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23 novembre 2012

7 ans déjà !

Mon blog a 7 ans (l'âge de raison !!!) et je n'y pensais plus. Merci à celles et ceux (?) qui sont passées par là aujourd'hui en habitués ou pour une première fois :-)

Beaucoup moins présente que les premières années, rédigeant des billets longs mais plus rares, j'ai cependant besoin de garder ce lien avec vous qui me faîtes le plaisir d'une lecture de ma prose, commentée ou non. Merci.

Ces derniers jours ont été particulièrement mouvementés et du coup j'ai complètement oublié de souffler mes bougies. Je vais essayer de vous raconter tout cela ce WE...

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3 novembre 2012

Parlons chiffons !

Plus beaucoup de travaux manuels sur ce blog !

Je ne trouve plus le temps de m'y remettre et du coup je me dis que je ne dois pas en avoir envie si je n'arrive pas à glisser un ouvrage entre mes mains !
Je pense que je suis dans une espèce de léthargie, non pas inactive vu tout ce que j'enchaine mais sans la petite flamme créative. Même pour le piano je sens bien que ce n'est pas cela. C'est comme si je refusais de laisser passer toute émotion. Je me referme mais sur du vide ! Moi qui suis expansive dans la colère comme dans le rire ou les larmes je me rabougrie. Vous allez dire c'est l'âge !!!
Je m'émotionne devant une série TV, un film, une lecture que j'engrange de façon presque boulimique sans savourer mais ce n'est que du vent qui me traverse pour poursuivre sa route sans se soucier de moi. Rien ne se contruit sur ce matériau sensitif. J'évite toute rencontre entre ce trouble soudain et mon moi. Ne pas ou ne plus se laisser dépasser. Mes émotions profondes se diluent dans la sueur de l'effort. J'en bave, je suis fière si je passe le cap que je me suis fixée. Mais, à part légèrement saoûler mes filles avec mes secondes gagnées ou perdues, cela reste en vase clos.

Donc je n'étais pas très disposée à aller au Salon Créatif de Toulouse pour me glisser dans la foule et acheter des trucs qui s'entasseraient sur les piles déjà existantes.
Et puis dimanche midi, après avoir couru, je tournais en rond parce que je ne me sentais pas motivée du tout pour attaquer toutes ces contraintes ménagères et administratives, j'ai pris la voiture et direction le parc des expositions.
Un tour, deux tours, je regarde mais ne m'enthousiasme pas.
La foule commence à grossir l'après-midi avançant.
Je finis par me décider à acheter les anses rondes pour un sac au crochet qui ne ressemble encore à rien (ce qui légitimait ma visite et les 7 € du prix d'entrée !).
Plus loin une jolie couleur de laine m'interpelle, j'hésite pas mal en tournant et retournant les pelotes dans mes mimines. La vendeuse devait se demander si je n'attendais pas le moment propice pour filer avec en douce ! Je paie mes deux pelotes sans trop savoir ce que je vais en faire.
Puis je passe devant le stand de l'Atelier d'Isabelle. Cet été sa boutique était vide à St Martin de Ré. Sans doute avait-elle déménagé mais comme je ne suivais plus trop les forums je n'étais au courant de rien. Je farfoule dans les bacs. Je me laisse tenter par un petit panneau pour Noël en kit (moi qui ne prenais que des fiches pour ne pas avoir le même modèle que tout le monde : que m'arrive-t-il ?). Mais Noël c'est bientôt alors pour un Noël suivant... Je paye et nous papotons peu. Elle est toujours aussi agréable. Elle a arrêté la boutique et déménagé sur l'île mais elle a un petit atelier où elle reçoit en toute simplicité de temps en temps. Cela lui laisse le temps de vraiment créer. Chic, je sais où je pourrai aller traîner lors de mes prochaines vacances sur l'île !

Achat_Salon_2012_sacs 

Donc j'ai été très raisonnable. Ah vous ne voyez pas bien !

Achat_Salon_2012_anses__laine__kit_Atelier_Isabelle

Jeudi, jour férié, repos (après avoir couru) ; j'ai voulu voir ce que donnait cette laine. J'ai jeté mon dévolu sur un châle au crochet car cela ira plus vite qu'aux aiguilles surtout avec du 3 (2.5 pour les aiguilles !) C'est amusant de ne pas avoir la même couleur sous les doigts.
J'ai pourtant deux autres châles en attente sur les aiguilles... No comment.

Ch_le_au_03_11_12
Modèle South Bay Shawlette
laine Kunstgarn 75% laine - 25% nylon
crochet 3

Mes filles sont absentes, en vacances à Annecy pour la semaine et j'apprécie de ne pas avoir à penser à tout et de vivre plus légèrement. J'aurais même dû faire le pont pour en profiter encore plus mais j'ai cédé ma place. Il fallait bien qu'une de nous trois reste !
Depuis la rentrée j'ai le sentiment de vivre avec un planning en permanence dans la tête. Les rendez-vous, les présences aux repas de l'une, de l'autre (la complexité des menus de la semaine pour diversifier, faire facile et rapide le midi pour la petite qui prépare toute seule son repas et pas trop long ni compliqué le soir vu l'heure de mon retour et surtout ne pas gacher), les imprévus. J'ai beau essayer de faire trois choses en même temps il y en a encore trop qui se reportent au WE suivant !

Mon Etudiante a son mini studio depuis 15 jours.
Ayant changé de filière, elle a changé de fac et elle se trouve à l'opposé de Toulouse. Donc trajet voiture en plein dans les embouteillages le matin et le soir. J'ai bien argumenté que j'avais également plus d'une heure de transport le matin et le soir (voire 1h15 depuis la rentrée !) mais bon elle a réussi à convaincre le Papa que c'était néfaste à ses études (plus difficiles que celles de l'an passé, il faut le reconnaître).
Je comprends très bien qu'elle ait envie de son petit chez elle (vraiment petit mais en plein centre ville) et je ne cherche nullement à la retenir à la maison. Mais il y avait un aspect financier non négligeable de mon côté ! Il m'a fallu batailler ferme entre elle et son Papa pour que mon Petit Bout et moi ne soyons pas réduites aux pâtes sans sauce pendant que la demoiselle vivait confortablement sa vie d'étudiante.
Dans l'esprit du Papa c'est plus une chambre d'étudiante avec retour le WE à la maison mais pas dans son esprit à elle. Le Papa va déchanter !
Pour le moment entre son job à Mac Do qui est proche de la maison et l'installation elle est revenue le WE chez l'un et chez l'autre mais... Cela ne simplifie pas mon planning, il faut toujours prévoir... au dernier moment !!!

Mon Petit Bout est contente d'avoir sa Maman pour elle toute seule même si celle-ci l'oblige à venir faire le soutien logistique et moral sur ses courses ! Enfin tout cela est récent et nous verrons bien dans les mois à venir...

Allez je retourne à mon crochet...

28 octobre 2012

Mon premier marathon... en relais : Ô Toulouse !

Je vais encore vous parler course à pied.

Pourtant dimanche dernier j'ai fait un tour rapide et imprévu au Salon Créatif de Toulouse. J'ai bien sûr acheté un ou deux petits trucs mais pas pris le temps de vous montrer. La semaine prochaine... promis !

Donc...

