Le WE devrait être ensoleillé ! Super.

Mardi j'ai récupéré ma première fournée de plants pour le potager. Demain il faut qu'ils soient en terre.
Je pensais commencer ce soir après avoir récupéré Manon au bus en sortant du boulot mais son train a eu de retard ; j'attendais qu'elle me donne le OK au fur et à mesure des infos.

Cette semaine a été particulièrement chargée au bureau. Ce samedi il y a l'élection de Miss Haute Garonne et la commune où je travaille a été choisie comme lieu pour l'évènement. Donc beaucoup de demandes en dehors de nos festivités habituelles avec des travaux à faire en urgence, en plus du reste où nous sommes un peu en sous effectif entre départ et mi-temps thérapeutiques. Et la semaine prochaine on enchaine sur des réunions publiques et un festival pour les jeunes. C'est sûr que la commune est dynamique !!!

Mes semis d'il y a quinze jours commencent à pointer le bout de leurs feuilles mais ce n'est pas très rapide. Je ne suis pas prête d'avoir des courgettes. J'ai acheté quelques plants en attendant !

Il reste toujours du désherbage...

A demain.

La pluie annoncée pour ce dimanche n'est arrivée que tard dans la soirée. Dans l'après-midi il y a bien eu quelques gouttes sporadiques juste pour faire douter.

Mon aînée prenait le départ du marathon de Genève. Elle s'était inscrite il y a déjà plusieurs mois. Avec les derniers évènements elle n'était pas sûre de le faire mais elle a tout de même pris le départ à 9h sans objectif vu le faible entrainement. Je pouvais la suivre en direct live. Arrivée au semi j'ai compris qu'elle serait loin de son temps habituel. Sa montre de course pouvant lire les messages je l'ai encouragée. Elle a eu des crampes comme celles de la fausse-couche mais elle a tenu jusqu'au bout. Ma fille ne lâche rien. Elle est bien sûr déçue mais fière d'être allée jusqu'au bout. Il y aura d'autres occasions de faire un chrono.

Le matin, entre deux suivis de course, je suis retournée à la foire aux plantes de la ville voisine vu que le second lieu la veille avait été un échec.
Il y avait moins d'exposants mais j'ai trouvé de quoi me faire plaisir.

Achillée Cerise Queen
Une autre mais avec les jaunes que j'ai déjà et l'orange achetée je vais pouvoir faire un dégradé plus tard !

2 Cosmos rouges

Kniphofia ou tison de Satan

Physalis

Scabieuse étoilée

Vipérine

Heuchère

Tout ça pour 19.50 € je trouve que c'est très raisonnable.

Un rapide déjeuner avant d'aller planter. Le soleil, même jouant à cache cache avec les nuages semblait vouloir rester.
Une fois n'est pas coutume j'ai emporté mon téléphone avec moi car je savais que ma grande fille m'appellerait pour faire le point sur sa course. C'était amusant de me voir me promener avec mais j'ai eu raison. Un bon moment de papotage avec ma championne.

J'ai fait des tas de trous dans mes deux massifs pour loger mes derniers achats.
J'en ai profité pour désherber. Le massif des Althéas est très prisé par le liseron malgré le broyat. Il y a aussi quelques autres herbes mais elles s'arrachent assez facilement.
Dans le massif des Erables j'ai taillé en boule les deux teucriums et refait un aspect colonnaire aux 3 érables.
Les baveux m'ont grignoté l'hémérocalle plantée récemment et croquent au fur et à mesure la sortie des feuilles de la plante aux gouteux. Moi qui voulait en faire une bordure, c'est mal parti ! Du coup j'ai déplanté trois rejets d'une plante dont je ne retrouve pas le nom. Je vais voir si cela peut convenir. C'est vraiment le massif expérimental !

Faire les photos des massifs avec toutes les herbes autour ne leur rend pas hommage donc ce sera pour plus tard.

Il reste encore des petites choses à planter mais je n'ai pas encore d'idée pour les placer.

J'ai débarrassé deux pots de leurs vilaines herbes. Dans un le fuschia était en train de repartir. Dans le second tout était mort. J'ai transplanté trois autres fuschias et une stipa d'une vasque qui s'est cassée. J'aimerais la réutiliser en l'insérant dans un massif pour cacher la partie cachée pour y placer des fleurs. A voir.
Il y a des tas de pousses de Stipa qui émergent sur le terrain ; cela se ressème trop facilement. J'en prélève pour mettre dans les jardinières qui ont besoin d'un peu de verticalité. Petit ajout gratuit !

Mais voici quelques photos des fleurs qui sont dans mon jardin car il n'y a pas que des mauvaises herbes.

