mots pour dire ma joie, non, mon bonheur de revoir cette petite chatte moi qui étais allergique au début !!! Pour tout savoir c'est ici.

Je l'ai caressée un peu, prise rapidement dans les bras parce que c'était plus fort que moi mais très vite ouvert le paquet de pâté que j'ai donné en entier. Elle se glissait entre mes jambes pendant la déchirure du paquet et le versement dans son plat en réclamant très fort ce repas dont elle avait dû être privée.

J'ai juste eu le temps d'envoyer un message à sa maîtresse dans le train puis à mon Papa qui prenait régulièrement des nouvelles.

L'assiette était vide et j'ai préparé un second sachet. D'ordinaire le sachet est donné par moitié matin et soir avec des croquettes.
Celui-ci a été englouti avec la même vitesse.

J'ai voulu faire une pause câlin mais elle restait sous la table, assise, à essayer de reprendre ses marques.

Elle a à nouveau réclamé à manger. Quelques croquettes sont venues garnir son plat. Il ne fallait pas qu'elle tombe malade à manger tous ses repas en retard.

Cela confirme qu'elle a dû être enfermée par inadvertance et venait juste d'être libérée. Par contre elle n'a pas bu. Avait-elle accès à de l'eau ou alors en a trouvé après sa libération. Il a beaucoup plu et j'ai des tas de bacs qui se remplissent d'eau dans le jardin.

Je suis retournée à mon bureau dans ma chambre. J'avais préparé le plaid qu'elle aime sur mon lit au cas où elle viendrait. Je ne voulais pas la brusquer.

Je ne l'ai même pas entendu arriver. Elle est allée directement sur le plaid puis vite redescendue pour mettre ses pattes sur ma cuisse comme pour me demander l'autorisation de grimper sur mes genoux et de là sur le bureau pour se coucher sur le tricot que je venais de poser. Bon, j'ai vite soustrait mon ouvrage écru de ses patounes.

Là, nous avons fait un gros câlin. Pookie aime les câlins à petites doses et selon son bon vouloir. Mais là j'avais vraiment le sentiment que ce câlin était important pour elle. Elle glissait sa tête dans ma main et je ne devais pas l'enlever. J'ai gratouillé, gratouillé...

Puis elle est repartie dans le salon s'installer sur les partitions en haut du piano. Elle retrouvait ses marques.

Elle est venue partager mon dîner pour grapiller quelques petites miettes.

Puis elle a voulu sortir. J'ai hésité mais elle a insisté en cherchant à ouvrir la porte-fenêtre de sa patte ; alors j'ai ré-ouvert le volet pour la laisser partir dans le noir avec appréhension.

Ce matin après un premier réveil bien trop matinal j'ai replongé dans les bras de Morphée et ce n'est que passé 9h que le téléphone m'a réveillé : un numéro inconnu que je n'ai pas pris. Les sites commerciaux ont dû finir par trouver ce nouveau numéro via la boxe depuis que j'ai arrêté ma ligne fixe. Pourtant je ne le communique pas.

Très vite j'ai actionné le bouton du volet roulant puis le loquet du volet en bois et Pookie était là déjà très quémandeuse de nourriture.

Une fois le ventre plein elle a miaulé pour avoir son câlin du matin. J'ai à peine eu le temps de m'asseoir dans le fauteuil qu'elle était sur mes genoux. Elle s'est installée de suite et a entrepris de téter ma main avec les patounes avant qui piétinaient ma cuisse. J'ai supporté stoïquement les griffes acérées qui passaient au travers du pantalon. C'était trop bon de souffrir !!!

Pendant que je rédige ce petit billet elle est sur SON plaid, sur mon lit tout près de moi.

Quoi, encore des photos ! Je dors moi. Mon WE a été difficile...

Vous remarquerez que ce plaid attend toujours que j'arrête les fils...
Je ne peux pas il y a un chat dessus !!!

Mon Papa me disait de la garder à la maison le soir mais je ne me sens pas de la priver de liberté. Elle vit dans une maison et peut sortir à sa guise (je fais le portier, il n'y a pas de chatière). Au cours des périodes en appartement avec sa petite maîtresse elle a dû rester enfermée et semblait en avoir pris son parti. Dès qu'elle est revenue à la maison avec sa maîtresse lors d'un nouveau confinement elle est sortie de suite et a très vite retrouvé ses marques entre le terrain et la maison.

Pour le moment je profite qu'elle soit juste à côté de moi...