L'année dernière le vendredi midi je m'étais rendue sur le village marathon, j'en avais parlé  et j'avais rêvé en voyant les coureurs repartirent avec leur petit sac rose. Un jour, quand je serais grande (à 52 balais il serait temps !) moi aussi j'aurai ce petit sac !!!

Après la Petite Toulousaine, j'avais dit en ma collègue que j'avais entrainée dans la course : "Maintenant c'est le marathon en relais". Un autre collègue qui avait couru deux jours avant la Corrida avec moi nous dit "Pourquoi pas ?"
Restait à trouver un ou une 4e ? Une ancienne collègue était partante; heureusement car notre agence régionale n'est pas très "sportive".
Le projet en reste là jusqu'au jour où l'on apprend que c'est complet !
Evidemment c'est à ce moment-là que l'on décide d'en avoir très envie.
Je laisse donc mes coordonnées sur la liste d'attente.
Comme un de nos clients est meneur d'allure sur le marathon on tente aussi ce piston.
En fait nous aurons les réponses au même moment : nous pouvons nous inscrire.
Branle-bas de combat, il reste moins de 3 semaines, je viens juste de finir mon premier trail.
Ma collègue ne dépasse pas les 6 km deux fois par semaine.
Nous n'aurons pas l'occasion de courir tous ensemble mais nous avons déjà le nom : Fred et ses drôles de dames.
Un seul homme pour l'équipe, nous lui laissons sportivement la plus longue distance : 11,8 km.
Je prendrais le départ car ma fille assurera le portage de relais en relais et donc 10.8 km à parcourir.
Ma collègue fera 9 km, ce qui sera son record de distance et la dernière 9.8 km avant que tous les trois nous la retrouvions pour 1.4 km avant de passer sous l'arche.

Donc vendredi midi nous voilà parties toutes les deux au village marathon récupérer nos dossarts. Dans la file d'attente nous répondons à un questionnaire sur les fuites urinaires ! Dommage cette année un seul sac et tout dedans. Vérification du contenu et je repars avec mon sac rose. Le premier relai est considéré comme chef d'équipe !
Retour au bureau pendant que ma collègue rejoint son compagnon pour déjeuner. Je prépare les petits tas pour chacun. Notre 4e équipière doit passer en fin de journée récupérer son dossart et faire le point sur notre organisation.

Marathon_relais_Toulouse_2012_KDO

 

Marathon_relais_Toulouse_2012_T_shirt_dos

Place à la course.

Sortie du métro où nous suivons la foule en direction du pont Pierrre de Coubertin à côté du Stadium. Ma fille mémorise le parcours pour le refaire dans l'autre sens après le départ. Il fait froid, 5°, il y a du vent mais heureusement du soleil. Petit tour aux toilettes, je garde la parka jusqu'au dernier moment puis je la laisse à ma fille en même temps que le bisou et je me glisse au milieu du peloton pour me tenir "au chaud". Juste devant moi un dossart : Prénom masculin que j'ai oublié et ses drôles de dames ! Elles aussi un seul homme dans l'équipe à qui elles ont laissé le plus long trajet !!!

C'est parti il est 10h15 pile à la nouvelle heure. Je passe sous l'arche en marchant et j'enclenche mon Garmin. Tout le pont est à nous et chacun peut prendre son allure sans bousculade.
Je me cale sur un 10 km/h. La sensation de froid passe assez vite mais le vent reste présent. Pourtant mon relais se passe en ville pour une part et je suis plus dans les courants d'air que dans le vent continu hormis sur les ponts et les lignes droites. Ah la petite montée dans le vent et la descente toujours dans le vent qui ne permet pas vraiment de grignotter des secondes !
Au 5e je marche pour boire mon verre d'eau et je recolle à mon 10 km/h. Mais petit à petit je vais descendre à 9.9 km/h.
Au 7e je suis en plein vent et je trouve dur, je serais bien tentée de marcher un peu. Cela tombe bien un verre d'eau à 7.5 km : je prends !
Et je repars mais toujours sur 9.9 km/.
Tout doucement je double. En fait j'essaye de me mettre à l'abris derrière quelqu'un mais c'est toujours un chouia sous ma vitesse alors je finis par doubler pour chercher un nouvel abris ! Un 3e verre avant le 10e, je prends aussi.
Arrive le 10e km. Je monte un peu l'allure mais cela ne suffira pas pour afficher un 10km/h sur le parcours : 1h05' pour mes 10.8 km.
C'est ma collègue qui me repère au relais car il y a beaucoup de monde. Je continue à courir car je cherchais le tapis pour la puce. Je stoppe tout en me mettant sur le côté, pose le genoux à terre, enlève les gants, défais le lacet enlève la puce, la passe sur son lacet. J'ai les doigts malhabiles et surtout j'avais tellement peur de perdre la puce que je n'ai pas lésinée sur le blocage. Enfin je libère ma copine et lui souhaite bonne course.
Je retrouve ma fille et ma parka. Je n'ai pas chaud maintenant que la pression retombe ! Une bouteille d'eau, 2 quartiers d'orange et un pruneau. Plus de la gourmandise que de la faim mais je vais devoir attendre pas mal.
Une nouvelle pause toilettes et nous reprenons le métro pour le relais 3 car le relais 2 n'est pas desservi par le métro et nous n'aurions pas le temps de nous y rendre.

C'est le 31e km ; les coureurs du marathon qui arrivent sont à petite vitesse et le visage marqué. Le vent y est certainement pour beaucoup. J'ai mal pour eux en m'imaginant un jour à leur place. Je frémis. D'un côté je suis contente d'avoir presque fini ! 
Du coup nous allons attendre plus d'une heure et demie et je n'ai pas eu chaud. J'ai enfilé la polaire et la parka sur ma tenue humide pensant que cela suffirait mais j'aurais dû me changer.

Petit coup de fil ; ma copine a bien passé le relais 2 et sous le temps que nous avions estimé. Super. Elle va tenter de nous rejoindre au relais 3.

Justement notre 4e équipière arrive avec sa petite famille pour supporter.
Pendant ce temps-là ma fille englouti les sandwiches que je lui ai préparés ce matin. 14 ans et filiforme mais qu'est-ce qu'elle mange ! Je me contente d'un compote de pomme en tube. Génial ce truc !

Arrivée de l'homme de l'équipe qui a bien tourné et la dernière s'élance. Bon nous avons des progrès à faire dans le décrochage et accrochage de puce !
Le temps pour lui d'enfiler la polaire, d'attrapper un verre d'eau et un quartier d'orange et nous reprenons le métro pour le dernier point de relais.

L'ambiance est chaude malgré le vent toujours aussi glacé car toutes les équipes se retrouvent et c'est plutôt sympa. Nous sommes presqu'aussi excités que si c'était le départ !
Pour que ma fille puisse prendre quelques photos à notre arrivée, elle part avant nous (pas sûre d'aller plus vite en métro) et nous devons lui rendre nos habits chauds ! Moment difficile !!!
Notre 4e équipière arrive en avance et nous emboitons son allure. Nous voilà partis à 12 km/h sur les premiers 100 m. Whaou pour moi qui suis bien froide je panique un peu de ne pas tenir l'allure. En fait nous baissons tous l'allure dès que nous retrouvons la longue ligne droite et le vent mais nous doublons les équipes les unes après les autres. Cela fait du bien. Juste la dernière équipe que l'on rejoint moins de 100m avant la ligne et nous restons derrière en nous tenant la main.
Super ! 4h14' après le coup de pistolet. Nous étions partis sur 4h30'.