La seule et unique rose de Rosa Parade acheté l'an passé et qui se trouve près de la butte Provence à l'entrée du terrain

Un érigéron qui devient le coeur d'une rose (rosier dont je ne retrouve pas le nom) dans la descente de la terrasse sud 

Le rosier grimpant Crown Princess Margareta  acheté il y a deux ans. Il a déjà plein de roses et il sent divinement bon.

 Une des roses toute chiffonnée du rosier Jacques Cartier qui est dans le massif de la terrasse sud.

Et pour finir un fouillis de fleurs au pied de l'olivier.

Manon est revenue dans l'après-midi pour travailler.

Après la douche nous avons fait du yoga à deux dans le salon car elle trouvait qu'il faisait trop froid dehors. Il est vrai que le ciel devenait de plus en plus gris.

A nouveau le spleen du dimanche soir en se disant qu'il reste tant à faire alors que je serai au bureau.

Bonne semaine.

Une bonne nuit pour reprendre des forces, voilà ce qu'il me fallait.

Petit déjeuner avec Manon et répartition des tâches. A elle le marché, à moi les plantes et les courses qui sont sur mon trajet.

J'ai commencé par la commune voisine cela permet de passer chercher le pain et mon saucisson !
Plus d'exposants que l'année passée même si cela reste une petite manifestation. Un bon vent d'Autan déjà en début de matinée.
Un premier tour pour la vue d'ensemble, un second pour repérer ses futurs achats et un dernier tour pour dépenser des sous.
J'ai pris un Népéta car celui acheté il y deux ans ici n'a pas fleuri puis a disparu. D'ailleurs tous les plans que j'ai achetés ont été très décevants. Je suppose qu'il y a une partie de ma faute mais pour une première ce n'était pas convaincant. J'espère que celui-ci fleurira et restera comme une vraie vivace. Surtout que les boutures que j'avais mises en terre un peu n'importe comment ont elles bien prospéré.
Chez le même vendeur j'ai pris une achillée orange. J'ai des jaunes dans des coins où elles ne sont pas mises en valeur ; ce serait l'occasion de faire un regroupement en beauté.
En plus le monsieur m'a fait une réduction : 4 € au lieu de 5 €,  sympa.

Népéta

Achillée

Un peu plus loin j'ai craqué pour une Hebe rose. Elle m'a fait de l'oeil et à 9 € j'ai trouvé que cela valait le coup. Il y avait aussi une bleue plus classique mais je n'ai pas craqué.

Hebe rose ou Véronique arbustive

Et j'ai trouvé mes tomates cerise jaune en forme de poire. J'ai pris deux plants.

Tomate cerise poire jaune

Il y avait des petites choses sympa mais je voulais me réserver pour le second lieu.

Ne passant pas loin de la maison pour me rendre à l'opposé j'ai déposé plantes et courses avant de repartir.

A l'approche du lieu je remarque une fléchage puis soudain un fléchage dans l'autre sens ; demi tour à un rond point mais si je vois les flèches je ne vois pas de stands de plantes dans l'espace vert qui s'offre à moi.
Je vérifie que c'est bien le samedi et pas le dimanche avant de refaire un passage pour découvrir une nouvelle pancarte indiquant la manifestation à l'opposé de l'espace vert.
Il s'agit d'une association qui a un petit potager de quartier entre des maisons et dont quelques membres vendent des plants ou des gâteaux. J'ai fait un tour mais je n'ai rien acheté même pour la bonne cause car il n'y avait rien que je n'ai déjà.
Je pensais vraiment que j'allais retrouver la fête des plantes d'il y a quelques années. Petite déception.

Sur le chemin du retour j'ait fait une halte chez N°z où je n'étais pas allée depuis bien longtemps. J'ai trouvé deux livres de patchwork et de broderie à petit prix ; je n'ai pas pu résister même si je n'en ai pas un réel besoin. Un livre de Marie Suarez et un de Kristel Salgarollo.

Pour le déjeuner nous avons fait nos courses dans le potager (enfin une partie !). J'ai coupé les blettes découvertes jeudi au milieu des herbes. Sans leur protection elles avaient pris un coup de chaud déjà qu'elles n'étaient pas de première beauté. Manon s'est occupé des fraises. Même si les baveux font des ponctions dans celles qui arrivent à maturité le nombre conséquent des pieds nous permet une belle récolte. Elle a pu en prendre aussi pour son Papa qu'elle va rechercher en début d'après midi à l'aéroport avant de passer le reste du WE chez lui.
Les blettes étaient bonnes. Il faut d'ailleurs que je finalise ma commande de graines pour en semer rapidement.

Après le déjeuner Manon est partie et je suis allée affronter le vent de plus en plus violent pour désherber la bande n° 3 et non la n°1 comme je le pensais. En fait la n°1 sera pour ma seconde commande de tomates donc j'ai encore un peu de temps. J'ai taillé le romarin en tête de la parcelle car il prenait lui aussi un peu trop de place.
La grelinette sera pour un autre jour car le ciel est devenu gris foncé à l'ouest ; j'ai tout rangé et j'ai goûté un peu tardivement.