En plein premier confinement le 12 avril 2020, alors que Manon et moi plantions les pommes de terre nous l'avons aperçue. Une petite chose noire et blanche dans les hautes herbes de l'autre côté du grillage. Tout est raconté ici

Un an déjà que cette demoiselle nous a choisies. Nous avons fêté ce premier anniversaire avec une pâtée de luxe et 1 bougie. Manon a voulu que je lui fasse un petit chapeau. Pookie n'était pas enthousiaste mais a accepté pour nous faire plaisir le temps d'un shooting. (Aucun animal n'a été maltraité pendant la scéance photo !!!)

Remarquez son air réjouit résigné à porter le chapeau pointu

Plus canaille, porté sur l'oreille pour se prélasser sur mon tapis de yoga

La pandémie a fait revenir Manon et Pookie à la maison. Heureusement que l'allergie a disparu après son second retour en novembre sinon la situation aurait été compliquée pour moi. Je sais qu'il y a une part psychologique avec les allergies mais je reste très étonnée de ce changement ; je ne sais pas ce qu'il en est avec d'autres chats.

Après de longs mois à se prélasser à la maison le jour et sortir la nuit, elle a repris ses envies d'aventures depuis quelques jours et ne rentre qu'au moment des repas ou presque. Mais elle n'est jamais très loin et nous surveille depuis les cachettes du jardin d'où elle daigne sortir pour un coucou avec une demande de caresses avant de repartir : liberté !

Une petite histoire féline pour sourire en ces temps troublés.

Avant mon adoption "forcée" d'une demoiselle chat je me contentais des passages plus ou moins répétés de chats dans le jardin. Pour retrouver les récits c'est ici.

Cet été Pookie enceinte était copine avec une chatte de type européen tigré. 
Pookie étant repartie avec ma fille la chatte est venue quémander de la nourriture et dormir dans différents coins du jardin. Ils doivent se refiler l'adresse ! Je suis sur le "Park for night" de l'internet félin...

Ici terrasse (mal désherbée) avec vue sur le salon.
Si vous faites les yeux doux un peu de nourriture dans un plat en porcelaine vous sera servi !

Retour de Pookie à la maison avec ses chatons. Quand elle a pu sortir une fois stérilisée elle a croisé la chatte tigrée mais là, plus de copinage. Elles se soufflaient dessus sous l'oeil du mâle Sable sur son muret. La scène était cocasse même si je surveillais pour que la situation ne dégénère pas.
Je n'ai pas le réflexe de prendre le téléphone à chaque fois pour faire des photos. Le temps que j'aille le chercher tout est terminé !

Puis Manon est repartie avec Pookie.

La chatte tigrée me semblait prendre de l'embonpoint. Je commence à avoir l'œil ! Et un jour j'entends mon voisin fourrager derrière sa cabane pour trouver des chatons sous l'œil de cette chatte tigrée. Il a emporté les chatons chez le vétérinaire...

La chatte passait moins par le jardin.

Quelques semaines plus tard un chat tout noir est apparu qui faisait aussi copain avec Sable. Etrange pour deux mâles jusqu'à ce que je comprenne que c'était une jeune chatte toute fine. Elle se cachait avec deux chatons tigrés sous les ronces ou dans les autres buissons du jardin. Pas de ressemblance avec la maman ni l'éventuel papa. Mais Tigrou ne ressemble pas à ses frères et sœurs si c'est toujours le même papa. Je me suis demandée si les deux chatons n'étaient pas des petits de la chatte tigrée qui n'auraient pas été découverts et emportés chez le vétérinaire. Je ne vois plus la chatte tigrée et cette chatte noire est apparue avec des chatons déjà grands. Les aurait-elle adoptés ?
Que de questions ! En tout cas si Sable est le seul mâle dans le coin il a un véritable harem ! D'ailleurs lors de son retour Pookie l'a très vite retrouvé dans le jardin et ils se sont cachés tous les deux dans les buissons. Un vrai séducteur ce Sable...

Ils sont tous les trois sauvages mais curieux donc aiment me regarder travailler au jardin. C'est l'âge des bêtises ; on monte dans un arbre et on ne sait plus en redescendre.

Avant le retour de Pookie ils s'aventuraient près de la maison mais le premier jour où Pookie a retrouvé "son" jardin elle a chassé la chatte noire malgré nos reproches. (photos derrière la vitre sale ; si j'ouvre tout le monde disparait)

Cela fait bien un mois que je les aperçois ; ils sont toujours tous les trois et bien plus gros que sur ces photos. Les petits ne semblent pourtant pas vouloir quitter le nid.

Vu le renouvellement, la saga des chats de mon jardin n'est pas près de voir la fin !