Et on nous passe la médaille autour du cou. Ma première médaille. Bon ce n'est le marathon en entier mais je suis fiérote !
Les bisous de l'équipe, une banane, une bouteille d'eau, retrouver ma fille et nos affaires, se rhabiller et chacun a envie de rentrer au chaud.
Un peu de métro puis une voiture bien chaude car au soleil et arrivée à la maison où mon autre fille nous prépare un verre de coca bien mérité pour écouter notre aventure. Je montre ma jolie médaille :-)

Marathon_relais_Toulouse_2012_M_daille



Sous la douche je revis ma course. Un peu déçue de ne pas avoir accroché les 10 km/h mais rassurée car vendredi soir j'étais mal partie. En pleine ménaupose je peux enfin ne plus me soucier des périodes à risques. Sauf que vendredi après-midi début d'une hémorragie au bureau  (génial !!!) qui m'a poussée à consulter samedi en catastrophe. Echographie à venir mais il fallait endiguer les flots. Médicament pour ce WE et je connais maintenant tous les points toilettes des relais. Et moi qui croyais que vieillir pouvait avoir des avantages...

Jamais 2 sans 3 alors l'an prochain ce devrait être le marathon. Mouais !  J'aimerais bien sûr mais il y a du boulot (surtout côté mental) et le visage des coureurs au 31e m'a impressionnée. Pourtant ils étaient à ce moment-là sous les 4h15'.

Après-midi cocooning avec mes filles avant leur départ demain chez leur  mamie à Annecy où il a neigé. J'ai les joues chaudes comme après une journée de ski. Il y a toujours un momnet où je doute et e demande ce que je fais là mais après c'est vraiment bien !

Soirée Age de Glace et pop corn à venir... avant demain une journée difficile au boulot : DRH + directeur technique + réunion pour connaître enfin la nouvelle organisation... et la nouvelle définition de mon poste !!!

7 octobre 2012

Mon premier trail

Presqu'un mois que je suis passée par ici.

Pas le temps, plus le temps ou je ne me le donne pas. Passons.

Donc je coure, après le temps mais pas seulement. Depuis mon dernier 10 km et ce passage sous l'heure je ressens une nouvelle motivation. Je ne m'attends pas à faire des exploits, juste grignotter quelques secondes par-ci par-là. Par contre c'est une envie de courir nouvelle. Pas simplement pour me défouler ni perdre du poids mais pour le plaisir d'ajouter un pas au précédent en allant dans cette zone d'inconfort qui fait se sentir si bien... après !

J'avais repéré un trail début octobre dont la récompense n'est pas un nouveau T-shirt mais une boite de cassoulet !
14 km cela augmentait un peu la distance mais c'était faisable ; par contre 370m de dénivelé positif et ça je ne savais pas très bien l'estimer.

Donc pendant les 5 semaines j'ai travaillé un peu les côtes... enfin ce qui pouvait y ressembler dans mon coin ; c'est à dire la côte de mon lotissement ! Même en la faisant 4 fois la dernière semaine j'étais loin du compte. J'ai allongé la distance dans les chemins pour aller jusqu'à 15 km. Bon on verrait bien.

7h45 je quitte la maison. Il fait doux et gris. 40 mn plus tard je garre la voiture en plein champs (bien organisé) ; si j'avais su je serais restée sous la couette encore un peu !

Récupération du dossard, de ma boite de cassoulet et de mon ticket repas. J'ai osé affronter l'inconnu pour déjeuner sur place... et qui sait rencontrer le beau V2 qui m'entrainerait vers les podiums et d'autres sommets...!!!

En attendant il faut courir !

Départ du 32 km puis de la rando et c'est au tour du 14 km. Je me suis placée dans le milieu du peloton. Depuis 2-3 jours je me demandais à quelle allure je devais me lancer ne sachant pas trop comment m'évaluer face au dénivelé.
J'ai été tout de suite renseignée : allure "fais comme tu peux" car cela monte de suite avec un petit embouteillage pour déboucher sur la route qui permet de s'étaler un peu. La montée est continue pour arriver au village où l'on fait un petit tour. J'avoue ne pas avoir trop regardé l'architecture !
Il y a quelques chiens qui participent et qui tirent allègrement leur maître dans la montée... les chanceux. Mais je ne sais pas ce qu'ils sont devenus dans les descentes !
On quitte le village pour un chemin avec une belle descente. J'ai l'impression que je pourrais descendre plus vite mais je préfère suivre le mouvement et ne pas tenter de dépassements hasardeux.
Une nouvelle montée en deux temps. Je coure encore.
A nouveau une grande descente où je double un peu puis du 5e au 9e km une succession de montées-descentes. Au ravitaillement du 7e km je marcherai pour boire mais je ne m'arrête pas. Pas très envie d'un morceau de saucisse !!! 
Arrive la grosse montée. Sur le dernier coup de cul je vais marcher comme la plupart autour de moi. Et en marchant je double d'autres marcheurs, cela fait toujours du bien au moral ! J'en profite pour avaler ma petite compote de pomme. Plus pour le réconfort psychologique qu'un réel besoin mais puisque je l'ai portée jusque là ! 
Une petite descente pour relancer la machine et je vais me coller derrière un grand monsieur pour m'abriter du vent et me forcer un peu car je pense que sinon je n'aurais pas tenu les presque 10km/h sur ce passage pourtant légèrement descendant. Je connais le tatouage de son mollet par coeur !!!
Dans les 500 derniers mètres grosse montée où bien sûr j'ai marché.
Et c'est l'arrivée. 1h 47' 10" pour 14.5 km. Je suis contente. J'ai mon petit paquet de bonbons à la violette.

J'ai aimé courir dans les chemins, j'en ai bavé dans les montées mais les jambes étaient ok alors la tête n'avait plus qu'à suivre. D'un côté j'étais perdue de ne pas savoir ce qu'il y avait après et donc de mesurer mon effort et de l'autre cette découverte me plaisait. Petit parfum d'aventure !!! J'ai réussi à faire abstraction des autres même si j'ai pris plaisir à doubler quelques femmes beaucoup plus jeunes et plus minces. La notion de l'effort fourni a disparu dès l'arche d'arrivée passée. Après ce n'est que la satisfaction de l'avoir fait.

J'essaye de me faufiler jusqu'à la buvette où je récupère un verre, un quartier d'orange et deux pruneaux. Je me mets à l'écart et je réalise que je n'ai pas arrêté le chrono !!! Damned que vont devenir mes statistiques ;-)
Je regagne ma voiture pour m'étirer, me changer et refaire la course dans ma tête.
Je pense que j'aurai pu forcer un peu plus. Les descentes ne m'ont pas tué les jambes donc j'aurais pu en profiter pour grignotter des secondes. La longue portion alternant montées et descentes aurait pu être courue plus vite. Pour les montées marchées je ne regrette pas car vu la pente je n'aurais rien gagné vu mon niveau. Comme je ne savais pas trop ce qui m'attendait et que j'avais peur de ne pas être à la hauteur j'ai préféré suivre le mouvement et rester derrière certaines fois.
Donc très envie de re-courir ce trail pour faire un tout petit peu mieux... et avoir une seconde cassolette pour mon Petit Bout, vu que l'aînée va quitter la maison pour aménager dans un mini studio d'étudiante sous peu !
Chouette organisation parfaite à tous points de vue.