J'ai été tenté de broyer mais il a commencé à pleuvoir sans que le vent ne baisse d'intensité. C'est fatigant et agaçant ce vent. Demain moins de vent mais de la pluie.
Pas facile cette année de trouver le bon créneau pour jardiner !

J'ai pris la douche mais j'ai bricolé deux-trois trucs dans la maison et je n'ai pas fait de yoga. Si je n'enchaîne pas de suite la motivation se perd en route !

Demain est un autre jour...

Il a fait beau ce vendredi et toute la journée je me suis dit ce soir tu attaques le désherbage.

Une fois arrivée à la maison à 16h30, Manon étant rentrée de sa rencontre avec ses copines, nous avons papoté et je me suis affalée dans le canapé. Je m'en suis extirpée pour me poser devant l'ordi ! Même Pookie a plus d'énergie que moi !
Pour le jardinage c'était raté !
Mais le cœur y était puisque j'ai regardé des vidéos sur des potagers et des jardins !!!

Ce WE deux foires aux plantes. La première le samedi dans une commune où j'avais découvert le pépiniériste chez qui ensuite je suis allée chercher ici mes pommiers et un Feijoa pour ternir compagnie à un que j'avais depuis plusieurs années. La seconde est sur tout le WE. Elle se tient dans une commune limitrophe et c'est la seconde édition. J'avais bien aimé la première.
Je n'ai pas d'envie particulière si ce n'est une tomate cerise jaune en forme de poire. Ma vendeuse du marché m'a dit qu'elle n'en avait plus. Mais je me doute qu'il y aura des tentations. Saurai-je résister ?

Il faut croire que j'étais fatiguée car j'ai piqué du nez au milieu du  téléfilm. Je n'ai pourtant pas une vie trépidante !

A demain.

En l'absence de Manon partie chez une copine, Pookie est venu me réveiller à 2h30 ! Heureusement je me suis vite rendormie. Elles dormait dans la chambre de sa petite maitresse alors j'ai laissé les portes ouvertes. Je l'ai sentie monter sur mon lit pour venir doucement vers moi sans un bruit. Une petite caresse et elle se sauve pour me montrer la porte de la liberté sur la nuit.

Quelques courses le matin, un rapide déjeuner et hop au désherbage.

C'était au tour de la parcelle n° 5. Sous les hautes herbes j'y ai trouvé quelques carottes de petites tailles et des blettes bonnes à manger. Comme pour la bande n° 4 j'ai taillé le romarin qui prenait un peu trop ses aises. En attendant de manger les blettes je les ai laissées en terre donc je n'ai pas passé la grelinette ni enlevé toutes les racines que je vais trouver. Ce n'est pas la parcelle que je vais utiliser de suite donc ce n'est pas urgent.
Les plants que j'ai commandés au marché mardi midi et que je vais récupérer mardi prochain sont pour les parcelles n°1 et 2. La n° 1 n'étant pas désherbée ; c'est celle qui va être la plus compliquée car elle est  recouverte des arrachages de la 5 et de la 2 en plus de ses propres herbes qui sont de plus en plus hautes au fur et à mesure que le temps passe. Donc il va falloir déblayer toutes ces herbes qui n'ont pas encore vraiment fini de sécher contrairement à celles autour des bandes n° 6 et 7.Pas sûre que j'en vienne à bout ce WE vu les prévisions météo.

Après le potager je suis passée côté jardin. J'ai planté les quatre Lantana que les baveux ont déjà entamés entre les œillets mis en place l'an passé sur le côté est de la terrasse sud. Ils sont en fleurs et ont bien tenue pendant l'hiver. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir les garder. Ce sont les premiers oeillets qui ne meurent pas après la saison.

J'ai continué avec la jardinière de la cuisine. Là aussi des petits crocs sont venus ponctionner les fleurs. Heureusement qu'il y a du lierre panaché qui reste à demeure dans cette jardinière sinon elle serait encore plus misérable.

Puis je suis allée faire des trous pour mettre en terre deux arbustes achetés chez L!dl il y a quelques temps. Un seringat Snowbelle et un cornus Siribica. Ils commençaient à faire la tête à attendre. Je les ai plantés dans un lieu provisoire derrière le laurier tin. Ils sont venus rejoindre ici l'oranger du Mexique, la citronnelle, le fuchsia et l'Artemisia qui sont bien repartis. Le saule crevette avait lâché l'affaire pendant l'été. Ce n'était pas un bon emplacement pour lui. Je verrai à l'automne où je vais placer ces deux nouvelles recrues.
En creusant le premier trou j'ai sorti un cailloux plus gros qu'un ballon de rugby et surtout plus lourd. J'ai dû batailler, d'autant plus que j'étais coincée entre les plantations ce qui ne facilite pas le maniement de la pioche mais je l'ai eu ! Bien sûr il y avait aussi le sceau de cailloux habituels.