Huit mois que ce blog est au repos ! Je ne retrouvais plus l'envie d'écrire.
Depuis quelques jours le clavier me démange mais ce n'est pas facile de revenir ; j'attendais une occasion, je n'en ai pas trouvée ! Allez je me lance...

Que suis-je devenue pendant tout ce temps ?

Lorsque les facs ont fermé en mars Manon est revenue vivre à la maison puis ce fut le confinement. Nous avons réappris à vivre ensemble et après quelques ajustements ce confinement nous a permis de retrouver notre complicité et de partager des moments et des activités. A deux dans une maison avec jardin il serait malvenu de se plaindre. Etant déjà un peu sauvage, la diminution des contacts ne m'a pas gênée ; ce fut un peu différent pour ma fille. Nous avons tout de même pu voir son Papa et mon Papa au gré d'approvisionnements en faisant attention.

La remise en état du jardin s'est faite à quatre mains. Un peu grognon et réticente au départ, Manon s'est prise au jeu en voyant le résultat ; elle sait maintenant passer le rotofil comme une pro (démarrer, ajouter l'essence ou changer le fil) et faire des trous dans les cailloux à coups de pioche. Les herbes étant à plus d'un mètre de hauteur ce n'était pas une partie de plaisir. Le maniement de cet outil n'étant pas compatible avec mon poignet je me suis contentée de ratisser pour ensuite passer petit à petit tout cela sous la tondeuse. Ah ! le plaisir d'avoir du paillage pour mes parcelles.

Le potager remis en état, j'ai démarré mes semis un peu tardivement mais c'était mieux que rien. J'ai augmenté les quantités et donné des plants à son Papa qui avait envie de commencer un petit potager étant en télé-travail.

Petit à petit tout s'est mis en place mais je n'ai fait aucun suivi des plantations et aucune photo.

Et puis un jour, de deux nous sommes passées à trois !!!

Alors que nous préparions les bandes de pommes de terre, une petite chose noire et blanche a bougé de l'autre côté du grillage. Un chat quémandait de l'attention. Nous avons essayé de le faire venir vers un trou dans le grillage mais de ce côté aussi les herbes étaient très hautes et il ne voulait plus bouger. Alors j'ai creusé sous le grillage et vite il est passé pour nous rejoindre. Et en avant pour les câlins. Ma fille a vu que c'était une chatte avec un collier à clochette mais sans inscription. Je ne l'avais jamais vue autour de la maison dans la bande de félins qui squattent mon jardin.
Elle restée près de nous tout le temps du travail au potager puis nous a suivi sur ma terrasse pour le goûter et a apprécié mon gâteau maison.
Etant allergique je ne voulais pas qu'elle rentre dans la maison. En fin de journée j'ai dit à Manon qu'il fallait la remettre de l'autre côté du grillage pour qu'elle retrouve sa maison. Ma fille n'en avait pas envie mais c'était la seule solution.
Alors que nous vaquions à nos occupations du soir dans la maison, Manon m'appelle pour me dire de regarder sur ma terrasse. La petite chatte s'était installée sur la table ! Je lui ai expliqué qu'elle était très belle mais que je ne pouvais pas la garder, qu'il fallait qu'elle retourne chez elle mais devant ses grands yeux verts j'ai craqué... pour une nuit avant de rechercher son propriétaire dans le voisinage.

Elle a donc passé la soirée dans le salon en ressortant souvent ce qui me permettait d'aérer pour limiter les effets de l'allergie. Elle a dormi toute la nuit dans la chambre de ma fille et le lendemain nous avons imprimé sa photo et fait des affiches.

Pour moi elle venait d'un des deux petits immeubles en bas de mon terrain.
Bien sûr nous avons aussi pris contact avec le vétérinaire pour savoir si elle était pucée mais avec le confinement il était impossible de venir sauf cas grave en passant par la police municipale, ce qui n'était pas le cas.

Les jours ont passé et la chatte était encore là. Heureusement elle passait beaucoup de temps dehors en restant dans les limites du terrain comme si elle avait toujours été là. Il y a eu des jours où l'allergie était plus forte que d'autres. Pourquoi ? Mystère. Elle était dehors la nuit et dès que j'ouvrais le volet au matin elle arrivait en miaulant pour les câlins mais surtout pour le petit déjeuner !

Elle a pris sa place avec nous deux car nos affiches sont restées sans suite.