Après les podiums en buvant la bière gagnée à la sueur de mon front (moi qui n'en bois jamais) j'ai pris la file pour le déjeuner. Arrivant dans la salle j'ai bien cherché des yeux (sans mes lunettes de légère myope) un bel homme poivre et sel qui serait esseulé devant son cassoulet. Que nenni. J'ai fini entre deux groupes. Des Papy marcheurs et des coureurs qui évoquaient leur épouse et leur prochaine semaine de travail.
Un déjeuner cassoulet un peu perdue au milieu des groupes constitués à entendre les conversations de gauche ou de droite avant que la musique ne prenne le pas. Ma tarte aux pommes avalée j'ai quitté la tablée ma cassolette à la main...

J'ai remonté la côte (il n'y a que ça dans le coin !) jusqu'à la voiture. Une biere, un verre d'apéritif, un verre de Fronton bien charnu allais-je devoir utiliser l'étylotest ? Retour à la maison... et envie d'une petite sieste. Mais ce n'est pas dans mes habitudes et je préfère rêver à un prochain trail de petite distance car cela m'a beaucoup plu : un nocturne, un trail blanc... et pourquoi pas quelques kilomètres de plus !!!
Mais tout de même je trouve dure l'après course en solitaire alors que tout le monde se retrouve. Les trois autres fois il y avait mon Petit Bout que je pouvais saouler avec mes remarques !

606e sur 741 arrivés
21e sur 33 V2 (la première V2 fait 1h 21' 57" : bouh c'est loin !!!)

Cassoulet_Trail_2012

9 septembre 2012

Elles courent toutes seules...

... mes nouvelles chaussures !

Non ce n'est pas vrai mais je suis ravie de mon acquisition.

Je les ai testées ce matin sur 12.5 km dans les chemins alentour sans aucune douleur avec une accroche sur les cailloux et le terrain sec et poussiéreux bien meilleure qu'avec mes Mizuno de route.
Quitte à faire un test j'ai aussi essayé un petit sac à dos camelbak car je risque d'en avoir besoin sur le trail. Non pas que ma ceinture avec gourdes n'aurait pas suffit mais surtout si je veux emporter un coupe-vent et mon appareil photo (vu que je marcherai sans doute dans les grosses côtes) ce ne sera pas possible. Donc je prends le temps de m'habituer ! Pour la tenue au corps impeccable mais il faut que je me rode pour boire en courant !

Quelques photos de mon parcours tout terrain que j'avais prises il y a quelques temps en fin de journée.

Vue_1
Après 2km sur route j'arrive sur le parcours tranquille

Maison_source
La Maison de la Source
que j'aime beaucoup pour son isolement
au bas de la descente (qu'il faudra remonter !)

Anes
Les ânes sur le parcours

Chemin1
Chemin pour VTT, chevaux et coureurs
avec cailloux et trous 

Chemin2
Passage sous les arbres

Chemin3
Entre deux champs

Ce matin j'ai quitté les sentiers battus pour traverser un champ (en marchant car vraiment trop bosselé pour mes pauvres petites chevilles débutantes en trail) puis j'ai traversé un ruisseau sur une poutre pour arriver à un petit étang dont j'ai fait le tour. C'était sympa et innatendu juste de l'autre côté de la route. J'ai repéré une montée où il serait bien de venir s'entraîner...

Quelques photos

Etang
Petit étang au milieu des champs

Poutre
La poutre est large mais les orties envahissantes

Champ
Champ sans vrai chemin

Cela manque un peu de dénivellé pour préparer un trail mais j'aime plus que je ne le pensais courir dans les chemins. Surtout s'il ne pleut pas, s'il ne fait pas froid et que le soleil brille...

Puis je suis allée pour la dernière fois à la piscine découverte qui ferme ce soir jusqu'à l'été prochain. Pendant cette pause la piscine va être rénovée et les bâtiments reconstruits. Il est vrai que les vestiaires sont... rustiques.

Et je n'ai aucune envie d'aller bosser demain !

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9 septembre 2012

Enfin de quoi lire...

Avant d'arriver à un mois de silence voici quelques nouvelles !

En fait cela risque d'être un long billet vu que je ne sais pas faire court !

Il y aura le retour des filles, un nouveau cambriolage, un record battu, la rentrée...

Pendant que mon Petit Bout était encore chez sa Mamie avec ses cousins canadiens, mon Etudiante revenait de ses trois semaines africaines. Très peu de messages car pas de réseau. C'est mon Papa qui est allée la récupérer à l'aéroport en fin de matinée avant de l'emmener manger enfin un repas "classique" (elle saturait sur les pates et le riz !)

Elle qui n'est pas spécialement proche des enfants, si ce n'est s'extasier devant une jolie frimousse, est revenue chamboulée par ses contacts avec "ses" élèves. Elle a donc fait la classe le matin à des enfants d'un village du Togo. En fait du rattrappage scolaire donc écrire, compter avec des enfants jusqu'à la fin du primaire. Mais il y a eu aussi des soins pour des blessures qui chez nous entraineraient une hospitalisation ! Pas d'électricité, des toilettes très rudimentaires, un budget nourriture rogné pour que le maximum des sommes versées aillent aux enfants pour le matériel mais de l'alcool local qui a beaucoup favorisé les échanges... 
Ils étaient 3 "blancs" parmi des étudiants togolais venus faire aussi du bénévolat. Ils se sont très bien entendus et cela a beaucoup participé à la réussite de ce séjour. Elle a eu le cafard en rentrant et un choc entre les deux pays. Mais depuis elle a retrouvé le confort de ses deux maisons, sa voiture (en fait une nouvelle : la Clio (plus récente) de sa Mamie à la place de sa twingo), son ordi et les boutiques. Elle envisage toujours de repartir là-bas l'été prochain mais pourquoi bouder le confort en attendant... Surtout si cela pouvait être un petit studio sympa avec tout le confort pour la grande indépendance !!!

La petite est revenue peu de jours avant la rentrée, juste le temps de déposer le sac le lundi soir et d'aller chez son Papa pour revenir vraiment le mardi matin avec sa soeur... et de trouver à nouveau la maison cambriolée.
Cela s'est fait entre 8h et 11h30. Tout a été retourné. Mais ce qui les intéressait c'était l'or et l'argent liquide. Donc exit les derniers bijoux en or et la tirelire de la petite ; la monnaie est restée. Sinon toutes les boites dans ma chambre ont été ouvertes et il y en a...
A nouveau gendarmerie, de la poudre noire partout et du rangement à faire.
J'ai été choquée de cette nouvelle intrusion et contrariée de voir mes derniers "beaux" bijoux disparaitre en pensant qu'il n'y aurait personne pour les remplacer mais moins que du vol du contenu de la tirelire de la Petite, d'autant plus que je venais de remettre le billet que je lui avais emprunté. Bon le Papy a remplacé l'assurance qui ne rembourserait pas le liquide donc elle n'est pas perdante mais voler un enfant cela me choque !