Dans ce coin près de ma terrasse j'ai fait un peu de ménage dans les pots presque recouverts par le chèvrefeuille. J'en ai profité pour le tailler un peu car il grimpait dans un chêne qui a décidé de pousser là. Je ne sais pas comment il est venu car il ne ressemble pas à celui qui est à quelques mètres. Même s'il est très près de la cabane en ruine que je remplacerai un jour je n'ai pas décidé de le couper pour le moment.

Il était temps de tout ranger, de redevenir toute propre et de dérouler le tapis de yoga sur ma terrasse.

J'aurais bien aimé continuer demain vendredi mais c'est chacun son tour pour faire le pont. Dans quinze jours il y a encore un grand WE et la mairie sera fermée.

A vendredi.

La pluie était bien là.

Donc j'ai repris place devant l'ordi avant de faire un peu de tri dans tous mes sachets de graines. Normalement on fait cela pendant l'hiver afin de commander ce qui manque ou qui fait envie avant le début de la saison. Je suis soit très en retard pour un peu en avance.

Nous avons déjeuné puis Manon a voulu reprendre la création d'un pantalon en gaze de coton. Nous avions acheté un patron dont la taille n'était pas la bonne et nous ne l'avons vu qu'une fois déballé ; du 42 au 50 pour les moins de 50 kg de ma demoiselle : elle va nager dedans. La vendeuse n'a pas remarqué non plus qu'il y avait deux groupes de tailles possibles lorsqu'elle l'a sorti de son tiroir.

Manon avait donc décalqué la plus petite taille et nous devions la réduire encore en inversant les graduations pour les plus grandes tailles. J'avoue qu'il aurait été plus simple de racheter un patron mais vu déjà le prix d'un patron cela fait râler.

Pendant qu'elle calculait des proportions j'ai profité d'une accalmie pour garnir des jardinières. Dans une il restait un fusain. Cette jardinière au départ était une composition que j'avais achetée toute prête pour fleurir la tombe de Papa. Lorsqu'elle ne ressemblait plus à rien je l'ai remplacée. J'ai enlevé les plants morts pour mettre d'autres fleurs en gardant le fusain et je l'ai mise sur la terrasse sud.
Ayant vidé complètement le contenant le fusain a trouvé place devant le rosier Rosa Parade acheté l'an passé à la suite des petits plants que j'avais plantés cet automne je crois. C'est du provisoire le temps que le rosier prenne de l'ampleur et que je puisse lui installer la petite barrière blanche (voir ici)

J'ai préparé aussi les jardinières des rebords des toilettes et salle de bain. Il me reste celle de la cuisine. Mes deux bidens prévus pour cette jardinière ont été visités par les baveux et n'ont pas belle allure. A voir s'ils repartiront une fois plantés.

Tout en surveillant les avancées de ma fille sur son patron j'ai continué avec la préparation de semis de courgettes et concombres. Quelques gouttes ont commencé à tomber alors je me suis réfugiée sous le porche d'entrée avec tout mon matériel. Une minute plus tard la pluie s'intensifiait.
J'étais bien sous le porche pour mettre du terreau dans des pots puis les petites graines avant d'écrire sur l'étiquette. Il y avait de bonnes odeurs de terre, de fleurs. Je me sentais dans la nature mais protégée. Je suis arrivée au bout de cette première série de semis. Mes graines n'étant plus de première jeunesse j'ai pris de grands pots pour en semer plusieurs.

J'ai retrouvé Manon pour préparer le tissu et épingler les patrons alors que dehors c'était le déluge..
Elle en est restée là. La découpe sera pour un autre jour.

Pas de photo des mes jardinières qui sont restées sous la pluie ni des semis à l'abri sous le porche.

Un petit temps calme avant de faire une séance de yoga à deux dans le salon.

Demain retour au bureau avec une semaine de 4 jours mais particulièrement chargée en raison d'une semaine de commémorations pour le 8 mai. Des militaires, des expos, du matériel à aller chercher dans des communes voisines, une cérémonie, des repas et une logistique qui change toutes les minutes !
Restons zen !

Bonne semaine.

Se réveiller et se dire que l'on est que samedi et qu'il y a encore deux jours pour jouer dans ma jungle même si la pluie est annoncée.

Pendant que Manon assurait notre ravitaillement alimentaire je suis allée chercher des fleurs chez Truff@ut. Pas de foire aux plantes ce WE je devais être en manque ! J'avais repéré une promotion sur des petites fleurs parfaites pour garnir deux jardinières. Une fois sur place je me suis laissée tenter par un lot de trois campanules bleues et aussi un joli petit pot en terre cuite d'une quinzaine de centimètres de diamètre. J'ai des succulentes achetées à L!dl qui attendent depuis plusieurs mois une mise en valeur. Si mon idée est bonne pour le garnir d'une ou deux plantes je complèterai avec d'autres pots.