Un vétérinaire a enfin accepté de voir la chatte. Elle n'était pas pucée mais par contre... elle attendait des bébés !!!
Nous avions bien vu qu'elle avait un peu grossi mais nous pensions que c'était dû à nos bons soins car elle était très fine et légère lorsqu'elle est apparue.
La véto prévoyait l'arrivée des bébés entre fin mai ou début juin. Il aurait fallu faire une radio pour connaître le nombre.
Grosse discussion avec ma fille. Elle voulait garder la chatte et pensait pouvoir caser les chatons. Je trouvais qu'il était peut-être plus sage de les emporter de suite chez le vétérinaire après la naissance pour qu'ils partent en douceur. Elle m'a promis qu'elle se chargerait de tout !!!
Nous avons commencé à préparer des coins dans la maison au cas où elle mettrait bas mais aucun refuge ne semblait lui convenir.

Avec le déconfinement Manon est repartie dans son appartement à Toulouse en emportant la chatte toujours enceinte ; heureusement que sa colloc de retour également n'a pas eu de problème avec ce 3e occupant. Elles l'ont nommée Pookie.

Une demie heure après le départ de ma fille alors que j'étais au potager, un monsieur et ses deux enfants m'interpellent de l'autre côté du grillage (côté immeubles) pour me demander si j'avais sa chatte. Cela faisait un mois et demi que nous l'avions recueillie ! Il m'a raconté quelques bobards pour excuser ce délai. Je lui ai dit que ma fille s'y était attachée et qu'elle était de toutes façons repartie avec. De plus la chatte attendait des petits. Tout de suite il a demandé à en avoir un après avoir dit qu'il laissait la chatte. J'ai louvoyé mais je n'envisageais pas de lui laisser un chaton dans ces conditions.

Le soir du lundi de Pentecôte (la veille du premier jour de stage de ma fille dans un cabinet d'avocat !) le travail a commencé. Quatre chatons sont venus au monde : trois blancs et un tigré alors que la maman est noire avec le bout des pattes et le plastron blancs ! Un ou deux papas ???
Les deux demoiselles ont vécu les naissances en direct live et moi en léger différé avec des photos et vidéos.

Manon a vite pris ses responsabilités vis à vis de la chatte même si à la maison c'est moi qui m'en occupais le matin et elle a continué avec la petite famille une fois retournée à Toulouse. Elle a trouvé rapidement de futurs maîtres qui ont suivi l'évolution des bébés via les réseaux.

Fin juin restitution de l'appartement toulousain et retour à la maison de la famille nombreuse. Tout ce petit monde a été placé dans la chambre de Manon. Elle a dormi avec eux les deux premiers jours puis a migré dans la chambre de sa sœur pour être plus tranquille.
Pookie n'avait pas le droit de sortir en attendant d'être stérilisée. Elle naviguait dans la maison (sauf ma chambre) et la chambre des bébés qui ne quittaient pas le carton garni qui leur servait de refuge. Avec les beaux jours il était facile d'aérer donc mon allergie était maîtrisable.
Puis petit à petit ils ont investi les lieux et le salon est devenu un parc d'attraction plusieurs fois par jour et j'ai fait deux belles crises de plusieurs jours.

Une nouvelle visite chez le vétérinaire de la maman et des bébés a conclu que tout ce petit monde était en parfaite santé, qu'il y avait deux mâles et deux femelles et Pookie a été opérée. Elle ne devait pas sortir beaucoup dans les premiers temps et nous avions pensé qu'une laisse nous permettrait de la contrôler. Elle a détesté et s'est débattue pour se débarrasser avec succès de cette emprise. Alors nous l'avons laissée libre. Elle est sortie en revenant souvent voir ses petits. C'est une maman parfaite. Quant au Papa supposé des trois blancs il continue à passer du temps avec Pookie dans le jardin.

Les petits sont partis les uns après les autres en août pour leur nouveau foyer où ils sont parfaitement heureux. Le petit mâle tigré que nous avions surnommé Tigrou est parti le dernier et il était notre préféré. Chacun avait ses particularités et ce fut vraiment sympa de les voir évoluer jour après jour.

Et nous nous sommes retrouvées à trois ! Pookie n'a pas semblé être affectée par les disparitions successives. Elle était surtout contente de pouvoir à nouveau se promener dans le jardin à sa guise et de retrouver le mâle blanc que nous nommons Sable. Il reste distant aux caresses mais sait réclamer à manger. Il adore me regarder faire du yoga ; lui assit sur la terrasse devant la baie vitrée ouverte et moi sur mon tapis !

Manon qui effectue sa 2e année de master à Aix en Provence est partie avec sa chatte pucée pour une nouvelle colocation début septembre. Le premier colocataire a décliné la veille de l'emménagement suite à une acceptation tardive dans une fac de Toulouse. Heureusement en moins de 10 jours Manon a trouvé une nouvelle coloc.