Je le dit haut et fort : IL N'Y A PLUS D'OR A VOLER, CE N'EST PAS LA PEINE DE REVENIR !!!!

Dimanche matin j'avais programmé une nouvelle course : les boulevards de Colomiers 10 km. Après 6 semaines où j'avais suivi un petit plan d'entrainement j'espérais grignotter des minutes et m'approcher de l'heure. Retrait du dossart samedi après-midi avec mon Petit Bout pour repérer les lieux.

T_shirt_Colomiers_recto_2012

T_shirt_Colomiers_verso_2012

Le lendemain, un temps gris, une température fraiche 12° mais idéale pour courir. Ma fidèle supporter avait bien voulu m'accompagner et c'est l'esprit serein que j'ai entamé un petit footing d'échauffement avant de me placer en fin de peloton juste derrière les ballons du meneur de 1h. Pas sûre de tenir mais autant tenter.
PAN c'est parti pour le millier de coureurs. Pas de musique qui prend aux trippes comme sur les grands marathons mais mon Petit Bout qui me suit des yeux depuis le pont juste après l'arche où j'ai déclenché ma Garmin.
Je me concentre sur le meneur d'allure. Moi qui court seule et qui n'aime pas spécialement être "entourée", je me sens bien au milieu du groupe. Au bout de 500 m je regarde enfin mon Garmin. Oups ! je suis à 10.3 km/h ! Je n'ai jamais couru aussi vite sauf lros des fractionnés, je ne vais pas tenir. Pourtant je me sens bien et la fréquence cardiaque est correcte. Tout un groupe, surtout des femmes, entoure le meneur d'allure, un V2 qui est un ancien président du club qui organise la course ; il nous donne de petits conseils au long de la course et nous guide gentiment. Arrive le ravitaillement du 5e km ; on est déjà passé devant à 2.5 km sans s'arrêter (il y avait aussi un 3 km avant le 10 km voilà le pourquoi de ce positionnement). Il conseille de boire en marchant quelques secondes et nous repartons toujours entre 10.3 et 10.4 km/h. La fréquence cardiaque est montée mais je ne suis pas essouflée et les jambes avancent bien.
Après le 6e km j'ai un coup de mou... dans la tête. Je commence à douter de pouvoir suivre ce petit groupe qui s'est bien clairsemé, je me demande ce que je fais là, je me dis que je vise bien trop haut, que je ne vais pas y arriver. Pourtant je sais pouvoir tenir la distance sans problème quitte à ralentir un peu mais... je me mets à marcher. Bien sûr je me fais doubler et on essaye gentiment de m'entraîner mais je marche, pas longtemps une trentaine de secondes jusqu'à ce qu'un monsieur grisonnant m'encourage à le suivre argumentant que nous sommes toujours sous l'heure car le meneur avait pris de l'avance. Je repars et très vite je retrouve la vitesse d'avant mais sans chercher à rejoindre les ballons verts.
A nouveau le ravitaillement car nous tournons en rond ; là encore je bois en marchant et repars toujours à la même vitesse.
Après le 8e km, envie de marcher. Comme je suis bien repartie la première fois, je m'autorise cette pause d'une quinzaine de secondes et je repars. Je ne suis plus qu'à 10.2 km/h mais j'ai toujours un peu de marge à ma montre.
Une petite montée que j'ai déjà dû faire 2 fois sans m'en rendre compte mais là je la sens dans les jambes. Une fois en haut il reste moins d'un kilomètre. La vitesse descend encore un peu et je me demande si je vais arriver à relancer alors je m'octroie 15" de marche.
Passage sous un tunnel 200 m avant l'arrivée, super cela descend, j'entends un bénévole encourager le monsieur qui m'avait ramenée dans la course que je double et repère à chaque marche pour le redoubler ensuite :" Allez on rattrappe la petite dame ! Mais en sortant du tunnel cela remonte avant d'arriver sur le chemin du sprint final. J'entends le speaker annoncer qu'il reste 45" pour être sous l'heure. Alors j'accélère pour finir à 13 km/h et je franchi l'arche. J'arrête la montre, fais quelques pas puis je tends mon pied sous le bipper qui me fait penser à ceux qui cherchent des métaux sur les plages, quelques pas encore pour tendre à nouveau le pied pour enlever la puce puis je retrouve mon Petit Bout et lui montre le résultat sur la montre : 59' 17" ! Je suis sous l'heure. J'en ai un peu bavé mais je me sens bien et je suis contente. J'ai enfin le sentiment d'être une coureuse ! La première féminine a fait 36' alors il faut savoir rester à sa place mais bon je suis contente !

Temps officiel :59.59 c'était moins une ! Pas de passage sur tapis au départ donc pas de temps réel
842e sur 936 classés
121e Féminines sur 174
12e V2F sur 16

S
Dernier effort à la sortie du tunnel
photo de mon Petit Bout

Nous retournons au village. Un quartier d'orange, un pruneau, un verre de coca, un peu de Zumba (encore des forces pour la Zumba !) en attendant les podiums. Je repère le meneur d'allure et je vais le remercier car, même si je ne l'ai pas accompagné jusqu'au bout, je suis sous l'heure. Comme je m'intéressais au club organisateur je demande quelques infos qui confirment ce que j'avais lu sur le Net. Un club sympa sans prise de tête sur les entraînements et dont la moyenne d'âge est entre... 50 et 55 ans. Tout à fait pour moi. Alors peut-être que je vais me civiliser et rejoindre un club. A suivre...

L'après-midi j'ai aidé au déménagement de la fille de l'amie de Papa. Donc le soir j'étais cuite... mais toujours contente !!!
Du coup j'ai des envies (passer sous les 59' si je ne marche pas !) et des projets de courses ! Non pas le marathon restons modeste mais un petit trail de 14 km avec 370m D+ dans un mois.
Pour fêter mon chrono il me fallait un cadeau : des chaussures de trail car les miennes ne sont pas vraiment adaptées aux cailloux qui vont se loger dans les découpages de la semelle.
Donc mardi soir, profitant du bon de réduction que j'avais gagné lors de ma participation à la Corrida, je fille au magasin Running Conseil qui est à 200 m du bureau !
J'y suis restée trois quarts d'heure ! Avoir un homme à ses pieds cela se savoure !
J'ai fini par choisir des Mizuno après avoir essayé deux modèles de Salomon, des Addidas, couru sur le parking avec des chaussures différentes aux pieds. Elles sont flashy mais le must c'est que le bleu est le même que mon dernier T-shirt gagné !!!

Mizuno_trail_Sylvie

Mardi midi CAP. J'ai décidé d'utiliser le vestiaire et la douche de la piscine pour courir sur le chemin qui la longe. 45' suivi de dix longueurs de crawl. Un peu speed pour revenir au bureau et avoir le temps de manger mais on va améliorer cela. Les jambes vont bien, la natation de la veille les avait massées. Jeudi soir j'ai fait un entrainement dans la petite côte du lotissement et demain j'essaye mes chaussures pour la sortie longue. Voilà mon petit programme CAP pour les semaines à venir avec toujours de la natation le midi 2 ou 3 fois par semaine, cela va dépendre.
Le but : arriver au bout des 14 km quitte à marcher si la montée est trop violente. Il y a tout de même une boite de cassoulet à l'arrivée !!!