Au passage j'ai acheté un transat à la F°irfouille. Il n'y avait plus le bleu pris une année précédente ; celui-ci est turquoise mais il s'accorde bien avec. L'avantage c'est que ce mobilier passe l'année dehors sans problème quelques années. Comme je ne peux pas les stocker cela me va bien. Manon et moi avons chacune notre transat dans le seul coin tondu !!!

Avant le déjeuner Manon est allée courir puis nous avons fini la tarte aux épinards. Pas de repas à préparer c'est la magie des restes !

Et c'était reparti ; chaussage de bottes, enfilage de gants et à moi l'arrachage des herbes.
C'était le tour de la bande n° 2. Je laisse pour le moment une parcelle d'écart pour entreposer plus facilement les herbes arrachées. La suivante sera la n° 5 qui est de l'autre côté de la n° 1 (oui je sais ce n'est pas logique  !). Ensuite je ramasserai les herbes qui auront séché pour les déposer à l'endroit du futur "repos du jardinier" en attendant de passer sous la tondeuse lorsque celle-ci aura récupéré sa fonction avant-arrière !
Cela fait plus de deux ans que j'entrepose des herbes sur ces quelques mètres carrés. Malgré cela l'herbe arrive à pousser après que tout se soit tassé pendant l'hiver. J'espère que la terre dessous s'est améliorée. Je doute cependant que les cailloux aient disparus ; il sont encore plus nombreux dans ce coin certains étant même bitumés signe d'un ancien chemin peut-être.

En tête de cette parcelle il y a, non pas un romarin comme pour les autres, mais des iris. Lors d'une division d'iris près de la boite aux lettres j'en avais replanté une partie à cet endroit. Ici comme du côté de la boite aux lettres ils sont à nouveaux en surnombre après plusieurs années sans avoir été divisés et ne fleurissent plus. Je mettrai bon ordre en fin d'été. Ce sont des rhizomes achetés à L!dl il y a des années ; les fleurs n'étaient pas très belles mais pour me faire la main c'était parfait. Lorsque je saurai où les placer pour qu'ils soient mis en valeur je craquerai pour de beaux iris bleus. En attendant j'ai désherbé du mieux possible entre et autour des rhizomes. A L'automne je les remplacerai par un romarin ; mon côté "carré" sera satisfait par l'alignement de cinq pieds de romarin en tête de parcelle !

Passage de la grelinette puis nettoyage à la main de tous les enchevêtrements de fines racines comme des chignons. Je laisse les racines des plantes en terre pour qu'elles servent de nourriture aux petites bêtes donc je ne comprends pas qu'il en reste tant. Est-ce à cause de toutes ces mauvaises herbes ou d'un manque de petites bêtes ? A part des escargots et des bébés musaraignes que j'ai dérangés je n'ai vu d'un seul et unique ver de terre. Toutes les parcelles étant envahies par les herbes je ne peux pas savoir si une parcelle recouverte d'un bon paillage pour passer l'hiver aurait été plus "propre". A vérifier pour la saison prochaine si je reste fidèle à mes bonnes résolutions. J'envisage d'ailleurs différents paillages pour l'hiver dont un avec du carton.

A l'opposé des iris j'avais mis en terre quatre plants de topinambours qui ont fait de hautes tiges. La grelinette a fait émerger quelques fruits dont la plupart ont déjà des racines. Je vais voir comment les cuisiner. Je suppose qu'il en reste en terre. Si cela repousse ce sera parfait. Je vais tout de même mettre en pot un ou deux fruits racinés pour voir. Dans cette partie de la parcelle il y a beaucoup de cailloux (encore un reste de chemin !) donc les conditions ne sont pas idéales mais s'ils arrivent à faire leur chemin cela me va.

Nous avons fait une pause gouter installées dans nos transats à l'ombre de l'abricotier. Il m'a semblé apercevoir 2 abricots en formation. A part la première et la seconde année suivant la plantation de cet arbre où j'avais récolté quelques délicieux abricots je n'en ai plus mangé un seul. Les rares abricots (3 ou 4 !) tombaient avant d'être pleinement à maturité. En plus ils sont sur les branches tout en haut. Je ne sais pas si je dois tailler l'arbre. Il y a beaucoup de branches mortes ainsi que des écoulement d'une sorte de résine collante.