Puis les évènements se sont précipités. Limitation pour les bars et restaurants dans sa région, les cours varient entre présentiel et distanciel, sa coloc décide d'arrêter ses études et quitte l'appartement. Rester seule avec Pookie dans un trois pièces n'est pas une bonne option financière donc le préavis est déposé pour un départ le 23 novembre. Sa coloc étant déjà partie, Manon profite de quelques jours avec peu de cours en présentiel pour revenir à la maison avec Pookie pour la dernière semaine de vacances et trouver un peu de réconfort !

Et un nouveau confinement est arrivé.

Tous ses cours passant en distanciel elle est restée à la maison et n'est retournée à Aix que pour récupérer ses affaires et rendre les clefs un peu plus tôt que prévu.

Pookie a retrouvé avec bonheur un jardin où gambader et pour le moment l'allergie semble se tenir loin de moi, ce qui me laisse très perplexe mais ravie car je peux faire des caresses, ce qui est tout de même bien agréable, sans me laver les mains à chaque fois. J'espère que cela va continuer car la cohabitation à trois va durer un moment... 

Et moi qu'ai-je fait pendant tous ces mois ?

J'ai passé beaucoup de temps au jardin en continuant à gratter mes buttes de terre pour trier les cailloux et tamiser la terre. Faire des allées, aménager de futurs massifs de fleurs. le terme "joli jardin" est encore surfait. Cela rééduque le poignet gauche (parfois douloureusement) mais déclenche le canal carpien à droite !!! Et bien sûr le potager entre entretien, plantations et récoltes. Je suis encore loin de l'autonomie mais la terre s'améliore, mon expérience grandit donc j'attends la saison prochaine... pour faire mieux !

Des soucis humides (fuite du ballon d'eau chaude) ont mis a mal une partie de mon matériel de scrap. L'été je n'en fais pas mais là l'envie est partie devant les dégâts et l'entassement dans un coin du sauvetage. Mais l'époque de fin d'année me donne des envies de replonger dans mes petits papiers...

Quelques problèmes informatiques ont laissé le PC souvent éteint et j'ai pris de la distance avec beaucoup de sites que je suivais.

J'ai réussi à reprendre les aiguilles à tricoter à petites doses puis le crochet car les doigts se ferment mieux mais tout cela sur de petites périodes car la main se crispe. Je suis consciente que je ne retrouverai pas l'usage de ma main.
J'ai bien sûr cousu des masques !!!

Et puis il a fallu gérer l'association avec des cours de musique et de danse via internet afin de conserver l'emploi pour nos salariés et une rentrée avec des masques et de la distanciation... Le tout pas toujours dans la joie et la bonne humeur car le français est rouspéteur... Et à nouveau des cours à distance à mettre en place avec des adhérents plus récalcitrants à ce retour de la distance...

J'ai passé quelques jours de fin d'été avec ma fille aînée venue à la maison. Nous avons même fait une escapade de deux jours sur la côte landaise et dormi dans sa tente de toit : une première pour moi. Deux jours ensoleillés avec une mer encore chaude, de grosses vagues et le plaisir de partager un soupçon d'aventure avec ma fille.
Si pendant le premier confinement mon infirmière préférée avait été malade sans que le test soit positif au Covid malgré les symptômes cette fois-ci elle a fini par l'attraper. Pour le moment une grande fatigue et un confinement de 7 jours en attendant un nouveau test qui lui permettra de rejoindre son équipe en soins intensifs-réanimation sous tension.

J'ai terminé une formation de perfectionnement sur Excel juste avant le confinement. J'étais un peu septique à cette proposition de bureautique de Pôle Emploi car je craignais de voir uniquement les bases. J'avais tors c'était "personnalisé" et j'ai appris plein de choses. Un peu de présentiel et un peu à distance avec Skype pour communiquer ; j'ai adoré faire plein d'exercices, résoudre des problèmes et mettre en place des macros. Cela fait du bien de se rendre compte qu'à 60 ans je peux encore faire travailler ma petite tête. Du coup j'ai laissé entendre à ma conseillère qu'un perfectionnement Word et Power Point ne me déplairait pas... même si je préfère le tableur !!! 
Cependant je pense que cela aura peu d'impact sur le résultat de mes recherches d'emploi. Mes 60 ans pèsent lourd dans la balance et sans doute encore plus avec les risques liés à la pandémie.

Sept mois résumés en une page !

Merci à ceux qui liront ces mots et qui ne m'ont pas tout à fait oubliée !

A bientôt.