Mon Petit Bout a repris le chemin du collège mercredi matin pour sa dernière année avant le BEPC et le lycée et mon Etudiante découvre les amphis de sa nouvelle fac lundi prochain vu qu'elle a changé de spécialité et donc changé de fac pour reprendre une première année de licenceen biologie.

Côté boulot, les changements s'annoncent. J'ai fait connaissance du nouveau directeur commercial avec lequel je devrais travailler un peu et lundi le directeur technique avec lequel je travaillerais aussi. Tout ça sans savoir qui sera réellement mon responsable lorsque mon boss partira à la fin de l'année ! Donc autant courir pour passer sous une arche 14 km plus loin sans se poser plus de questions...

15 août 2012

Cours de natation

A la piscine découverte du village voisin il y a des cours particuliers pour apprendre aux enfants à nager pendant l'été. Chaque année je me dis que je devrais poser la question pour savoir s'il serait possible d'avoir quelques cours pour corriger mes défauts, apprendre la culbute et la nage papillon. Mais je me contente d'un bonjour-au revoir et de quelques sourires de politesse aux maîtres-nageurs/nageuses et je fais mes longueurs.

Cette année, sans doute galvanisée par les médailles d'or des JO je me suis lancée et mardi 7 août après le boulot j'ai eu mon premier cours avec Magalie : apprendre à culbuter... les messieurs ? Non, encore que j'en aurais bien besoin, mais c'est une autre histoire !!!
Mon Etudiante m'avait bien dit que c'était facile (la culbute en natation bien sûr !) et montré la technique mais à part avoir le sentiment de faire machine à laver je n'étais arrivée à rien et j'avais abandonné.
Les premières tentatives m'ont nettoyé les sinus et un peu asphyxiée mais je pense avoir saisi le truc vers la fin en restant plus groupée. Prochaine étape améliorer puis se retourner pour repartir en crawl. Pour le moment c'est crawl, culbute et dos crawlé. Après un certain nombre de galipettes, je suis passée aux ondulations avec les palmes sur le ventre retour sur le dos. Il semble que j'ondule bien même si je me sens comme un dauphin gagné par l'arthrose et que le mollet gauche était à la limite de la crampe.
J'ai dû faire moins d'un kilomètre mais j'avoue que c'était bien plus fatigant que mes 2 km habituels.
Prochain cours dimanche midi. La semaine suivante je change de prof, ce sera au tour de Yann.

Entre temps je vais nager dans la piscine couverte le midi mais sans tenter la culbute, juste un peu d'ondulations peut-être... Toujours cette peur d'être ridicule !!!

Comme ce billet est resté dans mon tiroir je le complète ce soir.

J'ai eu mon 4e et dernier cours ce soir.
Lundi dernier j'ai donc changé de prof : un petit jeune qui est passé tout de suite au mode perfectionnement. Alors on change les bras, les mains, la cadence tout çà en culbutant en fin de ligne... J' ai cru que j'allais finir accrocher à la perche. Ensuite les ondulations pour le pap avec les palmes puis on ajoute les bras. C'était super mais j'ai eu l'impression de ne plus savoir nager et la nuit dans mon lit j'ondulais encore en réfléchissant comment j'allais tourner !!!

Mardi midi j'ai préféré rester sagement au bureau à surfer depuis mon fauteuil plutôt que d'aller nager !

Ce soir dernier cours donc. Temps gris, du vent, trois personnes dans l'eau.
Un quart d'heure d'échauffement où je révise, les bras, les jambes, les rotations et on attaque.
Gros travail des bras en crawl où ligne après ligne il me corrige. Tout doucement j'améliore. On passe au papillon sans les palmes. J'ai l'impression de ne pas avancer mais lui trouve au contraire que j'ai un bon mouvement de jambes, il faut juste que j'amplifie l'ondulation et que je pense aux bras et à la tête et à la respiration !!! Sur une longueur j'arrive à penser à tout... mais pas en même temps. Mais il insiste alors je continue. On tente la traversée de la piscine sous l'eau en ondulation : il me manque un peu de souffle car je veux aller trop vite. J'ai déjà 9 km de course dans les jambes du matin mais elles tiennent le coup, juste une petite crampe dans le mollet gauche à contenir. Toujours le même mollet. Il est d'ailleurs plus réticent lorsque je l'étire après la course.
Je ne vais tout de même pas m'écrouler devant un garçon qui pourrait être mon fils ; on a sa fierté tout de même.

Mon cours est fini mais pendant la demie-heure suivante il gardera un oeil sur moi pendant qu'il apprendra à nager à deux moufflets. Quelques conseils pour des éducatifs, quelques mots d'encouragement lorsque le mouvement s'améliore et à la fermeture de la piscine il me dira que j'ai maintenant toutes les clefs en mains et plus qu'à les appliquer...

Bon Michael, on fait la course ???

michael_phelps
Photo du net

11 août 2012

Mon triathlon à moi

Mes vacances avaient commencé par un WE sportif avec deux courses à pied  et

Pour les terminer il fallait marquer le coup mais rien dans les parages... et puis je n'avais plus ma supporter de choc !

Comme le triathlon me tente depuis un an mais que je n'ose pas m'y lancer je n'en suis concoctée un.

La piscine découverte est à 8 km de la maison. Pourquoi ne pas y aller en VTT ? Vu qu'il s'est dépoussiéré sur l'île de Ré autant en profiter. Comme il fait chaud ce ne sera pas possible de courir après le vélo au retour de la piscine, donc course en premier.

Dimanche matin je pars faire un petit tour de course de 8 km. Pas aux aurores, il est déjà 9h et pas trop longtemps car j'ai couru trois jours de suite.

Ensuite première transition un peu longue puisque je petit-déjeune (je cours à jeun), je prends la douche, j'enfile une tenue civilisée et je vais me ravitailler au marché... en voiture car à 13 km dans l'autre sens !

Vélo : 8 km en 23' pour aller à la piscine. Mes pneus de montagne font beaucoup de bruit sur la piste cyclable et je roule au mieux à 25 km/h sur du plat. Pas terrible !

2e transition : aux environ de 5', c'est déjà mieux !!!

Natation : 2.1 km dont le 1er km en crawl (ou nage libre pour faire comme aux J.O.) en 24'. Et là je ne suis pas gênée par les concurents puisque je suis toute seule dans la piscine !!!

Vélo : pas deux fois de vélo dans un triathlon mais il fallait bien que je rentre à la maison ! Du coup je batifole et m'aventure dans les chemins malheureusement sans issue autour de la piscine donc 12 km pour rentrer. J'ai trouvé super cette petite balade en VTT, j'aurais bien poursuivi mais il était déjà 15h et je commençais à avoir faim !

Bilan : cela me fait toujours envie et toujours autant peur de me lancer !