J'ai terminé le nettoyage de la bande n°2. J'ai fait une simulation d'écartement des piquets pour les tomates pour savoir combien je pouvais en placer ; je laisse le bout à d'éventuelles pousses de topinambours. j'ai réussi à planter complètement les pics de la grelinette donc j'ai l'espoir de pouvoir enfoncer les piquets en S pour les tomates. J'envisage de toutes façons le pré-trou avec un fer à béton enfoncé au marteau. Aie mon canal carpien va adorer !

J'ai arrêté le jardinage un peu plus tôt car nous sommes de sortie ce soir Manon et moi : nous dînons au restaurant.

Donc douche et yoga sur ma terrasse avant de me préparer et de prendre la voiture pour un peu plus d'un kilomètre et arriver au restaurant indien. La pluie étant prévue en début de nuit la voiture était notre parapluie.

C'était délicieusement épicé (nous avons pris des versions soft !) et bien trop copieux. Nous sommes reparties avec nos barquettes. Ils font les plats à emporter donc tout est prévu. Nous pensions au départ venir chercher les plats et manger à la maison mais vu la faible différence de prix, un dépaysement était une bonne idée.
La pluie n'était pas encore là mais la barre très noire au delà de la lune ne laissait pas de doute sur la suite.
Une chouette fin de journée.

Demain devrait être plus reposant car la pluie est prévue pour la journée. C'est mon canal carpien qui va apprécier car les fourmis sont de plus en plus présente en fin de nuit et début de matinée. Je suis obligée de laisser pendre mon bras droit pour qu'elles s'en aillent je ne sais où avant de revenir une peu moins nombreuses au fur et à mesure ; certaines doivent mourir en route !

A l'attaque !

A demain.

Oh que mon corps couinait au réveil ce matin ! La mise en route a été difficile. Se baisser pour récupérer les gamelles de Pookie a fait grincer mon vieux dos.

Après le petit déjeuner Manon et moi avons pris la direction d'un centre commercial pour une matinée shopping. Je n'avais pas envie d'aller à Toulouse, une galerie marchande me suffit.
Nous n'étions pas les seules à avoir eu l'idée de faire du shopping en ce vendredi de pont.

Je savais que la matinée allait être compliquée, que j'irais de désillusion en désillusion mais après avoir transpiré dans différentes cabines d'essayage en me voyant dans le miroir. Résultat, après quelques échoppes j'étais toujours sans vêtement et prête à renoncer. Je ne voulais rien d'extraordinaire juste un jean ou un autre pantalon qui me plairait et un ou deux hauts pour l'accompagner.
Miracle j'ai fini par trouver un jean et Manon une casquette qu'elle ne cherchait pas vraiment.
Revigorée par cette performance nous sommes allées dans une dernière boutique où j'ai trouvé un petit haut et un débardeur pour mettre dessous car il est fermé par des petits nœuds. Manon a craqué pour un débardeur dessin léopard (façon Balzac). Du coup j'ai pris le même... en beaucoup plus grand. Il me reste maintenant à trouver une chemise en lin beige pour l'accompagner.
Les boutiques que je fréquente ne font pas dans le textile écolo bien sous tout rapport (Promod, Zara, H&M, Kiabi...). J'achète peu et en plus je ne veux pas dépenser beaucoup pour des vêtements. J'ai plus de plaisir à m'offrir 100 € de laine pour un pull. Vu ma très, très faible consommation en vêtements je me dis que je ne suis pas celle qui fait le plus de mal à la planète... et puis moi j'ai une jungle dans le jardin !!! Mais c'est vrai que cela me chagrine un peu.

Près de ce centre commercial où je ne vais pas souvent, il y a un magasin B°tanic. C'était l'occasion d'y aller faire un tour. Bof je n'ai pas été emballée et je trouve Truff@ut ou Delb@rt très bien, sans parler de la grande jardinerie où je ne me suis pas encore rendue cette saison.

Pendant notre shopping le soleil présent le matin a laissé sa place à un plafond gris.
Manon a préparé le déjeuner et nous avons eu un coup de barre toute les deux après s'être restaurées. C'est fatigant le shopping !
J'ai opté pour une pause avant de retourner au jardin. Le ciel était de plus en plus gris et le vent de plus en plus fort en plus Météo France annonçait de la pluie.

En fait pas de pluie et un soleil palot a fait son apparition. Vite un gouter avant de décider quoi faire au jardin.
Je n'avais pas assez de courage pour désherber une nouvelle parcelle. J'ai donc choisi une occupation moins fatigante : broyer.
Au bord de ma terrasse j'avais entassé des tailles de Pyracantha pour qu'elles sèchent avant de les broyer. Comme je ne savais pas ce que cela donnerait comme broyat et surtout si les longues épines seraient moins féroces après le passage dans la turbine je préférais ne broyer que cela sans le mélanger au reste. De cette façon je pourrais déposer ce broyat derrière la haie nord où je ne risque pas d'y mettre mes petites mains au contraire d'un massif où je désherbe.
Ce fut long car j'ai dû passer branche par branche en faisait attention en poussant les branches de ne pas me piquer. Par contre le broyat est plutôt bien car le bois était sec.