Côté distances je suis ok pour les distances d'un triathlon sprint - 750 m natation 20 km vélo et 5 km CAP - mais il s'agit d'enchaîner et de ne pas aller faire un tour au marché pour se substenter !
Côté vitesse, c'est sûr qu'avec un VTT je ne suis pas au top, or c'est là où tout se joue semble-t-il même s'il ne s'agit pas de se "classer" juste ne pas être ridicule et arriver avant que tout le monde remette le vélo dans le coffre de la voiture !
Côté tenue il y a la tri-fonction qui permet de tout faire, nager car elle sèche vite, rouler car il y a une mini peau de chamois pour amortir la selle et courir car on peut enfiler un soutien gorge dessous. Sauf que ce truc-là c'est hyper moulant et que cela ne pardonne pas les rondeurs ! On a un peu l'impression de se promener à poil !!! J'avoue que c'est très chouette à regarder chez les triathlètes hommes (ceux qui sont dans les premiers, sans petit bidon) et chez les jeunes demoiselles qui en veulent. Sur la queue de peleton c'est déjà moins... seyant et comme c'est là que serait ma place...
Il y a aussi la combinaison néoprène pour nager. En acheter une pour l'utiliser 1 ou 2 fois par an me semble un peu gâcher, quant à la louer... mouais ! Un fois que l'on a cela sur le dos, il faut pouvoir l'enlever. Je me souviens de mes heures de planche à voile et des contorsions ensablées et endiablées. A 20 ans le déhanché a un côté sexy mais plus de 30 ans plus tard !!!
Oui je sais, je me pose beaucoup trop de questions et encore il reste le vélo.
Pas de triathlon nature dans mon secteur donc il faut un vélo de route pour ne pas finir loin derrière. Acheter un nouveau vélo ? Est-ce que je vais pratiquer la route ? Où vais-je le ranger ? Un truc de plus qu'il va falloir entretenir, réparer. Trois VTT cela fait déjà plein de chaines à graisser, de dérailleurs à remettre dans le droit chemin (surtout ceux des filles). Bref je renacle un peu devant la difficulté. Et si je crève pendant l'épreuve ? Il faudra encore que je me débrouille toute seule. J'ai perdu l'habitude de changer un boyau. Mon Papa m'avait apris lorsque je faisais du vélo de route avec lui vers mes 15 ans mais j'ai tout oublié. Pour la petite histoire, à l'île de Ré à la sortie de mon VTT de la voiture e constate que la roue avant est à plat. Je tente un gonflage mais la chambre est bien crevée. Rien pour réparer et pas de chambre d'avance mais surtout une grosse flemme. L'avantage sur l'île c'est qu'il y a des loueurs de vélo tous les 500m et donc à cette distance du camping. Je me la suis jouée femme en détresse mais tout de même au courant chez le loueur et pour 12 € je suis repartie avec une roue gonflée à la pression idéale. La paresse a un prix !

Ce qui me retient de m'inscrire à un triathlon ce n'est pas de ne pas arriver à nager, pédaler et courir car sur ces distances je dois en être capable mais de ne pas savoir gérer tout ce qu'il y a autour car c'est bien sûr plus "technique" que la course à pied seule.

Sur le forum de CAP où on parle aussi de triathlon la plupart des tri-runneuses ont leur compagnon qui pratique également et même si ce sont elles qui transpirent sur leur parcours elles bénéficient d'une logistique complice. Si je peux avoir le soutien de mon Petit Bout pour les encouragements je ne compte pas sur elle pour la préparation du matériel !
Même si je suis fiérote de faire tout toute seule j'avoue douter à chaque fois. Lorsqu'il a fallu préparer la voiture pour partir en camping avec Manon, j'ai douté. Saurai-je tout caser, démonter les vélos, la tente, ne rien oublier... ? Bien sûr j'y suis arrivée mais l'année prochaine je douterai à nouveau ! Mais je ne montre rien, si ce n'est une agitation plus soutenue qu'à l'ordinaire !

En attendant de sauter le pas je continue à nager et à courir...

8 août 2012

Déjà 10 jours

...depuis la fin des vacances !

Alors un petit récit pour le plaisir de s'y croire encore...

Après 10 jours passés sur l'Ile de Ré avec mon Petit Bout nous avons retrouvé la maison le vendredi 20 juillet à minuit.
Pas fâchée d'arriver car l'ordinateur de bord avait déclaré que le coffre était ouvert et ne voulait plus rien afficher d'autre ! Mon Petit Bout avait claqué le coffre en coinçant une serviette de plage : plus moyen d'ouvrir ni de fermer ! A chaque redémarrage l'alarme nous informait que le coffre était ouvert. Merci on sait ! Heureusement elle se calmait peu après car 500 km comme ça !!!
Mon apréhension était que le coffre se décoince à 130 km/h sur l'autoroute...

En arrivant sous le porche qui s'est éclairé, j'ai découvert que mes plantations en pot avaient grillé alors que mon Etudiante était chargée de les arroser ; les plantations en terre n'avaient pas meilleure allure. J'avoue avoir vu rouge lorsqu'elle est arrivée quelques minutes après nous à la fin de son job au Mac Do.
J'ai donc déchargé la voiture par la porte latérale en colère et en jurant pas mal. Désolée pour le voisinage. Mon Petit Bout repartant le lendemain chez son Papa j'avais des lessives à lancer...

J'ai arrosé jusqu'à 2h du matin ! De toutes façons j'étais trop énervée pour pouvoir dormir.

A part ce retour en fanfare les vacances se sont bien passées !!!

Trois jours de pluie et de temps incertain puis de plus en plus de soleil avec des températures plutôt fraiches. Mais nous avons nagé, pédalé, couru et beaucoup lu.
Ma crainte de l'an passé qui m'avait fait renoncer aux vacances avec mon Petit Bout n'était pas fondée. Elle ne s'est pas ennuyée et a apprécié d'avoir sa Maman rien que pour elle et disponible en calins, même si elle aurait préféré que je sois moins insistante pour appuyer sur les pédales ou chausser les runnings !!!
Deux soirées resto où la demoiselle a découvert les charmes du Sancerre !!! Il va falloir la surveiller...
Comme les années précédentes, petits tours dans les villages de l'île et les galeries qui nous attirent et juste deux brocantes d'où nous sommes revenues les mains vides.

Je crois surtout que j'ai pris le temps de vivre et de ne rien faire ou presque. Lire un livre entier lovée dans le hamac sans penser : il faut que... je dois faire...

Mosaique_R_2012

Samedi 21 mon Petit Bout est donc repartie avec du linge propre mais pas encore sec et s'est envolée le lundi 23 pour l'île de la Réunion avant de faire un tour sur l'ïle Maurice, excusez du peu !!! Ils devaient partir aux Etats-Unis mais un contre-temps a modifié la destination. Elle était un peu déçue car les US la tentaient mais c'est surtout que, là, elle se retrouve seule avec son père et son épouse et qu'elle va devoir se battre pour se faire une place dans cette triade. Normalement ils partaient avec des amis qui ont une fille de son âge donc plus facile de faire des sous-groupes. A elle de suivre son père en rando et dans les vagues en surf où sa compagne n'ira pas...

J'ai passé quelques jours avec mon Etudiante qui, à son tour, m'a eu pour elle toute seule ! Quelques heures de travail au Mac Do et jeudi 26 elle a pris l'avion pour le Togo et son séjour humanitaire en soutien scolaire. Un peu de stress pour ce premier voyage seule hors de l'Europe. Même si elle est habituée à voyager avec son père, il y a tout de même beaucoup d'inconnu pour cette destination africaine. Avant son départ le Papa était un peu tendu de la laisser partir. Elle trouve que je suis trop cool ou alors que je m'en fiche ! Non, mais la peur n'évitant pas le danger cela ne sert à rien de se faire du cinéma. Je pense qu'elle prend moins de risques à être avec des enfants en Afrique au sein d'une association reconnue que de se trouver à la fac du Mirail certains soirs !