Les petites branches restantes s'étaient mélangées avec les feuilles tombées du chêne au dessus. Pas question de prendre cela à pleines mains pour le glisser dans la trémie. J'ai ratissé pour tout rassembler avant de passer la tondeuse.

J'ai maintenant un bord de terrasse tout nu avec encore dans un coin le parterre de Cerastium que je dois déplacer mais pour placer où ? Je n'arrive pas à me décider. Or il faut que cette surface en bordure de pavés soit libre pour que je puisse imaginer la suite.
J'envisage une haie basse le long de pavé avec des Locinera Nitinda que je taillerai. J'ai des boutures qui attendent une plantation. Mais je me demande si je ne vais pas modifier la forme de cette terrasse en ajoutant quelques pavés pour mieux définir l'arrondi. Bref encore un sujet de réflexion !

La tondeuse étant chaude je l'ai passée vers l'entrée de mon terrain. J'ai enlevé le plus gros. Il reste du désherbage à la main autour des plantations. Du côté de la boite aux lettres j'ai laissé les herbes ; entre la pente, la densité des herbes et le fait que je ne peux pas rouler en arrière c'était impossible. C'est le travail pour un rotofil !

J'ai commencé à recouvrir de tontes la parcelle n° 7. Il me suffira d'écarter le paillage pour mettre en terre des plants de concombre, de betteraves, de blettes, de patates douces et autres.

Après ces efforts douche et yoga étaient bienvenus.

A demain.

Le 1er mai c'est repos... normalement.
J'ai bien plus travaillé que les autres jours mais j'en suis bien heureuse.

Petit déjeuner en solitaire car Manon a dormi chez son Papa pour l'emmener au matin à l'aéroport.
J'ai trainé un peu avant que Manon revienne puis j'ai chaussé les bottes, signe d'activité au jardin. Au départ je les gardais pour les jours de pluie mais avec les hautes herbes j'aime autant. De plus j'utilisais de vieux running et la terre passait au travers de la toile et s'infiltrait sous les ongles des pieds où cette poudre fine était difficile à déloger.

Le soleil est là mais un peu timide et il y a un peu de vent d'Autan ; il faudra faire avec.

Je me suis attaquée à la parcelle n°7, la seconde plus longue. Comme sa voisine la plupart des herbes sont venues sans trop de difficulté. Un passage de la grelinette et décompactage des mottes à la main en retirant une bonne partie de l'enchevêtrement des racines restantes car c'est impossible de planter dedans.

Pendant ce temps Manon a préparé une tarte aux épinards pour le déjeuner.

Pas de pause digestion je retourne au jardin finaliser la parcelle avant la suite des réjouissances.
Je veux profiter de la présence de Manon pour grimper sur l'échelle et tailler le rosier dont certaines lianes passent de l'autre côté du faîte du toit. Ce rosier est tellement agressif avec des épines redoutables que j'ai trop laissé faire et que je suis bien embêtée maintenant.
Nous avons réussi à réduire son envergure et surtout une branche qui avait fait son lit dans la gouttière mais je ne vois pas d'autre solution que de tailler à ras du toit toutes les branches avec la tronçonneuse et voir comment attraper ensuite les lianes qui seront sans vie sur les tuiles.
Je ne pouvais pas tirer sur ces lianes sans risquer de partir en arrière et tomber de mon échelle.
J'ai voulu démarrer la tronçonneuse pour une première fois mais sans succès. Je ne sais pas si c'est dû à la ficelle qu'il faut tirer avec la main gauche et que je manque de force où si quelque chose empêchait d'aller au bout. Je l'emporterai au boulot lundi et je demanderai un cours particulier sur l'utilisation d'une tronçonneuse.

Le même rosier il y a 2 ans jour pour jour ; il était déjà bien plus gros

J'ai maintenant un joli tas de ronces déposé là où j'avais enfin coupé l'herbe en attente de passer dans le broyeur.

Après une pause gouter bien méritée, j'ai laissé Manon retourner à ses activités et j'ai entrepris la plantation des quatre sauges qui trouvaient le temps long dans leur pot. Elles viennent garnir le devant du lilas planté dernièrement. Malgré les pluies la terre à cet endroit est toujours aussi dure à piocher avec les nombreux cailloux. J'installe les plants dans de la terre végétale mélangée à du compost.

Derrière le lilas il serait bien de cacher le mur en parpaing du voisin. En désherbant bien et en ajoutant une bonne couche de terreau premier prix tout autour de ce que j'ai planté je pourrais semer à la volée des graines de fleurs que j'ai achetées à Acti°n. Cela mettrait un peu de couleurs en attendant que le le lilas prenne de l'ampleur et surtout cela ne me gênerait pas à l'automne lorsque je vais continuer la taille des cistes sur la droite. Actuellement elles fleurissent donc les grosses coupes que je veux faire dans le massif Provence sont pour plus tard.

J'ai fini par la plantation du rosier en bout de la parcelle n° 7.J'ai placé un tuteur pour la longue tige. Le vent a effeuillé la rose du haut mais sous elle il y a des boutons. Je rabattra la tige lorsque tout aura défleuri.

Mes deux parcelles gagnées sur l'adversité les hautes herbes à la force de mes petits bras méritaient bien une photo ! Encore 4 bandes moyennes et deux plus petites. 

Lorsque j'ai remonté la pente pour la dernière fois après avoir tout rangé j'avoue que j'en avais plein les jambes, les bras, les mains et les doigts .

Douche puis yoga sur ma terrasse avec un peu de vent et le chant des oiseaux. Manon n'avait pas envie de se joindre à moi et a préféré préparer le repas.

Pour fêter ce 1er mai et surtout nos efforts communs sur le rosier nous avons ouvert une bouteille de Fitou. Ma consommation annuelle de vin devant avoisiner l'équivalent de deux bouteilles par an je ne suis pas prête d'arriver au bout des cartons de vin qui attendent depuis des années dans le cellier !

Demain matin changement d'ambiance ce sera shopping. J'ai demandé à ma fille de m'accompagner pour me trouver quelque chose de nouveau à ajouter à ma garde-robe très répétitive. Je n'ai jamais été très portée sur l'habillement et la mode mais avec mon 44 bien rond je ne sais plus quoi porter. Donc ce n'est pas gagné !

Mon petit coin muguet en ce 1er mai. Malgré le désherbage il y a quelques semaines il est loin d'être nickel. De plus les baveux ont largement perforé les feuilles. J'ai trouvé qu'il était moins parfumé que les années précédentes.
Manon a été tentée un moment d'aller le vendre comme elle le faisait par le passé mais son occupation taxi du matin l'a fait renoncer à ce projet.

A demain.

A la veille d'un nouveau mois et surtout d'un WE de quatre jours !
Le soleil prévu pour le 1er mai risque de ne pas briller durant tout ce temps, il va falloir profiter de chaque instant.

Mardi soir, prise d'un courage soudain en rentrant du bureau j'ai fait une nouvelle tentative de démarrage de tondeuse. J'ai tiré, tiré, tiré sur la ficelle, j'ai secoué la machine, j'ai fait des incantations. Soudain elle a commencé à tousser puis les premiers teuf, teuf poussifs ont retenti.
Je me voyais déjà marcher fièrement derrière l'engin ressuscité qui laisserait derrière lui une moquette verte.
La réalité est toute autre.
Pas question de la lancer dans les hautes herbes de suite j'ai donc commencé par le coin près de ma terrasse où l'herbe plus clairsemée n'allait pas la décourager. Mon terrain ne se prête pas à de longues lignes de tonte avec un virage à chaque bout. Il faut tondre en va et vient. Le problème est que les roues arrières ont décidé de tourner dans un seul sens : la marche avant. Elles se bloquent en marche arrière. Elles patinent sur un sol encore mou des dernières pluies.
Je devais donc soulager la tondeuse pour chaque marche arrière. Ce qui est très pratique dans la pente ou en passant sous les branches !
Les quelques mètres carrés que j'ai pu tondre ont été fastidieux. J'ai tout de même rempli trois bacs. Les tontes sont allées recouvrir les pommes de terre.
J'ai quatre jours pour trouver la raison du blocage tout en continuant de tondre le haut du terrain.

Je vais aussi tenter de remettre en route le rotofil. Ce serait l'idéal pour venir à bout de ma jungle. Après un peu de séchage je pourrais passer la tondeuse et récolter plein de paillage. Je rêve déjà.
Si la réalité est toute autre je n'aurai plus que la solution de porter mon matériel chez un collègue. De toutes façons la tondeuse ira faire un séjour pour une remise en état de la traction, d'une vidange et d'un affutage.

Le désherbage à la main a encore de beaux jours dans mon potager si je veux que toutes les parcelles soient prêtes à l'emploi pour la mi mai. Les allées seront sans doute un dépotoir d'herbes arrachées mais ce ne sera qu'un problème esthétique provisoire.

Je m'en veux de mon inaction en amont pour éviter tout ce travail. Si j'avais bien préparé le jardin en début d'automne avec une dernière tonte et un paillage conséquent des parcelles j'aurais pu mieux gérer le fait de ne pas pouvoir tondre dès le début de la repousse en raison des pluies à chaque WE. S'est ajouté le problème de la tondeuse que j'ai laissé trainer, trainer...
Je récolte donc ce que j'ai semé !

A demain