Après un échange de SMS pendant les attentes du voyage, un dernier message pour me dire qu'elle était bien arrivée puis le lendemain que c'était trop bien et silence jusqu'à il y a déjà une semaine pour dire qu'il pleuvait et que tout allait bien. Pas de bavardages inutiles ! Avec mon Petit Bout j'ai un peu plus de contacts car nous avons Face Time. Mon étudiante a laissé son Mac et mon Petit bout est partie avec son I-Pod donc c'est magique lorsque l'hôtel a la Wi-fi !

Trois petits jours à moi pour courir le matin avant les grandes chaleurs, nager dans une piscine découverte presque vide et "buller" encore un peu... en laissant le rangement pour un autre jour... qui n'est toujours pas venu !!!

Lundi 30 juillet, j'ai repris le chemin du bureau pas très enthousiaste mais tout de suite dans le bain puisque j'avais 2 jours pour le bilan du mois !!! Ce fut hard. Ma collègue est en vacances et j'avais une "passation" de 3 pages ! Donc pas de quoi m'ennuyer pour le mois d'août...

Le soir je me décontracte devant les JO ; je m'enflamme dans mon fauteuil aux médailles possibles et je découvre des sports si peu retransmis tout cela entre les arrosages car il fait chaud et sec depuis mon retour.

Cependant un certain sentiment de temps perdu car il ne ressort rien de tout cela.

Quelques rangs de tricot et de crochet pendant mon séjour sur l'île de Ré mais pour des ouvrages qui ne sont toujours pas finis.
Autant j'ai lu pendant ce séjour (5 livres en 10 jours), autant ma nouvelle foison de livres de la médiathèque est toujours dans le sac depuis le retour car l'ordi a repris ses droits, un peu trop d'ailleurs.

Je m'en suis fort bien passée pendant 10 jours, j'ai un peu papillonnée le premier WE à la maison mais depuis c'est à nouveau à haute dose. Regarder vivre les autres plutôt que de vivre moi !
J'aurai pu écrire ce billet plus tôt mais j'ai préféré sauter de blog en site et m'éparpiller dans la redondance.
Il va falloir que je mette un frein à ces escapades car elles n'apportent rien si ce n'est la facilité d'un instant passé. Si c'est pour me plaindre qu'ensuite je manque de temps...

Un WE seule avec un dimanche pluvieux ce qui m'a évité d'arroser mais qui a contrarié mes projets de "vivre dehors".

Le WE prochain retour de mon Petit Bout et je serai happée par les récits et les bisous, les lessives et la préparation du sac pour s'envoler à nouveau le lundi vers les Alpes chez sa Mamy. Une bourlingueuse ma fille !!! Puis le WE suivant verra le retour de mon Etudiante et sa découverte d'un autre monde. En un clin d'oeil le mois d'août sera terminé et une nouvelle année scolaire commencera.
Cela m'affole un peu cette accélération ; serait-ce parce que je vieillis que tout me semble aller plus vite ???

8 juillet 2012

La Toulousaine

Depuis quelques temps ma collègue s'était mise à la CAP. Je l'ai convaincue de faire La Toulousaine ensemble mais elle a préféré la Petite Toulousaine de 4 km à celle de 8 km.
Comme j'aurai déjà couru 10 km l'avant veille, ce n'est pas plus mal !

Nous avons couru deux fois ensemble après le boulot sur cette distance pour qu'elle accélère par rapport à ses footings habituels et prenne confiance en ses possibilités avec ses grandes jambes.

Le samedi elle s'est chargée de récupérer nos dossards et je l'ai retouvée ce matin avant l'échauffement en musique. Ma fidèle supportrice avait sacrifié sa grasse matinée dominicale pour m'accompagner. Donc les mêmes dans le métro !

C'est une course féminine donc que des femmes, enfin presque. Les hommes déguisés sont autorisés mais sans classement. Couleur verte pour les 4 km et rose pour les 8 km.
Un petit échauffement en essayant d'éviter de cogner les voisines et nous passons l'arche rose qui s'écroule plus ou moins. C'est le même parcours que la veille donc mêmes piétinements, marches et étranglement. Le rythme est plus lent et tarde à se mettre en place. Mais cette fois-ci j'ai pensé au lap automatique tous les kilomètres. Je pourrai analyser ma course. Quitte à porter une montre sophistiquée au poignet autant l'utiliser !!! J'adore voir ce que j'ai fait et me faire des projections, des comparaisons. Cela ne fait pas courir plus vite mais je m'amuse.

Je suis étonnée de ne ressentir aucune fatigue de la course précédente et cela me conforte dans la perspective de pouvoir faire mieux sur 10 km.

Je reste sur une vitesse qu'Audrey peut tenir et nous doublons pas mal. Là, il faut se faufiler entre les groupes (il y a aussi des marcheuses) donc beaucoup de petites accélérations, de montées de trottoirs. Les km défilent assez vite. Petit à petit nous accélérons et le dernier km se fera à 10.7 km/h !
Nous passons la ligne ensemble en 25' 12", contentes de notre petite course. Après un 1er km lent (8.3 km/h) les trois autres se sont courus à 10 km/h donc nous avons bien progressé toutes les deux !

L'année prochaine ce sera 8 km !

Ce qui est amusant c'est que lorsque l'on ne s'occupe pas de sa petite personne mais de quelqu'un d'autre sous le prétexte que l'on coure depuis un peu plus longtemps cela semble plus facile. Bien sûr la distance était plus courte que l'avant-veille mais je me sentais très à l'aise en courant à 10 km/h.

Ce soir avec les premières courgettes rondes du potager que je vais farcir je boirais avec mes filles la petite bouteille de Gaillac rosé qui était offerte à toutes les participantes dans le petit sac à dos rose. Voilà pourquoi les messieurs tiennent à participer !!!
Surtout que c'est une bonne cave du Gaillac. Nous avions acheté notre vin de mariage à cette propriété...

Sac_Toulousaine_2012 

Dans le sac il y avait aussi le bulletin d'inscription pour le marathon de Toulouse en octobre mais là il ne faut pas rêver !
Je vais déjà m'entrainer pour passer sous l'heure et refaire un ou deux 10 km à la rentrée.

Ce qui m'a plu dans ce WE sportif c'est que j'ai "osé" et que je me suis sentie à l'aise. Ma plus grande inquiétude n'étant pas de courir lentement mais d'être ridicule, pas à ma place, mal à l'aise au milieu des autres alors que je deviens de plus en plus sauvage. La présence de ma fille, de mon collègue le vendredi ou d'Audrey le dimanche m'ont permis de ne pas me sentir toute seule en terre inconnue !!!

Pour me repérer sur l'Ile de Ré dès mardi prochain voici ce que je porterai peut-être lors du footing matinal dans les parages du Phare de Baleines... si j'ose !

T_shirt_Corrida_2012 
Le T-shirt technique New-Balance de la Corrida d'un jaune éclatant


T_shirt_Toulousaine_2012Le T-shirt coton vert printemps de la Petite Toulousaine

Demain je passe aux préparatifs des vacances pour un départ mardi matin avec mon Petit Bout : courses, charger la voiture, faire les sacs, penser à tout... C'est dur les vacances !

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